Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

marie-eugène de l'enfant-jésus

  • Méditation - L'acte humain par excellence

    « Nous devons regarder Dieu parce que nous sommes ses enfants. On n'aime pas son père et sa mère uniquement parce qu'ils continuent à nous faire des cadeaux. Ces relations ici-bas sont donc très importantes, essentielles à l'homme, essentielles à l'enfant de Dieu.
    Cette prise de contact avec Dieu est l'acte essentiel de l'homme, l'acte humain par excellence. Quand nous regardons la prière de cette façon, nous voyons l'importance qu'elle doit avoir dans notre vie.

    L'oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée. On a l'impression chaque soir qu'on n'a guère fait que cela d'important. On retrouve tout et tout le monde en Jésus et on peut leur être beaucoup plus utile. »

    « Vous manquez de temps pour en faire plus ? Je vais vous donner un conseil qui me réussit bien : donnez plus de temps à la prière. »

    Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), En marche vers Dieu, Salvator, 2008.

    enfant_priere_53a.jpg

  • Méditation - La prière est toujours possible

    « Est-ce que l'enfant peut prier ? Mais oui, il le peut. Comment exprimera-t-il sa prière ? Comme un enfant, par un baiser au tabernacle, par un sourire peut-être, par une parole dont nous comprendrons à peine le sens, mais qu'importe ? Il exprime sa prière comme il peut ; mais puisqu'il a la foi, et qu'on lui a dit que Jésus est dans le tabernacle ou en lui, il va pouvoir exercer cette foi, d'une façon non pas explicitée à la manière d'un adulte, mais cependant réelle.

    Le contact est établi avec Dieu et, par conséquent, l'enrichissement de ce contact sera réalisé en lui. Un peu plus tard, il le prendra avec des images, puis avec une pensée ; mais ce contact, quelle que soit sa forme extérieure, sera à la mesure de sa foi.

    Et nous, dans notre prière, nous veillerons bien à prendre contact ainsi, à mettre notre foi en éveil. Notre exercice de prière sera une prière vocale peut-être, mais à la condition qu'elle soit animée intérieurement par la foi, par cet acte de la foi qui est en nous. Elle sera animée peut-être par une méditation ou par le silence.

    Trop souvent on croit que, pour que la prière soit fervente, efficace, pénétrante, il faut qu'elle soit chargée d'une activité extérieure ou intellectuelle très grande : il n'en est rien. Même dans l'état de fatigue où je n'ai plus la disposition de mes facultés, où je ne puis plus penser, état qui me laissera moi-même insensible, pourvu que cette vertu de foi qui est en moi cherche Dieu, dise sa foi et son amour à Dieu, ma prière sera efficace.

    La prière est toujours possible, justement parce que l'âme peut toujours faire cet acte intérieur de foi. »

    Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action, Éditions du Carmel, Venasque, 1990.

    enfant_priere_36a.jpg

  • Méditation - L'oraison de recueillement

    « Toi, tu étais plus intime que l’intime de moi-même, et plus élevé que les cimes de moi-même. »
    (St Augustin, Confessions, III, 6, 11)

    « L'oraison de recueillement nous fait chercher Dieu au centre de notre âme. Où pourrions-nous le trouver plus intimement pour établir nos relations surnaturelles avec lui, qu'en ces profondeurs de nous-mêmes où Il communique sa vie divine, faisant de chacun de nous personnellement son enfant ? Ce Dieu présent et agissant en moi est véritablement mon Père, car Il m'engendre sans cesse par la diffusion de sa vie ; je puis l'étreindre moi-même d'une étreinte filiale en ces régions où il se donne. Mon Seigneur et mon Dieu réside véritablement en moi, et lorsque mon âme sera libérée de la prison du corps, et assez purifiée pour recevoir le lumen gloriae qui est la puissance de voir Dieu comme Il est, elle le découvrira la pénétrant, l'enveloppant, en ces régions intimes où elle le cherche maintenant avec la foi. Le ciel vit tout entier dans mon âme. En me faisant tenir compagnie à la Trinité sainte qui y habite, l'oraison de recueillement est plus qu'une préparation à la vie céleste, elle en est l'exercice réel sous le voile de la foi. »

    Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Je veux voir Dieu (Deuxième Partie, Chapitre IV, C), Éditions du Carmel, Tarascon, 1949.
    (Rappel : le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus a été béatifié le 19 novembre dernier)

    soleil_nuages_bleu_1a.jpg

  • Béatification du Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967)

    Béatification,Vénérable,Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

    11h00, Parc des expositions d'Avignon (84 - France) : célébration de la béatification
     
  • Du 18 au 21 novembre 2016, le diocèse d'Avignon fête le Père Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus à l’occasion de sa béatification

    Marie-Eugene_de_l_Enfant-Jesus_3a.jpg

    Une neuvaine préparatoire à la béatification du carme français Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus (1894-1967), qui aura lieu le 19 novembre 2016, est proposée aux fidèles du 10 au 18 novembre.

    Préparée par l’Institut Notre-Dame de Vie fondé par le p. Marie-Eugène, la prière commune inclut une courte intention de prière suivie du Veni Creator prié à une intention proposée chaque matin. Un petit passage de la Parole de Dieu et un extrait d’un texte du père Marie-Eugène seront également envoyés à tous les participants par message électronique tous les matins.

    Un programme des quatre jours de festivités consacrées à la béatification est annoncé dans le diocèse d’Avignon avec en point d'orgue la messe de béatification qui sera célébrée le samedi 19 novembre à 11h au Parc des Expositions d’Avignon. Elle sera présidée par le Cardinal Angelo Amato, envoyé spécial du pape François et préfet de la Congrégation pour les causes des saints.

    Neuvaine préparatoire à la béatification du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

    Télécharger la neuvaine en format pdf (et la diffuser largement !)

    Programme détaillé des festivités.

  • Avent 2016 : Retraite en ligne à l’école du Carmel

    S’approcher de l’Enfant-Dieu avec le Bx P. Marie-Eugène

    retraite-avent-2016.jpg

    Depuis 2011, les frères carmes déchaux de la Province de Paris proposent des retraites par Internet, des « retraites en ligne » pour aider à se préparer aux deux grandes fêtes de l'année liturgique : Noël et Pâques. Plus de 13.000 personnes les suivent déjà, sans compter des milliers de chrétiens en Irak et au Moyen-Orient.

    Voici la 11ème retraite en ligne : www.carmes-paris.org/retraite-carmel/
    Le 19 novembre, le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus sera béatifié à Avignon. Ce carme déchaux, fondateur de l'Institut séculier Notre-Dame de Vie est un grand témoin spirituel du XXème siècle. Il a largement diffusé auprès du plus grand nombre le riche patrimoine spirituel des saints du Carmel. Son enseignement synthétique sur la voie carmélitaine nous aide à nous mettre en route sur les chemins de Dieu et de l'intériorité chrétienne. Le Seigneur nous attend au profond de notre coeur ! Osons le rejoindre ! Nous vivrons cet Avent en 4 étapes : revivre le Mystère de l'Incarnation ; se donner pour accueillir le Don de Dieu ; soyez toujours dans la joie ; contempler l'Enfant-Jésus.

    Cette retraite a été préparée par le frère François-Marie Léthel (frère de la Province de Paris en service à Rome) et une équipe carmélitaine : Christine et Marie-Stelline de l'Institut Notre-Dame de Vie, Maxime, Marie-Noëlle, Kevin et frère Jean-Alexandre (couvent d'Avon).

    Format et rythme de la retraite :

    Après une introduction à la retraite envoyée le mercredi 23 novembre, vous recevrez chaque vendredi un message électronique hebdomadaire pour télécharger le contenu de la semaine en Word ou PDF (version PC ou mobile) :
    1. une méditation spirituelle qui comprend :
        - une méditation à partir des textes de la Parole de Dieu et du P. Marie-Eugène
        - 3 pistes de mise en pratique
    2. Prier chaque jour avec le calendrier de l’avent : 6 courtes méditations en images avec des phrases du Bienheureux
    3. Une version audio résumée de ce contenu en 4-5 minutes
    4. Une piste d’approfondissement sur Internet (vidéo, montage, conférence, etc.)

    Avec le Père Marie-Eugène, nous suivrons 4 étapes au long de cet Avent :
    - Revivre le mystère de l'Incarnation
    - Se donner pour accueillir le don de Dieu
    - "Soyez toujours dans la joie"
    - Contempler l'Enfant-Jésus

    Pour les personnes très « connectées », la phrase de méditation illustrée sera diffusée chaque matin sur notre page Facebook, sur Hozana et sur notre compte Twitter « Carmes de Paris ».

    L’inscription est libre sur le site www.carmes-paris.org : une participation aux frais est proposée à la fin de la retraite sous forme de dons libres en ligne ou par chèque.

    Les inscriptions sont déjà ouvertes. Bonne route avec le bienheureux Marie-Eugène !

    - Inscription : www.carmes-paris.org


    Avent 2016 : Retraite en ligne avec le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus

  • Méditation - Apostolat de la prière douloureuse

    « Actuellement le Christ dans le Ciel ne meurt plus, nous dit l'apôtre saint Paul (1), mais il a laissé à son Eglise cette souffrance qui vient de l'opposition entre le péché et la Divinité. Il a laissé aux chrétiens le soin de réaliser la prière d'union, il leur a laissé aussi le soin de continuer la prière douloureuse de Gethsémani.
    Ici, il ne s'agit pas d'un tourment quelconque, que l'on endurerait uniquement pour se purifier ; il s'agit d'une souffrance qui continue la Rédemption, une souffrance par laquelle l'Eglise et les âmes continuent ce qui manque à la Passion du Christ (2). Le mérite de la Passion du Christ est infini, mais il lui manque quelque chose pour son application dans les âmes.
    [...]
    Nous touchons ici au drame de la prière contemplative, à la nécessité des monastères et de la prière contemplative. Les grands contemplatifs, une sainte Thérèse d'Avila, une sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, qu'ont-ils fait ? Ils ont continué la prière de Gethsémani. Sainte Thérèse d'Avila dit pendant que pendant de longues années, tous les soirs avant de s'endormir, elle regardait Jésus à Gethsémani et le reproduisait (3).
    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus a fait la même chose ; elle a porté, surtout à la fin de sa vie, la lutte du péché moderne de l'incrédulité et de l'orgueil, contre la sainteté, la grâce qu'elle portait (4). [...] Elle n'a pas porté le péché du monde, mais elle a porté le péché de notre époque. Et à cause de cela, parce qu'elle aussi a été le « buvard » qui a pris ce péché dans les âmes, elle a été rédemptrice, co-rédemptrice.
    Si nous admirons actuellement qu'elle soit une grande thaumaturge, qu'elle puisse éclairer et sauver tant d'âmes, si elle est la grande missionnaire et la grande apôtre des temps modernes, ce n'est pas parce qu'elle a agi mais parce qu'elle est allée à la fonction essentielle du Christ, c'est-à-dire cette fonction rédemptrice de prendre le péché du monde.
    Voilà l'utilité de la prière, de la prière d'union et de la prière douloureuse, l'utilité de l'apostolat par la prière, surtout douloureuse. »

    1. Rm 6, 9. - 2. Cf. Col 1, 24. - 3. Cf. Vie, ch. 9. - 4. Cf. Manuscrit C 5 r° 8.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action (Pour une transformation d'amour. La prière contemplative du Christ, III. La prière de Jésus, Tête du Corps mystique), Éditions du Carmel, Vénasque, 1990.
    (Retranscription des conférences orales du Père Marie-Eugène données en 1956, 1957 et 1962)
    NB : Le Père Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus sera béatifié le 19 novembre 2016.

    jesus-prayer_1a.jpg

  • Méditation - Avoir de grands désirs

    « Ces grands désirs sont le signe qui marque les âmes faites pour les grandes choses. Seuls ces grands désirs peuvent fournir la force nécessaire pour surmonter les difficultés de la route et tout dépasser. Ils sont le souffle qui emporte l'âme haut et loin. Sainte Thérèse [d'Avila] apporte pour nous en convaincre le témoignage de son expérience :

    « Il faut en outre s'animer d'une grande confiance ; car il nous est très avantageux de ne point ralentir nos désirs. Nous devons attendre de la bonté de Dieu que nos efforts nous amèneront, je ne dis pas de suite, mais au moins peu à peu, là où beaucoup de saints sont arrivés avec sa grâce. S'ils n'avaient jamais conçu de tels désirs et ne les avaient mis peu à peu à exécution, ils ne seraient point parvenus à un si haut état. Sa Majesté recherche et aime les âmes généreuses, pourvu qu'elles soient humbles et ne mettent aucune confiance en elles-mêmes. Je n'ai jamais vu non plus une âme pusillanime qui se cache sous le manteau de l'humilité, faire au bout de longues années autant de chemin que les autres en très peu de temps. (1). »

    Ces grands désirs ne sont-ils pas le fruit de l'orgueil ? Oui, peut-être en certains cas ; mais alors ils sombreront dans les premiers échecs et les épreuves de la vie quotidienne. Mais à priori on n'a pas le droit de les juger tels, même si l'inexpérience du débutant les colore de quelques belles illusions. Grandeur d'âme et humilité vont bien ensemble et s'appuient toutes deux sur le sentiment de la faiblesse humaine et la foi en la miséricorde toute-puissante de Dieu. L'exemple et le témoignage de la plus célèbre des filles de sainte Thérèse, Thérèse de Lisieux, nous en apportent la preuve. Elle écrit dans le livre de sa Vie :

