Veni, veni, Emmanuel
captivum solve Israel, qui gemit in exsilio, privatus Dei Filio. R: Gaude! Gaude! Emmanuel, nascetur pro te Israel! Veni, veni O Oriens, solare nos adveniens, noctis depelle nebulas, dirasque mortis tenebras. R/ Veni, veni, Adonai, qui populo in Sinai legem dedisti vertice in maiestate gloriae. R/ |
Ô viens, ô viens, Emmanuel
Et paye la rançon d’Israël Qui se désole dans l’exil, Attendant la venue du Fils de Dieu. R: Réjouis-toi, réjouis-toi, l'Emmanuel est né pour toi, Israël. Ô viens, Toi, Première lueur du jour, Viens et réconforte nos esprits de ton avènement Disperse les sombres nuages de la nuit Et chasse les ombres de la mort. R/ Viens, viens Adonaï Toi qui sur les hauteurs du Sinaï Donnas au peuple ses lois, Dans la majesté de sa gloire. R/ (source traduction) |
cathédrale
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Jan Ake Hillerud : Veni Veni Emanuel
Maitrise de la cathédrale de Paderborn - Dir. Thomas Berning -
Voyage Apostolique du Pape François en Roumanie (31 mai - 2 juin 2019)
Programme détaillé
Samedi 1er juin 2019
Bucarest - Bacau - Sumuleu-Ciuc - Iasi - Bucarest
09h30 : Départ en avion pour Bacau
10h10 : Arrivée à l’aéroport de Bacau et transfert en hélicoptère à la base aérienne de la Brigade de montagne Miercurea-Ciuc
11h30 : Messe au sanctuaire de Sumuleu-Ciuc (homélie du pape)
Retransmission en direct sur KTO à 10h30Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site du Vatican.
16h10 : Transfert du pape en hélicoptère à l’aéroport d’Iasi
17h25 : Visite à la cathédrale Sainte-Marie-Reine d’Iasi
Retransmission en direct sur KTO à 16h25
17h45 : Rencontre mariale avec les jeunes et leurs familles sur l’esplanade du palais de la Culture de Iasi (discours du pape)
Retransmission en direct sur KTO à 16h45Texte intégral du discours du Pape (version française) sur le site du Vatican.
19h00 : Départ en avion pour Bucarest
20h00 : Arrivée à l’aéroport Henri Coanda-Otopeni de Bucarest
Fuseau horaire
Rome : + 2h UTC
Bucarest : + 3h UTC -
L’abbé Jean-Baptiste Fouque béatifié aujourd'hui à la cathédrale de La Major de Marseille
Jean-Baptiste Fouque (1851-1926)
Né à Marseille, il a été formé par le Père Timon-David à l’Ecole du Sacré-Cœur. Durant son ministère, à la paroisse Sainte Marguerite, à Auriol, à la cathédrale de La Major, à La Palud, il s’est investi auprès des jeunes, des malades, des plus pauvres. Une rubrique lui est consacrée sur le site internet du diocèse, afin de mieux connaître ce prêtre dont les œuvres ont profondément marqué Marseille et les Marseillais.
Site internet de la béatification
Programme de la béatification de l’abbé Fouque -
Voyage apostolique du Pape François au Chili et au Pérou (7ème jour)
Programme complet de ce voyage au Chili et au Pérou
Missel pour le voyage apostolique
Programme du dimanche 21 janvier : Pérou
(horaires du voyage indiqués en heure locale - horaires KTO en heure française)
09h15 : Office des heures avec des religieuses contemplatives au sanctuaire du Seigneur des Miracles
Homélie
- Retransmission en direct sur KTO à 15h15
Texte intégral (version française) de l'homélie du Pape sur le site internet du Vatican.
10h30 : Prière devant les reliques des saints péruviens à la Cathédrale de Lima
- Retransmission en direct sur KTO à 16h15
Texte intégral (version française) de la prière du Pape sur le site internet du Vatican.
10h50 : Rencontre avec les évêques du Pérou au Palais archiépiscopal
Discours
- Retransmission en direct sur KTO à 16h50
Texte intégral (version française) du discours du Pape sur le site internet du Vatican.
