Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

profanation

  • Israël : profanation de l'église de la Transfiguration du Mont Thabor

    eglise-mont-thabor-10.2016.jpgIncursion nocturne dans l'église de la Transfiguration du Mont Thabor, la porte et des fenêtres ont été forcées. Les frères du sanctuaire se sont rendu compte de ce qui était arrivé vers 7 heures du matin le 24 octobre, au moment de l'ouverture de l'église. Tout de suite mis au courant, le vicaire de la Custodie de Terre Sainte Frère Dobromir Jasztal s'est rendu sur place pour exprimer sa solidarité et apporter son aide.

    Dans l'église, le tabernacle de l’autel du Saint-Sacrement a été forcé et les hosties consacrées éparpillées au sol. Le ciboire contenant le Saint Sacrement a été volé. Une statue de la Vierge, posée au-dessus du tabernacle, a été déplacée et ensuite retrouvée dans l'espace entre l'église et la sacristie. Une autre statue de la Vierge, celle qui se trouvait sur une étagère de la sacristie, a été jetée à terre. Elle n'est pas endommagée. Les enregistrements des caméras de surveillance ont disparu et les troncs des offrandes fracturés.

    « Les dommages les plus graves sont ceux à l'autel du Saint Sacrement - explique Frère Dobromir -, car les Saintes Espèces ont été jetées et la porte du Tabernacle détruite. Il n'y a pas eu d'autres dommages à l'église et aux images ». Immédiatement informée, la police s'est rendue sur place et a ouvert une enquête. Pour le moment, on ne connait ni les responsables ni les raisons qui ont poussé à ce geste.

    Source : Custodie de Terre Sainte (Béatrice Guarrera).

  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

    eglise_Saint-Didier_Bruyeres-le-Chatel_1a.jpg

    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Méditation : De la profanation du Dimanche

    « Savez-vous ce que c'est que la violation du Dimanche, surtout quand elle est publique et presque universelle ? C'est le mépris patent, solennel, systématique de l'autorité de Dieu. Par l'infraction affichée de la loi du Dimanche, une société avilit l'autorité divine ; elle la renie, elle la brise. Autant qu'il est en elle, elle chasse Dieu de son sein ; et puis avec une naïveté qui déconcerte, on se lamente sur le mépris de tout pouvoir, sur l'esprit d'indépendance et de révolte, sur la perversité des mœurs publiques. Celui qui sème les vents, dit l'Esprit-Saint, recueille les tempêtes (Osée, VIII, 7). Pendant de longues années, on a semé dans les habitudes populaires le mépris de Dieu, de son jour et de son saint nom ; qu'avons-nous recueilli ? des orages terribles. Et si aujourd'hui, par l'effet de la bonté du Seigneur, nous jouissons du calme et de la paix, ah ! craignons d'attirer sur nous de nouvelles foudres, en ébranlant tout pouvoir par les atteintes portées à l'autorité de Dieu et de sa sainte loi.

    [...] Il y a dans la profanation habituelle du Dimanche un mépris public, affecté d'une des prescriptions les plus anciennes, les plus importantes de la loi et de l'autorité du Seigneur, base de toutes les autres ; il y a un exemple terrible que chacun voit et comprend ; il y a une provocation à sacrifier, comme on le fait soi-même, un devoir des plus graves et des plus sacrés au profit du gain et de la jouissance. Qui dira les déplorables conséquences d'une telle conduite pour la société et pour la patrie ?

    [...] Ôtez le Dimanche, et la religion n'est plus connue, ses vérités n'arrivent plus aux cœurs, ses promesses sont méprisées, les encouragements qu'elle prodigue à l'abnégation personnelle n'existent plus ; son influence sociale est anéantie. Ôtez le Dimanche, et le plus vil égoïsme remplace dans les nations le noble élan du patriotisme et du dévouement. La religion dit en chaire, dit à l'autel, tous les Dimanches : « Aimez Dieu, aimez vos frères ». L'égoïsme, fils de l'indifférence religieuse et du mépris du Dimanche, répond froidement : « Chacun chez soi, chacun pour soi » ; car l'égoïsme, vous le savez, c'est le culte de soi-même substitué à tout autre culte : l'égoïsme, c'est soi, toujours soi, soi plus que les autres, soi plus que le monde, soi plus que Dieu. Or, sous la loi d'un tel sentiment, une société peut-elle durer longtemps ? Elle se morcelle et se désagrège ; elle n'est plus qu'un amas confus d'individualités envieuses, irritées et se heurtant les unes les autres. Une semblable société n'a plus que la résistance d'un monceau de sable qui cède au souffle de la première tempête. »

