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Hymne des Laudes : Cor arca legens

(Philippe Bruni, 1765)
Schola Sainte Cécile

Cor, arca legem cóntinens
Non servitútis véteris,
Sed grátiæ, sed véniæ,
Sed et misericórdiæ.

Cœur, arche contenant la Loi,
non de l’antique servitude,
mais la loi de grâce, mais celle du pardon,
mais celle de la miséricorde.

Cor, sanctuárium novi
Intemerátum fœderis,
Templum vetústo sánctius,
Velúmque scisso utílius.

Cœur, sanctuaire inviolé
de la nouvelle alliance,
temple plus saint que l’ancien,
voile plus utile que celui qui fut déchiré.

Te vulnerátum cáritas
Ictu paténti vóluit,
Amóris invisíbilis
Ut venerémur vúlnera.

Votre amour a voulu
que vous soyez blessé par un coup visible,
pour que d’un amour invisible
nous vénérions les blessures.

Hoc sub amóris symbolo
Passus cruénta et mýstica,
Utrúmque sacrifícium
Christus sacérdos óbtulit.

Sous ce symbole de l’amour,
le Christ Prêtre, ayant souffert
de façon sanglante et mystique,
offrit un double sacrifice (1).

Quis non amántem rédamet ?
Quis non redémptus díligat,
Et Corde in isto séligat
Ætérna tabernácula ?

A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ?
Quel racheté ne le chérirait pas
et dans ce Cœur ne se choisirait pas
une demeure éternelle ?

Decus Parénti et Fílio
Sanctóque sit Spirítui,
Quibus potéstas, glória
Regnúmque in omne est saeculum.
Amen.

Honneur au Père et au Fils,
et au Saint-Esprit,
dont la puissance, la gloire,
et le règne demeurent dans tous les siècles.
Amen.

(1) : C’est-à-dire le sacrifice de la Croix et celui de la Messe, mais aussi le sacrifice invisible qui est l’abandon amoureux et complet à la volonté de Dieu, et le sacrifice visible qui est le signe sacré, la manifestation extérieure du sacrifice invisible.

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