12h00 : Angelus devant les fidèles rassemblés sur la Place d’Armes
- Retransmission en direct sur KTO à 18h00
Texte intégral (version française) des paroles et Appel du Pape sur le site internet du Vatican.
Déjeuner à la nonciature et temps de repos
16h15 : Messe sur la base militaire de Las Palmas
Homélie
- Retransmission en direct sur KTO à partir de 22h00
Texte intégral (version française) de l'homélie du Pape et Salutation finale sur le site internet du Vatican.
18h30 : Cérémonie d'adieu à l'aéroport
18h45 : Envol pour Rome - Retour prévu le lendemain, vers 14h15 heure locale à l’aéroport de Rome Ciampino -
Jan Ake Hillerud : Veni Veni Emanuel
Maitrise de la cathédrale de Paderborn - Dir. Thomas BerningVeni, veni Emanuel!
Captivum solve Israel!
Qui gemit in exilio,
Privatus Dei Filio.
R.
Gaude, gaude, Emanuel
Nascetur pro te, Israel.
Veni, veni o oriens!
Solare nos adveniens,
Noctis depelle nebulas,
Dirasque noctis tenebras.
R.
Veni, veni Adonai!
Qui populo in Sinai
Legem dedisti vertice,
In Maiestate gloriae. -
Voyage apostolique du Saint-Père en Birmanie et au Bangladesh (6e jour)
Missel pour le Voyage apostolique
Programme complet du 26 novembre au 2 décembre
Programme du vendredi 1er décembre 201710h00 : Messe et ordination sacerdotale au Suhrawardy Udyan Park
15h20 : Visite du Premier ministre à la Nonciature apostolique
16h00 : Visite à la Cathédrale
16h15 : Rencontre avec les évêques du Bangladesh à la Maison des prêtres âgés
17h00 : Rencontre interreligieuse et œcuménique pour la paix dans le jardin de l’Archevêché
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Consécration de la Cathédrale orthodoxe russe à Paris
Sa Sainteté Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie, effectue les rites de sanctification et de consécration de la nouvelle cathédrale orthodoxe russe à Paris, la cathédrale Sainte-Trinité. À la liturgie, présidée par le Patriarche Cyrille, ont assisté Mgr Emmanuel (Patriarcat de Constantinople), Mgr Nestor Sirotenko, évêque de Chersonèse, en charge des communautés du Patriarcat de Moscou de l’Église orthodoxe russe en France, Suisse, Espagne et Portugal, Mgr Ignace (Patriarcat d’Antioche), Mgr Joseph et Mgr Marc (Patriarcat de Roumanie), Mgr Jean de Charioupolis, Mgr Innocent de Vilnius et de Lituanie. Ont y assisté également M. Alexandre Orlov, ambassadeur de la Fédération de Russie à Paris, Mme Annie Hidalgo, maire de Paris.
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Voyage apostolique - Visite à la cathédrale patriarcale de Svetitskhoveli
L’étape géorgienne du 16ème voyage apostolique du Pape François dans le Caucase s’est conclu ce samedi 1er octobre 2016 sur une image forte de respect réciproque dans la Cathédrale patriarcale orthodoxe Svetyskhoveli à Mtsketa. A son arrivée, il a été accueilli par le Patriarche de toute la Géorgie, Ilia II. Le Pape et le Patriarche ont ensemble allumé deux cierges au kiosque de Sainte Sidonie où selon la tradition locale, serait conservée la tunique du Christ.
« Que le Seigneur qui nous a donné la joie de nous rencontrer, répande sur nous l’huile parfumée de la concorde, et qu’il fasse descendre d’abondantes bénédictions sur notre chemin », a dit le Pape François. « L’amour du Christ, a-t-il ajouté, nous pousse à la charité sincère et à la compréhension réciproque, à réparer les lacérations, animés par un esprit de fraternité chrétienne transparente. Tout ceci demande, assurément, un chemin patient, à entretenir avec confiance en l’autre et humilité ».
