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  • Méditation - Le Saint Sacrifice de la Messe

    « Le sacrifice de la messe est le centre auquel tout se rapporte dans la liturgie. A un certain moment, pendant la messe (et c'est pour quoi le « silence sacré » (1) est alors de rigueur), il y a comme un coup de foudre divin ; aux paroles de la double consécration (qui, fait qu'elle sépare sacramentellement le Corps et le Sang du Seigneur, est un signe à portée réelle de sa mort sur la croix), Jésus se rend présent sur l'autel, en l'état de victime : voilà soudain mystérieusement devant nous, pendant quelques minutes du temps où nous vivons, le sacrifice où il s'est donné pour nous, sa suprême offrande de lui-même au Père, l'acte par lequel il a conquis la grâce rédemptrice pour tous les hommes. A la messe, les fidèles ne sacrifient pas avec le prêtre ; c'est au prêtre seul qu'a été confié, en vertu du sacrement de l'Ordre, le pouvoir de sacrifier (*). Les fidèles tiennent de leur Baptême une autre sorte de pouvoir, la capacité de s'unir au prêtre dans l'offrande de la victime sacrifiée (comme d'être, ainsi que lui, nourris du Corps du Christ après qu'il s'en est nourri dans la communion sacramentelle par laquelle il consomme le sacrifice). Ils agissent alors au titre même de membres visibles ou sacramentellement marqués de l’Église qui, en union avec son Chef, et dans un rite sacré accompli en commun avec lui, offre à Dieu l'Agneau qui porte les péchés du monde. »

    1. De sacra liturgia ["Sacrosantum concilium"], S 30.
    (*) : Le prêtre à l'autel agit in persona Christi, c'est à dire « dans la personne du Christ », ou plus précisément « avec l’autorité et la puissance du Christ ».

    Jacques Maritain (1882-1973), Le Paysan de la Garonne, Desclée de Brouwer, Paris, 1965.

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  • Méditation : Recevoir dignement le Corps du Christ

    « "Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour." (Jn 6, 54)
    Quand Jésus-Christ promet la vie éternelle à celui qui recevra son sacrement, il parle de celui qui le recevra avec les dispositions convenables. La récompense céleste ne peut pas être le prix de la tiédeur, beaucoup moins encore du sacrilège. Si pour célébrer cette pâque antique, qui n'était que la figure de la nôtre, les Juifs étaient astreints à de grandes préparations, jugeons combien elles sont plus nécessaires encore, lorsque nous recevons le véritable Agneau pascal qui efface les péchés du monde. Si la grâce que les autres sacrements confèrent, nous impose l'obligation de nous y disposer avec soin, quelles ne doivent pas être nos dispositions quand l'Auteur de la grâce vient en personne, avec la plénitude de ses dons, s'établir en nous ! Ce n'est qu'avec ses disciples que Jésus-Christ fait la pâque (1). Dans le mystère de l'incarnation, il se présente humble et pauvre ; il se rend dans une étable. Mais dans le mystère de l'Eucharistie, il veut être reçu avec dignité ; il se fait préparer une salle vaste et ornée (2). Tel qu'un sujet qui s'attend à être honoré de la visite de son souverain, nettoie, embellit, pare sa maison ; tel, à l'approche du Roi des rois qui vient de faire dans lui sa demeure, le chrétien chasse de son cœur tout ce qui pourrait offenser ses regards, et orne son âme de toutes les vertus qui lui plaisent. Distinguons donc avec les saints Pères et les conciles, deux manières de recevoir Jésus-Christ : l'une extérieure et sacramentelle, l'autre intérieure et spirituelle. Ils reçoivent Jésus-Christ sacramentalement, tous ceux qui s'approchent de son sacrement, quels qu'ils soient ; mais il n'y a que les justes qui le reçoivent spirituellement. Les âmes mal préparées le reçoivent, c'est-à-dire qu'il entre dans elles corporellement, mais sa grâce n'y entre pas. Ce n'est pas l'abondance de ses bénédictions, ce sont au contraire des malédictions qu'il leur apporte. Il descend dans nous, accompagné de ses inséparables attributs, de sa justice et de sa miséricorde : de sa justice contre ceux qui le reçoivent sans les préparations qu'il prescrit ; de sa miséricorde pour ceux qui apportent à sa réception les dispositions qu'il désire.
    "... car quiconque mange et boit indignement, mange et boit sa propre condamnation." (1 Co 11, 27-29) »

