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  • Méditation - Espérez, espérez encore, espérez toujours !

    « La vie terrestre n'est qu'un combat (1). On y est vainqueur ou vaincu, mais nul n'a le secret de s'y soustraire. Or, j'ose bien dire que sur ce vaste champ de bataille qui s'appelle la vie chrétienne, il n'y a pas un seul coin de terrain où la lutte soit plus vive et plus acharnée que sur le terrain de l'espérance. On comprend qu'il en soit ainsi, car, à bien y regarder, c'est là que toute l'affaire du salut se décide. Il s'agit bien, pour être sauvé, de croire en Dieu et de l'aimer ; mais c'est par l'espérance que la foi fleurit en amour. Sans elle notre arbre spirituel n'est qu'une racine sans tige et par là même sans fruits. Aussi, pour une tentation que les âmes ont contre la foi, elles en ont dix et vingt contre l'espérance. Il n'y a guère non plus de péchés sur lesquels on se fasse plus facilement illusion que sur ceux qui la blessent. On y tombe de bien des manières, et bien plus souvent qu'on ne croit, bien plus souvent dès lors qu'on ne s'en accuse. [...]

    Certes, Satan sait bien ce qu'il fait, en nous livrant sur ce point de si furieux assauts ; car si, dans les profondeurs d'un cœur qui se reposait habituellement en Dieu, il parvient à jeter, à maintenir surtout un ferment de défiance, il gagne aisément le reste. [...] Et pour y arriver, tout lui est bon. Nulle part plus qu'ici il ne cherche à se transfigurer en ange de lumière (2). Il se fera contre vous une arme de toutes les perfections divines. Au nom de la sainteté, au nom même de l'amour, il s'efforcera de vous convaincre qu'après tant de grâces méprisées et perdues, le découragement n'est qu'un acquiescement raisonnable à la vérité, et qu'en vous désespérant, vous ne ferez que reconnaître et honorer la justice. [...]

    Démasquez cet ange de ténèbres : dites-lui qu'il ment et qu'il n'est tout entier que mensonge. Fermez les yeux à ses fantômes ; rendez-vous sourdes à ses propos, surtout s'il vous engage dans des argumentations théologiques ; et en général ne redoutez aucun démon à l'égal des démons théologiens. Ne raisonnez pas du tout ici, priez. N'admettez pas que là où il s'agit d'espérance en Dieu, il y ait même une question pour vous : espérez, espérez encore, espérez toujours ; et prenez garde aux pentes, car c'est là principalement que les pièges de notre ennemi sont tendus. Les pentes, c'est l'abus de l'examen de conscience et la manie du retour sur soi-même. C'est la considération imprudente, c'est-à-dire non approuvée du directeur, ou prolongée outre mesure des vérités de la foi qu'on nomme effrayantes, telles que sont le péché, la mort, le jugement, l'enfer éternel. Les pentes, c'est l'inquiétude habituellement consentie, c'est l'esprit scrupuleux, c'est la mélancolie non combattue, c'est le découragement après les fautes, c'est le retard des confessions, c'est l'éloignement systématique et opiniâtre de la sainte Table. Je le répète, défiez-vous de ces pentes, ne restez jamais sur ces pentes. Elles mènent à des gouffres d'où il n'y a que des miracles qui puissent tirer ceux qui y sont tombés. »

    1. Job. VII, 1. - 2. II Cor. XI, 14.

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome I (chap. V, II), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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  • Méditation 1ère semaine de Carême : humilité et sainteté (2)

    « Par une contradiction apparente qui est l'harmonie profonde du christianisme, ce mot humilité, signe du volontaire abaissement de l'homme, est devenu le signe de son agrandissement. Au fond de toute restauration, au commencement de tout agrandissement de l'homme, le christianisme pose comme condition première le volontaire abaissement de l'homme. Ainsi il réagit contre l'orgueil, principe de nos décadences, par l'humilité, principe de nos progrès. Satan veut entraîner l'humanité dans son propre mouvement : il s'est élevé, il est tombé ; il pousse l'homme à l'imitation de son orgueil, pour l'entraîner à l'imitation de sa chute ; exalter l'homme pour le précipiter, c'est la stratégie de Satan. Jésus-Christ, lui aussi, veut entraîner l'humanité dans son mouvement : il descend, et il unit à ses abaissements divins toute l'humanité qui le suit ; mais pourquoi ? pour nous élever jusqu'à sa propre grandeur. Cet enfant, parti de son abaissement infini va grandir dans ses langes ; il va croître jusqu'à la plénitude de l'homme parfait ; puis, se dilatant lui-même dans son corps mystique, à travers l'espace et le temps, il emportera l'humanité chrétienne dans sa divine croissance. ... Telle est notre science du progrès ; elle se résume tout entière dans cette contradiction sublime : s'abaisser pour s'élever, se diminuer pour s'agrandir. C'est le dogme et la pratique tout ensemble. Le christianisme dogmatique, c'est Dieu abaissé jusqu'à l'homme ; le christianisme pratique, c'est l'homme qui s'abaisse avec Dieu, mais pour remonter avec lui ; car celui qui remonte c'est celui qui est descendu ; et toute l'humanité qui descend avec lui dans son humilité, monte avec lui dans sa gloire, et trouve dans son abaissement le secret de sa grandeur : qui se humiliat exaltabitur (Mt XXIII, 12). »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Troisième conférence : le progrès moral par l'humilité chrétienne), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Angelus de ce dimanche 22 février 2015

