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  • Equateur : Campagne de la Caritas pour faire face à l’urgence

    seisme,equateur,caritas,sans abris,destructions,morts,blessés,disparusGuayaquil – Vient d’être lancée la campagne « Ensemble, remettons sur pieds l’Equateur » promue par la Caritas de l’Archidiocèse de Potoviejo, en collaboration avec une importante entreprise du secteur de la grande distribution, la TIA, et ce dans 81 villes du pays. Selon les informations parvenues à Fides, la campagne prévoit la distribution de 3 millions de briques destinées à reconstruire les logements détruits par le séisme et destinées aux familles les plus nécessiteuses qui n’ont actuellement pas un endroit où dormir. L’initiative a été lancée hier par S.Exc. Mgr Mons. Luis Cabrera Herrera, Archevêque de Guayaquil, en compagnie des autres responsables du projet.

    La situation sur la côte nord du pays demeure encore terrible, quelques deux semaines après le séisme qui l’a frappée dans la nuit du 16 avril (voir Fides 18 et 20/04/2016). Le dernier rapport du gouvernement fait état de 659 morts, 17.638 blessés et 48 disparus. D’autres chiffres indiquent qu’il s’agit d’une véritable urgence sociale : 27.732 personnes assistées dans les hôpitaux et les centres sanitaires d’urgence. Par ailleurs 75% de la population de Manabi et d’Esmeraldas ont accès à l’eau potable. Les sans abri sont environ 29.067 même si les secours ne parviennent pas encore à rejoindre tous les petits centres habités. Ont par ailleurs été détruites les villes de Manta, Portoviejo, Pedernales, Bahía, Jama et Canoa.

    Source : Agence Fides (CE) (29/04/2016).

  • Regina Caeli de ce dimanche 17 avril 2016

    Au cours de la prière du Regina Caeli, le Pape est revenu sur l’Evangile de ce dimanche, tiré de Saint Jean qui revient sur les propos de Jésus lors de la dédicace du temple de Jérusalem. Jésus se trouve précisément dans l’enceinte du temple, un espace sacré qui suggère l’image du pasteur et de sa bergerie. Jésus se présente comme le Bon Pasteur et dit : « Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. » Ces paroles nous aident à comprendre que personne ne peut prétendre suivre Jésus s’il n’écoute sa voix. Cette écoute, a précisé le Pape, n’est pas à comprendre de manière superficielle, mais implique quelque chose qui nous entraîne, au point de rendre possible une vraie connaissance réciproque qui permette de suivre avec générosité. Il s’agit non de l’écoute de l’oreille mais du cœur a t-il souligné.

    L’image du pasteur et de ses brebis nous indique donc le rapport étroit que Jésus veut créer avec chacun de nous. C’est Lui notre guide, notre maître, notre ami et notre modèle, mais il est surtout notre Sauveur, a expliqué le Saint-Père. La phrase suivante : « Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main » nous montre un sens de sécurité absolue et d’immense tendresse, a poursuivi le Pape.

    Notre vie est pleinement sûre dans les mains de Jésus et du Père, qui sont une seule chose, un unique amour, une seule miséricorde, révélés une fois pour toutes dans le sacrifice de la Croix. Pour sauver les brebis perdues, le Pasteur s’est fait agneau et s’est laissé immoler pour prendre sur lui le péché du monde. C’est comme cela qu'il nous a donné la vie en abondance. C’est un mystère qui se renouvelle avec une humilité toujours surprenante à la table eucharistique a relevé le Pape François. C’est là que les brebis se réunissent pour se nourrir, là qu’elle deviennent une seule chose entre elles et avec le Bon Pasteur.

    Ainsi nous n’avons plus peur, a conclu le Saint-Père, notre vie est désormais sauvée de la perdition. Rien ni personne ne peut nous arracher des mains de Jésus, parce que rien ne peut vaincre son amour. Le Malin tente de nombreuses fois de nous arracher à la vie éternelle, mais il ne peut rien sauf si nous ouvrons les portes de notre âme à ses flatteries trompeuses.

    Source : Radio Vatican (OB).

    A l'issue de la prière du Regina Caeli, le Pape François est revenu sur sa visite à Lesbos la veille. Il a souhaité remercier tous ceux qui l'avaient accompagné par la prière durant ce voyage émouvant. « J'ai apporté la solidarité de l’Église aux réfugiés et au peuple grec, a t-il rappelé, avec moi se trouvaient le Patriarche œcuménique Bartholomée et l'Archevêque Hieronimus d'Athènes, marquant l'unité dans la charité de tous les disciples du Seigneur ».