    1. Apud te facio Pascha cum discipulis meis. Matth. XXVI. 18. - 2. Ostendet vobis coenaculum magnum stratum, et ibi parate. Luc. XXII. 12.

    Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821), Explication des Évangiles des dimanches, et de quelques-unes des principales fêtes de l'année, Tome 3 (Évangile du jour de la Fête Dieu), Nouvelle édition revue et corrigée, A Lyon, Chez Savy, Libraire, 1807.

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     La dernière Communion de St Jérôme, Sandro Botticelli (1445-1510)

  • Méditation : De la liturgie

    « La liturgie est la joie des hommes ; les hommes sont faits pour Dieu, pour aller à Dieu ; ils ont besoin de rédemption, ils ont besoin de sainteté, pour retrouver ou maintenir le contact avec le Dieu Saint. Or c'est la liturgie qui leur procure tout cela. "En elle, l'Esprit Saint a eu l'art de concentrer, d'éterniser, de diffuser par tout le Corps du Christ, la plénitude inaltérable de l’œuvre rédemptrice, toutes les richesses surnaturelles du passé de l’Église, du présent, de l'éternité."
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est pour eux le moyen privilégié de l'approche divine, "une voie majeure, quasi sacramentelle" ; la source de leur progrès spirituel : jour après jour, dimanche après dimanche, "la frappe du balancier liturgique imprime dans l'âme baptisée une plus grande ressemblance avec le Seigneur."
    [...]
    La liturgie est la joie des hommes, parce qu'elle est la plus haute école d'oraison : d'une manière persuasive, presque sans contrainte, elle nous apprend la contemplation chrétienne, qui est prière et amour. C'est dans le cadre de la liturgie que nous recevons les sacrements, canaux de la grâce, que nous participons au Sacrifice du Calvaire, que nous communions au Corps du Christ. Quand, prêtre, je dis la messe, "j'ai en mains ce qu'il faut pour dire à Dieu un merci digne de Lui, puisque je Lui offre Jésus-Christ. Quand, membre du Christ par le baptême, je communie, je possède Jésus-Christ. Quand on a Jésus-Christ, on a tout. La supplication, l'adoration, l'action de grâce, c'est Lui, et quand je l'offre au bon Dieu, je suis quitte avec le bon Dieu, parce que Jésus-Christ c'est tout, c'est l'Offrande Infinie !" Par l'eucharistie, nous touchons Dieu et Dieu nous touche, c'est déjà pour nous le Ciel anticipé. Où trouverions-nous un plus grand sujet de joie ? »

    "Quatre bienfaits de la liturgie" par un moine bénédictin [Dom Gérard], Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 1995.

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  • Audience générale de ce mercredi 15 janvier 2014

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Baptême fait de nous des membres du Corps du Christ et il nous fait entrer dans le peuple de Dieu, un peuple en marche dans l’histoire. La grâce est transmise de génération en génération par le baptême, à l’image d’un fleuve qui irrigue la terre et répand sur le monde la bénédiction de Dieu. Le Peuple de Dieu est un peuple de disciples missionnaires ; tous dans l’Église nous sommes disciples, tous nous sommes missionnaires, chacun à la place que Dieu a voulue. L’évangélisation est un appel à la communion trinitaire, communion dont nous vivons déjà avec Dieu par l’action du Saint Esprit reçu au baptême. Nous sommes une communauté de croyants dans laquelle chacun, malgré sa faiblesse est « canal » de la grâce pour les autres ; la dimension communautaire fait partie intégrante de la vie chrétienne et de l’évangélisation. »