    « Le Carême est un temps de lutte spirituelle contre l’esprit du mal ». Le Pape François, lors de la prière de l’Angélus, s'attardant sur l’Évangile de ce dimanche - Évangile de Jésus Christ selon saint Marc, qui retrace les quarante jours que Jésus passa dans le désert, « tenté par Satan » - propose une réflexion sur le sens de cette période qui constitue une épreuve que Jésus s’impose avant d’initier sa mission et dont il sort « vainqueur ».

    « Durant ces quarante jours de solitude, il affronte Satan, au corps à corps, il démasque ses tentations et parvient à le vaincre ». Le Saint-Père exhorte alors chacun de nous à « protéger dans notre vie quotidienne cette victoire ». Et, indique-t-il, « alors que nous traversons le désert en cette période de Carême, nous devons avoir les yeux tournés vers Pâques qui est la victoire définitive de Jésus conter le Malin, contre le péché et la mort ».

    « Suivre de façon décisive la route tracée par Jésus, celle qui conduit à la Vie, c’est le sens de ce premier dimanche de Carême. Et cette route, précise le Pape, passe par le désert qui est le lieu où l’on peut écouter la voix de Dieu et la voix du tentateur. Dans le bruit, dans la confusion, ce n’est pas possible ; on entend seulement les voix superficielles. En revanche, dans le désert, on peut descendre en profondeur, là où se joue vraiment notre destin, la vie ou la mort ».

    Mais comment entendons-nous la voix de Dieu ? interroge le Saint-Père. « Nous l'entendons à travers sa Parole. C’est pour cette raison qu’il est important de connaître les Écritures, sinon nous ne savons pas répondre aux attaques du Malin ». Le désert du Carême, ajoute le Pape, « nous aide à dire non à la mondanité, aux "idoles", il nous aide à faire des choix courageux en conformité avec l'Évangile et à renforcer la solidarité avec nos frères ».

    Le Souverain Pontife invite les fidèles à prier « pour que dans ce désert, nous puissions écouter la voix de Jésus, corriger tous nos défauts et lutter contre les tentations de chaque jour ». Le Carême, rappelle-t-il, « est un temps de conversion qui a comme centre le cœur ».

    A l’issue de la prière de l’Angélus le Saint-Père a fait un don aux fidèles présents Place saint-Pierre : un livret de poche intitulé « prends soin du cœur ». Ces livret de prière pour le Carême ont été distribués par des volontaires dont de nombreux SDF.

    Le Pape a par ailleurs rappelé que ce dimanche après-midi il débuterait, avec les membres de la Curie romaine, la semaine d’exercices spirituels de Carême. Elle se déroulera à Ariccia, à une trentaine de kilomètres de Rome. Cette année, les méditations seront proposées par un carme italien, le père Bruno Secondin. Le prédicateur présentera une lecture pastorale du prophète Elie sur le thème : « Serviteurs et prophètes du Dieu vivant ». La retraite commencera par l’adoration eucharistique et la célébration des Vêpres et s’achèvera dans la matinée de vendredi.

    Pendant toute la durée de la retraite, du 22 au 27 février, toutes les audiences pontificales, y compris l’audience générale hebdomadaire du mercredi, sont suspendues. L’an dernier, cette même récollection s’était tenue pour la première fois hors du Vatican, à l’initiative du Saint-Père, pour amener les participants à rompre la routine de travail et à vivre une retraite complète. Pour le Pape François, six jours enfermés pour prier c’est un pas en avant vers la réforme du cœur.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 20 juillet 2014

    Le Pape prie pour la paix au Proche-Orient et en Ukraine

    Nouvel appel du Pape François pour la Paix au Proche Orient, et ailleurs dans le monde, notamment en Ukraine. Un appel lancé ce dimanche midi, au terme de la prière de l’Angélus, avec une attention tout spéciale pour les chrétiens de Mossoul en Irak, chassés de leur ville par les djihadistes.

