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  • Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

    1. « Sa mère n’a qu’à prendre son fils chez elle et s’en occuper elle-même ! »

    2. « Personne ne voudrait vivre comme ça, ce n’est pas une vie ! »

    3. « Il a dit qu’il ne voulait pas qu’on le maintienne dans un tel état, respectez sa volonté ! »

    4. « Il n’a plus conscience de lui-même, c’est un légume ! »

    5. « Non à l’acharnement thérapeutique ! »

    6. « Je suis contre l’euthanasie, mais là… »

    7. « Sa mère est une catholique traditionaliste qui fait subir à son fils ses croyances, c’est ignoble ! »

    8. « Quels coûts pour la sécurité sociale ! »

    9. « L’ONU n’a rien à voir dans cette affaire. Les exigences de ses comités n’ont aucune valeur en France »

    10. « Toutes ces années de procédures, c’est de l’acharnement judiciaire en plus de l’acharnement médical ! »

    La détermination des parents de Vincent Lambert à l’égard de la vie de leur fils, malgré son très lourd handicap, suscite de l’admiration mais également beaucoup d’incompréhensions et de mépris.

    À l’heure où Vincent est matériellement en train de mourir de faim et de soif, ces questions et objections, qui sont d’ordre général ou particulières au cas de Vincent Lambert, méritent des réponses.

    Réponses à lire sur le site de l'ECLJ.

  • Une jeune femme porteuse de trisomie 21 répond à un "expert" de l'ONU

    M. Ben Achour, "expert" au Comité des droits de l'homme de l'ONU, s'est prononcé pour l'élimination prénatale des personnes trisomiques.
    Choquée par cette intervention, Charlotte, jeune femme porteuse de trisomie 21, répond à M. Ben Achour :
    "Je suis un être humain comme vous ! Notre seule différence est un chromosome supplémentaire. Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur. (...)"

    SIGNEZ la pétition de l'ECLJ pour la protection de toute vie humaine : https://eclj.org

  • Alerte : Le Comité des droits de l’homme de l’ONU veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

    ONU,ECLJ,légalisation,avortement,euthanasie,droit,vie,mort

    Le Comité des droits de l’homme de l’ONU révise actuellement la définition du « droit à la vie » en droit international. Il envisage d’imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie !

    Les lobbys de la culture de mort sont en passe de remporter une victoire décisive, dans la plus grande discrétion. Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il va lui remettre et en partageant cette alerte.

    Suite de l'article et pétition sur le site de l'ECLJ.

     

  • ALERTE : Le Comité des droits de l’homme de l’ONU veut imposer la légalisation universelle de l’avortement et de l’euthanasie

    ONU,légalisation,avortement,euthanasie,ECLJ,pétition

    A l’ONU, le Comité des droits de l’homme « révise actuellement la définition du ‘droit à la vie’ en droit international ». Par ce biais, et « dans la plus grande discrétion », une « minorité active » veut « imposer à tous les États la légalisation de l’avortement, du suicide assisté et de l’euthanasie au nom même du droit à la vie » s’alarme l’European Center for Law and Justice (ECLJ).

    Le Comité des droits de l’homme « est chargé de rédiger une interprétation officielle des dispositions du Pacte international relatif aux droits civils et politiques », signé en 1966 par les États-parties. Ce texte sert ensuite de référence pour les juridictions nationales car le Comité peut « ‘juger’ les États quant à leur respect de ce traité ». Or, le projet en cours « affirme que l’accès à l’avortement est un droit » et s’appuie pour cela sur l’article 6 du Pacte qui dispose que « le droit à la vie est inhérent à la personne humaine. Ce droit doit être protégé par la loi. Nul ne peut être arbitrairement privé de la vie ». En outre « le texte ne pose aucune condition réelle ni délai au ‘droit’ d’accès à l’avortement », et « condamne sans les préciser les critères que les États posent à l’accès légal à l’avortement en ce qu’ils seraient ‘humiliants ou déraisonnablement contraignants’ ». Enfin le projet considère que « les États ont l’obligation de former les adolescents à l’usage de la contraception afin de préserver la santé des femmes contre les risques causés par l’avortement ».