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a poursuivi sa catéchèse de l'audience générale consacrée au baptême : "Le baptême fait de nous les membres du Corps du Christ... Il nous fait entrer dans le peuple de Dieu qui marche dans l'histoire". Reprenant ainsi la définition de Vatican II, il a rappelé qu'à l'instar de la vie, la grâce baptismale se transmet de génération en génération, et permet aux fidèles de former un peuple diffusant la bénédiction du Seigneur de par le monde. Les apôtres furent envoyés baptiser et depuis eux s'est développée une chaîne de transmission de la foi. "Chaque fidèle est un anneau de cette chaîne, une partie du courant irrigateur. Chaque fidèle transmet la foi à ses enfants qui, adultes, la transmettront à leur tour. Ainsi est le baptême...du peuple de Dieu...qui marche en transmettant la foi". Par le baptême chacun "devient disciple et missionnaire, appelé à porter l’Évangile au monde. Quelque soit sa place dans l’Église et son degré d'instruction, tout baptisé est un agent d'évangélisation... La nouvelle évangélisation implique l'engagement de tous les baptisés... En nous habitant, le baptême nous transmet la grâce" qui permet la transmission de la foi. Chaque fidèle est disciple et missionnaire. "Mais alors dira-t-on, les évêques et le Pape, qui ne sont pas des disciples, savent tout ! Certes", a répondu le Saint-Père, "mais papes et évêques savent que pour être missionnaires, pour transmettre la foi, il faut d'abord être disciples". Ceci est à souligner. "Personne ne se sauve par soi-même. Nous sommes une communauté de croyants qui partage la joie de vivre cet amour qui nous précède et attend de nous d'être des canaux de grâce...malgré nos limites et nos fautes. Cette dimension communautaire n'est pas un effet secondaire mais une partie constituante de la vie chrétienne, du témoignage et de l'évangélisation".

    Puis le Pape a évoqué les chrétiens du Japon qui donna des milliers martyrs lors de sa persécution du début du XVIIe siècle, qui vit l'expulsion du clergé. Décimés, les catholiques japonais demeurèrent démunis de tout clergé. Vivant en clandestinité, ils conservèrent la foi. A la naissance, les parents baptisaient leur enfant afin qu'il puisse baptiser à son tour. Ainsi lorsque deux siècles plus tard des missionnaires purent retourner au Japon, ils eurent la surprise d'y trouver une Église en mesure de refleurir grâce au baptême conservé. C'est le peuple de Dieu qui avait permis la transmission de la foi, grâce à un fort esprit communautaire et au maintien du baptême. Et ce malgré la clandestinité et l'abandon. Cette histoire, a conclu le Saint-Père, doit nous faire réfléchir.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 15.1.14)

  • Audience générale de ce mercredi 19 juin 2013

    L'Eglise, Corps du Christ

    Ce matin Place St Pierre, le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à la notion de corps ecclésial tel que Vatican II l'a remise à l'honneur pour exprimer la nature de l'Eglise, Corps du Christ. Il a déclaré que la conversion de Paul nous permet de mesurer la profondeur de l'union entre le Christ et les chrétiens. "Cette image de corps permet d'approfondir le rapport entre le Christ et l'Eglise, développé par Paul qui a parlé de corps vivant...doté d'une tête, Jésus, qui le nourrit et le seconde... Comme pour tout corps, il a besoin pour vivre de la circulation d'une lymphe vitale. Nous devons donc permettre à Jésus d'agir en nous, de nous donner sa Parole, de nous nourrir de sa Présence eucharistique, de nous encourager par son amour et sa force à aller vers le prochain... L'Eglise, qui comprend une variété de charismes et de fonctions, n'est pas uniforme. Elle est riche des dons que l'Esprit répand mais elle communie dans l'unité. Elle nous met en relation les uns avec les autres pour que nous soyons un corps vif et uni au Christ. Etre membre de l'Eglise signifie lui être uni et recevoir de lui la vie divine qui fait de nous des chrétiens, être unis au Pape et aux évêques qui sont instruments d'unité et de communion. Cela signifie aussi apprendre à dépasser individualismes et divisions, à mieux comprendre et harmoniser les richesses de chacun, à mieux se comprendre pour mieux aimer Dieu et nos frères, en familles, en paroisse, au travail et au sein des associations. Le corps et ses membres doivent vivre unis et ensemble".