    « J’ai appris avec inquiétude les nouvelles qui arrivent des communautés chrétiennes de Mossoul (en Irak), et d’autres régions du Moyen-Orient, où depuis le début du christianisme elles ont vécu avec leurs concitoyens en offrant une contribution significative au bien de la société. Aujourd'hui elles sont persécutées, nos frères et sœurs sont persécutés, ils sont chassés, ils doivent quitter leurs maisons sans pouvoir rien emporter. A toutes toutes ces familles et ces personnes je veux exprimer ma proximité et ma prière constante. Très chers frères et sœurs, tellement persécutés, je sais combien vous souffrez, je sais que vous êtes privés de tout. Je suis avec vous dans la foi en Celui qui a vaincu le mal ! Vous qui êtes sur cette place, et vous qui nous suivez à la télévision, je vous invite à penser à ces communautés chrétiennes dans vos prières. Je vous exhorte aussi à persévérer dans la prière pour les situations de tension et de conflit qui persistent en différents endroits dans le monde, spécialement au Moyen-Orient mais aussi en Ukraine. Que le Dieu de la paix suscite en tous un authentique désir de dialogue et de réconciliation. La violence ne peut être vaincue par la violence. La violence ne peut être vaincue que par la paix ! Prions en silence, pour demander la paix ; tous en silence... Marie, Reine de la paix, priez pour nous ! »

    Le grain et la zizanie

    Dans sa catéchèse, le Pape est revenu sur quelques paraboles évangéliques, ces « brèves narrations qu’utilisait Jésus pour annoncer le Royaume des cieux ». Parmi celles présentes dans l’Évangile du jour, il en est une « plutôt complexe » : celle du « bon grain et de l'ivraie », qui affronte « le problème du mal dans le monde et met en avant la patience de Dieu » (cf. Mt 13, 24-30 ; 36-43).

    Le Souverain pontife raconte que « la scène a lieu dans un champ où le propriétaire sème le grain ». Mais une nuit arrive l’ennemi et sème l'ivraie, « un terme en hébreux qui dérive de la même racine que le nom de “Satan” et qui rappelle le concept de division ». Les ouvriers souhaitent alors arracher la mauvaise herbe, poursuit François, mais le maître les en empêche, craignant que ne soit aussi déraciné le grain.

    L’enseignement de cette parabole est double, analyse le Saint-Père. « Tout d’abord le mal qu’il y a dans le monde ne provient pas de Dieu, mais de son ennemi, le Malin. Cette ennemi est rusé : il a semé le mal au milieu du bien, afin qu'il nous soit impossible de les séparer nettement. Mais à la fin Dieu pourra le faire ».

    Puis le Pape a poursuivi sur le second thème : « le contraste entre l’impatience des servants et la patiente attente du propriétaire du champ, qui représente Dieu. Parfois, nous avons grande hâte de juger, classifier, mettre de ce côté les bons, de l’autre les méchants. Dieu au contraire sait attendre. Lui regarde dans le “champ” de la vie de chaque personne avec patience et miséricorde : Il voit bien mieux que nous la saleté et le mal, mais il voit aussi les germes du bien et attend avec confiance qu’elles arrivent à maturation. Dieu est patient, Il sait attendre. »

    « Le comportement du propriétaire est celui de l’espoir fondé sur la certitude que le mal n’a ni le premier ni le dernier mot, explique le Souverain Pontife. Et c’est grâce à ce patient espoir de Dieu que cette même ivraie peut finalement devenir du bon grain. » « Mais attention, prévient François : la patience évangélique n’est pas indifférente au mal ; on ne peut pas faire de confusion entre le bien et le mal. Face à l'ivraie présente dans le monde, le disciple du Seigneur est appelé à imiter la patience de Dieu, à alimenter l’espoir avec le soutien d’une indéfectible confiance dans la victoire finale du bien, autrement dit Dieu. »

    D'après Radio Vatican.

    Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.

  • Mois de Marie - Onzième jour

    Onzième jour

    Vierge puissante, priez pour nous.
     
    Vierge puissante, oui, vraiment puissante au ciel, sur la terre et dans les enfers ; puisque Jésus ne peut rien vous refuser ; puisqu’il veut bien, en quelque sorte, vous faire partager sa toute-puissance, tous les éléments ont senti votre pouvoir en faveur de vos serviteurs ; vous avez triomphé de toutes les hérésies, vous avez écrasé la tête du serpent infernal ; vous lui avez arraché les proies dont il se tenait le plus assuré. Ah ! faites-nous vaincre tous ses efforts, en nous obtenant la grâce du salut.