    Mgr Joseph-Armand Gignoux (1799-1878), évêque de Beauvais, cité par le R.P. F.-X. Gautrelet, in "Le Dimanche considéré au point de vue religieux et social" (Chap. IV, Art. Ier, 4), J.B. Pélagaud et Cie, Lyon - Paris, 1858.

    sainte_messe_13a.jpg

  • Lettre du Cardinal Robert Sarah aux paroissiens de Fontainebleau

    Cardinal_Sarah_2a.jpg

    Une église a été incendiée à Fontainebleau, en Seine-et-Marne, dans le diocèse de Meaux, dans la nuit du samedi 9 au dimanche 10 janvier. Trois foyers d'incendie ont été allumés dans l'église, provoquant des dégâts matériels. Un autel du XVIIe siècle, qui appartenait autrefois au château de Fontainebleau, a été détruit par le feu, et une Vierge à l'Enfant polychrome du XIVe siècle, dite de Notre-Dame-de-Flanchard, a disparu, brûlée ou volée. Les hosties consacrées ont été jetées sur le sol et un ciboire a été volé.
    Mardi 12 janvier, le parquet a annoncé l'internement en psychiatrie d'un marginal de 48 ans soupçonné d'être l'auteur des profanations et des départs de feu.

    Comme il ne s'agit pas d'un simple acte de vandalisme mais bien d'une profanation, Mgr Jean-Yves Nahmias, l'évêque de Meaux, présidera une Messe de réparation en l'église Saint-Louis ce dimanche 24 janvier à 10h30.

    Depuis Rome, dans une lettre datée du 12 janvier, le Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, s’associe à la douleur des paroissiens de Fontainebleau, auxquels il avait rendu visite l'an dernier, et les invite au jeûne et à la prière.

    Texte intégral de la lettre du Cardinal Sarah ci-dessous.

    Lire la suite

  • 22e profanation (vols, dégradations) dans les églises des Pays de l’Ain

    Le dimanche 16 août 2015, un ciboire contenant le Saint-Sacrement et un calice ont été volés dans l’église de Gex. Le même jour, un ciboire, un calice et un reliquaire, inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques, ont été dérobés dans l’église de Collonges. Enfin, une tentative d’effraction a échoué à l’église de Bellegarde-sur-Valserine. Au mois de juillet déjà, l’église de Saint-Jean-de-Niost avait à nouveau été victime d’un vol, durant lequel un calice, un ciboire et un ostensoir avaient été volés.

    Depuis le mois d’octobre 2014, c’est la 22ème fois que des profanations, des vols ou des dégradations importantes ont lieu dans les églises des Pays de l’Ain.

    Comme le prévoit le droit de l’Église,
    l’église de Gex est fermée au culte à cause de cette profanation,
    jusqu’à la messe de réconciliation et de réparation célébrée ce jeudi 20 août 2015 à 19 h.
    A cette occasion, le Saint-Sacrement sera remis dans le tabernacle.
    Cette messe sera suivie d’une veillée d’adoration

    Voir le Communiqué sur le site internet du diocèse de Belley-Ars.

  • Communiqué de Mgr Aillet suite à la profanation de l'église Saint-Vincent d'Hendaye

    Mgr_Aillet_2b.jpg

    Communiqué de monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, suite à la profanation de l’église Saint-Vincent de la paroisse Notre-Dame de la Bidassoa d’Hendaye où, vendredi 24 avril 2015, le ciboire, contenant les hosties consacrées, ainsi que la lunule contenant l’hostie utilisée pour l’Adoration du Très Saint Sacrement, ont été volés, sans dégradation ni effraction.

    Rome, le mardi 28 avril 2015

    Dans la journée du vendredi 24 avril 2015, une profanation a été commise dans l’église Saint-Vincent de la paroisse Notre-Dame de la Bidassoa d’Hendaye. Le ciboire, contenant les hosties consacrées, ainsi que la lunule contenant l’hostie utilisée pour l’Adoration du Très Saint Sacrement, ont été volés, sans dégradation ni effraction. [1]

    Je m’associe à la peine de la communauté catholique d’Hendaye, blessée au cœur même de son être, et tiens à assurer le curé, monsieur l’abbé Jean-Marc Lavigne, les prêtres et les fidèles de cette paroisse de ma prière et mon soutien le plus fraternel. Je remercie aussi le maire d’Hendaye, monsieur Ecenarro, d’avoir eu le courage des mots pour exprimer son soutien aux catholiques de sa ville et dénoncer l’acte de profanation qui « touche la société en général ».

    Quand le vol d’objets de culte, les dégradations d’églises ou de cimetières chrétiens, en hausse constante dans notre pays, atteignent durement nos consciences, combien plus la profanation de l’hostie consacrée, essence même de notre foi, heurte notre cœur ! Il ne s’agit plus de symboles, mais de la réalité même qui nous pousse à aller adorer Jésus-Christ en personne, à la messe ou à l’adoration eucharistique, sous l’apparence des hosties qui viennent précisément d’être volées. Comme l’exprimait l’abbé Jean-Marc Lavigne : « on touche au sacré, ce qui est grave, mais aussi à la vie intime de chacun ». Par son caractère gravissime, cet acte atteint directement la réalité la plus sacrée de notre culte et la communauté catholique tout entière à l’heure même où celle-ci est meurtrie par les persécutions de ses frères d’Afrique et d’Orient.

    Au nom de toute notre communauté catholique, et en particulier d’Hendaye, je supplie le ou les auteurs de ce sacrilège de prendre la mesure de l’acte qu’ils ont commis[2] en dérobant ces objets sacrés et de rendre le plus rapidement possible les hosties présentes dans le ciboire et la lunule volés.

    En communion avec le curé de la paroisse, monsieur l’abbé Jean-Marc Lavigne, qui m’a fait part très rapidement de cet acte de profanation qui l’a bouleversé, et auquel je réitère toute mon amitié et mon soutien dans cette épreuve qu’il n’a – en 31 ans de sacerdoce- jamais connu auparavant, j’invite les membres de notre communauté ecclésiale à entrer, à son initiative, dans la prière et le jeûne : « Il faut réagir sans peur, sans repli, avec calme et sérénité, en Christ, vainqueur du mal. ».

    Je serai en union de prière depuis Rome, ce mercredi 29 avril prochain à 19 heures, avec la paroisse d’Hendaye à l’occasion de la messe de réparation qui sera célébrée dans l’église Saint-Vincent et qui sera suivie de l'adoration eucharistique jusqu'à 21h30. J’invite tous les fidèles qui le pourront à participer à cet acte de réparation.

    + Marc Aillet

    [1] Vols à l'église d'Hendaye : « réagir sans peur », Sud-Ouest du mardi 28 avril 2015.

    [2] Code de Droit Canonique, 1367.

    Téléchargez le communiqué (format pdf)

    Source : Diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron.

  • Profanations et vols d'hosties consacrées dans 2 églises de l'Ain

    Samedi 11 octobre 2014, les paroissiens de Saint-Jean-de-Niost (groupement paroissial de Meximieux) et de Sainte-Julie (groupement paroissial de Lagnieu) ont découvert la porte du tabernacle de leurs églises violemment fracturées. Les ciboires ainsi que les hosties consacrées qu’ils contenaient ont été emportés.

    Ces profanations ont eu lieu alors que jeudi dernier, déjà, l’église de Seyssel (Ain) a été la cible de vols : une des portes a été fracturée, une statue de Saint Nicolas, des croix et des chandeliers y ont été dérobés.

    A la demande de Mgr Pascal Roland, évêque de Belley-Ars, et suivant l’usage de l’Église en cas d’une telle profanation, les églises de Saint-Jean-de-Niost et de Sainte-Julie sont fermées au culte. Le lundi 20 octobre, à 18h30, Mgr Pascal Roland viendra célébrer une messe de réconciliation et de réparation à Saint-Jean-de-Niost ; le P. Frédéric Pelletier, vicaire général du diocèse, célèbrera à la même heure la messe à Sainte-Julie. Ils remettront eux-mêmes le Saint-Sacrement dans le tabernacle. Il nous faut prendre la mesure de l’offense qui a été commise dans les lieux saints que sont les églises.

    Même s’il est possible que ces actes soient le fait de « déséquilibrés », nous savons que le vol d’hosties consacrées fait souvent l’objet de cultes sataniques, et que les auteurs sont très conscients d’offenser directement le Christ et le culte catholique. Nous espérons que ce n’est pas le cas et que cette action est seulement un acte irréfléchi. Nous dénonçons en tout cas ces pratiques de ténèbres qui détruisent spirituellement leurs auteurs et qui sont un combat direct et maléfique contre l’Église.

    L’Église invite chaque chrétien à participer aux messes qui seront célébrées le 20 octobre, et à prier pour les personnes qui commettent ce genre d’action. Qu’elles en soient pardonnées si elles « ne savent pas ce qu’elles font ». Qu’elles se repentent si elles ont conscience de s’attaquer directement au Christ. Que cette épreuve soit, pour tous les chrétiens des paroisses de Sainte-Julie, Saint-Jean-de-Niost et du Diocèse de Belley-Ars, l’occasion de professer leur foi au Christ, présent dans ces hosties consacrées.

    Voir l'article complet sur le site internet du diocèse de Belley-Ars.

  • Méditation : l'humilité devant Dieu

    « L'être humble est celui qui sait ce que c'est qu'une créature et une créature pécheresse, parce qu'il sait ce que c'est qu'un Dieu créateur et un Dieu saint. Alors, rejetant les illusions passionnées et les flatteuses apparences qui nous trompent, il s'abîme et il adore ; il se regarde et ne trouve en lui, sous la lumière rayonnante et pure, que matière à abaissement.
    Quand je m'attribue quelque chose de bon, cela signifie que ce quelque chose est à moi, et que je suis bon, moi, alors que notre Maître a dit : « Un seul est bon : Dieu », alors que tout vient de Dieu et appartient à Dieu.
    ...
    Nous grandir devant Dieu a le caractère d'une profanation et d'un blasphème. Nous grandir devant le prochain et quêter ses louanges, c'est tromper et désirer qu'on se trompe, et c'est encore, indirectement, voler Dieu. « Dieu n'aime tant l'humilité, dit saint Vincent de Paul, que parce qu'il aime le vrai, étant la Vérité même. »
    ...
    On ne peut être humble que si l'on se compare à quelque chose de grand : on ne peut être humble autant qu'il le faut, humble au plein sens du mot, que si l'on se compare à la grandeur absolue, à l'Infini même. Et c'est alors qu'on est dans la vérité. »

    P. A. D. Sertillanges O.P. (1863-1948), Devoirs (XI), Fernand Aubier, Éditions Montaigne, Paris, 1936.

    moise_buisson-ardent_2a.jpg

    Moïse et le buisson ardent
    Gravure de Schnorr von Carosfeld, extraite de La Bible en images, 1851-60.

  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-quatrième Jour

    Vingt-quatrième Jour
     
    Prions pour tous nos parents et tous nos amis, afin que Dieu les récompense de leur dévouement pour nous.

    La 5ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les corrupteurs de l’enfance.

    C’est là une autre espèce de sacrilège non moins douloureux au Cœur de Jésus, plus douloureux peut-être que la profanation de son corps… Chères âmes d’enfants que Jésus aime tant, âmes innocentes et pures, est-il possible qu’il y ait des êtres assez pervers pour vous apprendre le mal, pour vous faire commettre le mal ! – Ah ! quel trésor de colère s’amasse contre eux dans le Ciel ! Sans doute tout péché peut obtenir son pardon, mais pour obtenir le pardon d’avoir appris le mal à une âme innocente, surtout si cette pauvre enfant est morte, morte avec son péché, que de pénitences, que d’expiations, que de tourments seront nécessaires !...

    Aujourd’hui je prierai bien pour les âmes innocentes.
  • Mois du Sacré-Coeur - Vingt-troisième Jour

    Vingt-troisième Jour
     
    Prions pour propager la dévotion au Cœur de Jésus.

    La 4ème épine du Cœur de Jésus, ce sont les âmes qui profanent les Sacrements.

    On appelle ces âmes des « sacrilèges » ; or savez-vous ce que font les sacrilèges ? Ils s’unissent au démon pour lui venir en aide dans le plus horrible des crimes : la profanation du corps et du sang de Jésus-Christ. Ils font de leur âme un cloaque rempli de vices honteux, et puis, sachant bien ce qu’ils font, ils y jettent le corps de Jésus-Christ et attendent le remerciement du démon, heureux de ce crime qu’il ne pouvait commettre lui-même. Mon Dieu ! mon Dieu ! laissez-moi vous demander pardon.

    Je réciterai aujourd’hui un acte d’amende honorable au Sacré-Cœur de Jésus.
  • Acte de Réparation au Sacré Cœur de Jésus prescrit par le Pape Pie XI (1928)

    « Très doux Jésus, dont l'immense amour pour les hommes a été payée de tant d'ingratitude, d'oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d'honneur l'indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Cœur très aimant.
    Nous n'oublions pas, toutefois, que nous n'avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d'abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
    Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l'immodestie et l'impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l'objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d'horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l'Eglise que vous avez instituée.
    Ah ! pussions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l'honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre cœur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l'indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l'observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d'empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d'amener le plus d'hommes possible à vous suivre.
    Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d'expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu'à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Cette prière de consécration centrée sur la Réparation doit être récitée le jour de la fête du Sacré-Cœur, ainsi que les premiers vendredis du mois. Elle était jointe à l'Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928.

    Autres Actes de réparation et de consécration ICI.

  • Amende honorable - Acte de réparation

    Amende honorable (Sacré-Cœur de Montmartre - 1876)

    « O Jésus, mon divin Maître, Sauveur adorable de tous les hommes, qui vous êtes mis sous les voiles de cette hostie par un effet incompréhensible de l'amour de votre Cœur, voici des criminels prosternés devant vous, vivement touchés des offenses qui ont été commises contre votre souveraine Majesté. Nous sommes ici assemblés pour lui en faire amende honorable, publique et solennelle, et pour réparer, selon notre pouvoir, tant d'injures commises contre votre personne sacrée, pendant tout le cours de votre sainte vie et de votre douloureuse Passion, et toutes celles qu'on vous a faites dans l'adorable Eucharistie, qui est le plus grand miracle de votre amour pour les hommes.
    Que n'avons-nous des larmes de sang pour pleurer incessamment nos perfidies et nos ingratitudes envers le plus aimable de tous les rois et le plus doux de tous les cœurs qui par la générosité de son amour, a redoublé ses tendresses, lors même que nous l'avons traité avec plus de mépris ! Pardon, Seigneur, pardon de tant de communions indignes et sacrilèges, de tant de profanations et d'attentats dignes de l'horreur et de l'exécration de tous les siècles, de tant d'irrévérences dans vos temples sacrés ! Pardon, Seigneur, de la dureté de nos cœurs, de l'égarement de nos pensées, de l'oubli que nous faisons d'une bonté et d'un amour tels que les vôtres !
    Venez, ministres du Très-Haut, venez, peuple fidèle, venez, vierges, épouses de l'Agneau sans tache ; adorons notre Dieu, qui nous a formés à son image ; prosternez-vous devant lui, pleurons ensemble au pied du saint autel sur les douleurs que nous avons faites au Cœur de Jésus, qui nous a rachetés de son sang, sanctifiés par sa grâce, comblés de bienfaits en nous donnant généreusement tout ce qu'il a et tout ce qu'il est.
    Et vous, Seigneur, daignez agréer nos larmes, pardonner à notre repentir, et nous unir à vous, tout indignes que nous en sommes, dans votre Cœur adorable, auquel nous consacrons les nôtres, pour l'aimer et l'adorer dans le temps et dans l'éternité, et par lui-même rendre à votre Père le culte que nous lui devons.
    Ainsi soit-il. »