    D'autre part, "l'unité est toujours supérieure aux conflits qui, s'ils nous divisent, ne sauraient nous séparer de Dieu. La conflictualité n'aide pas à grandir mais divise. Ne suivons donc pas les chemins de la division et des conflits fraternels. Unis malgré nos différences, pour toujours, car telle est la voie vers Jésus... Combien font de mal à l'Eglise les divisions entre chrétiens, entre individus et communautés, entre chrétiens ! Protestants, orthodoxes, catholiques. Pourquoi être divisés alors que nous devons retrouver l'unité... Mais pour cela nous devons également prier entre catholiques, pas seulement avec les autres chrétiens. Prier pour que le Seigneur nous accorde l'unité entre nous tous chrétiens. Mais comment l'obtiendrait-on sans être capables d'unité entre catholiques ! Combien de familles se brouillent et se divisent. Il fait donc rechercher l'unité qui seule bâtit l'Eglise. Elle vient de Jésus qui nous envoie l'Esprit pour réaliser l'unité".

    Après sa catéchèse de l’audience générale, le Saint-Père a évoqué la Journée mondiale du réfugié de demain, consacrée aux familles réfugiées : "Elles sont souvent forcées à fuir foyers et pays, à tout abandonner, sous la menace des violences et des persécutions, voire de la discrimination religieuse, ethnique ou politique. Aux dangers de la fuite, s'ajoute le risque de la désagrégation, mais aussi la possibilité de conflit avec la société et la culture des pays d'accueil. Nous ne pouvons rester insensibles au sort de ces familles et de tous nos frères migrants. Aidons-les, comprenons-les et accueillons-les !". Puis il a rappelé la Messe de dimanche dernier pour la défense de la vie : "Nous avons célébré Dieu qui est la vie et source de la vie, le Christ qui nous apporte la vie divine, l'Esprit qui maintient dans ce lien vital les véritables enfants de Dieu. Une fois encore, je vous invite tous à accueillir et témoigner de l'Evangile de la vie, à le diffuser en défendant la vie sous toutes ses formes et phases. Le chrétien est celui qui dit oui à la Vie, oui au Dieu vivant".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.13)
  • Messe à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie, dans la banlieue nord de Rome

    "La réalité se comprend mieux en périphérie qu'au centre", a dit le Pape François aux milliers de personnes qui l'attendaient ce matin à la paroisse des Sts Elisabeth-et-Zacharie dans la banlieue nord de Rome. A son arrivée, le Saint-Père accompagné par le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire de Rome et Mgr Guerino Di Tora, Auxiliaire, a salué les familles des enfants baptisés cette année et a confessé quelques fidèles. Il a fait saluer son secrétaire Mgr Alfred Xuereb, qui fête ses 29 ans de sacerdoce. A 9h30, il a présidé la messe après le mot d'accueil du P Benoni Ambarus, le curé, et a donné la communion pour la première fois à 16 enfants, et à 28 autres qui l'avaient déjà reçue les semaines précédentes.