    Le Saint-Père a expliqué avoir salué près de 300 réfugiés, un par un, provenant d'Irak, d'Afghanistan, de Syrie, d'Afrique, de tant de pays. « Nombre d'entre eux étaient des enfants, a-t-il dit, dont certains ont assisté à la mort de leurs parents et de leurs compagnons de voyage, certains morts noyés en mer. J'ai vu tant de douleur ! » s'est exclamé encore le Pape d'une voix grave, racontant une scène qui l'a bouleversé : sa rencontre dans le camp de Moria d'un jeune homme musulman et de ses deux fils. Lui était marié à une chrétienne. « Ils s'aimaient et se respectaient mutuellement. Mais hélas cette jeune femme a été égorgée par des terroristes, parce qu'elle n'a pas voulu renier le Christ et abandonner sa foi. C'est une martyre ! Et cet homme pleurait tant ».

    Le Saint-Père a aussi fait part de sa proximité envers toutes les victimes des séismes qui ont secoué ces dernières heures l'Equateur et le Japon, ainsi que les travailleurs qui peinent à vivre dignement, en particulier ceux des Call Center en Italie.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Départ en avion pour Rome

    19h00 - Départ en avion pour Rome (01h00 heure française)

    Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino prévue Lundi 13 juillet à 13h45

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    Après un voyage dense de huit jours, trois pays visités et 22 discours prononcés, le Pape François s'est envolé dimanche soir d'Asunción, la capitale du Paraguay, direction Rome. Après l'Équateur et la Bolivie, le Paraguay était le dernier pays prévu dans ce neuvième voyage apostolique du Souverain Pontife. Le voyage retour durera 13 heures, le Saint-Père est attendu dans la capitale italienne lundi, en début d'après-midi.

    Au cours des 10.000 kilomètres de vol, l'Airbus A330 papal passera au-dessus de la Bolivie, le Brésil, le Cap Vert, le Maroc et l'Espagne. À chaque pays survolé, comme il est de coutume, le Pape enverra un télégramme aux autorités locales.

    Vous pouvez retrouver tous les articles consacrés par Radio Vatican au voyage du Pape François en Amérique Latine en cliquant ici.

    Et tous les textes originaux de ses interventions diffusés par le Saint-Siège ici.

    Enfin près de 180 photographies sont également disponibles en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec le clergé et les religieux

    Mercredi 8 juillet 2015 - Équateur

    10h30 - Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au Sanctuaire marial national « El Quinche » (17h30 heure française)

    Avant de s’envoler pour la Bolivie, deuxième étape de son voyage, le Pape François est passé dans une maison de retraite tenue par les Missionnaires de la Charité à Tumbaco, dans la banlieue de Quito. Il s’est ensuite rendu au Sanctuaire marial d’El Quinche, situé dans les montagnes à 50 kilomètres de la capitale, où il a rencontré 4000 membres du clergé, religieux, religieuses et séminaristes équatoriens.

    La Vierge d’El Quinche est la sainte patronne de l’Equateur. Ce sanctuaire, le plus grand du pays, abrite la statuette en bois de cèdre de 60 centimètres de la Vierge Marie. C’est depuis le parvis de l’église que le Pape s’est adressé aux personnes présentes, improvisant un discours spontané plutôt que de lire celui prévu (« je n’ai pas envie de lire » a-t-il avoué, provoquant les rires du public).

    Le Saint-Père a d’abord insisté sur une « particularité très spéciale du peuple équatorien » qu’il a constatée pendant ces trois jours de voyage dans le pays : la piété et la religiosité joyeuses des habitants de ce pays d’Amérique Latine. « J’ai souvent demandé à Jésus pendant mes prières ici : "Mais quelle est la recette de ce peuple ?" Toute cette richesse spirituelle, cette profondeur ». Le Pape a obtenu la réponse par la voix d’un évêque rencontré pendant son voyage : « vous avez eu le courage de confier votre nation au Sacré-Cœur de Jésus. Conservez cela précieusement et ne l’oubliez pas » a lancé le Saint-Père en guise d’introduction.