    L’ECLJ s’inquiète de ce projet « gravissime », qui « renonce à reconnaitre l’existence même de la vie humaine avant la naissance » et « ne dit rien, ou presque de la protection des femmes qui souhaitent donner naissance à leur enfant, ni de la santé infantile et encore moins de l’obligation des États de prévenir le recours à l’avortement ».

    Sources : Gènéthique.org - ECLJ (13/09/2017)

    Le texte final sera adopté dans les prochains mois. Il est encore possible de stopper cette manœuvre. Soutenez l’action de l’ECLJ auprès du Comité en cosignant le mémoire qu’il va lui remettre et en partageant cette alerte.

    Contre ce projet : signez la pétition ici

  • Pour une politique de prévention de l’avortement

    Le gouvernement veut célébrer chaque 28 septembre une « Journée mondiale pour le droit à l’avortement », comme si la légalisation de l’avortement était l’un des grands progrès de l’humanité, telle l’abolition de l’esclavage. C’est là un déni de réalité qui n’amoindrit en rien les souffrances que causera toujours l’avortement. Même doté d’une « journée mondiale », l’avortement sera toujours un « mal toléré », une dérogation au droit à la vie.

    Devant l’Assemblée nationale, Simone Veil disait de sa loi « que si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ». C’est aussi l’approche du droit international. Lors de la Conférence mondiale du Caire de 1994, les gouvernements se sont engagés à « prendre des mesures appropriées pour aider les femmes à éviter l’avortement » et à « réduire le recours à l’avortement ». Cette approche, orientée vers la prévention, était aussi celle de Simone Veil qui déclarait que si sa loi « admet la possibilité d’une interruption de grossesse, c’est pour la contrôler et, autant que possible, en dissuader la femme ».
    Pour Simone Veil, l’avortement est « toujours un drame et restera toujours un drame » qu’il faut « éviter à tout prix ». Avec le recul de 40 années de pratique légale, les conséquences de l’avortement sur les femmes apparaissent. Selon un sondage réalisé par l’IFOP en 2010, 83 % des Françaises considèrent que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes ». Facteur de risque pour la santé physique et psychologique des femmes, l’avortement accroît considérablement les troubles psychologiques et les risques de développer une dépendance à l’alcool ou à une drogue. L’avortement a aussi des conséquences sociales, démographiques et économiques considérables : les 8 millions d’avortements pratiqués en France depuis 1975 ont bouleversé les grands équilibres.

    L’avortement augmente en France. Lorsque la loi Veil a été adoptée, les députés croyaient que le recours à l’avortement disparaîtrait progressivement, sauf cas extrêmes, grâce à la contraception et à l’éducation. Or, non seulement son usage n’a pas diminué, mais il augmente même sensiblement, de 4,7 % entre 2012 et 2013, alors même qu’il diminue dans de nombreux pays européens. C’est là un échec qui exige une remise en question de notre politique.
    Le recours à l’avortement n’est pas une fatalité, il dépend de choix politiques. De nombreux pays européens sont parvenus à le réduire en faisant le choix politique, non pas de la promotion de la contraception, mais de l’éducation à la responsabilité affective et sexuelle. A l’inverse, les pays, comme la France et le Royaume-Uni, qui ont les plus forts taux de contraception et une éducation sexuelle obligatoire dès le plus jeune âge, ont aussi le plus fort taux d’avortement. Cela s’explique par le fait que la contraception donne une fausse sécurité et accroît les comportements à risque, si bien que plus l’usage de la contraception est répandu, plus il y a de comportements à risques, plus il y a d’échecs de la contraception,  et plus il y a d’avortements. 72 % des femmes qui avortent en France sont sous contraception. À l’inverse, en Italie, le taux d’avortements a été réduit de 56 % entre 1982 et 2013 alors que le taux de contraception y est aussi l’un des plus faibles d’Europe  et que les cours d’éducation sexuelle n’y sont pas obligatoires.