Comme il l’avait déjà affirmé dans son homélie lors de la Messe célébrée à Tbilissi plus tôt dans la matinée, le chrétien ne se lasse jamais. L’espérance chrétienne pousse à croire que les oppositions et les obstacles peuvent être surmontés, et à ne jamais renoncer aux occasions de rencontre et de dialogue, a expliqué le Saint-Père.
Source : Radio Vatican (MD-JCP).
Texte intégral du salut du Pape François traduit en français ci-dessous.
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Voyage du Pape en Pologne - Rencontre avec les évêques polonais
Rencontre avec les évêques polonais
dans la cathédrale de CracovieLa retransmission vidéo de cette rencontre par KTO a été annulée en raison de l'actualité en France, et de la diffusion en direct de la Messe célébrée à Notre-Dame de Paris à l'intention des victimes de Saint-Etienne-du-Rouvray et de leurs familles.
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Le Pape François en Arménie - Visite de prière à la Cathédrale apostolique à Etchmiadzin
Le Pape François a commencé son voyage en Arménie par une visite à Etchmiazdin, le « Saint-Siège » de l’Église apostolique arménienne, situé à une quinzaine de kilomètres de la capitale Erevan.
Revêtu d’une simple étole arménienne, le Pape est entré dans la cathédrale accompagné par les fidèles, les prêtres et les évêques de l’Église apostolique et par le Patriarche Karékine II, qui avait reçu le Pape à l’aéroport avec le Président de la République. Karékine II avait rencontré le Pape François deux fois à Rome, lors de son intronisation en mars 2013, et lors de la Messe de commémoration du martyre arménien en avril 2015.
Ce sont donc deux frères dans la foi qui se sont rencontrés cet après-midi, une fraternité qu’ils ont mise en évidence dans leurs interventions respectives.
Le commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.
Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.
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Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de Morelia
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Voyage Apostolique du Pape François au Mexique - 5ème jour
Mardi 16 février - 5ème jour
07h50 locales : Départ en avion pour Morelia.
10h00 locales - 17h00 en France (KTO) : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
Homélie du Saint-Père
15h20 locales - 22h15 en France (KTO) : Visite à la Cathédrale de Morelia.
16h30 locales - 23h30 en France (KTO) : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
Discours du Saint-Père (en différé sur KTO mercredi 17 à 09h30)
18h30 locales : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).
Fuseau horaire
Rome : Mexico : -6h UTC
Morelia : -6h UTC
Tout au long de ce voyage, les vidéos enregistrées par KTO et les interventions du Saint-Père seront reproduites ici dès qu'elles seront disponibles. -
Voyage du Pape François - Visite à la Cathédrale de San Cristobal de las Casas
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Voyage du Pape François - Rencontre avec les évêques en la Cathédrale de Mexico
« Je ne pouvais pas ne pas venir ! Le Successeur de Pierre, appelé du lointain sud latino-américain, pouvait-il se priver de l’opportunité de poser son regard sur la "Vierge Morenita" ? » Le Pape François a montré son attachement à la Vierge de Guadalupe qu’il verra dans l’après-midi, lors de sa rencontre avec les évêques du Mexique ce samedi 13 février 2016 en la Cathédrale de Mexico, à quelques mètres seulement du Palais national où il a rencontré les autorités et la société civile dans la matinée.
Dans un long discours, le Pape François n’a pas hésité à mettre le doigt sur les problèmes dont souffre le Mexique. Il s’est employé également à rappeler aux évêques certains de leurs devoirs essentiels et leurs responsabilités envers leurs Églises et envers leur peuple. Il leur a prodigué des conseils, s’appliquant à lui-même ce qui leur demande.
Tout au long de son discours, la Vierge Morenita a toujours été invoquée, et quand elle ne l’était pas, elle était toujours là, présente. « Comme je voudrais que ce soit elle-même qui vous exprime, jusqu’au plus profond de vos âmes de Pasteurs et, par vous, à chacune de vos Églises particulières présentes dans ce vaste Mexique, tout ce qui s’écoule intensément du cœur du Pape » a pris soin de préciser le Saint-Père.