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  • Méditation : se libérer de toute faim...

    « Compris dans toute sa profondeur, le jeûne est le seul moyen pour l'homme de recouvrer sa vraie nature spirituelle. c'est un défi, non théorique mais vraiment concret, au Menteur qui a réussi à nous convaincre que nous n'avons besoin que de pain, et qui a édifié sur ce mensonge toute la connaissance, la science et l'existence humaines. Le jeûne dénonce ce mensonge et prouve qu'il en est un. Il est très significatif que ce soit lors de son jeûne que le Christ rencontra Satan et que, plus tard, il ait dit que Satan ne peut être vaincu "que par le jeûne et la prière". Le jeûne est le véritable combat contre le diable parce qu'il est le défi à la loi singulière et universelle qui en fait le "prince de ce monde". Mais si quelqu'un a faim et découvre alors qu'il peut être vraiment indépendant de cette faim, ne pas être détruit par elle mais, tout au contraire, la transformer en une source d'énergie spirituelle et de victoire, alors plus rien ne subsiste de ce grand mensonge dans lequel nous avons vécu depuis Adam. »

    Alexandre Schmemann, Le Grand Carême (Le Carême dans nos vies, 3), Spiritualité Orientale n°13, Abbaye de Bellefontaine, 1977.

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    Psautier enluminé (v.1222), Copenhague, Det kongelige Bibliotek (Source)

  • Angélus de ce dimanche 09 mars 2014

    « L'Évangile du premier dimanche de Carême présente chaque année l'épisode des tentations de Jésus, lorsque le Saint-Esprit, descendu sur lui après le baptême dans le Jourdain, le poussa à affronter ouvertement Satan dans le désert pendant quarante jours, avant de commencer sa mission publique.

    Le tentateur essaie de détourner Jésus du plan de son Père, c'est-à-dire de la voie de sacrifice, de l'amour qui s'offre lui-même en expiation, pour lui faire prendre un chemin facile, de succès et de pouvoir. Le duel entre Jésus et Satan advient à coups de citations de la Saint Écriture. Le diable, en effet, pour détourner Jésus du chemin de la croix, lui présente de faux espoirs messianiques : le bien-être économique, indiqué par la capacité de transformer les pierres en pain, le style spectaculaire et miraculeux, avec l'idée de se jeter du point le plus haut du temple de Jérusalem, et de se faire sauver par des anges, et enfin le raccourci de pouvoir et de domination, en échange d'un acte d'adoration de Satan. Ce sont les trois groupes de tentations : nous les connaissons bien !

    Jésus rejette clairement toutes ces tentations et réaffirme sa détermination à suivre la voie tracée par le Père, sans aucun compromis avec le péché et la logique du monde. Notez bien comment Jésus a répondu. Lui ne dialogue pas avec Satan, comme le fit Eve dans le Jardin d'Eden. Jésus sait qu'avec Satan on ne peut pas dialoguer, parce qu'il est tellement malin. C'est pourquoi Jésus, au lieu du dialoguer comme avait fait Eve, choisit de se réfugier dans la Parole de Dieu et de répondre avec la force de cette Parole. Rappelez-vous ceci : au moment de la tentation, de nos tentations, pas d'arguments avec Satan, mais toujours se défendre par la Parole de Dieu ! Et cela nous sauvera. Dans ses réponses à Satan, le Seigneur, utilisant la Parole de Dieu, nous rappelle tout d'abord que "l'homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu" (Mt 4,4 ; Cf. Dt 8,3), et cela nous donne de la force, nous soutient dans la lutte contre la mentalité mondaine qui abaisse l'homme au niveau des besoins primaires, lui faisant perdre la faim de ce qui est vrai, bon et beau, la faim de Dieu et de son amour. Il rappelle aussi que "il est également écrit : « Tu ne mettras pas à l'épreuve le Seigneur ton Dieu » (v. 7), puisque le chemin de la foi passe aussi par des moments d'obscurité, de doute, et se nourrit de patience et d'attente persévérante. Jésus enfin rappelle que "il est écrit : « C'est le Seigneur, ton Dieu, que tu adoreras : à lui seul tu rendras un culte » (v. 10) ; c'est à dire que nous devons nous débarrasser des idoles, des choses vaines, et construire notre vie sur l'essentiel.

    Ces paroles de Jésus seront ensuite confirmées dans ses actions. Son absolue fidélité au dessein d'amour du Père le conduira au bout de trois ans à la confrontation finale avec le "prince de ce monde" (Jn 16, 11), à l'heure de la passion et de la croix, et c'est là que Jésus emportera sa victoire définitive, la victoire de l'amour !

