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  • Joe Biden : les Etats-Unis financent de l’avortement dans le monde

    Jeudi, revenant sur les engagements de Donald Trump, le nouveau président des États-Unis, Joe Biden, a révoqué « la règle de Mexico » (cf. États-Unis : renforcement de la politique de Mexico). Il autorise les États-Unis à reprendre le financement « des associations étrangères offrant ou promouvant des services d’avortement ». « Cette règle a été instaurée par l’administration républicaine de Ronald Reagan, annulée par chaque président démocrate et remise en vigueur par chaque républicain ».

    Le nouveau Président a de même « ordonné la reprise des financements américains au Fonds des Nations unies pour la population » ; 32,5 millions de dollars ont été débloqués à l’attention de cette agence de l’ONU.

    Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat, a critiqué « le financement d’avortements à l’étranger avec l’argent des contribuables », qui « piétine leur conscience ». Des engagements qui vont, selon lui, « à l’encontre des promesses d’unité du nouveau président ».

    Les mesures prises par le président sortant qui impose « aux centres de planning familiaux de distinguer physiquement les consultations gynécologiques de celles liées à l’avortement, sous peine de perdre les fonds fédéraux », n’a pas fait l’objet de mesures particulières. Le nouveau président ayant ordonné « d’examiner s’il faut suspendre, revoir, annuler ou ouvrir à la discussion ces régulations ».

    600 000 avortement aux États-Unis chaque année

    A l’occasion de la « date anniversaire » de l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême qui a rendu possible l’avortement aux États-Unis en 1973, une marche virtuelle de protestation est prévue ce vendredi.

    Ce même jour, les membres du Congrès doivent réintroduire une interdiction de l’avortement basée sur un diagnostic prénatal de la trisomie 21. La législation devrait permettre aux proches d’enfants avortés sur la base d’un diagnostic de trisomie 21 d’intenter une action civile contre ceux qui ont pratiqué l’avortement. Le projet de loi précise que la mère de l’enfant ne peut être poursuivie. Pour le député Ron Estes, « il est tragique qu’aux États-Unis, les bébés soient ciblés simplement parce qu’ils ont un chromosome de plus. Cette législation vise à garantir que les droits des personnes handicapées soient protégés ». Aux États-Unis, 67 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés.

    Le mercredi précédent, les sénateurs ont présenté pour la cinquième fois un projet de loi pour interdire les avortements après 20 semaines, sauf en cas de danger pour la vie de la mère ou si l’enfant a été conçu à la suite d’un viol ou d’un inceste.

    600 000 avortements sont pratiqués chaque année aux États-Unis.

    Sources : AFP, Charlotte Plantive (28/01/2021) ; The Federalist, Evita Duffy (28/01/2021).

    Gènéthique.org

  • Vincent Lambert : l'ONU réitère sa demande de maintien de l'alimentation et de l'hydratation

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    L’ONU a réagi ce mardi 2 juillet à la nouvelle annonce de l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert (cf. Vincent Lambert de nouveau dans le couloir de la mort), via le Comité des droits des personnes handicapées (CDPH), pour réaffirmer sa demande du 4 mai dernier (cf. Affaire Vincent Lambert : le Comité pour les personnes handicapées de l'ONU demande la suspension de la décision d’euthanasie) : « Le service des requêtes et des enquêtes du CDPH vient de réitérer en urgence auprès de l’Etat Français sa demande de maintien de l’alimentation et de l’hydratation de M. Vincent Lambert à titre conservatoire. » Dans ce communiqué est rappelé : « Le caractère obligatoire des mesures conservatoires afin de garantir l’effectivité du recours auprès du CDPH qui impose qu’il ne soit pas porté atteinte à la vie de Vincent Lambert. »

    Emmanuel Hirsch, professeur d’éthique médicale à l’université Paris Saclay, souligne que c’est notre conception de l’humanité qui est en jeu dans cette décision d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation : « Aujourd’hui, le médecin qui a annoncé, une nouvelle fois, à M. Vincent Lambert qu’il a été légalement décidé de l’exclure de la communauté des vivants, engage notre conception des principes d’humanité. C’est pourquoi nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette légalisation de la mort donnée, quel que soit notre profond respect de l’état de droit ». Il redoute les conséquences de cette décision : « Il y aura un ‘après’ M. Vincent Lambert car nous sommes plus convaincus désormais de ce que nous n’acceptons pas, et de ce que représente un accompagnement dans la vie qui n’a rien à voir avec un acharnement thérapeutique ».

    Sources : Gènéthique.org
    Je soutiens Vincent (02/07/2019) – Communiqué – L’ONU réagit ce 2 juillet 2019 à la nouvelle annonce d’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation de Vincent Lambert
    Le Figaro (02/07/2019) – Emmanuel Hirsch, « nous ne pouvons pas nous satisfaire de cette légalisation de la mort donnée »

  • Vincent Lambert : En réponse à Agnès Buzyn, ministre de la Santé

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    Alors que le Comité International des droits des personnes handicapés de l’ONU vient de demander à la France de ne pas suspendre l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert (cf. , les déclarations de la ministre de la Santé Agnès Buzyn laisseraient croire à une mesure facultative. Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ), une ONG active auprès de la CEDH et des Nations unie, revient sur les derniers éléments de l’affaire.

    Article à lire sur Gènéthique.org et l'ECLJ.

    Photo © FAMILY HANDOUT / AFP

  • Une jeune femme porteuse de trisomie 21 répond à un "expert" de l'ONU

    M. Ben Achour, "expert" au Comité des droits de l'homme de l'ONU, s'est prononcé pour l'élimination prénatale des personnes trisomiques.
    Choquée par cette intervention, Charlotte, jeune femme porteuse de trisomie 21, répond à M. Ben Achour :
    "Je suis un être humain comme vous ! Notre seule différence est un chromosome supplémentaire. Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur. (...)"

    SIGNEZ la pétition de l'ECLJ pour la protection de toute vie humaine : https://eclj.org

  • ONU : le retour de la culture de mort

    Gènéthique.org - Chronique de Gregor Puppinck - 6 novembre 2017

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    Le Comité des droits de l’homme des Nations Unies est en passe d’imposer la légalisation universelle de l’avortement au nom même du droit à la vie.

    Ce comité d’experts, chargé de veiller au respect du Pacte international sur les droits civils et politiques de 1966, s’est réuni à Genève, les 1er et 2 novembre, pour rédiger son interprétation officielle du droit à la vie. Cette interprétation, appelée Observation générale, a une grande autorité sur les juridictions et les législateurs du monde entier car ce Comité a aussi le pouvoir de juger les États quant à leur respect de ce traité.

    Plusieurs de ses membres ont saisi l’occasion pour promouvoir un droit à l’avortement le plus étendu possible. C’est le cas en particulier du français Olivier de Frouville, de l’américaine Sarah Cleveland et du tunisien Yadh Ben Achour. Les autres sont restés largement silencieux. Seule l’experte allemande, Mme Anja Seibert-Fohr, a tenté, en vain, d’obtenir la reconnaissance de « l’intérêt légitime des États à protéger la vie du fœtus », pourtant établi par la Cour européenne. Les trois autres membres connus pour leurs réserves à l’égard de l’avortement étaient les seuls absents.

    D’emblée, M. de Frouville recommanda d’éviter toute « considération philosophique ou théorique » et de se concentrer exclusivement sur les droits des femmes. À aucun moment la moralité de l’avortement ne fut questionnée. De même, à aucun moment les droits des enfants ne furent évoqués. Moins encore, les membres du Comité ont veillé à ne jamais employer le mot « enfant ». Pour les membres du Comité, l’enfant n’existe pas avant sa naissance, donc il serait vain d’évoquer ses droits et intérêts.

     «  Recourir à l’avortement pour éviter le handicap à titre préventif »

    En fait, il fut question une seule fois, non pas des enfants, mais des « fœtus », pour recommander la légalisation de leur avortement eugénique. Le représentant tunisien a fortement insisté sur cette nécessité. Il a déclaré que, certes, il faut aider les personnes handicapées « après leur naissance », mais « ça, ça ne veut pas dire que nous devons accepter de laisser en vie un fœtus qui est atteint d’un handicap. » Il a ajouté « nous pouvons éviter les handicaps et nous devons tout faire pour les éviter ». Sur ce, le Président du Comité intervint pour rappeler que les débats sont enregistrés.

    Mais là encore, la référence au « fœtus » était trop explicite. Pour éviter d’être accusés d’eugénisme, des experts ont voulu alors remplacer ce mot par celui de « grossesse », moins choquant, comme si le changement de terme pouvait rendre plus acceptable la réalité de l’eugénisme.

    L’avortement, c’est la vie

    Quant au droit à l’avortement, on peut dire que les recommandations du Planning familial international ont été suivies à la lettre. Reprenant le slogan de cette organisation, les membres du Comité ont déclaré que l’avortement devrait être décriminalisé et rendu « safe, legal and affordable » (« sûr, légal et accessible/gratuit »), sans réelle condition ni limitation de délai. Ils ont aussi adopté son argumentation selon laquelle l’interdiction ou la difficulté d’accéder à l’avortement serait en soi une cause de violation du droit à la vie des femmes. Cela fit dire à M. de Frouville, de façon toute orwellienne, que la décriminalisation de l’avortement « est au cœur de la question du droit à la vie » !

    Une régression morale

    C’est là un complet renversement moral par rapport au sens du droit à la vie. Il résulte de la pensée matérialiste selon laquelle seuls les êtres capables d’intelligence et de volonté seraient véritablement humains et donc dignes de protection. Tant qu’ils n’ont pas atteint cette capacité, ils ne seraient que de la matière corporelle au pouvoir de ceux qui sont « humains », car capables d’intelligence et de volonté. Ainsi, ce n’est plus la « vie humaine » comme réalité biologique qui serait protégée en droit international, mais l’intelligence et la volonté, c’est-à-dire la force. Pas une seule fois, les membres du Comité n’ont rappelé l’engagement pris par les États de réduire le recours à l’avortement et d’aider les femmes enceintes. La faiblesse des enfants à naître et des femmes en détresse ne trouvent qu’une réponse : l’élimination. La loi du plus fort.

    Or, c’est principalement contre l’eugénisme que l’universalité du droit à la vie a été réaffirmée après-guerre. Les rédacteurs de la Déclaration universelle des droits de l’homme refusèrent expressément de tolérer tout avortement eugénique, rappelant son usage par le régime nazi ; et ce n’est que sous la pression des pays soviétiques qu’ils renoncèrent en 1948 à protéger explicitement la vie humaine « dès la conception ». C’est parce que les régimes nazi et soviétique étaient matérialistes qu’ils ont promu l’avortement et l’eugénisme ; et c’est contre cette idéologie que les Nations unies ont été fondées sur la base de l’égale dignité de tout être humain.

    Si le Comité tire un droit à la mort du droit à la vie, il renoue ainsi avec l’idéologie mortifère contre laquelle les Nations unies ont été fondées.

    Contre cette « dérive rétrograde », un autre comité des Nations unies s’est élevé. Le Comité des droits des personnes handicapées a répliqué que « Les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées ». Il a ajouté que de telles lois perpétuent « le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse. » Mais le Comité des droits de l’homme n’en a pas tenu compte, ses membres les plus actifs restant résolument attachés à leur objectif.

    Un excès de pouvoir

    Reste à savoir si le Comité a le pouvoir d’imposer aux États, au nom du Pacte, une obligation contraire à l’intention explicite de ses rédacteurs. Contre les États qui reprochent au Comité d’agir ainsi au-delà de son mandat, certains de ses membres se sont défendus en déclarant que le Pacte international sur les droits civils et politiques serait un « document vivant » dont ils sont les interprètes authentiques. Concrètement, les États seraient donc moins tenus de respecter le Pacte que ce qu’en disent les membres du Comité. Ceci est particulièrement problématique lorsque cette interprétation est diamétralement contraire au sens initial du traité. Cela fit dire à Mme Seibert-Fohr, sous forme d’avertissement, que le Comité des droits de l’homme fragilise dangereusement « l’universalité des droits de l’homme ». De fait, si cette interprétation du Pacte est adoptée, de nombreux Etats refuseront de l’appliquer ; le zèle idéologique de quelques membres du Comité se retournera alors fatalement contre son autorité.

    La discussion sur ce projet d’observation générale se poursuivra le 10 novembre puis en mars 2018 ; il y sera aussi question du suicide assisté et de l’euthanasie dont le Comité envisage également d’imposer l’acceptation au titre du droit à la vie.

    Début octobre, l’ECLJ a adressé un mémoire au Comité en défense du droit à la vie, avec le soutien de plus de 130 000 personnes signataires d’une pétition pour la protection de toute vie humaine.

    Source : Gènéthique.org.

  • Alerte : Le Comité des droits de l’homme de l’ONU veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

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    Le Comité des droits de l’homme de l’ONU révise actuellement la définition du « droit à la vie » en droit international. Il envisage d’imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie !

    Les lobbys de la culture de mort sont en passe de remporter une victoire décisive, dans la plus grande discrétion. Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il va lui remettre et en partageant cette alerte.

    Suite de l'article et pétition sur le site de l'ECLJ.

     

  • ALERTE : Le Comité des droits de l’homme de l’ONU veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

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    A l’ONU, le Comité des droits de l’homme « révise actuellement la définition du ‘droit à la vie’ en droit international ». Par ce biais, et « dans la plus grande discrétion », une « minorité active » veut « imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie » s’alarme l’European Center for Law and Justice (ECLJ).

    Le Comité des droits de l’homme « est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », signé en 1966 par les États-parties. Ce texte sert ensuite de référence pour les juridictions nationales car le Comité peut « ‘juger’ les États quant à leur respect de ce traité ». Or, le projet en cours « affirme que l’accès à l’avortement est un droit » et s’appuie pour cela sur l’article 6 du Pacte qui dispose que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ». En outre « le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au ‘droit’ d’accès à l’avortement », et « condamne sans les préciser les critères que les États posent à l’accès légal à l’avortement en ce qu’ils seraient ‘humiliants ou déraisonnablement contraignants’ ». Enfin le projet considère que « les États ont l’obligation de former les adolescents à l’usage de la contraception afin de préserver la santé des femmes contre les risques causés par l’avortement ».

    L’ECLJ s’inquiète de ce projet « gravissime », qui « renonce à reconnaitre l’existence même de la vie humaine avant la naissance » et « ne dit rien, ou presque de la protection des femmes qui souhaitent donner naissance à leur enfant, ni de la santé infantile et encore moins de l’obligation des États de prévenir le recours à l’avortement ».

    Sources : Gènéthique.org - ECLJ (13/09/2017)

    Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il va lui remettre et en partageant cette alerte.

    Contre ce projet : signez la pétition ici

  • Visite du Pape au siège du Programme Alimentaire Mondial (PAM)

    Créé en 1961, le PAM est une agence humanitaire des Nations Unies. Il apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Le PAM œuvre en partenariat avec les agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA), ainsi qu'avec les gouvernements et organisations non gouvernementales partenaires. Environ 11.500 personnes travaillent pour le PAM, la plupart sur le terrain au contact direct de populations démunies et sous-alimentées.

    Le Pape François a achevé un peu après 10h30 sa visite ce lundi 13 juin 2016 au siège du PAM, le Programme Alimentaire Mondial. Le Saint-Père s'est rendu, pour la première fois, au sein de la plus grande agence humanitaire de la planète, celle de l’ONU engagée depuis 1961 dans la lutte contre la faim dans le monde où il a prononcé deux discours. L'un aux membres du Conseil d’Administration du PAM, l'autre au personnel de l’agence onusienne. Le Pape avait été accueilli par la Directrice exécutive, Madame Ertharin Cousin. À son arrivée, un peu avant 9h30, il s’est tout d’abord recueilli devant “le Mur de la mémoire” qui rend hommage aux membres du PAM, morts en mission.

    Le Saint-Père, dans son premier discours en espagnol, à l’occasion de la Session annuelle du Conseil d’Administration du Programme Alimentaire Mondial, a exhorté à « dénaturaliser » la misère et « débureaucratiser » la faim. Le Saint-Père s’est insurgé face au « gaspillage », à « l’exploitation de la terre » et « à une distribution des ressources égoïstes et mauvaise ». « La nourriture qui se jette, a déclaré le Pape, c’est comme si elle était volée à la table des pauvres, de celui qui a faim ».

    « Il faut "dénaturaliser" la misère et cesser de la considérer comme une donnée de plus de la réalité. Pourquoi ? Parce que la misère a un visage, a affirmé le Saint-Père. Elle a le visage d’enfants, elle a le visage de familles, elle a le visage de jeunes gens et de personnes âgées. Elle a un visage dans le manque d’opportunités et de travail chez de nombreuses personnes, elle a le visage de migrations forcées, de maisons vides ou détruites ».

    Le Pape a mis en garde contre « le risque de bureaucratiser la souffrance des autres ». « Les bureaucraties avancent des expédients, observe t-il, alors que la compassion, au contraire, s’engage pour les personnes ». Il est donc « nécessaire de travailler pour "dénaturaliser" et débureaucratiser la misère et la faim de nos frères. Cela exige de nous une intervention à divers échelons et niveaux où sera établie comme l’objectif de nos efforts la personne concrète qui souffre et a faim, mais qui a aussi en elle-même un immense flux d’énergies et de potentialités que nous devons aider à concrétiser ».

    Le Saint-Père a rappelé que « le manque d’aliments n’est pas quelque chose de naturel (...) et que le fait qu’aujourd’hui, en plein XXIème siècle, beaucoup de personnes souffrent de ce fléau est dû à une distribution des ressources égoïste et mauvaise, à une "marchandisation" des aliments. La terre, maltraitée et exploitée, en beaucoup d’endroits dans le monde continue de nous donner ses fruits, de nous offrir le meilleur d’elle-même ; les visages affamés nous rappellent que nous avons détourné ces fruits de leurs fins. Nous avons transformé un don qui a une finalité universelle en un privilège de peu de personnes. Nous avons fait de ces fruits de la terre – don pour l’humanité – des commodities de quelques-uns, en créant de cette manière l’exclusion.