Regarder le peuple
En allant voir la Vierge de Guadalupe, les Mexicains cherchent un sein maternel. De là, l’invitation du Pape « à repartir de ce besoin de sein qui émane de l’âme de votre peuple ». De la même manière que la Vierge, les évêques sont invités à s’incliner « délicatement et avec respect, sur l’âme profonde » du peuple, et à déchiffrer « son mystérieux visage ». « Percevoir que le monde doit être toujours et seulement sauvé n’est-ce pas un antidote contre l’autosuffisance arrogante de ceux qui croient pouvoir se passer de Dieu ? » s’interroge faussement le Pape.
« Soyez, par conséquent, des évêques au regard limpide, à l’âme transparente, au visage lumineux. N’ayez pas peur de la transparence. L’Église n’a pas besoin de l’obscurité pour travailler. Veillez à ce que vos regards ne soient pas obscurcis par les pénombres du brouillard de la mondanité ; ne vous laissez pas corrompre par le matérialisme trivial ni par les illusions séductrices des accords [conclus] en dessous de la table ».
Autre conseil, en forme de reproche à peine voilé : « Ne perdez pas de temps et des énergies dans les choses secondaires, dans les commérages et les intrigues, dans les vains projets de carrière, dans les plans vides d’hégémonies, dans les clubs stériles d’intérêts ou de coteries. Ne vous laissez pas entraîner par les rumeurs et les médisances. Introduisez vos prêtres dans cette compréhension du ministère sacré. »
Le Pape François, tout au long de son discours, a distribué ses conseils et ses mises en garde. Évoquant « les desseins de Dieu » qui « sont déterminés par l’irréversibilité de son amour qui veut avec persistance s’imprimer en nous », il a exhorté les évêques à être « capables d’imiter cette liberté de Dieu en choisissant ce qui est humble pour rendre visible la majesté de son visage et de faire vôtre cette patience divine en tissant, avec le fil fin de l’humanité que vous trouvez, cet homme nouveau que votre pays espère. »
« Redécouvrez, en effet, la constance sage et humble avec laquelle les Pères de la foi de ce pays ont su introduire les générations successives dans la sémantique du mystère divin. D’abord, en apprenant, et ensuite, en enseignant la grammaire nécessaire pour dialoguer avec ce Dieu, caché durant les siècles de leur recherche et fait proche dans la personne de son Fils Jésus ». « Imitez sa condescendance et sa capacité de s’abaisser » a-t-il insisté.
Au chapitre des mises en garde, le Pape est revenu sur un des thèmes qu’il aborde le plus souvent. « Il nous faut surmonter la tentation de la distance et du cléricalisme, de la froideur et de l’indifférence, du triomphalisme et de l’autoréférentialité. Guadalupe nous enseigne que Dieu a un visage familier, que la proximité et la bienveillance peuvent plus que la force. »
Jeunes et trafic de drogue
Dans ce discours, le Pape François n’a pas hésité à pointer du doigt les problèmes du pays pour mieux souligner ce que doit être l’attitude de l’Église envers eux. Premier thème abordé : les jeunes, à qui il est nécessaire « d’offrir un sein maternel aux jeunes. Que vos regards soient capables de croiser leurs regards, de les aimer et de saisir ce qu’ils cherchent avec ce courage avec lequel beaucoup, comme eux, ont quitté barques et filets sur l’autre rive de la mer ». Le Pape a confié sa préoccupation pour beaucoup d’entre eux. D’où cette supplique aux évêques : « je vous demande de ne pas sous-évaluer le défi moral et anticivique que représente le narcotrafic pour la société mexicaine, y compris l’Église. La proportion du phénomène, la complexité de ses causes, l’immensité de son extension comme une métastase qui dévore, la gravité de la violence qui désagrège, tout comme ses connexions néfastes, ne nous permettent pas à nous, Pasteurs de l’Église, de nous réfugier derrière des condamnations génériques. Mais tout cela exige un courage prophétique ainsi qu’un projet pastoral sérieux et de qualité, pour contribuer, progressivement, à resserrer ce délicat réseau humain, sans lequel tous, nous serions dès le départ vaincus par cette insidieuse menace. En commençant d’abord par les familles ; en nous approchant et en embrassant la périphérie humaine et existentielle des territoires dévastés de nos villes ; en impliquant les communautés paroissiales, les écoles, les institutions communautaires, les communautés politiques, les structures de sécurité ; c’est seulement ainsi qu’on pourra se libérer totalement des eaux dans lesquelles malheureusement se noient tant de vies, que ce soit celle de celui qui meurt comme victime, que ce soit celle de celui qui devant Dieu aura toujours du sang sur les mains, même s’il a les poches pleines d’argent sale et la conscience anesthésiée. »