    Chers frères et sœurs, le temps du Carême est une occasion propice pour nous tous pour réaliser un chemin de conversion, en nous confrontant sincèrement à cette page de l’Évangile. Renouvelons les promesses de notre Baptême : renonçons à Satan et à toutes ses œuvres et séductions - parce qu'il est un séducteur -, pour marcher dans les voies de Dieu et "arriver à Pâques dans la joie de l'Esprit Saint" (Oraison du 1er Dimanche de Carême année A).

    Pendant ce temps de Carême, nous devons garder à l'esprit l'invitation de la Caritas International dans sa campagne contre la faim dans le monde. Je vous souhaite à tous que ce chemin du Carême qui vient de commencer soit riche de fruits ; et je vous demande un souvenir dans la prière pour moi, et pour les collaborateurs de la Curie romaine, qui ce soir, commenceront la semaine d'Exercices spirituels. Merci. »

    (Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.)

    Il n'y aura donc pas d'audience générale ce mercredi 12 mars, le Saint-Père étant en retraite avec la curie romaine pour la semaine d'Exercices spirituels (du 9 au 14 mars).

    N.B. : Contrairement à l’ordinaire, cette retraite n’aura pas lieu au Vatican, le Pape François emmenant la curie à Ariccia, au sud-est de Rome, dans la région dite des « Châteaux romains » (« Castelli Romani »).
    Sur le territoire de cette commune, se trouvent notamment le sanctuaire de « Sainte-Marie-de-Galloro », qui abrite un chef d’œuvre pictural du Xe siècle, et la « Maison du Sacré-Cœur », centre jésuite de retraites et d’exercices spirituels.

  • Un mois avec Marie - Vingtième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    VINGTIÈME JOUR
    Le Silence

    « Aimez beaucoup le silence ! »
    La benjamine de Notre-Dame nous transmet encore ce conseil. Gardons-nous de croire qu'il n'est que pour les cloîtres. S'il est en nous tous, tant que nous sommes, un instrument de bien et de mal : c'est la langue.
    La parole de Dieu a fait sortir du néant un monde admirable ; la parole de Satan y a semé le désordre et la confusion. La parole du Seigneur a créé un monde nouveau en Jésus-Christ ; la parole du Maudit travaille à le ruiner. La langue humaine est nécessairement l'organe de Dieu ou de Satan ; elle traduit la pensée de l'un ou de l'autre, et comme la parole a une immense part dans tout ce qui se fait ici-bas, il est vrai de dire que la langue est une grande puissance. D'où la nécessité de la surveiller, de la diriger, de la retenir souvent par le silence.
    « Si quelqu'un ne pèche point en paroles, a dit l'apôtre saint Jacques, c'est un homme parfait » (1).
    Le silence est une école de sagesse et de vertu. « Pour parler avec discrétion, il faut aimer à se taire » (2).
    Qu'il faut de lumière pour savoir parler ! mais combien plus en requiert l'art de se taire à propos ! Et quelle pureté de conscience nous pouvons conserver par le silence !
    Signalons seulement le silence de l'humilité qui évite de se faire valoir, de se surfaire, d'abaisser le prochain pour s'élever à ses dépens, d'imposer des idées que notre orgueil nous montre, à tort, comme infaillibles et les meilleures.
    Le silence de la charité qui s'impose à tous, et plus qu'ailleurs dans le monde, où se présentent tant d'occasions d'y manquer gravement. Oh ! le mauvais travail que celui du calomniateur ! Grâce à la triste disposition de l'esprit humain, enclin depuis la chute originelle, à croire plutôt le mal que le bien, il cause bien souvent un préjudice irréparable. « Si c'était vrai », se dit le premier, écouteur. « Mais c'est très possible », pense le second. Un troisième donne la nouvelle comme certaine. Elle se colporte de l'un à l'autre, et voilà une réputation perdue par notre fait.
    L'œuvre néfaste du médisant est plus sûre encore, nul ne pouvant nier ce que l'on avance.
    Une pénitente de saint Philippe de Néri avait la triste habitude de dénigrer le prochain. Désireux de la guérir de ce défaut dangereux, son confesseur lui donne un jour la singulière pénitence de plumer une poule et d'en jeter les plumes au vent, puis, de revenir le trouver. Docilement, la femme s'exécute et se présente au Saint. « Eh bien, maintenant, lui dit celui-ci, allez recueillir toutes les plumes dispersées et apportez-les moi. » La femme se récrie, allègue l'impossibilité. Et Philippe d'ajouter gravement : « Sachez donc qu'il est aussi difficile de réparer les torts causés au prochain par la médisance. »
    Le Verbe Incarné aime tant le silence que pendant neuf mois Il ne dit mot, Il parle très peu pendant trente ans, ne formule pas une plainte durant sa Passion et, se tait dans son Eucharistie jusqu'à la fin des temps, quels que soient les outrages dont on l'abreuve. Quel exemple !
    Pourquoi allons-nous racontant ici et là nos épreuves intimes, nos peines de famille au lieu d’en confier le secret à Dieu seul et à Notre-Dame ? Ils sont prêts à les alléger en nous aidant à les porter.
    La patience dans les épreuves dépend beaucoup du silence que nous gardons avec les créatures.
    Les forces de notre âme s'échappent avec les paroles. « C'est seulement à l'aide de la grâce du silence que les Saints portent de si lourdes croix (3) ».
    La Vierge au Calvaire n'a pas prononcé un seul mot.
    Ce silence crée un lien entre le Ciel et nous. Peu à peu, dans le recueillement qu'il favorise, nous comprenons que le Seigneur demeure en notre âme en état de grâce et que notre céleste Mère nous enveloppe de sa tendresse. Alors se forme entre Eux et nous cette vie d'union offerte à tous par le bon Dieu, qui est l'apprentissage et l'avant-goût de celle qui nous est destinée Là-Haut par son Amour.

    PRIÈRE

    Souvenez-vous, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, de l'ineffable pouvoir que votre divin Fils vous a donné sur son Cœur adorable. Pleins de confiance en vos mérites, nous venons implorer votre protection. Ô céleste Trésorière du Cœur de Jésus, de ce Cœur qui est la source intarissable de toutes les grâces, et que vous pouvez ouvrir à votre gré pour en répandre sur les hommes tous les trésors d'amour et de miséricorde, de lumière et de salut qu'il renferme.
    Accordez-nous, nous vous en conjurons, les faveurs que nous sollicitons... Non, nous ne pouvons essuyer de refus, et puisque vous êtes notre Mère, ô Notre-Dame du Sacré-Cœur, accueillez favorablement nos prières et daignez les exaucer ! Ainsi soit-il.


    Vierge fidèle, priez pour nous.

    (1) St Jacques, III, 2.
    (2) Imit. Jésus-Christ, XX, 2.
    (3) P. Faber : Le pied de la Croix.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation - Prière : St Michel, Archange, protecteur de l'Église

    « Après l'adorable nom de Jésus, "qui fait fléchir tout genou au ciel, sur la terre et dans les enfers" ; après le nom suave et béni de Marie, parfum de salut qui exhale la grâce divine, dit saint Ambroise, est-il nom plus digne de respect que celui du glorieux prince des célestes phalanges ? Michael ou Michel signifie : qui est semblable à Dieu ? quis ut Deus ?
    Michael est un nom de puissance et de victoire. Comme un roi anoblit sur le champ de bataille le général qui a vaillamment combattu pour sa cause, ainsi Dieu a voulu que le cri de guerre, le cri d'humilité et d'amour du valeureux archange contre Satan, devint son titre de noblesse. A ce nom de Michael, à cette parole foudroyante : Quis ut Deus ? l'orgueilleux Lucifer et sa troupe rebelle tombèrent, rapides comme l'éclair, dans l'abîme creusé par la vengeance divine.
    Michael ! qui est comme Dieu ? nom sublime, dit le cardinal Desprez, qui renferme tout le culte que la créature doit à son Créateur, nom qui contient en substance les actes de Foi, d'Espérance, de Charité et de Contrition. "Ô nom mille et mille fois béni, s'écrie un pieux auteur, nom tout puissant sur le ciel, la terre et l'enfer, nom acclamé et loué par la très sainte Trinité dans les cieux, où il sera toujours le nom et le cri du triomphe, nom grand et salutaire pour la terre et surtout pour l’Église militante dont il est le rempart et le bouclier, nom formidable pour les démons qu'il met incontinent en déroute ; que j'aime à vous redire sans cesse et à vous célébrer toujours, car, selon l'expression des saints Pères, chaque fois que vous êtes prononcé, le ciel répète son cri de victoire, de reconnaissance et de sainte allégresse ; la terre tremble comme au jour où l'Archange y descend et le chrétien retrouve sa force et son espérance, malgré ses défaillances ; l'enfer de nouveau frémit de rage et d'impuissance et courbe son front découronné, pour cacher la honte de ses constantes défaites."
    A l'exemple de saint Michel, combattons vaillamment les ennemis de Dieu. L'heure actuelle est une heure de crise et de formidable tempête. L’Église de Jésus-Christ est attaquée de toutes parts, et ses ennemis ne sentent même plus le besoin de dissimuler leurs coups. Mais ayons confiance ; saint Michel combat avec nous, et bientôt luira le jour où, le règne de Dieu s'affermissant, nous pourrons pousser, nous aussi, notre cri de fidélité et de victoire : Quis ut Deus ? Qui est comme Dieu ?
    A ceux qui foulent aux pieds l'autorité divine, qui ne veulent plus relever que de leur sot orgueil, qui répètent chaque jour, avec une effrayante énergie, leur cri de négation : Il n'y a point de Dieu ! disons hardiment : Il y a un Dieu, c'est le Dieu qui a créé les mondes, le Dieu qui commande à la vie et à la mort. Malheur à celui qui ne l'écoute pas ! Il s'ensevelit dans la nuit la plus obscure, il se traîne dans la honte, il se condamne à une mort irrémédiable, à la mort éternelle.