    Le Pape a alors exhorté à lutter contre le gaspillage. « Le consumérisme – dans lequel nos sociétés se voient insérées – nous a poussés à nous habituer au superflu et au gaspillage quotidien de nourriture, auquel nous ne sommes plus capables d’accorder sa juste valeur, qui va au-delà des paramètres purement économiques. Mais cela nous ferait du bien de nous souvenir que la nourriture qui se jette, c’est comme si elle était volée à la table du pauvre, de celui qui a faim. Cette réalité nous demande de réfléchir sur le problème de la perte et du gaspillage de nourriture afin d’identifier des voies et des modes qui, affrontant sérieusement cette problématique, soient des moyens de solidarité et de partage avec ceux qui sont le plus dans le besoin ».

    Nourrir la planète, un thème auquel le Pape François, comme ses prédécesseurs, est particulièrement sensible. A plusieurs reprises depuis de son pontificat le Saint-Père a multiplié les gestes et prises de position concernant ce dossier fondamental. Ainsi lors de la Messe pour l’ouverture de la XXème Assemblée générale de Caritas Internationalis, le 12 mai 2015, le Pape avait invité à « dresser la table pour tous » : « Tant de personnes attendent encore aujourd’hui de pouvoir manger à leur faim », avait-il souligné, indiquant que « la planète produit de la nourriture pour tous, mais que manque la volonté de partager avec tous ».

    Quelques jours auparavant, le 1er mai 2015, le Saint-Père était intervenu en liaison vidéo lors de la cérémonie d’inauguration de l’Exposition de Milan, dédiée au thème “Nourrir la planète. Énergie pour la vie”. Il avait alors souhaité que ce thème « ne reste pas seulement un thème », mais que l’Expo « soit l’occasion d’un changement de mentalité, afin d’arrêter de penser que nos actions quotidiennes n’ont pas d’impact sur la vie de ceux qui, proches ou lointains, souffrent de la faim ».

    Basé à Rome, le PAM apporte chaque année une assistance alimentaire à quelque 80 millions de personnes dans près de 80 pays. Il œuvre en partenariat avec les autres agences onusiennes basées à Rome comme l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, la FAO où s’était rendu le Pape François le 20 novembre 2014, et le Fonds International pour le Développement Agricole (FIDA).

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français des Discours du Pape François ci-dessous.

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  • Une taxe mondiale de l’ONU pour financer l’avortement ?

    Le financement de l’ONU et de ses satellites est assuré par les contributions volontaires des Etats membres, et un contrôle des fonds est réalisé pour en assurer la transparence et la responsabilité. « Les hauts fonctionnaires de l’ONU et d’autres souhaiteraient que les Nations-Unies aient leur propre budget, leur propre flux de revenus précisément de manière à ce que leur budget ne soit pas contrôlable par des instances démocratiques vérifiant leurs comptes ».

    La taxe TOBIN, prélevée sur toutes les transactions financières internationales - soit des milliards de dollars - alimenterait ce budget autonome, destiné à des projets humanitaires. Or, l’avortement est une question humanitaire pour les bureaucrates onusiens (cf. ONU : Le secrétaire général ajoute l’avortement aux objectifs humanitaires). Ce projet de taxe est à l’ordre du jour du Sommet humanitaire prévu  à Istanbul en mai, et il est même un « des ‘indicateurs’  des Objectifs de développement durable, le document sur le développement le plus important de l’histoire des Nations-Unies ».

    Ce projet de taxe a été initié en 2011 et C-Fam, premier groupe pro-vie à l’ONU, lance une pétition mondiale avec l’objectif de le stopper, s’impliquant  « dans les négociations onusiennes au début, et non à la fin, quand on ne peut plus rien faire ».

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    à l'impôt mondial de l'ONU

    Qu’est-ce qui serait taxé ?

    Les transactions financières internationales. Ne croyez pas que cela ne vous touchera pas. Ces taxes sont toujours répercutées sur le consommateur final.

    Ils veulent aussi taxer toutes les opérations de change. Vous avez bien lu. Si vous ou vos enfants voyagez au Canada, au Mexique, en Europe ou n’importe où dans le monde, vous serez imposé lorsque vous échangez vos devises.

    Ils veulent aussi taxer tous les billets d’avion. Et ils font pression sur les grandes entreprises pour qu’elles augmentent les prix des biens et services proposés, afin que l’ONU récupère la marge.

    Une taxe mondiale sur les transactions financières rapporterait des milliards de dollars à l’ONU, et nous citoyens, n’aurions aucun mot à dire sur la façon dont ces milliards seront dépensés.

    C’est l’une des plus grandes menaces pour la démocratie et les enfants à naître que nous ayons jamais vues.

    Les bureaucrates de l’ONU affirment que cet argent serait utilisé à des fins humanitaires. Le souci c’est que pour eux, avorter les enfants dans le ventre de leur mère, c’est faire de l’humanitaire.
    Il est crucial que vous signiez cette pétition et que vous l’envoyiez à votre famille et à tous vos amis. Dans les prochains mois, nous présenterons cette pétition à l’ONU, à des groupes alliés partout dans le monde, devant le Congrès américain et aux parlements à travers le monde.

    Nous pouvons encore éviter cette taxe mondiale si nous agissons ensemble et si nous agissons maintenant.

    Signez la pétition dès aujourd'hui, et faites-la connaître autour de vous !

    Sources: C-Fam (Austin Ruse) - Gènéthique 13/03/2016

  • Le Pape François au Kenya : Visite à l'U.N.O.N.

    Visite à l'Office des Nations Unies à Nairobi

    Le Pape François a visité ce jeudi après-midi le siège des institutions de l’Onu à Nairobi, l’un des quatre sièges de l’Onu (avec New York, Vienne et Genève), qui abrite notamment le siège mondial du PNUE, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement. Symboliquement, le Pape a planté un arbre dans les jardins de ce bâtiment.