    L’augmentation en France du recours à l’avortement est préoccupante en particulier chez les jeunes. La dernière enquête de la Smerep révèle qu’une lycéenne sur 10 a déjà avorté ! Pourtant, les femmes ayant avorté avant l’âge de 25 ans sont exposées à un risque élevé de troubles psychologiques : 42 % d’entre elles vivent une dépression, 39 % souffrent de troubles d’anxiété, 27 % disent avoir des envies suicidaires. 50 % des jeunes filles mineures ayant avorté ont des idées suicidaires ! La Smerep a récemment donné l’alerte sur ce problème, avec raison.
    Ici encore, les choix éducatifs sont fondamentaux. La France pourrait aussi prendre exemple sur les Etats-Unis qui sont parvenus à réduire les grossesses adolescentes de 51 % entre 1990 à 2010 grâce à une campagne d’éducation sexuelle centrée sur la responsabilité et sur l’abstinence. Résultat : entre 1991 et 2005, le taux d’élèves de terminale déclarant ne pas avoir eu de relations sexuelles est passé de 33 % à 66 %.

    Finalement, l’avortement est bien un problème de santé publique qui exige une politique de prévention. Il est irresponsable de le promouvoir comme s’il s’agissait d’une forme de liberté. L’avortement a des causes bien identifiées sur lesquelles il est possible d’agir. 60 % des Françaises disent que « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l’IVG ».

    Grégor Puppinck, ECLJ.

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  • Conseil de l’Europe : Rejet du Rapport parlementaire favorable à la GPA

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    Le Centre européen pour le droit et la justice est heureux de vous annoncer que le projet de rapport et de résolution sur la gestation par autrui présenté par Petra De Sutter a été rejeté par la Commission des questions sociales de l’Assemblée du Conseil de l’Europe, par 16 voix contre 15.

    Ce mardi 15 mars 2016, la Commission des questions sociales, de la santé et du développement durable de l’Assemblée du Conseil de l’Europe a rejeté un projet de rapport recommandant l’encadrement, c'est-à-dire la légalisation de la maternité de substitution. Ce rapport, proposé par la gynécologue belge Petra De Sutter, avait provoqué la polémique en raison de son contenu, mais aussi de son rapporteur, directeur d’un service de procréation artificielle où se pratique la GPA, et collaborateur d’une clinique indienne de GPA commerciale. La procédure parlementaire avait aussi été particulièrement opaque.

    Le rejet de ce projet de résolution, à une voix de majorité, est un nouvel échec pour les partisans de la GPA. Déjà, le 17 décembre dernier, le Parlement européen avait condamné et demandé l’interdiction de la gestation pour autrui.

    Le 10 mars, le collectif No Maternity Traffic a remis à l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, au nom de 107 957 citoyens européens, un appel lui demandant de se prononcer en faveur de l’interdiction de la pratique des mères porteuses.

    L'ECLJ, engagé depuis 2011 auprès des institutions européennes pour l'abolition de la GPA, se réjouit de cette décision ; c'est une victoire de la justice et de la dignité, contre la déshumanisation de la procréation.

    C'est un nouveau succès au Conseil de l'Europe dans un combat de longue haleine : déjà en 2011, l’ECLJ avait efficacement œuvré pour le rejet d’un Projet de recommandation du Comité des Ministres du Conseil de l’Europe « sur les droits et le statut juridique des enfants et les responsabilités parentales » qui acceptait le principe de la GPA.

    L'ECLJ poursuivra son action en faveur de l’adoption d’une Convention internationale prohibant la maternité de substitution. L'ECLJ agira notamment avec le collectif No Maternity Traffic auprès des gouvernements du Conseil de l’Europe et de la Conférence de La Haye de droit international privé qui prépare actuellement la rédaction d’une Convention internationale en la matière.

    L’ECLJ remercie toutes les personnes et les organisations qui ont œuvré pour le vote de ce jour.

    Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ.