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marie du sacré coeur

  • Méditations - Les saints Anges gardiens

    « Ayez confiance dans les saints Anges. Les Anges sont nos amis très chers, à la foi délicats et puissants : ils admirent nos combats, nos détresses, nos tristesses d'amour ; ils voient dans les souffrances de la terre quelque chose de mystérieux et de sacré qui leur rappelle la Passion et la Croix du Seigneur Jésus. Mériter et grandir en amour, opérer le salut par la douleur et le sacrifice, voilà choses qu'ils ignorent, retenus qu'ils sont par les éternelles chaînes d'or de la vision béatifique. Comment voulez-vous qu'ils ne s'émerveillent pas devant ce palais de la douleur, où se consomment les noces mystérieuses du Ciel et de la Terre ? Saint Pierre dit même qu'ils désirent y plonger leurs regards, tellement le spectacle de la Rédemption les ravit. Quant à notre Ange gardien, il plonge carrément tout entier dans notre monde sublunaire et se montre à notre égard un compagnon fidèle - invisible, mais si amical ! Un guide sûr, parfois un tuteur ou un précepteur véhément. Mais, par une mystérieuse disposition de la Providence, nos Anges veulent être priés. S'ils sont priés, alors ils décuplent leur service d'amour : une mère chrétienne qui prierait assidûment l'Ange gardien de ses enfants assisterait à une floraison de miracles. Relisez le livre de Tobie. C'est une famille entière que l'Ange Raphaël est venu réconforter en guidant le jeune Tobie, en délivrant sa fiancée Sara qui était possédée du démon, en guérissant le vieux Tobie de sa cécité. Ce personnage céleste faisant irruption dans les malheurs d'une famille d'exilés, c'est toute la tendresse du ciel qui se déverse sur la terre ; c'est la souveraine liberté de Dieu faisant sauter la carapace de notre univers conditionné et technicisé, où il semble qu'il n'y ait plus de place pour la libéralité divine. Je vous exhorte donc à avoir fréquemment recours au ministère des saints Anges, à entrer avec joie dans ce monde de gratuité qui, au milieu de tant d'abandons et de turpitudes, constitue la marque indestructible de notre honneur catholique. »

    Dom Gérard - Bénédictus (1927-2008), Écrits spirituels Tome I (avril 1985), Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2009.

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    Association des saints Anges gardiens

    Spécimen gratuit de la revue de l'Association sur simple demande à :
    L'Ange gardien
    3 rue Louis Querbes
    69390 Vourles (France)

    « Les âmes pures et simples entretiennent naturellement et spontanément une douce familiarité avec leur Ange gardien, elles en retirent assistance, lumière et bienfait. Quelques-unes même en ont la vue sensible, telle la bienheureuse Marguerite Marie qui, lorsqu’elle était honorée d’une visite de Notre Seigneur, voyait son ange se prosterner la face contre terre pour adorer la majesté infinie s’abaissant jusqu’à sa créature.

    Ces esprits célestes ne cessent pas un instant de contempler la face de Dieu, ils y lisent ses volontés sur nous, et par leurs secrètes inspirations, elles ne cessent jamais d’agir affectueusement pour nous les faire accomplir. Si nous étions plus attentifs et plus dociles, nous constaterions combien leur ministère invisible nous est secourable à chaque instant.

    Quelques personnes ont l’habitude de saluer leur ange et même d’entretenir un dialogue continu avec lui. D’autres l’invoquent pour prendre une décision importante ou pour éviter un danger. Des parents invoquent celui de leurs enfants pour les protéger… Mais aussi songeons combien nous l’attristons lorsque nous commettons des péchés, l’obligeant à voiler sa face et le faisant pleurer sur nos iniquités.

    Bien au contraire, recourons à sa médiation pour conserver cette belle vertu qui nous donne une ressemblance avec son angélique nature. Nouons des relations plus intimes et plus douces avec notre céleste protecteur. Et après nous avoir suivis partout, n’oublions pas que fidèlement, il nous assistera encore lors de notre ultime passage et que c’est lui qui présentera notre âme au Seigneur. Puisque nous le fêtons en ce début de mois, veillons à ne pas trop l’oublier… ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Cœur.
    Garde d'Honneur du Sacré-Cœur, Paray-le-Monial - Heure de Présence au Cœur de Jésus

  • Méditation : L’égoïsme... ou la charité !

    « "Voici ce Cœur qui a tant aimé les hommes qu’il n’a rien épargné jusqu'à s’épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour. Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes…" (Jésus à Ste Marguerite-Marie)

    Les ingratitudes dont se plaint notre Seigneur, et nombre de nos péchés, découlent directement de notre égoïsme. Ah l’égoïsme ! Il germe en nous avec l’existence. L’enfant déjà, par instinct, attire tout à lui ; en grandissant, il s’enferme davantage dans son amour propre ; homme, il vit de sa personnalité et c’est le « moi » qui prédomine, qui règle sa vie et régit son être tout entier. Le cœur de l’homme devient semblable à ces régions glaciales d’où toute végétation est exclue, il est stérile autant que malheureux.

    Mais combien est différent le procédé des saints, des amis de Jésus et par conséquent des Gardes d’honneur ! Car aimer Jésus, c’est aimer son prochain ! C’est le secourir, le réconforter, partager ses joies et ses peines… Nous voudrions "aimer Jésus comme lui-même nous aime", ce qui veut dire qu’il faut être capable de s’oublier soi-même en faveur des autres. Mais hélas, on n’arrive pas à ce point de charité sans quelques sacrifices, sans lutter victorieusement contre notre amour-propre, contre nos intérêts personnels, contre ce "moi" pétri d’égoïsme ! Ne trouvons-nous pas charmantes ces bonnes âmes qui, oublieuses d’elles-mêmes, ne songent qu’aux autres et sont toujours en quête de dévouement ou prêtes à se sacrifier pour le bonheur d’autrui ? Mais quelles sont rares ces âmes charitables !

    Sans être héroïques ni prétentieux, durant ce mois dédié au Sacré-Cœur, pourquoi ne pas nous exercer à supporter les petits travers de ceux qui nous sont proches, à sourire à qui est dans la peine, inviter un proche isolé, pardonner un propos blessant… ? Glissons des petits actes de bonté dans nos journées, luttons contre notre égoïsme afin de faire vivre, triompher et régner la charité fraternelle et par là-même triompher et régner le Cœur de Dieu ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur (Constance Bernaud, 1825-1903).
    Source : Méditation mensuelle proposée par la Garde d'Honneur du Sacré Coeur, Paray-le-Monial.

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  • Méditation : 'Dies Natalis' de Sr Marie du Sacré Coeur Bernaud

    « La douceur se révèle par ses charmes, comme elle séduit par ses bénignes influences. Elle est le fruit de la bonté, de la patience, de la charité, de l’humilité surtout. C’est la manifestation de toutes les vertus, leur mise en œuvre et leur couronnement. Seule l’âme qui a triomphé d’elle-même et de ses passions, peut exercer sur les autres le suave empire de la douceur. Loin d’être une affaire de tempérament, un système de concession ou de non résistance, la douceur chrétienne ne s’acquiert qu’au prix d’énergiques efforts et ne s’exerce, le plus souvent, qu’à la pointe de l’épée. Quelle force supérieure ne faut-il pas déployer pour être doux, pour l’être constamment surtout avec les autres ! Nul n’ignore combien il est difficile de maîtriser un premier mouvement d’impatience, de rester calme et serein au milieu des tracasseries, des surcharges accablantes, ce qu’il en coûte pour répondre suavement à une parole envenimée, pour ne répandre que du 'miel' sur les cœurs enfiellés d’où nous arrivent l’injustice, la persécution, la calomnie. C’est à ceux qui imitent si bien la douceur du Cœur de Jésus que s’applique cette parole « Bienheureux ceux qui sont doux car ils posséderont la terre ». En effet, le cœur rempli de mansuétude est un cœur royal. Il règne d’abord sur lui-même, sur ses passions vaincues, il règne sur les âmes qu’il conquiert sans peine, il règne sur le Cœur de Dieu lui-même qui, retrouvant dans cette créature détrempée de douceur, un des reflets du Cœur de Son Fils ! »

    Soeur Marie du Sacré Coeur Bernaud (1825-1903) - (Ecrit en 1886).
    Aujourd'hui, 110ème anniversaire de son entrée au ciel (Dies natalis).
    Fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur.

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