    Dans l'attente de la construction de la basilique du Vœu national (qui deviendra la basilique du Sacré-Cœur), et conformément au vœu de Pie IX ("La construction de l'édifice sera bien longue, il faudrait que la prière puisse commencer à Montmartre avant son achèvement"), une chapelle provisoire est construite à proximité, et inaugurée le 3 mars 1876 par le cardinal Guibert. C'est en cette chapelle qu'en la nuit du 27 au 28 février 1881 sera inaugurée l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement, jusqu'à son transfert dans la grande Basilique le 1er août 1885. Le texte ci-dessus est celui qui était en vigueur en cette chapelle provisoire, où les pèlerins se succédèrent sans interruption dès son inauguration.

    Autres Prières ICI.

    amende honorable,acte,réparation,pie xi,fête,sacré-coeur,offenses,majesté,notre-seigneur,jésus-christ,publique,solennelle,eucharistie,coeur,jésus,générosité,amour,tendresse,ingratitude,mépris,sacrilège,profanation,irrévérence,oubli,pardon,repentir,adoration,consécration

  • 9 septembre : Méditation

    « Chaque fois que nous communions, nous pouvons accroître la vertu de réparation par la mesure de notre ferveur et de notre zèle.
    Ne nous est-il pas permis de nous faire, avec Jésus et par lui, les réparateurs pour la profanation du don de Dieu, réparateurs pour tant de communions sacrilèges, pour tant d'outrages infligés à la sainte Eucharistie ; pour les irrévérences qui rabaissent et diminuent son culte.
    Seigneur Jésus, je vous le demande, venez en moi aujourd'hui, comme Réparateur des injures faites à vous-même dans votre propre sacrement. Offrez donc à votre Père la satisfaction magnifique qui l'apaise et le force à ne pas nous traiter, dans ses justes vengeances, en enfants de colère.
    Que je sois, en vous, réparation vivante, tout ce jour. Que je sois à votre amour une compensation généreuse, qui accepte tous les sacrifices de l'heure, en union à notre grand Sacrifice, inlassablement remémoré sur tous les autels de la terre. Que je puisse réparer pour moi-même ; que je répare pour tant d'autres qui n'y penseront pas aujourd'hui.
    Et qu'ainsi, toujours plus pénétré de cette vérité, qu'il faut que j'imite celui que je reçois, ma vie devienne une oblation réparatrice, source de pardon, de miséricorde et de paix ! »

    Dom Vandeur, A la Trinité par l'Hostie (XXIII), Editions de Maredsous, 1942.

    image_misericorde_a.jpg

  • Anniversaire de la Naissance au Ciel de Sœur Marie de Saint-Pierre (1848)

    Vie de Sœur Marie de Saint-Pierre (Perrine Éluère, 1816-1848)

    Sa spiritualité et son journal

     « ... Hâtons-nous d’apaiser notre Dieu, car je vois la justice de Dieu prête à se déborder sur nous : le bras du Seigneur est levé ! Ma Révérende Mère, j’abandonne ces choses à votre jugement, mais je vous prie de remarquer une chose qui me touche sensiblement et qui me fait désirer de plus en plus l’établissement de l’Œuvre de la Réparation : c’est que toutes les communications que je reçois de Notre-Seigneur depuis plus de trois ans tendent toutes au même but : Notre divin Sauveur se plaint toujours de ces deux choses : des profanations du saint jour du Dimanche et des blasphèmes du très saint Nom de Dieu.
    Oh ! que je désire la naissance de cette Œuvre de Réparation que Notre-Seigneur m’a si souvent demandée, afin d’apaiser la colère de Dieu et de prévenir les châtiments qui nous menacent. Cependant, ma bonne Mère, vous savez que je soumets ces désirs à la volonté de mes Supérieurs. »

    Sœur Marie de Saint-Pierre, Lettre du 4 octobre 1846.

     soeur,marie de saint-pierre,perrine Éluère,réparation,blasphème,profanation,dimanche,saint,nom de dieu