    Dans sa longue intervention, prononcée en espagnol, le Pape François est revenu sur les questions écologiques, un enjeu qui n’est pas dissociable de celui de la lutte pour la justice sociale. Son discours faisait donc écho aux thèmes abordés dans son encyclique Laudato Si’. Le Pape François s’est arrêté durant plusieurs minutes sur la conférence de Paris sur le changement climatique, qui s’ouvre dans trois jours, en alertant sur les risques d’une approche bureaucratique et partisane de ce sujet qui touche l’humanité entière.

    A lire / écouter : le compte rendu d'Anne-Sophie Saint-Martin sur Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies

    Galerie photographique

    C'était l'autre discours très attendu de ce voyage du Pape François aux Etats-Unis. Pendant 45 minutes, le Souverain Pontife s'est adressé à la communauté internationale à la tribune des Nations-Unies à New York, dans la salle de l'Assemblée Générale, invitant avec des mots forts chaque nation et chaque responsable politique à prendre leurs responsabilités pour la "sauvegarde de la maison commune". Le Pape a livré une leçon de géopolitique telle que le conçoit le Saint-Siège, en donnant les clés pour une coopération internationale au service de la justice et de la dignité humaine.

    Pour le Pape François il existe un droit de l’environnement. Or, la crise écologique, avec la destruction d’une bonne partie de la biodiversité, peut mettre en péril l’existence même de l’espèce humaine. De plus, l’abus et la destruction de l’environnement sont accompagnés d’un processus implacable d’exclusion. Dans son discours, le Saint-Père a dénoncé la gestion irresponsable de l’économie mondiale, guidée seulement par l’ambition du profit et du pouvoir. La défense et de l’environnement et la lutte contre l’exclusion exigent, a-t-il dit, la reconnaissance d’une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même. Celle-ci, a-t-il martelé, comprend la distinction naturelle entre l’homme et la femme et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions.

    Un appel à la responsabilité des décideurs

    Avec des mots forts, le Souverain Pontife a rappelé l'urgence des communautés et des citoyens de la planètes, face aux grands déséquilibres et lancé un véritable appel à la responsabilité : « Le monde réclame de tous les gouvernants une volonté effective, pratique, constante, des pas concrets et des mesures immédiates, pour préserver et améliorer l’environnement naturel et vaincre le plus tôt possible le phénomène de l’exclusion sociale et économique, avec ses tristes conséquences de traites d’êtres humains, de commerce d’organes et de tissus humains, d’exploitation sexuelle d’enfants, de travail esclave - y compris la prostitution -, de trafic de drogues et d’armes, de terrorisme et de crime international organisé.» a t-il lancé.

    Le Pape François s’en est pris sans détours, à ceux qui sous prétexte de progrès social et de liberté promeuvent une colonisation idéologique à travers l’imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l’identité des peuples et en dernier ressort irresponsables. Sur le plan économique, il a pointé du doigt les systèmes de crédit qui loin de promouvoir le progrès assujettissent les populations à des mécanismes de plus grande pauvreté, d’exclusion et de dépendance. Une fois encore, le Souverain Pontife a plaidé en faveur d’un monde sans armes nucléaires et de l’application du Traité de non-prolifération. Devant un auditoire conquis, le Pape a rendu hommage à la capacité d'arbitrage de l'ONU, en se référant à sa Charte « Si l’on respecte et applique la Charte des Nations Unies dans la transparence et en toute sincérité, sans arrière-pensées, comme point de référence obligatoire de justice et non comme instrument pour masquer des intentions inavouées, on obtient des résultats de paix. »

    Réquisitoire contre le trafic de drogue

    Dans la foulée, il a salué dans une allusion à peine voilée, le récent accord sur le programme nucléaire iranien qui divise la classe politique aux Etats Unis. En revanche il a fustigé les interventions politiques et militaires qui n’ont pas été coordonnées entres les membres de la communauté internationale et qui ont des conséquences néfastes : au Moyen-Orient, en Afrique du Nord et dans d’autres pays africains, les chrétiens et d’autres groupes culturels ou ethniques, ont perdu leurs lieux de culte, leur patrimoine culturel et religieux, leurs propriétés. Ces réalités, a-t-il affirmé avec force, doivent constituer un sérieux appel à un examen de conscience de la part de ceux qui sont en charge de la conduite des affaires internationales.

    Parmi les dossiers qui l’inquiètent particulièrement, le Pape François a cité le narcotrafic, « un autre genre de conflit pas toujours clairement déclaré, a t-il expliqué, mais qui, en silence, provoque la mort de millions de personnes ». Le trafic de drogue est accompagné par la traite des personnes, le blanchiment des actifs, le trafic des armes, l’exploitation des enfants et par d’autres formes de corruption.

    L’avenir exige des décisions critiques et globales. L’organisation des Nations Unies, perfectible mais nécessaire peut être le gage d’un avenir sûr et heureux, à condition que les représentants des Etats sachent laisser de côté les intérêts sectoriels et idéologiques et cherchent sincèrement le service du bien commun.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Salut au personnel des Nations Unies

    Quelques minutes avant de prononcer son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Pape François a été accueilli par Ban Ki Moon avec lequel il s'est entretenu en privé, puis il a prononcé une courte allocution afin de saluer le personnel travaillant à l'ONU. Le Saint-Père les a encouragé dans leur travail pour la justice et la paix, insistant sur "l'Organisation de la famille humaine unie" que chacun est appelé à bâtir.

    Voici le texte de son intervention :

    « Chers amis,

    À l’occasion de ma visite aux Nations Unies, je suis heureux de vous rencontrer, vous les hommes et les femmes qui êtes, de maintes manières, la colonne vertébrale de cette Organisation. Je vous remercie pour votre accueil, et je suis reconnaissant pour tout ce que vous avez fait afin de préparer ma visite. Je voudrais vous demander aussi de transmettre mes salutations aux membres de vos familles et à vos collègues qui n’ont pas pu être avec nous aujourd’hui.

    La majeure partie du travail fait ici n’est pas du genre à faire les nouvelles. Derrière la scène, vos efforts quotidiens rendent possibles beaucoup d’initiatives diplomatiques, culturelles, économiques et politiques des Nations Unies, qui sont si importantes pour satisfaire l’espoir et les attentes des peuples qui composent notre famille humaine. Vous êtes des experts et des personnes de terrain expérimentées, des officiels et des secrétaires, des traducteurs et des interprètes, des agents d’entretien et des cuisiniers, personnel de maintenance et de sécurité. Merci pour tout ce que vous faites !

    Votre travail discret et dévoué non seulement contribue à l’amélioration des Nations Unies, mais a aussi une grande portée pour vous personnellement. Car la façon dont nous travaillons exprime notre dignité et le genre de personne que nous sommes.

    Beaucoup d’entre vous sont venus dans cette ville, de pays du monde entier. Comme tels, vous constituez un microcosme des peuples que cette Organisation représente et cherche à servir. Comme tant d’autres personnes à travers le monde, vous êtes préoccupés par le bien-être et l’éducation de vos enfants. Vous portez le souci de l’avenir de notre planète, et du genre de monde que nous allons laisser aux futures générations. Mais aujourd’hui, et chaque jour, je voudrais demander à chacun de vous, quelle que soit sa capacité, de prendre soin l’un de l’autre. Soyez proches les uns des autres, respectez-vous les uns les autres, et donnez ainsi corps entre vous à l’idéal de cette Organisation d’une famille humaine unie, vivant en harmonie, travaillant non seulement pour la paix, mais dans la paix ; travaillant non seulement pour la justice, mais dans un esprit de justice.

    Chers amis, je bénis chacun de vous du fond du cœur. Je prierai pour vous et pour vos familles, et je demande à chacun de vous, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Et si certains d’entre vous n’étaient pas croyants, je leur demande de me souhaiter du bien. Que Dieu vous bénisse tous !

    Merci. »

    Sources : Radio Vatican - Site internet du Vatican.

    Texte original en anglais sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Programme du Voyage apostolique du Pape à Cuba, aux États-Unis d'Amérique et visite à l'ONU (septembre 2015)

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    Aujourd'hui a été publié le programme du Voyage apostolique que le Pape François effectuera à Cuba et aux Etats-Unis, ainsi que de sa visite à l'ONU, à l'occasion de sa participation à la VIIIe Rencontre mondiale des familles à Philadelphie du 19 au 28 septembre 2015.

    Le Pape partira samedi 19 septembre à 10 h de Rome pour arriver à La Havane vers 16 h (heure locale) où aura lieu la cérémonie de bienvenue. Dimanche 20, il célèbrera la messe Plaza de la Revolución à La Havane, et l'après-midi il rencontrera le président cubain. Le soir il célèbrera les vêpres avec les prêtres, les religieux et religieuses, et les séminaristes, avant de saluer les jeunes au centre culturel.

    Lundi 21 au matin, il se rendra à Holguín où il célébrera la messe Plaza de la Revolución, et bénira la ville. Il rejoindra ensuite Santiago en avion où il rencontrera les évêques au séminaire local. La journée se conclura avec une prière à la Vierge de la Charité en la basilique mineure du sanctuaire de la Vierge de la Charité du Cuivre.

    La journée de mardi 22 commencera par une messe à la basilique mineure du sanctuaire, puis le Pape rencontrera les familles dans la cathédrale de Santiago. Après la bénédiction de la ville, il gagnera par avion les Etats-Unis arrivant à Washington.

    Mercredi 23, aura lieu la cérémonie de bienvenue dans les jardins de la Maison Blanche où le Pape prononcera un discours avant de rencontrer le président des Etats-Unis. A 11 h, le Pape rencontrera les évêques américains en la cathédrale. L'après-midi, il célébrera une messe au sanctuaire national de l'Immaculée Conception pour la canonisation du bienheureux Frère Junípero Serra.

    Jeudi 24, il se rendra au Congrès des Etats-Unis où il prononcera un discours, au terme duquel il rejoindra le centre caritatif de la paroisse St.Patrick pour rencontrer des sans-abri. En fin de journée, il reprendra l'avion pour se rendre à New-York où, à 18h45, il célèbrera les vêpres avec les prêtres, les religieux et religieuses en la cathédrale.

    Vendredi 25, au matin, il prononcera un discours au siège des Nations Unies à New York, et à 11 h 30', participera à une rencontre interreligieuse au mémorial Ground Zero. Il visitera ensuite l'école ND Reine des Anges avant de rencontrer les familles d'immigrés à Harlem. La journée se terminera par une messe au Madison Square Garden.

    Samedi 26, il se rendra en avion à Philadelphie où à 10h30, il célèbrera la messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la cathédrale des Sts.Pierre et Paul. L'après-midi, il participera à une rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés au centre commercial Indépendance de Philadelphie. Il assistera ensuite à la fête des familles et à la veillée de prière au B. Franklin Parkway.

    Le dimanche 27 commencera par une rencontre avec les évêques invités à la Rencontre mondiale des familles au Séminaire St.Charles Borromée de Philadelphie, après quoi le Pape visitera les détenus du centre de détention Curran-Fromhold. Il célébrera ensuite la messe de clôture de la VIII Rencontre mondiale des familles au B.Franklin Parkway. Le soir, avant la cérémonie de départ, il saluera le comité organisateur, les bénévoles et les sponsors à l'aéroport international de Philadelphie d'où il décollera à 20 h à destination de Rome. L'avion devrait atterrir le lundi 28 vers 10 h heure de Rome.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.6.15).

    Programme détaillé au jour le jour en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • A l’ONU, l’appel pour les chrétiens d’Orient de SB Sako, Patriarche des chaldéens

    discours,patriarche,louis raphaël sako,conseil de sécurité,onu,chrétiens d'orientDiscours du patriarche Louis Raphaël Sako lors de la réunion du Conseil de Sécurité de l'ONU sur les chrétiens d'Orient

    New York, le 27 Mars 2015

    Au nom des chrétiens de différentes dénominations ethniques et culturelles qui endurent une si sévère épreuve au Moyen-Orient, j’adresse mes remerciements au gouvernement français pour cette initiative humanitaire pionnière, en particulier à Son Excellence Monsieur le Ministre des Affaires étrangères, Monsieur Laurent Fabius.

    Mesdames et Messieurs,

    Comme vous le savez, nous commémorons cette année le centenaire des massacres de chrétiens de l’Empire Ottoman. Aujourd’hui, cent ans après ce drame, nous vivons une situation tragique similaire, ce qui a poussé des milliers de chrétiens à émigrer, et c’est une grande perte pour tous. Pour parler franchement, le soi-disant printemps arabe s’est soldé pour nous de manière négative. Si nous avions eu l’occasion de travailler en harmonie avec la mosaïque de religions et de groupes ethniques de notre région, il y aurait eu une force motrice de progrès vers la paix, la stabilité et l’ouverture dans toute la région.

    De cette tribune, je tiens à exprimer le message suivant inspiré des valeurs humanitaires et spirituelles qui m’habitent. La coexistence positive fondée sur la justice, la paix dans l’amour et la citoyenneté devrait rester une des priorités majeures pour le Conseil de sécurité et l’Organisation des Nations Unies.

    En ce qui concerne mon pays, je lance un appel pressant à soutenir le gouvernement central de Baghdâd et le gouvernement régional du Kurdistan en vue de la libération de la ville de Mossoul, ainsi que des villes de la plaine de Ninive où habitent chrétiens, yezidis et shabaks.

    Je lance un appel solennel à leur fournir une protection internationale avec une zone sécurisée, tout en proclamant hautement le droit à la propriété en faveur des familles déplacées pour qu’elles puissent retourner dans leurs villages et leurs maisons, et reprendre une vie normale. Il faut aussi que le gouvernement central indemnise toutes ces familles pour les dommages et les préjudices subis.

    En fait, le problème majeur réside dans la façon dont les hommes conçoivent la religion, l’État et la citoyenneté. En tout cela, il est important de comprendre le rôle des individus en tant que citoyens et membres de la société civile ; c’est pourquoi il est grave de négliger le rôle de l’éducation religieuse et nationale. Tout cela est proposé pour favoriser une meilleure coexistence dans la paix et le respect.

    Or, les courants extrémistes islamiques refusent de vivre avec les non-musulmans. Ils les persécutent, les arrachent de leurs maisons et détruisent toute trace de leur histoire. Nous sommes devant une crise culturelle qui monopolise le pouvoir, et démantèle les institutions et restreint les libertés. Il est donc urgent d’établir des critères cohérents fondés sur le droit international.

    Comme je m’adresse à cette honorable assemblée, je tiens à souligner que les terroristes qui commettent des crimes contre l’humanité ne doivent pas être assimilés aux innocents fidèles de l’islam. En effet cette majorité musulmane, silencieuse et pacifique, rejette la politisation de leur religion et accepte une convivialité harmonieuse avec les autres dans un État de droit où l’on respecte lois et institutions.

    D’autre part, il est de plus en plus évident que la paix et la stabilité ne peuvent être obtenues exclusivement par les interventions militaires. Celles-ci sont incapables de démanteler cette idéologie féroce qui détruit les vies et le patrimoine culturel.

    Cela exige de la communauté internationale, y compris de la Ligue Arabe et de la Conférence des États Islamiques, qu’elle prenne des décisions aboutissant à des solutions politiques, culturelles et éducatives. La communauté internationale est appelée à protéger efficacement la mosaïque des personnes et des différents groupes d’un même pays, en dépit de leurs origines religieuses et ethniques diverses, en assurant la promotion de leurs droits et en renforçant les relations entre eux.

    Je voudrais attirer votre attention sur le risque de voir émerger de nouveaux courants aussi néfastes que Daesh (ISIS). Lorsque des millions d’enfants et de jeunes sont privés d’écoles et d’éducation, lorsque des millions de réfugiés sont rassemblés dans des camps, privés du strict minimum de soins et d’attention, alors la frustration, le chômage et la pauvreté peuvent facilement les conduire à la vengeance et à l’extrémisme.

    Par conséquent, nous proposons un processus dont l’ambition est de sortir de ce cercle vicieux.

    1. Réclamer, à partir des Nations Unies, la mise à jour exécutive des constitutions et des lois de manière à réaliser la justice, l’égalité et la dignité pour tous, en tant que citoyens, sans discrimination aucune. Il est impératif que nos pays se dotent de gouvernements exigeant l’égalité entre tous les citoyens. Ces gouvernements doivent être responsables de la protection de tout le monde et garantir les droits de tous les citoyens. La simple énumération de ces besoins fondamentaux témoigne de leur manque cruel.

    2. Recommander aux responsables religieux d’adopter un discours modéré, qui aide à approfondir le sens de la citoyenneté. Quelle que soit la diversité de leurs confessions religieuses ou de leurs appartenances ethniques, les gens devraient s’identifier d’abord et principalement à leur territoire national. Un facteur important nous fait défaut : c’est la réforme des programmes d’enseignement qui permettrait d’approfondir les principes de respect entre les citoyens, de promouvoir la tolérance et le dialogue, et de condamner la division, la haine et l’esprit de vengeance. Tout cela est nécessaire pour protéger les générations futures des tristes conséquences de positions qui aboutissent à l’extrémisme, à la violence et au terrorisme. Ce but ne pourra être atteint que si les responsables religieux présentent une exégèse appropriée de leurs textes sacrés, et ne tolèrent pas l’utilisation de phrases ou passages violents sortis de leur contexte.

    3. Adopter une loi selon laquelle sont considérés comme criminels et tenus pour responsables les États et les individus qui soutiennent des groupes terroristes, que ce soit financièrement ou intellectuellement ou des armes . Leurs actes sont des crimes contre la paix sociale.

    4. Promouvoir le développement des organisations pour les droits humains et les libertés civiles. Ces organisations devraient avoir un rôle exécutif et non pas seulement consultatif, tant sur le plan régional qu’international.

    Merci à vous tous et soyez assurés de mes meilleurs vœux de succès dans votre service humanitaire.