    « Pensant alors que j'étais née pour la gloire, et cherchant le moyen d'y parvenir, il me fut révélé intérieurement que ma gloire à moi ne paraîtrait jamais aux yeux des mortels, mais qu'elle consisterait à devenir une sainte.
    Ce désir pourrait sembler téméraire, si l'on considère combien j'étais imparfaite, et combien je le suis encore après tant d'années passées en religion ; cependant je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande sainte. Je ne compte pas sur mes mérites, n'en ayant aucun, mais j'espère en celui qui est la Vertu, la Sainteté même. C'est Lui seul qui, se contentant de mes faibles efforts, m'élèvera jusqu'à Lui, me couvrira de ses mérites et me fera sainte (2). »

    Grands désirs et humilité peuvent marcher de pair, se garantissent et se fécondent mutuellement. Seule l'humilité peut conserver aux grands désirs leur regard confiant vers les sommets à travers les vicissitudes intérieures et extérieures de la vie spirituelle. D'autre part l'humilité serait fausse qui ferait renoncer une âme à ses grands désirs et la vouerait ainsi à la tiédeur ou à une honnête médiocrité. »

    1. Vie, ch. XIII, pp. 122-123. - 2. Histoire d'une âme, ch. IV, p. 55.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Je veux voir Dieu (Deux. Part. ch. II, BIII), Éditions du Carmel, Tarascon, 1949.

    Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus,désirs,Sainte Thérèse

  • Béatification prochaine du P. Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus, et canonisation de la Bse Elisabeth de la Trinité

    C’est une journée importante pour le Carmel de France, suite à la promulgation d’un décret autorisant la canonisation d’une carmélite française, Élisabeth de la Trinité, et la béatification d’un carme français, le Père Marie-Eugène de l’Enfant Jésus, fondateur de l’Institut Notre Dame de Vie. Leurs noms figurent dans la liste des 12 décrets de la Congrégation pour la cause des saints (voir ci-dessous), approuvés jeudi soir par le Pape François. Ils sont unis par leur nationalité, leur appartenance au Carmel, mais aussi par la figure de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus.

    Bse_Elisabeth_de_la_Trinite_2a.jpg

    Jeune carmélite, née près de Bourges et morte en 1906 à l’âge de 26 ans, après une longue agonie, Élisabeth Catez a fait l’expérience fulgurante de la vie trinitaire. Ses biographes la décrivent comme une enfant au tempérament vif, puis comme une jeune fille au caractère sensible, fascinée par le silence de la prière. Premier prix de piano, elle a découvert son amour pour Jésus à l’occasion de sa première communion. Poussée par sa soif d’infini, cette grande contemplative a choisi la vie cachée du carmel à Dijon, pour être comme elle disait « la louange de Dieu ».

    Depuis son couvent, elle écrivit de nombreuses lettres à sa famille et ses amis, gardant le souci du monde et de l’Église. « Même au milieu du monde, écrivait-elle, on peut écouter Dieu dans le silence d'un cœur qui ne veut être qu'à Lui. » Sa prière de louange et d’offrande au Dieu Trinité a été traduite en une trentaine de langues. Auteur de quatre traités spirituels et de 125 poésies, souvent comparée à sa contemporaine Thérèse de Lisieux, Élisabeth de la Trinité a été béatifiée par Jean-Paul II en 1984.

    Marie-Eugene_de_l_Enfant-Jesus_2.jpg

    Le fondateur de l’Institut Notre-Dame de Vie, Henri Grialou, plus connu sous son nom de religion, Marie-Eugène de l’Enfant-Jésus, est mort en 1967. Prédicateur, directeur spirituel, grand interprète des maitres du carmel, auteur d’une somme de théologie mystique, il s’était donné pour mission de « conduire à Dieu ». Toute ma vie, expliquait-il, a été basée sur la découverte de l’Esprit Saint. Il disait aussi avoir compris la miséricorde : sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus en a senti la douceur, j’en sens la puissance.