    Ne pas tomber dans la tentation d'un Alzheimer spirituel

    Si le Pape a compris la « recette » du peuple d’Equateur, il lui en a donné une autre. Il a voulu donner deux conseils importants aux religieux équatoriens : ne pas oublier la gratuité de la grâce de Dieu et ne pas tomber dans un « Alzheimer spirituel ». Très concrètement, le Pape a invité chaque membre du clergé à regarder Jésus chaque jour avant de dormir et lui dire « Tout ce que tu m’as donné est gratuit, je ne mérite rien ». Pour François, ce « conseil de frère, conseil de père » évite de se sentir trop important. « La gratuité est une grâce qui ne peut pas aller de pair avec la promotion. (...) Nous sommes objets de la gratuité de Dieu. Si on oublie cela, lentement, on se sent important ». A l’image de Marie, « qui ne s’est jamais mise en avant », il faut se « recentrer dans la gratuité ».

    De même, ne pas oublier ses racines, d’où l’on vient, est une façon de ne pas être touché par une sorte d’« Alzheimer spirituel », une formulation qu’il avait pour la première fois utilisée dans sa liste des maladies qui menacent la Curie, en décembre 2014. « Ne perdez pas la mémoire de vos origines » a-t-il lancé.

    Ces deux principes mis en œuvre, les religieux pourront ainsi s’inscrire dans une démarche de service selon le Pape, « même quand on est fatigués, même quand les gens nous fatiguent, sans perdre patience, même quand il y a une "telenovela" intéressante à la télévision » a conseillé le Saint-Père. « Ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement. Ne faites pas payer pour la grâce » a-t-il imploré.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à la Maison de retraite des Missionnaires de la Charité

    Mercredi 8 juillet 2015 - Équateur

    09h30 - Visite à la Maison de retraite des Missionnaires de la Charité (16h30 heure française)

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mercredi 8 juillet

    Mercredi 8 juillet 2015 - Equateur / Bolivie

    09h30 Visite à la Maison de retraite des Missionnaires de la Charité (16h30 heure française)
    10h30 Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au sanctuaire marial national « El Quinche » (17h30 heure française)
    [Discours]
    12h00 Départ en avion de Quito pour La Paz (Bolivie) (19h00 heure française)
    16h15 Arrivée à l’Aéroport international d'El Alto à La Paz (22h15 heure française)
    Cérémonie de bienvenue
    [Discours]
    18h00 Visite de courtoisie au Président de l'État plurinational de Bolivie au Palais du gouvernement
    19h00 Rencontre avec les Autorités civiles en la Cathédrale de La Paz (01h00 heure française)
    [Discours]
    20h00 Départ en avion pour Santa Cruz de la Sierra
    21h15 Arrivée à l'Aéroport international Viru Viru à Santa Cruz de la Sierra

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC
    La Paz/Santa Cruz/Asunción : -4h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François : Rencontre avec la Société civile

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    18h00 - Rencontre avec la Société civile dans l'église de San Francisco (01h00 heure française)

    C'était un moment très attendu du voyage en Equateur : la rencontre du Pape François avec la Société civile équatorienne, qui s'est tenue mardi soir dans la magnifique église San Francisco de Quito, l'édifice catholique le plus ancien de l'Amérique Latine. Dans cette église qui domine le centre-ville classé au patrimoine de l'Unesco et qui fut un lieu de commandement militaire pour les peuples indigènes Inca et Caranqui, le Pape a développé une réflexion sur le modèle de société que chacun est appelé à construire, à commencer par ceux qui "dynamisent la vie sociale".

    Avant de prononcer son discours, le Saint-Père a écouté avec beaucoup d'attention plusieurs témoignages de différents acteurs de la société, en particulier, celui très émouvant d'une vieille femme métis du peuple Montubio, une ethnie pauvre qui vit essentiellement sur la côte nord-ouest du pays, et depuis longtemps engagée dans la catéchèse.

    Symboliquement, le Pape avait reçu du maire de Quito les clés de la ville quelques minutes avant cette rencontre. Se sentant «  à la maison » comme il l’a souligné lui-même, il a à son tour livré les clés d’une coexistence sociale, en se basant sur la vie familiale. « Aimons-nous notre société, notre pays ? » s’est interrogé le Pape, regrettant que l’adversaire politique ou le voisin ne soit pas vu du même œil que les membres de notre famille, parents frères ou sœurs.

