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froideur

  • Méditation - Fidélité à l'oraison

    « Apportons une fidélité généreuse à l’exercice de la sainte oraison. Par son moyen, l’on approche de la divine source d’où dérive en l’âme toute vertu. C’est un feu que l’oraison : qui s’en éloigne tombe dans la froideur. En quelque état que vous vous trouviez, sain ou malade, abject ou honoré, pauvre ou abondant, ne manquez jamais à votre oraison, qui doit être préférée à toutes choses : elle tient resserré et caché en soi tout le bonheur et félicité auquel Dieu peut nous faire participer en ce monde. Le plus grand bien que je voudrais souhaiter à une personne que j’aimerais, ce serait le don et l’esprit d’oraison, sachant que c’est la chose qui nous donne entrée dans le cabinet des merveilles de Dieu, et qu’elle contient en soi toutes les grâces. »

    Jean de Bernières-Louvigny (1602-1659), Le Chrétien intérieur (VII, 4), Lyon & Paris, Josserand, 1867.

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  • Acte de Réparation au Sacré Cœur de Jésus prescrit par le Pape Pie XI (1928)

    « Très doux Jésus, dont l'immense amour pour les hommes a été payée de tant d'ingratitude, d'oubli, de négligence, de mépris, nous voici prosternés devant vos autels. Nous voulons réparer par des témoignages particuliers d'honneur l'indigne froideur des hommes et les injures qui, de toutes parts, blessent votre Cœur très aimant.
    Nous n'oublions pas, toutefois, que nous n'avons pas toujours été, nous-mêmes, exempts de reproches. Nous en ressentons une très vive douleur et nous implorons, pour nous d'abord, votre miséricorde, disposés à réparer par une expiation volontaire, non seulement les péchés que nous avons commis nous-mêmes, mais encore les fautes de ceux qui errent loin de la voie du salut, les infidèles obstinés qui refusent de vous suivre comme leur pasteur et leur guide et les chrétiens qui ont renié les promesses de leur baptême et secoué le joug très suave de votre loi.
    Ces fautes déplorables, nous voulons les expier toutes, et nous nous proposons de réparer en particulier l'immodestie et l'impudeur de la conduite et de la toilette, les embûches tendues par la corruption aux âmes innocentes, la profanation des fêtes religieuses, les blasphèmes dont vous êtes l'objet, vous et vos Saints, les insultes adressées à votre Vicaire et à vos prêtres, la négligence envers le Sacrement du divin amour ou sa profanation par d'horribles sacrilèges, enfin les crimes publics des nations qui combattent les droits et le magistère de l'Eglise que vous avez instituée.
    Ah ! pussions-nous laver ces crimes dans notre sang ! Du moins, pour réparer l'honneur divin outragé, nous vous présentons, en union avec les expiations de la Vierge votre Mère, de tous les Saints et des fidèles pieux, la réparation que vous avez un jour offerte au Père sur la croix et que vous continuez de renouveler chaque jour sur les autels. Nous vous promettons du fond de notre cœur de réparer, autant que nous le pourrons, et avec le secours de votre grâce, nos fautes passées et celles des autres, et l'indigne oubli de votre incomparable amour, par une foi inébranlable, par une vie pure, par l'observation parfaite de la loi évangélique, et particulièrement de la charité. Nous vous promettons d'empêcher selon nos forces les offenses dont vous serez menacé et d'amener le plus d'hommes possible à vous suivre.
    Très doux Jésus, recevez, nous vous en prions, par l'intercession de la Bienheureuse Vierge Marie Réparatrice, cet hommage volontaire d'expiation, et daignez nous accorder le don précieux de la persévérance, qui nous garde fidèles jusqu'à la mort dans votre obéissance et votre service, afin que nous puissions un jour parvenir à cette patrie où vous vivez et régnez, vrai Dieu, avec le Père et le Saint-Esprit, dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »

    Cette prière de consécration centrée sur la Réparation doit être récitée le jour de la fête du Sacré-Cœur, ainsi que les premiers vendredis du mois. Elle était jointe à l'Encyclique Miserentissimus Redemptor du 8 mai 1928.

    Autres Actes de réparation et de consécration ICI.

  • Méditation : Révélation de Notre Seigneur sur cette fête demandée par Lui à Ste Marguerite-Marie

    « Etant une fois devant le Saint Sacrement, un jour de son octave, je reçus de mon Dieu des grâces excessives de son amour, et me sentis touchée du désir de quelque retour et de lui rendre amour pour amour. Et il me dit : "Tu ne peux m'en rendre un plus grand qu'en faisant ce que je t'ai déjà tant de fois demandé." Alors me découvrant son divin Cœur : "Voilà ce Cœur qui a tant aimé les hommes, qu'il n'a rien épargné jusqu'à s'épuiser et se consumer pour leur témoigner son amour ; et pour reconnaissance je ne reçois de la plupart que des ingratitudes, par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et mépris qu'ils ont pour moi dans ce sacrement d'amour. Mais ce qui m'est encore plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi. C'est pourquoi je te demande que le premier vendredi d'après l'octave du Saint Sacrement soit dédié à une fête particulière pour honorer mon divin Cœur en communiant ce jour-là et en lui faisant réparation d'honneur par une amende honorable pour réparer les indignités qu'il a reçues pendant le temps qu'il a été exposé sur les autels. Je te promets aussi que mon Cœur se dilatera pour répandre avec abondance les influences de son divin amour sur ceux qui lui rendront cet honneur et qui procureront qu'il lui soit rendu". »

    Notre-Seigneur à Ste Marguerite-Marie, Récit de la quatrième révélation (la "grande apparition"), entre le 13 et le 20 juin 1675, in Vie écrite par elle-même, Vie et Œuvres, Paris, Poussielgue, 1867, T.II, p.355.
    Texte complet ICI.

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    Eglise Saint-Pierre de Nancy - Autel du Sacré-Cœur