    Dans son homélie entrecoupée de questions-réponses aux enfants, le Pape a évoqué la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, relevant que la Vierge, à peine reçut-elle la nouvelle qu'elle serait Mère de Jésus, et que sa cousine Elisabeth était elle aussi enceinte, partit "en toute hâte" sans attendre, sans se dire qu'Elisabeth avait "sûrement des amies pour l'aider". "Il est beau de penser cela de la Vierge, de notre Mère, qui va en hâte aider...non pas pour se vanter et dire à sa cousine : Maintenant c'est moi qui commande parce que je suis la Mère de Dieu ! Non, ce n'est pas cela qu'elle a fait. Elle est venue l'aider. Et la Vierge est toujours comme cela. Elle est notre Mère et vient toujours en hâte lorsque nous en avons besoin. Ce serait beau d'ajouter à la Litanie de la Vierge une litanie qui dise : Notre-Dame qui accourt, prie pour nous !... parce qu'elle accourt toujours, elle n'oublie pas ses enfants. Et quand ses enfants sont dans la difficulté, le besoin et l'invoque, elle accourt. Et cela nous rassure d'avoir notre Maman à proximité, toujours à notre côté... La Vierge qui accourt toujours pour nous". Elle "nous aide aussi à bien comprendre Dieu..., à bien comprendre la vie de Jésus", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite dialogué avec les enfants : "Je vous demande à vous les enfants : Qui sait qui est Dieu ? Levez la main. Le Créateur de la terre. Et combien de Dieu y-a-t-il ? Un. Mais, on m'a dit, à moi qu'il y en avait trois : le Père, le Fils et le Saint Esprit !... Ils sont trois en un, trois personnes en une. Et que fait le Père ? Le Père est le commencement, le Père, celui qui a créé toutes les choses, et qui nous a créé nous. Que fait le Fils ?...Il nous aime. Et ensuite. Il nous apporte la Parole de Dieu... Et encore ? Qu'a fait Jésus sur la terre ? Il nous a sauvé. Il est venu donner sa vie pour nous. Le Père crée le monde, Jésus nous sauve. Et l'Esprit Saint, que fait-il ? Il nous aime !". Maintenant, tous ensemble les enfants : le Père nous a tous créé, a créé le monde, Jésus nous sauve, et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! C'est cela la vie chrétienne : parler avec le Fils et parler avec l'Esprit Saint. Jésus nous a sauvé mais marche aussi avec nous dans la vie... Et que fait-il quand il marche avec nous dans la vie ? Ça c'est difficile. Celui qui le sait gagne le championnat de football. Que fait Jésus quand il marche avec nous ? D'abord, il nous aide. Il nous guide. Très bien ! Il marche avec nous, nous aide, nous guide et nous enseigne à le suivre. Jésus nous donne aussi la force de marcher quand c'est difficile, pas vrai ? Et même dans nos devoirs d'école ! Il nous donne la force. Savez vous comment ?... Dans la communion, il nous donne la force, nous aide. Mais quand vous dites : il nous donne la communion, un morceau de pain nous donne tant de force ? Cela semble du pain. En réalité, ce n'est pas du pain. Qu'est-ce ? C'est le corps de Jésus. Jésus vient dans nos cœurs. Voilà, pensons tous à cela, tout le monde : le Père nous a donné la vie, Jésus nous a donné le salut, il nous accompagne, nous guide, nous soutient, nous enseigne. Et l'Esprit Saint ? Il nous aime ! Il nous donne l'amour. Pensons à Dieu ainsi et demandons à la Vierge Marie, notre Mère, qui accourt toujours pour nous aider, de nous enseigner à bien comprendre comment est Dieu, comment est le Père, comment est le Fils et comment est le Saint Esprit". Après la Messe, le Pape est rentré au Vatican pour présider le traditionnel Angélus dominical Place St Pierre.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 27.5.13)

  • Audience générale de ce mercredi 3 octobre 2012

    Devant quelques 20.000 pèlerins et de touristes, Benoît XVI, pour sa catéchèse, a poursuivi une réflexion entamée il y a quelques semaines sur la prière. Comment apprendre à prier, pourquoi prier, dans quelles conditions et dans quelles circonstances prier. Avec cette idée qu’au-delà de la prière solitaire et silencieuse, tout chrétien se doit de prier en communauté lors de la célébration de l’Eucharistie, essentielle à la vie de l’Eglise.