    Les familles contribuent au bien commun et portent trois valeurs sociales essentielles a expliqué le Souverain Pontife : la gratuité, la solidarité et la subsidiarité. La gratuité d’abord, qui n’est pas un complément mais une condition requise de la justice. Ce que nous sommes et ce que nous avons nous a été confié pour que nous le mettions au service des autres. Des mots qui ont écho particulier en Equateur, où l’exploitation des ressources naturelles ne doit pas viser le bénéfice immédiat a dénoncé le Saint-Père, qui a rendu hommage aux peuples autochtones d’Amazonie. « Être administrateurs de cette richesse que nous avons reçue nous engage envers la société dans son ensemble et envers les générations futures » a t-il expliqué. L’Équateur, a-t il d’ailleurs précisé, a une opportunité pour exercer la pédagogie d’une écologie intégrale.

    Le respect de l'autre s'apprend en famille

    En évoquant la solidarité, le Pape est revenu sur les profonds changements sociaux et culturels qui ont bouleversé la société équatorienne : migration, concentration urbaine, consumérisme, crise de la famille, manque de travail, et n'a pas hésité à sortir de son texte pour déplorer une nouvelle fois la précarité de nombreux jeunes, qui les conduit à la dépression, parfois au suicide. « Les normes et les lois, ainsi que les projets de la communauté civile, doivent rechercher l’inclusion » a expliqué le Saint-Père.

    Enfin, a-t il expliqué, le respect de l’autre qui s’apprend en famille se traduit dans le domaine social par la subsidiarité. « C’est en reconnaissant ce qui est bon dans les autres, même dans leurs limites, que nous voyons la richesse que renferme la diversité et la valeur de la complémentarité ». Le Pape François a ainsi plaidé pour que toutes les composantes de la société équatoriennes, des indigènes aux femmes en passant par les regroupements de citoyens et tous ceux qui travaillent pour la communauté dans les services publics soient des protagonistes indispensables d'une société où l'on dialogue.

    Dans ce contexte a-t-il conclu, l’Église veut collaborer dans la recherche du bien commun en étant « un signe prophétique qui apporte un rayon de lumière et d’espérance à tous, spécialement à ceux qui sont le plus dans le besoin. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François : Rencontre avec le monde de l'école et de l'université

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    16h30 - Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)

    Mardi après-midi, le Pape François a poursuivi son voyage en Equateur par une rencontre avec le monde scolaire et universitaire à Quito. 5000 personnes étaient rassemblées sous un ciel menaçant à l'Université pontificale catholique d'Equateur. Composé de quatorze facultés, l'établissement est géré par les jésuites depuis sa création, en 1946.

    Devant les enseignants et les étudiants, le Pape a cité à de nombreuses reprises sa récente encyclique Laudato Si', qu'il a reliée dans son discours à la parabole du semeur. « La parabole du semeur nous parle de cultiver. (...) Déjà depuis la Genèse, Dieu murmure à l'homme cette invitation : cultiver et prendre soin ». Ces deux notions vont de pair pour le Pape François. Dieu adresse à l'homme une invitation, mais « il lui donne une mission. Il l'invite à prendre part à son œuvre créatrice et il lui dit : cultive ! (...) C'est un cadeau, un don, une offre. Ce n'est pas quelque chose d'acquis, d’acheté. Il nous précède et subsistera après nous, a souligné le Saint-Père. La création, c'est un don destiné à être partagé. C'est l'espace que Dieu nous donne, pour construire avec nous, pour construire un nous ».

    De la nécessité de s'interroger sur le modèle éducatif

    Devant l'état actuel de la nature, il faut toujours garder cette question posée par Dieu à Caïn : « Où est ton frère ? ». « Comme Université, comme centres éducatifs, comme enseignants et étudiants, la vie vous lance un défi pour répondre à cette question : pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? Où est ton frère ? a lancé le Pape aux personnes présentes. Et cette invitation de Dieu à prendre soin de la maison commune « s'impose à nous de force aujourd'hui. (...) Dans ce contexte universitaire, a poursuivi le Saint-Père, il serait bon de nous interroger sur notre éducation face à cette terre qui crie vers le ciel. Nos centres éducatifs sont une pépinière, une possibilité, une terre fertile que nous devons soigner, stimuler et protéger. Une terre fertile assoiffée de vie. Il y a quelque chose d’évident, nous ne pouvons pas continuer à tourner le dos à notre réalité, à nos frères, à notre mère la terre. Il n’est pas permis d’ignorer ce qui se passe autour de nous, comme si certaines situations n’existaient pas ou n’avaient rien à voir avec notre réalité ».

