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reponses

  • Réponses à 10 affirmations courantes favorables à l’euthanasie de Vincent Lambert

    1. « Sa mère n’a qu’à prendre son fils chez elle et s’en occuper elle-même ! »

    2. « Personne ne voudrait vivre comme ça, ce n’est pas une vie ! »

    3. « Il a dit qu’il ne voulait pas qu’on le maintienne dans un tel état, respectez sa volonté ! »

    4. « Il n’a plus conscience de lui-même, c’est un légume ! »

    5. « Non à l’acharnement thérapeutique ! »

    6. « Je suis contre l’euthanasie, mais là… »

    7. « Sa mère est une catholique traditionaliste qui fait subir à son fils ses croyances, c’est ignoble ! »

    8. « Quels coûts pour la sécurité sociale ! »

    9. « L’ONU n’a rien à voir dans cette affaire. Les exigences de ses comités n’ont aucune valeur en France »

    10. « Toutes ces années de procédures, c’est de l’acharnement judiciaire en plus de l’acharnement médical ! »

    La détermination des parents de Vincent Lambert à l’égard de la vie de leur fils, malgré son très lourd handicap, suscite de l’admiration mais également beaucoup d’incompréhensions et de mépris.

    À l’heure où Vincent est matériellement en train de mourir de faim et de soif, ces questions et objections, qui sont d’ordre général ou particulières au cas de Vincent Lambert, méritent des réponses.

    Réponses à lire sur le site de l'ECLJ.

  • Méditation - Ecouter avec bonté

    (suite de la méditation proposée hier)

    « Parler avec bonté, écouter de même, sont deux grâces qui vont ensemble. Il y en a qui écoutent d'un air distrait et font voir que leurs pensées sont ailleurs ; d'autres paraissent écouter, mais le vague de leurs réponses et leurs questions incohérentes font voir que ce dont ils se sont occupés, ce qui est plus intéressant pour eux que tout ce que vous pouvez leur dire, ce sont leurs propres pensées. D'autres vous écoutent en vrais agents de la torture ; vous êtes sur le chevalet, et ils semblent attendre de vous un mensonge, une inexactitude, ou quelqu'autre chose de blâmable, en sorte que vous avez à bien peser vos expressions. Quelques-uns vous interrompent et ne veulent pas vous entendre jusqu'au bout. D'autres vous écouteront bien jusqu'à la fin ; mais tout aussitôt c'est pour vous embarquer dans quelque histoire qui leur est arrivée, et votre affaire n'est plus qu'une doublure de la leur. Il y en a qui ont l'intention d'être bienveillants, ils daignent vous écouter, mais leur attention raide et forcée vous met mal à l'aise, et tout le charme de la conversation s'évanouit. Ainsi, une multitude de personnes, dont les bonnes manières soutiennent l'épreuve de la parole, échouent à écouter. Ramenons tout sous les suaves influences de la religion. Écouter avec bonté, est souvent un acte de la mortification intérieure la plus délicate, et c'est un grand secours pour nous aider à parler de même. »

    (un complément à cette méditation sera proposé le mercredi 10 août prochain)

    R.P. Frédéric-William Faber (1814-1863), Conférences spirituelles (Tous les hommes ont une vocation spéciale), Paris, Bray et Retaux, 1872 (Sixième édition).

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  • Conférence de presse du Pape François dans l'avion de retour

    Extraits de la Conférence de presse du Pape François dans l'avion qui le ramenait de son voyage apostolique en Amérique latine du 5 au 13 juillet 2015.

    Texte intégral des questions / réponses en italien sur le site internet du Vatican.

    Traduction en français ci-dessous.

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  • Réponses du Pape François aux journalistes dans l'avion du retour

    Question 1 : Que penser de Medjugorje ? Irez-vous en Croatie ?

     

    Question 2 : Les puissants parlent de paix et vendent des armes...

     

    Question 3 : Télévision, ordinateurs, quelles recommandations pour les jeunes ?

     

    Question 4 : Quand viendrez-vous en France ?

  • Le Pape François répond aux prêtres de Caserte

    Le Pape a quitté le Vatican en hélicoptère vers 15h00 en direction de l'héliport militaire de Caserta où il a été accueilli par l’Évêque local Mgr Giovanni d'Alise et par d'autres autorités locales. Il s'est ensuite rendu en voiture à la chapelle de l'ancien palais royal, où l'attendaient les prêtres du diocèse.

    Le Saint-Père a laissé de côté son discours pour avoir une conversation plus directe avec les prêtres, en répondant à quatre questions que ceux-ci lui ont posé.

    Il a parlé de l'exemple que doivent donner les évêques de l'unité que Jésus demande au Père pour l’Église : "On ne peut pas aller de l'avant en parlant mal les uns des autres... Dans l'unité de l’Église, l'unité entre les évêques est importante", soulignant que dans les conflits, c'est le diable qui l'emporte. Les évêques doivent être d'accord dans l'unité non dans l'uniformité. Chacun a son charisme, chacun à son mode de penser, de voir les choses ; cette diversité est parfois source d'erreurs, mais souvent, elle est le fruit de l'Esprit... une unité dans la diversité de chacun, sans que personne ne perde sa personnalité".

    Un conseil a été ensuite demandé au Pape pour que la pastorale, sans mortifier la piété pastorale, puisse relancer la primauté de l’Évangile. Le Saint-Père a répondu en évoquant le "gnosticisme qui est entré dans l’Église dans ces groupes de piété intimiste... qui ne fait pas de bien, qui est une hérésie", et a rappelé que la véritable piété populaire "naît de ce Sensus Fidei dont parle l'encyclique Lumen Gentium et guide dans la dévotion des saints, de la Vierge Marie, avec des expressions folkloriques aussi au sens bon du mot. La piété populaire est fondamentalement inculturée, ne peut être une piété populaire de laboratoire, aseptisée, mais elle naît toujours de notre vie".

    Une autre question posée au Pape concernait l'identité du prêtre du troisième millénaire. Comment dépasser la crise existentielle qui naît de la révolution linguistique, culturelle, de témoignage évangélique ? "Avec créativité", a répondu le Saint-Père. C'est le commandement que Dieu a donné à Adam...et que Jésus donne à ses disciples. La créativité se trouve dans la prière. Un évêque qui ne prie pas, un prêtre qui ne prie pas a fermé la porte à la créativité".

    La dernière question a concerné la spiritualité du prêtre diocésain. Le Pape François a parlé de la double capacité de contemplation du prêtre envers Dieu et envers les hommes. "C'est un homme qui regarde, qui remplit ses yeux et son cœur de cette contemplation, avec l’Évangile devant Dieu et avec les problèmes humains devant les hommes. En ce sens, il doit être un contemplatif. Il ne faut pas faire de confusion : le moine, c'est autre chose". Le Pape a aussi souligné que le centre de la responsabilité du prêtre diocésain réside dans la diocésanité. "Avoir un rapport avec l'évêque et un rapport avec les autres prêtres... c'est simple, mais ce n'est pas facile... L'ennemi le plus grand de ces relations sont les commérages... Le Diable...empêche ce rapport évangélique et spirituel et fécond avec l'évêque et avec les prêtres". Il a souligné que le mieux était de dire les choses clairement et ne pas donner satisfaction au Diable qui de cette façon "attaque le centre de la spiritualité du clergé diocésain".

    Avant de conclure, il a évoqué le caractère amer de certains prêtres, image d'une Église des mécontents. "On peut se fâcher, c'est bien de se fâcher une fois. Mais la colère ne vient pas du Seigneur et conduit à la tristesse et la désunion".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.7.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.