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thérèse d'avila

  • Méditation - Apostolat de la prière douloureuse

    « Actuellement le Christ dans le Ciel ne meurt plus, nous dit l'apôtre saint Paul (1), mais il a laissé à son Eglise cette souffrance qui vient de l'opposition entre le péché et la Divinité. Il a laissé aux chrétiens le soin de réaliser la prière d'union, il leur a laissé aussi le soin de continuer la prière douloureuse de Gethsémani.
    Ici, il ne s'agit pas d'un tourment quelconque, que l'on endurerait uniquement pour se purifier ; il s'agit d'une souffrance qui continue la Rédemption, une souffrance par laquelle l'Eglise et les âmes continuent ce qui manque à la Passion du Christ (2). Le mérite de la Passion du Christ est infini, mais il lui manque quelque chose pour son application dans les âmes.
    [...]
    Nous touchons ici au drame de la prière contemplative, à la nécessité des monastères et de la prière contemplative. Les grands contemplatifs, une sainte Thérèse d'Avila, une sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qu'ont-ils fait ? Ils ont continué la prière de Gethsémani. Sainte Thérèse d'Avila dit pendant que pendant de longues années, tous les soirs avant de s'endormir, elle regardait Jésus à Gethsémani et le reproduisait (3).
    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a fait la même chose ; elle a porté, surtout à la fin de sa vie, la lutte du péché moderne de l'incrédulité et de l'orgueil, contre la sainteté, la grâce qu'elle portait (4). [...] Elle n'a pas porté le péché du monde, mais elle a porté le péché de notre époque. Et à cause de cela, parce qu'elle aussi a été le « buvard » qui a pris ce péché dans les âmes, elle a été rédemptrice, co-rédemptrice.
    Si nous admirons actuellement qu'elle soit une grande thaumaturge, qu'elle puisse éclairer et sauver tant d'âmes, si elle est la grande missionnaire et la grande apôtre des temps modernes, ce n'est pas parce qu'elle a agi mais parce qu'elle est allée à la fonction essentielle du Christ, c'est-à-dire cette fonction rédemptrice de prendre le péché du monde.
    Voilà l'utilité de la prière, de la prière d'union et de la prière douloureuse, l'utilité de l'apostolat par la prière, surtout douloureuse. »

    1. Rm 6, 9. - 2. Cf. Col 1, 24. - 3. Cf. Vie, ch. 9. - 4. Cf. Manuscrit C 5 r° 8.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action (Pour une transformation d'amour. La prière contemplative du Christ, III. La prière de Jésus, Tête du Corps mystique), Éditions du Carmel, Vénasque, 1990.
    (Retranscription des conférences orales du Père Marie-Eugène données en 1956, 1957 et 1962)
    NB : Le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus sera béatifié le 19 novembre 2016.

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  • Un livre passionnant pour le 5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila

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    Thérèse d'Avila - L'oratoire et la forteresse
    Catherine Delamarre
     
    28 mars 1515 - 28 mars 2015 :
    5e centenaire de la naissance de Thérèse d’Avila
     
    Quelle belle opportunité pour se (re)plonger dans la vie de la réformatrice du Carmel, que celle offerte par les carmélites qui fêtent l'anniversaire de sa naissance !
    Le livre paru ce mois-ci n'est pas une hagiographie de plus sur Sainte Thérèse de Jésus (*), et elle ne prétend en rien remplacer celles qui ont été rédigées jusqu'à ce jour. Mais elle vient avec bonheur les compléter, en abordant la vie de la Sainte d'Avila par l'abondante correspondance que celle-ci entretint avec sa nombreuse fratrie. Véritable épopée que celle de ces sept frères partis aux "Indes", dont la colonisation était alors en plein essor : les conquistadors avaient atteint l'Argentine, puis par l'isthme du Panama et le Paraguay, le Chili et le Pérou, ils marquaient de leur empreinte ces terres nouvelles en fondant les premières villes espagnoles, Buenos Aires, Lima, Quito, Tucuman... Ils soutiendront financièrement les fondations de leur sœur restée en terre natale, et elle-même n'aura de cesse de prendre de leurs nouvelles, ainsi que de ses jeunes neveux.

    Nous sommes ainsi plongés dès les premières pages dans cette grande aventure sud-américaine, en même temps qu'en Europe se déroule quelques pages essentielles de l'histoire religieuse, avec l'expansion du protestantisme, la création de l'anglicanisme par Henri VIII en 1531, la fondation de la Compagnie de Jésus en 1540, l'ouverture du Concile de trente en 1545 (il durera 20 ans !), la paix d'Augsburg en 1555, ou encore l'établissement par l’Église catholique de l'Inquisition, qui aboutira aux tristement célèbres autodafés de 1560. Et tandis qu'aux "Indes" s'affrontent soldats espagnols et indiens Payaguas ou Araucans, nous suivons en Espagne le douloureux parcours de Sainte Thérèse, ses premières années de vie religieuse, son coma en 1539 où tout le monde la croit morte, puis sa guérison subite l'année suivante, le don des larmes qu'elle reçoit en 1554... La réforme qu'elle met en œuvre et son choix de pauvreté extrême provoquent jalousies religieuses et soupçons de l'Inquisition, et elle craint à tout instant l'excommunication. Cette opposition constante des "Mitigées" à l'encontre des "Déchaussées" lui vaudra toute sa vie bien des craintes et des épreuves. Ses souffrances sont sans nombre, tandis qu'elle soutient de ses prières chacun de ses frères partis guerroyer sur des terres si lointaines. Ces "millions d'âmes qui ne sont pas baptisées" la font pleurer longuement.

    Sa rencontre mémorable avec Pedro de Alcantara en 1560 coïncide avec sa première fondation, prélude d'une expansion fulgurante des "Déchaussées" : 17 monastères en 20 ans, qu'elle appelle ses "petits châteaux forts chrétiens". En 1567, c'est la rencontre avec le jeune Juan de San Matias, futur Jean de la Croix, qui l'amène à fonder un premier Carmel masculin, "la petite étable de Bethléem". Thérèse coud elle-même l'habit des premiers moines ! Le père dominicain envoyé par Philippe II en rapporte une description saisissante : « Sire, selon les yeux de la chair, des fous ; selon les yeux de la foi, des anges. Ils sont des ministres de feu, revêtus d'enveloppes étrangères à leur nature, afin que nous autres les faibles puissions entrevoir la flamme qui brûle en eux. »

    Son "mariage spirituel" en 1572 suit de peu la victoire de Lépante, et tandis que les fondations se poursuivent sans discontinuer, trois de ses frères rentrent des Amériques en 1575. Elle ne les a pas revus depuis 34 ans. L'un d'eux choisi la voie spirituelle, et Thérèse devient sa directrice de conscience. Elle lui fait pratiquer l'oraison, et l'accompagne en ses mortifications volontaires (« Il y a tant de plaisir à offrir quelque chose à Dieu lorsqu'on ses sent ainsi embrasé d'amour que je ne veux pas vous priver de l'essayer. ») Lui la soutient de sa fortune, rapportée des Indes. « Je ris en pensant que vous m'envoyez des confitures, des friandises et de l'argent, et moi des cilices ! » Par ces mortifications, Sainte Thérèse pense racheter les hérésies d'Allemagne (le protestantisme) et d'Angleterre (l'anglicanisme). C'est une pratique répandue à l'époque, et qui ne fait pas frémir... La surveillance de l'Inquisition ne faiblit pas.

    Victime des calomnies des "Mitigés", Jean de la Croix est enlevé à Tolède en 1577, suivi bientôt par un autre religieux. Thérèse écrit au roi Philippe II. « Je suis accablé de savoir nos Pères entre leurs mains ; il y a plusieurs jours qu'ils cherchaient à se saisir d'eux ; je préférerais qu'ils soient chez les Maures, on pourrait en attendre plus de pitié... Si votre Majesté n'ordonne pas des mesures de répression, je ne sais où nous en arriverons car nous n'avons pas d'autre appui sur la terre. » Sa supplique restera sans réponse, et Jean de la Croix finira ses jours dans une prison sordide.

    Poursuivant ses fondations jusqu'à son dernier souffle (la dernière s'implantera à Burgos), Thérèse bénéficie les dernières années de sa vie de l'accompagnement indéfectible d'Anne de San Batholomé, qui poursuivra son œuvre après sa mort. « Mon Seigneur, il est temps de me mettre en route, que cet instant soit heureux et plein de bonheur ; que ta volonté soit faite. Il est temps de sortir de cette prison, mon âme jouira de toi, je l'ai tant désiré. » C'est le 4 octobre 1582 que Thérèse, tenant toujours fermement un crucifix dans sa main, prend son envol pour rejoindre sa sœur et les 5 frères qui l'ont précédée auprès de son Époux. Les deux autres lui survivront un peu moins de dix ans.

    "L'oratoire et la forteresse" est une grande saga que l'on suit avec passion. Formidablement documenté et toujours captivant, croisant habilement points d'ancrage historiques et anecdotes hagiographiques, le récit se lit avec autant de passion que les romans de chevalerie dévorés en cachette par Thérèse durant sa jeunesse... et cela n'a rien d'un hasard. Sa vie et celle de ses frères ne fut-elle pas une grande aventure se faisant écho de part et d'autre de l'Atlantique, extraordinaire aventure spirituelle en Espagne, fantastique odyssée en Amérique latine, se déroulant en parallèle et liées l'une à l'autre par la prière constante d'une infatigable servante du Maître des âmes... Une biographie nouvelle, brillante, à découvrir sans retard !

    Catherine Delamarre a enseigné pendant de nombreuses années langue et civilisation espagnoles en classes préparatoires aux grandes écoles. Elle est l’auteur de plusieurs ouvrages : La femme au temps des conquistadores, avec Bertrand Sallard, Stock/Grand Livre du Mois, 1992 ; L’espagnol en éventail, Ellipses, Collection « Optimum », 2008, et La civilisation espagnole et latino-américaine en fiches, Ellipses, Collection « Optimum », 2014.

    (*) : A ne pas confondre avec Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, dite Sainte Thérèse de Lisieux.

    Salvator - 350 pages - 15 x 22,5cm - 24,50 €

  • Pour les 500 ans de Sainte Thérèse d’Avila, une journée mondiale de prière pour la paix

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    « Le monde est en feu... ce n'est pas l'heure de traiter avec Dieu d'affaires de peu d'importance. »
    Ste Thérèse de Jésus

    Une prière mondiale pour la paix a été ouverte ce jeudi matin par le Pape François lors de la Messe célébrée à Sainte-Marthe. Elle se tient à l’occasion du 5° centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d’Avila, qui aura lieu samedi prochain. Le préposé général, qui a participé à la Messe ce ce jeudi matin à Sainte-Marthe avec le Pape François, a demandé à tout l’Ordre des Carmes Déchaux et à tous ceux qui le souhaitent de s’unir pour une heure de prière silencieuse mondiale pour la paix. Les fidèles sont invités à prendre part à cette initiative d'ici au 28 mars, jour anniversaire de la naissance de Thérèse.

    Réformatrice du Carmel, Sainte Thérèse d'Avila est en effet née le 28 mars 1515 et décédée dans la nuit du 4 au 15 Octobre 1582, une date étrange qui correspond au passage du calendrier julien au calendrier grégorien, qui avait provoqué la suppression de 11 jours. En 1982, le quatrième centenaire de son décès avait donné lieu à un long voyage du Pape Jean-Paul II en Espagne.

    Voici les paroles prononcées ce jeudi matin par le Pape François : « Chers frères et sœurs, après-demain, le 28 mars, sera célébré le cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse de Jésus, Vierge et Docteur de l’Église. Sur la demande du père général des Carmes déchaux, présent aujourd'hui avec le père vicaire, durant cette journée se tiendra dans toutes les communautés carmélitaines du monde, une heure de prière mondiale pour la paix. Je m'unis de tout cœur à cette initiative, afin que le feu de l'amour de Dieu puisse vaincre les incendies de guerre et de violence qui affligent l'humanité, et que le dialogue prévale partout sur l'affrontement armé. Que Sainte Thérèse de Jésus intercède pour cette supplique. »

    Une prière élargie à tous les croyants

    Tous les chrétiens et les croyants d'autres religions sont invités à s'associer à cette démarche durant une heure, à vivre entre ce jeudi 26 mars et le samedi 28 mars. Tous les Carmels du monde et les communautés amies sont invités à vivre publiquement ce temps de prière, en pleine communion avec les évêques du lieu, les paroisses, les groupes de laïcs, les familles, les personnes seules et malades... Durant ce temps de prière, une bougie doit être disposée de façon à être visible de l'extérieur.

    La grande famille du Carmel unie dans une supplique mondiale pour la paix

    Dans un document diffusé il y a quelques jours, le préposé général des Carmes déchaux, le père Saverio Cannistra, évoquait la célébration des 500 ans de la naissance de Sainte Thérèse d'Avila comme « un moment attendu avec ferveur et préparé avec soin durant ces dernières années dans tous les monastères, couvents et confraternités du Carmel séculier ».