    Le Pape a donc directement interpellé les éducateurs : « veillez-vous sur vos étudiants, en les aidant à développer un esprit critique, un esprit libre, capable de protéger le monde d'aujourd'hui ? Un esprit capable de chercher de nouvelles réponses aux défis multiples que la société nous pose ? Etes-vous capables de les encourager à ne pas se désintéresser de la réalité qui les entoure ? (...) Comment générons-nous et accompagnons-nous le débat constructeur, qui naît du dialogue en vue d'un monde plus humain ? (...) Comment aidons-nous nos jeunes à ne pas considérer un diplôme universitaire comme synonyme d’un statut supérieur, comme synonyme de plus d'argent, de prestige social ? » a interrogé François. Aux étudiants, il a demandé de prendre conscience de la chance, du « privilège » qu'ils avaient de pouvoir apprendre.

    « Quel monde voulons-nous laisser ? »

    « Il nous est demandé d'urgence de nous résoudre à penser, à chercher à débattre sur notre situation actuelle, sur quel genre de culture nous désirons ou voulons non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Cette terre, nous l'avons reçue comme un héritage, comme un don, comme un cadeau. Qu’il nous ferait du bien de nous demander : comment voulons-nous la laisser ? Quelle orientation, quel sens voulons-nous imprimer à l'existence ? Pour quoi passons-nous par ce monde ? Pour quoi luttons-nous et travaillons-nous ? » a encore demandé ouvertement le Pape. Des interrogations profondes qui sont la clé pour un changement de consciences et pour parvenir à la conversion écologique que François appelle de ses vœux dans son encyclique Laudato Si'.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François : Messe au Parc du Bicentenaire

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    0h30 -Messe au Parc du Bicentenaire de Quito (17h30 heure française)


    Le Pape François a célébré ce mardi la Messe au Parc du bicentenaire de Quito, surnommé le poumon de la capitale Equatorienne. Aménagé sur l’emplacement de l’ancien aéroport et inauguré il y a deux ans, ce vaste espace vert accueille les grands rassemblements comme les festivals de musique et les rencontres sportives. Mais la ville avait fini par entourer complètement l’ancien aéroport, qui a donc été fermé et converti en parc. Plus d’un million d’arbres ont été plantés. Les bâtiments ont été transformés en centre de conventions, tandis que l’ancienne piste d’atterrissage est devenue un lieu de détente.

    C’est ce lieu qui a été choisi pour accueillir les 700.000 fidèles venus assister à la deuxième Messe du voyage du Pape François en Amérique du Sud, après celle dédiée à la famille lundi à Guayaquil. Nombreux sont ceux qui avaient passé la nuit sur place, bravant le froid et l'humidité. Le Saint-Père n’a pas oublié ce cadre au moment de prononcer son homélie : le Parc du bicentenaire fait référence aux deux cents ans de l’indépendance de l’Equateur vis-à-vis de l’Espagne. Cette volonté d’indépendance, a-t-il dit, était « un cri, né de la conscience de manque de libertés, la conscience d’être objet d’oppression et de pillages, "sujets aux convenances contingentes des puissants du moment" (Evangelii gaudium, n. 213) ». Comparant ce cri au « susurrement de Jésus lors de la dernière Cène », le Pape a souhaité que ces deux cris convergent vers le « beau défi de l’évangélisation », à laquelle la messe de ce mardi était dédiée et qui est le thème de son voyage en Amérique Latine. « Nous autres, ici réunis, tous ensemble autour de la table avec Jésus, nous sommes un cri, une clameur née de la conviction que sa présence nous incite à l’unité », une unité à vivre « pour que le monde croie » a-t-il répété à plusieurs moments de son homélie.

    Extraits de l'homélie :

    « A ce cri de liberté lancé il y a un peu plus de 200 ans, il n’a manqué ni conviction ni force, a constaté le Pape, revenant sur l’indépendance équatorienne, mais l’histoire nous relate qu’il a été indiscutable seulement quand il a laissé de côté les individualismes, la volonté de leadership uniques, le manque de compréhension d’autres processus de libération ayant des caractéristiques différentes mais pas pour autant antagoniques. Et l’évangélisation peut être le véhicule d’unité des aspirations, des sensibilités, des espoirs et même de certaines utopies » pour le Saint-Père, applaudi à de nombreuses reprises.