    N'ayons pas peur des clameurs impies ; manifestons fièrement notre foi ; aux échos de l'enfer, répondons par les échos du ciel : Quis ut Deus ? Notre voix finira par couvrir celle de l'impiété, par l'étouffer et l'anéantir ; elle retentira victorieuse sur la terre, comme jadis celle des bons anges dans le ciel.
    Michael ! Qui est semblable à Dieu ? Ce nom doit être la devise du chrétien. En traversant les ombres du temps et de l'espace, il n'a rien perdu de sa force et de sa vertu première. Toujours il renversera les projets des impies et confondra leurs complots diaboliques, comme il précipita Satan dans l'enfer ; il sera toujours un glaive de feu contre le blasphème, l'orgueil et la cupidité.
    Michael ! Qui est semblable à Dieu ? N'est-ce pas la suprême et victorieuse réponse à tous les sophismes, à toutes les calomnies et à toutes les haines de l'enfer ? Opposons donc cette puissante affirmation, comme une digue aux débordements de l'impiété et de l'apostasie. Mais n'oublions pas non plus de nous en faire à nous-mêmes une salutaire protestation dans les épreuves de notre for intérieur, un bouclier contre les traits du monde ou du démon. Il est impossible que, passant souvent dans l'âme, le nom de saint Michel n'y laisse pas quelques-unes de ces fortes empreintes qui fixent dans le bien, ou du moins quelques-uns de ces rayons vivifiants qui éclairent, réchauffent, encouragent et consolent toujours.

    Ô saint Michel, glorieux chef de la milice céleste, vous dont le bras a conservé toute sa vaillance, vous, plein de bonté pour les enfants de Dieu et de sollicitude pour l’Église de Jésus-Christ, daignez nous secourir dans nos épreuves et nos douleurs, déjouez les complots de l'enfer, couvrez de votre protection l’Église notre mère, comme d'un bouclier contre lequel viendront s'émousser tous les traits de ses ennemis ; consolez, fortifiez, inspirez nos pontifes, nos religieux et religieuses ; conduisez leurs plumes, dictez leurs paroles, donnez-leur cet esprit de fermeté, de force et de sagesse que vous puisez en Dieu, afin que l’Église trouve en chacun d'eux un ardent défenseur de sa foi. Ô saint Archange, soutenez-nous dans les combats du Seigneur, et hâtez, par votre puissante intercession, l'heureux jour du triomphe du bien sur le mal, de l’Église du Christ sur l'infernale persécution de Satan. »

    Extrait de "L'Ange Gardien" n°4, Août 1895 & n°8, Décembre 1895.

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  • Méditation - Prière à la Sainte Vierge Marie

    « Vierge très sainte, qui avez su plaire au Seigneur et qui êtes devenue sa Mère, Vierge immaculée dans votre corps et dans votre âme, dans votre foi et dans votre charité, daignez nous regarder favorablement alors que, dans notre misère, nous recourons à votre puissante protection. Le serpent ennemi, sur qui fut jeté la première malédiction, continue, hélas ! à attaquer les pauvres enfants d'Eve et à leur dresser des embûches. Mais vous, notre Mère bénie, notre Reine et notre Avocate ; vous qui, dès le premier instant de votre Conception, avez écrasé la tête de ce cruel ennemi, accueillez favorablement nos prières. Unis à vous de tout notre coeur, nous vous conjurons de les présenter devant le trône de Dieu, afin que nous ne tombions jamais dans les pièges qui nous sont préparés, mais que, bien plutôt, nous arrivions tous au port du salut et que, malgré tant et de si grands périls, l'Eglise et la société chrétienne puissent, encore une fois, chanter l'hymne de la délivrance, de la victoire et de la paix. Ainsi soit-il. »

    Prière composée par St Pie X.
    Prière indulgenciée, Pie X, 11 janvier 1905 (Acta S. Sedis, XXXVII, 482).