    Fondé en 1932 dans le Vaucluse, l’Institut séculier Notre-Dame de Vie a essaimé sur la terre entière. Ses membres, laïcs et prêtres, veulent témoigner du Dieu vivant et le révéler aux hommes de notre temps, pour leur ouvrir dans la vie ordinaire, les chemins de la contemplation et de la sainteté. Les laïcs consacrés partagent leur vie entre oraison et travail. La cause de béatification du Père Marie Eugène avait été ouverte en 1984 dans le diocèse d’Avignon. Elle a donc abouti.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

  • Promulgation de décrets de la Congrégation pour les causes des saints

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape François a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    au MIRACLE attribué

    au Bx Manuel González García (1877-1940), évêque espagnol fondateur de l’Union Eucharistique Réparatrice et des Missionnaires Eucharistiques de Nazareth.

    à la Bse Elisabeth de la Trinité (Elisabeth Catez 1880-1906), carmélite française.

    au Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (Henri Grialou 1894-1967), prêtre carme français, fondateur de l’Institut séculier Notre-Dame de Vie.

    de la Vénérable María Antonia de San José (María Antonia de Paz y Figueroa 1730-1799), argentine, fondatrice de la Maison d'exercices spirituels de Buenos Aires.

    aux VERTUS HEROÏQUES

    du serviteur de Dieu Stefano Ferrando (1895-1978), salésien italien évêque en Inde, fondateur des Missionnaires de Marie Auxiliatrice des chrétiens.

    du serviteur de Dieu Enrico Battista Stanislao Verjus (1860-1892), religieux italien du Sacré-Coeur, évêque missionnaire en Nouvelle Guinée.

    du serviteur de Dieu Giovanni Battista Quilici (1791-1844), prêtre séculier italien, fondateur des Filles du Crucifié.

    du serviteur de Dieu Bernardo Mattio (1845-1914), prêtre séculier italien.

    du serviteur de Dieu Quirico Pignalberi (1891-1982), prêtre franciscain italien.

    de la servante de Dieu Teodora Campostrini (1788-1860), italienne, fondatrice des Minimes de la Charité de Notre-Dame des Douleurs.

    de la servante de Dieu Bianca Piccolomini Clementini (1875-1959), italienne, fondatrice de la Compagnie de Sainte Angèle Merici.

    de la servante de Dieu María Nieves de la Sagrada Familia (María Nieves Sánchez y Fernández 1900-1978), religieuse espagnole des Ecoles Pies.

    Source : Vatican Information Service.

  • Méditation : face à l'Adversaire, mépris et prudence

    « La première condition pour triompher du démon, c'est de ne point s'abandonner à une crainte exagérée. Certes, il est un adversaire redoutable par sa puissance dans le domaine sensible et par son habileté ; mais nous ne devons pas oublier ses déficiences, son ignorance du monde surnaturel, son impuissance à pénétrer dans les facultés de notre âme, sa qualité enfin de réprouvé qui ne lui permet que des victoires temporaires et en fait un éternel vaincu.
    Se laisser prendre par la terreur serait aussi irraisonnable que dangereux. Le démon utilise en effet savamment ce trouble pour dissimuler son infériorité et dresser ses pièges. Ce serait perdre nos avantages et augmenter sa puissance et ses chances de succès que de le craindre démesurément.
    C'est ce que nous a enseigné sainte Thérèse, avec toute l'autorité que lui donnent ses nombreux démêlés avec les mauvais esprits. Après avoir dit que les démons l'ont tourmentée très souvent, et avoir narré quelques-unes de leurs attaques, elle ajoute :
    "Cet exposé pourra servir au véritable serviteur de Dieu et l'aider à mépriser tous ces fantômes dont les démons se servent pour l'effrayer. Soyons-en bien persuadés, chaque fois que nous les méprisons, nous leur enlevons de leur force, et notre âme acquiert même sur eux un plus grand empire. De plus, il en découle toujours quelque grand avantage pour nous..." (Vie, ch. XXXI)
    Ce mépris, si sensible au démon, doit être accompagné de prudence. Cette prudence, lorsqu'elle devra combattre le démon, utilisera les armes surnaturelles qui assurent notre supériorité, à savoir les sacramentaux dont plus spécialement l'eau bénite, ainsi que la prière et le jeûne.
    Aussi souvent qu'elle le pourra, elle rompra le combat et échappera à toute atteinte du démon en se portant, par des actes de foi et d'humilité, dans des régions où le démon ne saurait pénétrer.
    [...]
    C'est pour faire plus grands nos mérites, plus pures et plus hautes nos vertus, plus rapide notre marche vers Lui que Dieu permet au démon de nous tenter et de nous éprouver. »

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (dies natalis ce jour), Je veux voir Dieu (Prem. Part. ch. VII, D), Éditions du Carmel, Tarascon, 1949.

    Marie-Eugene_de_l_Enfant-Jesus_2.jpg

     Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967)