    « Vivre une vie de prière, cela veut dire s’établir dans la présence du Christ, en avoir conscience, avoir un rapport avec Dieu comme les rapports fondamentaux de notre vie, comme les rapports avec les parents, avec les amis, car l’amitié avec Dieu est fondamentale », a déclaré le Pape. « La prière consiste à regarder le Christ de manière toujours nouvelle, à lui parler, à rester en silence avec lui. C’est dans ce type de prière, a expliqué le Pape, que le chrétien découvre sa véritable identité, il la découvre dans le Christ ».

    Benoît XVI a ensuite parlé de la prière au cours de la liturgie, rappelant que la messe n’est pas une « auto-manifestation » de la communauté, et que la prière ne peut être individualiste car elle nous fait entre dans le « nous » universel qui fonde l’Eglise. D’ajouter : « Dans la liturgie d’une petite chapelle est toujours présente l’Eglise toute entière ».

    Message en français :

    « Chers frères et sœurs, la prière est une communion de vie avec Dieu, Un et Trine, rendue possible par le baptême qui nous incorpore au Christ. Seul dans le Christ, nous pouvons dialoguer avec Dieu, en l’appelant Père. Notre union au Christ, le Fils de Dieu, nous aide à découvrir notre identité personnelle et à le connaître comme une Personne vivante dans l’Église, qui est son Corps. Nous apprenons à prier en nous adressant à Dieu, notre Père, et en priant avec les autres et avec l’Église. On ne peut pas prier Dieu d’une manière individualiste. Toute action liturgique, particulièrement la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements, est une rencontre entre le Christ et l’Église. C’est le « Christ total », le Corps du Christ uni à sa Tête, qui célèbre. La liturgie n’est pas l’œuvre d’un individu. Elle est l’action de Dieu en nous et avec nous, son action à travers l’Église, qui a son histoire, sa riche tradition et sa créativité. L’Église entière, le ciel et la terre, Dieu et les hommes, participent à toute célébration liturgique. Chers amis, la liturgie est l’acte par lequel Dieu vient à nous, nous illumine et où nous pouvons le toucher. Dieu en est le sujet. Ouvrons-nous à Lui et laissons-nous guider par Lui et par son Corps qui est l’Église. »

    Et Benoît XVI a par ailleurs demandé de prier pour sa visite ce jeudi au sanctuaire de Notre-Dame de Lorette à l’occasion du 50ème anniversaire du pèlerinage qu’y effectua Jean XXIII, une semaine avant l’ouverture du Concile Vatican II. Le Pape a demandé que l’on invoque la Vierge pour les principaux évènements ecclésiaux que l’on s’apprête à vivre : l’Année de la Foi et le Synode des Evêques sur la Nouvelle Evangélisation.

    Source : Radio Vatican.

  • 13 juin : Ecrit de Saint Antoine de Padoue

    « Dieu a fait à l'homme de nombreux et très nobles présents. Il lui a donné l'âme avec ses puissances, le corps avec ses organes, l'univers avec ses éléments, la foi avec ses sacrements, la science avec ses trésors, sa personne avec ses douleurs. Maintenant il lui dit : Recevez ceci comme un don magnifique ; et mangez-le comme un aliment vivifiant. "Ceci est mon corps" : ceci est le corps qui a été conçu par la vertu du Saint-Esprit ; ceci est le corps qui a été formé dans un instant ; ceci est le corps né de la Vierge ; ceci est le corps qui a été élevé en croix ; ceci est le corps qui a été chargé de chaînes ; ceci est le corps qui a été cruellement flagellé ; ceci est le corps qui a été abreuvé de fiel ; ceci est le corps qui a été transpercé d'une lance. Toutes ces douleurs que Jésus a endurées pour nous, doivent être l'objet de nos méditations. Contemplez, nous dit Saint Bernard, contemplez, âme fidèle, la face de votre Christ, et vous verrez ses épaules déchirées, son côté ouvert, sa tête blessée par les épines, ses mains percées, et ses pieds troués. Tournez dans tous les sens le corps du Seigneur ; et des pieds à la tête, d'un côté à l'autre, et de quelque manière que vous le preniez, vous ne trouverez que du sang et des douleurs. C'est là le pain eucharistique. »