Indigènes et migrants
La question des indigènes n’a pas été ignorée alors que le Pape se rendra lundi au Chiapas et célébrera une messe à San Cristobal de Las Casas en utilisant des langues indigènes. Longtemps, ces descendants des premiers habitants du pays, ne pouvaient pas utiliser leur langue et valoriser leur culture propre au sein de l’Église. Dans un contexte social, économique et culturel difficile pour ces populations, l’Église se doit de montrer l’exemple. C’est pourquoi le Pape a demandé aux évêque d’avoir « un regard d’une délicatesse singulière pour les peuples indigènes et pour leurs fascinantes cultures souvent occultées. Le Mexique a besoin de leurs racines amérindiennes pour ne pas être réduit à une énigme irrésolue. Les indigènes du Mexique attendent encore qu’on reconnaisse effectivement la richesse de leur contribution et la fécondité de leur présence pour assumer cette identité qui fait de vous une Nation unique et non seulement une parmi d’autres. »
Cette question des indigènes a logiquement mené le Pape à évoquer le métissage de la population et de la culture du Mexique. « Ne vous lassez pas (…) de rappeler à votre peuple combien sont puissantes les racines anciennes qui ont permis la vivante synthèse chrétienne de communion humaine, culturelle et spirituelle qui a été forgée ici. »
« Que vos regards, posés toujours et uniquement sur le Christ, soient capables de contribuer à l’unité de votre peuple ; de favoriser la réconciliation de ses différences et l’intégration de ses diversités ; de promouvoir la solution de ses problèmes endogènes ; de rappeler le haut niveau que le Mexique peut atteindre s’il apprend à s’appartenir avant d’appartenir à d’autres ; d’aider à trouver des solutions partagées et durables à ses misères ; de motiver la Nation tout entière à ne pas se contenter de moins que ce qu’elle espère de la façon mexicaine d’habiter le monde. »
Enfin, le Pape a tenu à parler des migrants qui traversent le pays en direction des États-Unis. « Chers frères, que vos cœurs soient capables de les suivre et de les rejoindre au-delà des frontières. Renforcez la communion avec vos frères de l’épiscopat des Etats-Unis d’Amérique pour que la présence maternelle de l’Église maintienne vivantes les racines de leur foi, les raisons de leurs espérances et la force de leur charité. Leurs harpes pendues, que leurs joies ne se taisent pas, qu’ils n’oublient pas Jérusalem et ne deviennent pas des "exilés hors d’eux-mêmes" (Ps 136). Qu’ils témoignent ensemble que l’Église est gardienne d’une vision unitaire de l’homme et ne peut accepter qu’il soit réduit à une pure "ressource" humaine. »
Etre proches des prêtres
Le Pape François a conseillé aux membres de l’épiscopat mexicain de savoir garder le visage des hommes qui viennent frapper à leur porte. Parmi ces derniers, les prêtres. « Que jamais, dans ces situations, ne manque votre paternité, en tant qu’évêques, à vos prêtres. Encouragez la communion entre eux ; promouvez leurs dons ; intégrez-les dans les grandes causes, car le cœur de l’apôtre n’a pas été fait pour des choses petites. »
Le Pape n’a pas occulté les remarquables progrès que l’épiscopat a accompli. Il les a ainsi encouragés à faire face aux difficultés pour promouvoir « le zèle missionnaire ». Pour les aider, ils peuvent compter sur les laïcs à qui ils doivent une formation et une préparation adéquate. Pas question de se laisser submerger par « toute forme de cléricalisme ». Il faut les impliquer dans la mission de l’Église.