    S'adressant à l'ensemble des personnes proches de la spiritualité carmélitaine, il les invitait, du 26 à 28 mars, à s'investir dans « une prière spéciale, dans laquelle l'intention de tous soit la paix dans le monde. "Le monde est en flammes", hurlait Thérèse à la vue des conflits et divisions qui dévastaient la société à son époque. Notre monde, aussi, est en flammes, et parfois nous ne sommes pas assez sensibles ou nous n'avons pas la foi nécessaire pour croire que nous pouvons éteindre le feu qui nous entoure. »

    « Nous ne pourrons pas nous cacher en laissant uniquement à ceux qui gouvernent, à ceux qui ont des responsabilités, la tâche de résoudre ces problèmes, a-t-il tenu à préciser. La voix de Sainte Thérèse doit retentir dans nos cœurs, et, ainsi, nous décider à retirer de nos esprits ce petit quelque chose en nous, qui nous dit que ce n'est pas le moment de se fatiguer pour des choses de peu d'importance... »

    « Unis au Christ, le véritable ami, qui a porté au monde la réconciliation avec Dieu, nous élevons les yeux au ciel en priant le Père afin qu'il nous donne la paix, qui exige le dialogue, qui favorise la réconciliation entre les hommes. "Pardonnez et nous serons pardonnés", nous dit le Seigneur. Ouvrons nos cœurs au pardon, demandons-le à ceux que nous avons offensés, et prions Dieu de nous donner la paix, celle que nous a promis Jésus, pas celle du monde, mais qui celle qui remplit le cœur de joie et nous libère de tout type de lâcheté. »

    Reliant cette initiative aux prières interreligieuses pour la paix organisées à plusieurs reprises depuis la rencontre d'Assise en 1986, le père Cannestra a conclu : « Fils de l'Église, vivons intensément cette initiative que le Pape François a lui aussi prise à son compte, et nous invitons tous les fidèles à s'y associer, selon l'exemple que Saint Jean-Paul II nous a enseigné à Assise. »

    Source : Radio Vatican.

  • Cinquième centenaire de la naissance de Thérèse d'Avila - Ouverture de l'année jubilaire

    Le Saint-Père a fait parvenir une lettre à l'évêque d'Avila (Espagne) pour le cinquième centenaire de la naissance de sainte Thérèse d'Avila. Rappelant notamment les souffrances et les épreuves de sa vie, il a rappelé  cette citation : « l'Évangile n'est pas un sac de plomb que l'on traîne péniblement mais une source de joie qui remplit de Dieu le cœur et le pousse à servir les hommes ». Pour sainte Thérèse, la prière était « un dialogue d'amitié, nécessitant parfois d'aller au devant de qui ne nous aime pas ». Thérèse d'Avila recommandait trois choses seulement : « S'aimer les uns les autres, se dépouiller de tout, une véritable humilité... Le réalisme thérésien exige des actions plutôt que des émotions..., le réalisme de l'amour humble face à l'ascétisme forcé ». Le Pape François a alors rappelé des conseils de la sainte, comme celui-ci : « il est déjà temps de marcher », et en effet « quand le monde brûle, on ne peut pas perdre du temps dans des activités sans importance » a ajouté le Saint-Père. Des conseils « toujours d’actualité », qui valent aussi bien pour les individus, dans leur propre cheminement vers Dieu et les hommes, que pour les communautés de vie consacrée. Le Pape a rappelé un des conseils toujours actuels de Thérèse : « dans une culture du provisoire, que l'on vive la fidélité du "pour toujours" ; dans un monde sans espérance, que l'on montre la fécondité d'un cœur amoureux ; dans une société avec tant d'idoles, que nous soyons les témoins du fait que Dieu seul suffit. » Il a enfin rappelé que sainte Thérèse d'Avila sortait à l'extérieur pour « parcourir les routes de son temps, avec l'Évangile à la main et l'Esprit dans le cœur ».

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.10.14) - Radio Vatican.

    Texte intégral de cette lettre à Mgr Burillo en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

    93 carmélites de Croatie, Colombie, Roumanie, Hollande, États-Unis, Philippines, Australie, France, Suisse, Espagne, Singapour, Royaume-Uni, Indonésie, Canada, et dix autres pays, ont été réunies en ligne par Scott Haines, jeune producteur connu pour ses expériences de "chœur virtuel", avec Eric Whitacre.

    Elles chantent ensemble le fameux poème de Thérèse d'Avila : "Que rien ne te trouble, que rien ne t'effraye. Tout passe. Dieu ne change pas. La patience obtient tout. Celui qui a Dieu ne manque de rien. Dieu seul suffit."

    Ce chœur "virtuel" a été rendu possible grâce à l'Ordre des carmélites déchaussées de l'Ouest des États-Unis et par la Fondation Famille Bremer.

    "Célébrer le Ve Centenaire de Sainte Thérèse c’est, tout d’abord, s’engager à découvrir que sous les cendres de ce monde brûlent les braises d’un autre monde possible, un monde plus juste, un monde beaucoup plus humain. En la commémorant, nous nous rendons compte de tout ce que nous pouvons faire pour changer les choses, si nous décidons de changer nous-mêmes et de mener une vie plus simple et plus engagée, plus conforme à l’Évangile de Jésus, à l’Évangile de l’amour."

    Le blog francophone du centenaire.