    Saint Antoine de Padoue, Premier Sermon de la Cène (Propre du Temps), in Histoire de Saint Antoine de Padoue d'après les Sources hagiographiques du XIIIe, XIVe et XVe siècle par le R.P. AT, prêtre du Sacré-Coeur, Paris, Louis Vivès, 1895 (deuxième édition).

    Livre en libre téléchargement ici (format pdf).

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  • 7 juin : Méditation

    « "Nous recevons l'Esprit Saint, dit S. Augustin, si nous aimons l'Eglise, si nous sommes unis entre nous par la charité, si nous sommes fiers de notre foi et de notre nom de catholiques. Autant on aime l'Eglise, autant on possède l'Esprit Saint." Quiconque se sépare de l'Eglise se sépare de l'Esprit Saint. "En voyant ce qui se produit dans votre corps, dit S. Augustin, plaignez ceux qui se séparent de l'Eglise. Tant que la vie et la santé sont dans notre corps, tous les membres accomplissent leurs fonctions. Si un membre souffre, tous les autres membres compatissent. Mais parce qu'il demeure dans le corps, tout en souffrant il demeure vivant parce qu'il conserve l'Esprit de vie. Mais si un membre est séparé du corps, l'Esprit de vie ne le suit pas. Il conserve peut-être la forme qu'il avait quand il était vivant, il n'a plus la vie. Ainsi en est-il de l'homme séparé de l'Eglise." »

    P. Thiriet, L'Evangile médité avec les Pères, Tome 5, 1905.

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  • 24 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Vous, enfants de la vraie lumière, fuyez les querelles et les mauvaises doctrines. Comme des brebis, suivez partout votre berger. Car souvent des loups apparemment dignes de foi égarent ceux qui courent dans la course de Dieu, mais si vous demeurez unis, ils ne trouveront pas de place parmi vous.
    Ayez donc soin de ne participer qu'à une seule eucharistie ; il n'y a, en effet, qu'une seule chair de notre Seigneur, une seule coupe pour nous unir en son sang, un seul autel, comme il n'y a qu'un seul évêque entouré des prêtres et des diacres. Ainsi, tout ce que vous ferez, vous le ferez selon Dieu… Mon refuge, c’est l’Evangile, qui est pour moi Jésus lui-même en chair, et les apôtres, qu’incarne le presbytérium de l'Église. Aimons aussi les prophètes, car eux aussi ont annoncé l'Évangile ; ils ont espéré dans le Christ et l'ont attendu ; croyant en lui, ils ont été sauvés et, demeurant dans l'unité de Jésus Christ, saints dignes d'amour et d’admiration, ils ont mérité de recevoir le témoignage de Jésus Christ et d'avoir part à l'Évangile, notre commune espérance…
    Dieu n’habite pas là où règnent la division et la colère. Mais le Seigneur pardonne à tous ceux qui se repentent, si le repentir les ramène à l’unité de Dieu et à la communion avec l’évêque. Je crois en la grâce de Jésus Christ qui nous délivrera de toute chaîne. Je vous en supplie, n’agissez jamais par esprit de querelle, mais selon l'enseignement du Christ. J'en ai entendu qui disaient : "Ce que je ne trouve pas dans les archives, je ne le crois pas dans l'Évangile"... Pour moi, mes archives, c'est le Christ ; mes archives inviolables, c'est sa croix, sa mort et sa résurrection et la foi qui vient de lui. Voilà d’où j’attends, avec l’aide de vos prières, toute ma justification. »

    Saint Ignace d'Antioche (+ v.110), Lettre aux Philadelphiens (trad. P. Camelot, SC n°10).