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  • Méditation : paix de l'esprit et du coeur

    « Pourquoi est-il si difficile d'avoir la paix dans cette vie ? Pourquoi nous laissons-nous troubler par tant de petites choses et d'aussi petites choses ? Dieu, la source d'où nous tirons notre origine, est le père de la paix, pourquoi donc sommes-nous si agités ? [...] C'est que notre intelligence est d'une activité dévorante, et qu'en même temps elle n'a pas de plaisir comparable à celui d'errer libre et à l'aventure. Elle a besoin d'une occupation continuelle ; elle demande toujours à se nourrir d'images ; elle est prompte à les épuiser, et, néanmoins, elle est toujours insatiable. C'est ce besoin d'images qui rend la vie contemplative si difficile.
    [...]
    La plus grande partie du pouvoir que le monde exerce sur nous vient de ce que nous l'avons laissé prendre possession de notre intelligence. Il serait bien moins difficile de le chasser de nos coeurs, si nous pouvions une fois bannir ses images de notre esprit. Le pouvoir de Satan sur le coeur procède de son pouvoir sur l'esprit. Notre affaire à tous, dans la vie spirituelle, sera donc, ou de nous débarasser des images qui nous obsèdent, ou de les changer.
    [...]
    Tel est notre esprit, tel sera notre coeur. Si notre esprit est rempli d'images du monde, jamais nous ne serons détachés du monde ; s'il est rempli d'images de lui-même, jamais nous ne triompherons de notre amour-propre. Si notre esprit ne veut pas demeurer en repos sans que des processions sans fin se déroulent au dedans de lui, eh bien ! que ce soient des processions religieuses. Que les images qu'il admet soient les images de Dieu, de Jésus, de Marie, les images des choses célestes. Je ne prétends pas dire qu'il soit tout à fait facile d'arriver à ce résultat ; mais c'est comparativement peu difficile ; d'ailleurs, il faut nécessairement que nous en venions à bout. »

    R.P. F.W. Faber (1814-1863, Le Précieux Sang ou le Prix de notre salut, Ambroise Bray, Paris, 1867 (4e éd.).

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  • 1er septembre : Méditation

    « La grande haine des Saints contre le mal est une des magnificences qui au dernier jour raviront les hommes et les anges.
    Cette grande haine est un des sentiments les plus inintelligibles à l'homme corrompu. Cette grande haine est l'éclair que la pureté fait dans la nuit en brandissant son glaive.
    Cette grande haine est d'institution divine. Comme toutes les choses de premier ordre, elle a été promise avant d'être donnée. La promesse est sortie de la bouche de Dieu, au moment où commence l'histoire. Il a promis que le serpent serait haï. Et pour que l'on ne se trompât point sur la nature de cette haine, il a confié ce don sublime à la charité et à la douceur. Il a chargé la femme de haïr.
    La haine du serpent a été confiée comme un dépôt à celle qui devait aimer les pécheurs jusqu'à livrer pour eux à la mort son Fils, le Fils du Père, l'Emmanuel qu'on attendait. Ce fut aux douces mains de la femme que fut confiée la haine sublime, comme un trésor de miséricorde ; et pour qu'on sût d'où elle venait, Dieu dit qu'il placerait lui-même cette haine entre la femme et le serpent.
    Il ne faut pas s'étonner que la Vierge Marie aimât singulièrement les pécheurs. C'est qu'elle avait pour le péché une haine faite exprès, une haine faite de main de Dieu.
    Les ténèbres qui nous entourent sont particulièrement profondes parce que l'humanité a laissé mourir ce feu sacré, la haine du mal.
    Une immense conspiration, dans laquelle sont entrés beaucoup de gens qui ne s'en doutent pas, plaide la cause du mal devant la terre que nous habitons. La philosophie et la poésie sont entrées dans cette ténébreuse affaire. Nous avons tous les jours l'occasion de voir quelque nouveau salut, amical et respectueux, adressé par elle à l'esprit des ténèbres. Hegel, Renan, Victor Hugo sont entrés, par des portes différentes, dans le même souterrain. Certains hommes en sont venus à unir dans leur esprit l'idée du mal et l'idée du bien. »

    Ernest Hello (1828-1885), Du néant à Dieu, fragments recueillis par Jules Philippe Heuzey (T.II), Paris, Perrin, 1921.

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  • Pétition pour l'interdiction du Hellfest