Idem pour l’Université Pontificale du Mexique : qu’elle « soit toujours davantage au cœur des efforts de l’Église pour assurer ce regard d’universalité sans laquelle la raison, réduite à des unités partielles, renonce à sa plus haute aspiration de recherche de la vérité. »
Le Pape François a enfin exhorté les évêques à « semer le Christ dans cette terre, à maintenir allumée son humble lumière qui éclaire sans aveugler, à assurer que la soif du peuple soit étanchée par ses eaux ; à étendre les voiles pour que le souffle de l’Esprit les déploie et que la barque de l’Eglise au Mexique ne fasse pas naufrage. » Le tout, dans la communion et l’unité.
Source : Radio Vatican (XS).
Texte intégral du discours du Pape François ci-dessous.
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Herbert Norman Howells (1892-1983) : Magnificat en Sol
Vêpres à la Cathédrale de Winchester
Dir. Andrew Lumsden (11 Novembre 2015) -
Felix Mendelssohn (1809-1847) : Ehre sei Gott in der Höhe (Gloire à Dieu)
Chœur de la Cathédrale de Berlin
Dennis Chmelensky, voix soprano -
Le Pape François en République Centrafricaine : Messe avec les prêtres, religieux, religieuses, catéchistes et jeunes en la cathédrale de Bangui
Et ouverture de la Porte Sainte
Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.
Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.
« Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».
Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).
Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte
(Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.
(Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !
Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]
Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
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Le Pape François en Ouganda : Rencontre avec les prêtres, religieux, religieuses et séminaristes dans la cathédrale
Le Pape François est intervenu ce samedi 28 novembre 2015 devant le clergé et les religieux catholiques de l’Ouganda, dans la cathédrale de la capitale ougandaise. Sa dernière intervention dans le pays, qu’il doit quitter dimanche matin pour rejoindre la Centrafrique, était articulée autour de trois thèmes : la mémoire, la fidélité et la prière.
Délaissant le texte prévu, le Pape a évoqué le souvenir des martyrs ougandais du XIXe siècle, en demandant aux prêtres et consacrés de l’Ouganda de trouver la « grâce de la mémoire ». « Martyr signifie témoin », a insisté le Pape, l’Église doit donc continuer à témoigner et ne surtout pas s’habituer à l’histoire des martyrs comme d’un « souvenir lointain », comme d’une gloire passée. La nouvelle génération de prêtres et religieux de l’Ouganda doit représenter la « gloire future » de l’Église.
Le Pape a ensuite insisté sur la « fidélité, à la mémoire, à sa propre vocation, au Siège apostolique », ainsi qu’aux pauvres et aux malades, « car le Christ est avec eux ». C’est la condition pour que l’Église d’Ouganda reste missionnaire. Sinon « la perle de l’Afrique restera dans un musée ».
Il a une nouvelle fois souligné l’importance de la prière. « La fidélité n’est possible qu’avec la prière, et avec l’humiliation, l’humiliation d’aller régulièrement se confesser ». Prier, c’est toujours « d’abord commencer par se reconnaitre pécheur ». Le Pape a interpellé l’assistance avec beaucoup de fermeté : « Nous, les prêtres et les consacrés, nous ne pouvons pas avoir une double vie. Si tu pèches, demande pardon, ne garde pas caché ce que Dieu ne veut pas, ne garde pas caché le manque de fidélité. »
Le Pape a enfin demandé que l’intercession des martyrs aide l’Église ougandaise à « avancer dans la mémoire, la fidélité et la prière. »
Source : Radio Vatican (CV).
Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.
Texte intégral de l'allocution improvisée par le Pape François sur Zenit.org.
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Voyage apostolique du Pape : Messe en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie
Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.
Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.
Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.
Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.
Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé exprès : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.
Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
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Voyage du Pape François - Programme du samedi 26 septembre
Statistiques
Rappel du programme
Samedi 26 septembre 2015
08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
[Homélie]
16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
[Discours]
19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO)
[Discours]
Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible
Fuseau horaire :New York / Philadelphie : -4h UTC