    Source : L'Oeuvre d'Orient & La Vie - Laurence Desjoyaux

  • Mgr Tomasi aux Nations-Unies : la liberté d’expression ne doit pas s’accompagner d’un « droit d’offenser »

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    S.E. Mgr Silvano M. Tomasi, Observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations Unies, est intervenu à Genève lors de la 28e session du Conseil des droits de l'homme, traitant d'un rapport sur la liberté de religion ou de conviction (Rapport du Rapporteur spécial, article 3). Sa déclaration a été donnée le 10 mars dernier, et a été rendue publique ce jeudi 26 mars.

    L'archevêque italien a rappelé, comme l'avait fait le Pape François en janvier dernier, que cette liberté « ne justifie pas toutefois de reléguer la religion à une sous-culture d’un poids insignifiant ou à une cible aisément acceptable de ridicule et de discrimination ».

    Il reconnaît comme acceptables les « arguments antireligieux même sous forme d’ironie » : « La critique de la pensée religieuse peut même aider à défaire divers extrémismes ». Mais il interroge : « ... qu’est-ce qui peut justifier les insultes gratuites et la dérision malveillante des sentiments religieux et convictions des autres qui sont, après toute, égaux en dignité ? Peut-on se moquer de l’identité culturelle d’une personne, de la couleur de sa peau ou de la croyance de son cœur ? »

    Et de constater que « des limites à la liberté d’expression sont imposées par la loi de manière sélective et acceptées tandis que sont acceptées des attaques verbales violentes systématiques et provocatrices contre la religion. »

    Texte intégral de la déclaration traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en anglais : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François se rendra à l’ONU le 25 septembre 2015

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    C’est officiel : le Pape François visitera le siège de l’ONU à New-York le 25 septembre prochain, dans la matinée.

    Lors de ce déplacement, le Saint-Père prononcera un discours devant l’Assemblée générale des Nations-Unies et s’entretiendra de façon individuelle avec le président de l’Assemblée générale et le secrétaire général des Nations-Unies Ban Ki-Moon.

    Ce dernier accueille cette visite du Pape comme « un moment important de cette année historique où les Nations-Unies célèbrent leur 70e anniversaire et pendant laquelle les Etats membres prendront des décisions majeures sur le développement durable, le changement climatique, et les futurs paix et bien-être du genre humain ».

    Le secrétaire général se dit « confiant sur le fait que la visite du Pape François va inspirer la communauté internationale pour redoubler d’effort en vue d’obtenir une dignité humaine pour tous, en garantissant une plus grande justice sociale, tolérance et compréhension entre tous les peuples du monde ».

    Une rencontre avec une délégation d’employés du siège de l’ONU est également prévue au programme. Le Vatican n’est pas un Etat-membre de l’ONU, mais bénéficie du statut d’observateur permanent depuis 1964.

    Source : InfoCatho.be (via Radio Vatican)

  • ONU : une réunion sur les chrétiens d'Orient le 27 mars - Entretien avec Marc Fromager, directeur de l'AED

    La défense des Chrétiens d’Orient et des minorités persécutées sera au cœur d’une réunion le 27 mars prochain, au Conseil de Sécurité de l’Onu. Le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a annoncé qu’il présiderait personnellement cette réunion pour signifier l’engagement de la France sur ce dossier.

    Samedi, Nicolas Sarkozy a reçu à son domicile parisien trois grands témoins du drame actuellement vécu par les chrétiens. Ils étaient accompagnés de Marc Fromager, directeur de la Fondation Aide à l'Église en détresse qui organise ces jours-ci la 7° Nuit des Témoins dans six diocèses de France. Cette initiative réunit des témoins exceptionnels venus d’Irak, Nigéria, Liban, Colombie, afin de défendre la liberté religieuse dans le monde. La rencontre avec le président de l’UMP s’est faite dans la plus grande discrétion et a duré plus d’une heure.

    Évoquant ce que les chrétiens vivent et subissent au quotidien au Proche et au Moyen Orient, l’ancien président Sarkozy a parlé d’épuration religieuse commise en silence et a insisté sur le rôle historique de la France dans la protection des chrétiens de cette région. L’entretien a également permis d’aborder la situation du Nigéria, mis à feu et à sang par Boko Haram, de l’Irak qui s’enfonce chaque jour davantage dans le chaos, l’affaiblissement de la laïcité en Turquie, le soutien des Kurdes aux chrétiens et la situation au Liban qui subit de plein fouet les conséquences de la guerre en Syrie.

    Joint au téléphone par Cyprien Viet, le directeur de l’AED, Marc Fromager, salue une prise de conscience du grand public et du monde politique.

    A écouter et/ou lire sur Radio Vatican.

  • Rejoignez la pétition pour les chrétiens d'Irak

    Pétition à l'attention de l'ONU et de la Ligue Arabe

    Déjà plus de 130.000 signatures...

    Rejoignez la pétition pour les chrétiens d’Irak !

    Aujourd'hui, sous nos yeux, en 2014, les chrétiens d'Irak sont victimes d'une véritable épuration religieuse.

    C'est un crime contre l'humanité !
    Les derniers chrétiens ont maintenant quitté Mossoul, après que l’État Islamique (ISIS) leur ait laissé le choix entre l'exil ou la mort. Ils ont dû abandonner leurs biens, leur maison. 

    Pour la première fois en 18 siècles, il n'y a plus de chrétien à Mossoul. 

    Nous ne pouvons pas rester indifférents !

    Nous ne pouvons pas attendre qu'un crime contre l'humanité soit accompli pour que la communauté internationale se mobilise.

    C'est pourquoi nous vous demandons de signer cette pétition, à l'intention de l'Organisation des Nations Unies et de la Ligue Arabe d'intervenir au plus vite pour mettre fin aux exactions commises par l'EI et à l'éradication systématique des chrétiens d'Irak.


     

    Nous vous appelons aussi à prier pour les chrétiens d'Irak : la prière peut tout !
    CLIQUEZ ICI POUR REJOINDRE LA PRIÈRE POUR LES CHRÉTIENS D'IRAK

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