    L'unité est un devoir pour les croyants

    Dans ce monde « lacéré par les guerres et la violence », la division et la haine « sont la manifestation de cet “individualisme diffus” qui nous sépare et nous oppose (cf. Evangelii gaudium, n. 99), de la blessure du péché dans le cœur des personnes, dont la société et la création entière souffrent les conséquences. Précisément, à ce monde rebelle, avec ses égoïsmes, Jésus nous envoie, et notre réponse n’est pas de faire les distraits, d’arguer que nous n’avons pas les moyens ou que la réalité nous dépasse. Notre réponse répète le cri de Jésus et accepte la grâce ainsi que la tâche de l’unité » a insisté le Pape François.

    « Le désir d’unité suppose la douce et réconfortante joie d’évangéliser, la conviction d’avoir un bien immense à communiquer et qu’en le communiquant, il s’enracine, a poursuivi le Souverain Pontife. D’où la nécessité de lutter pour l’inclusion à tous les niveaux, en évitant des égoïsmes, en promouvant la communication et le dialogue, en encourageant la collaboration. Il faut ouvrir le cœur au compagnon de route sans craintes, sans méfiances » et ne pas oublier que « la paix est artisanale » (Evangelii gaudium, n. 244).

    Unité ne veut pas dire uniformité

    Mais attention à ne pas verser pour autant dans le prosélytisme, qui est « une caricature de l’évangélisation ». Il faut plutôt « attirer à travers notre témoignage ceux qui sont éloignés, à s’approcher humblement de ceux qui se sentent loin de Dieu et de l’Eglise, de ceux qui sont craintifs ou de ceux qui sont indifférents pour leur dire : "Le Seigneur t’appelle toi aussi à faire partie de son peuple et il le fait avec grand respect et amour" (Evangelii gaudium, n.113) » le même respect qu’il nous porte, jusque dans nos péchés. L’évangélisation doit également tenir compte de toutes nos différences, le désir d’unité ne veut pas dire uniformité. Annoncer la nouvelle de l’Evangile avec joie nous fera « faire partie d’un "nous", qui deviendra un "nous" divin ».

    « Qu’il serait beau que tous puissent admirer comment nous prenons soin les uns des autres, a souhaité le Saint-Père. Comment mutuellement nous nous encourageons et comment nous nous accompagnons. (...) Soyez des témoins d’une communion fraternelle qui devient resplendissante ! » a lancé le Pape aux fidèles, rappelant la dynamique nécessaire du don de soi dans cette action missionnaire. En se donnant soi-même, l’homme retrouve sa véritable identité de fils de Dieu, a rappelé François : « c’est cela évangéliser, c’est cela notre révolution – parce que notre foi est toujours révolutionnaire » a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mardi 7 juillet

    Mardi 7 juillet 2015 - Equateur

    09h00 Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
    10h30 Messe au parc du Bicentenaire (17h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)
    [Discours]
    18h00 Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco (01h00 heure française)
    [Discours]
    19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compania »

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite à la Cathédrale de Quito

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    20h10 - Visite à la Cathédrale de Quito (03h10 heure française)

    Discours préparé par le Pape François

    « Chers frères,

    Je viens à Quito comme pèlerin, pour partager avec vous la joie d'évangéliser. Je suis parti du Vatican en saluant la statue de sainte Marie-Anne de Jésus, qui depuis l'abside de la Basilique Saint-Pierre veille sur le chemin que le Pape parcourt tant de fois. A elle, j'ai recommandé aussi le fruit de ce voyage, en lui demandant que tous nous puissions suivre son exemple. Son sacrifice et son héroïque vertu sont représentés par un lys. Cependant, selon la statue à Saint-Pierre, elle porte tout un bouquet de fleurs, parce qu’avec la sienne elle présente au Seigneur, dans le cœur de l'Église, les fleurs de vous tous, celles de tout l’Équateur.

    Les saints nous appellent à les imiter, à nous mettre à leur école, comme l’ont fait sainte Narcisse de Jésus et la bienheureuse Mercedes de Jésus Molina, interpellées par l'exemple de sainte Marie-Anne… Combien de ceux qui sont aujourd'hui ici souffrent ou ont souffert du fait d’être orphelin, combien ont dû, bien qu’étant jeunes, prendre en charge des frères, combien s'efforcent chaque jour de prendre soin de malades ou de personnes âgées ; ainsi l’a fait Marie-Anne, ainsi l'ont imitée Narcisse et Mercedes. Ce n'est pas difficile si Dieu est avec nous. Elles n'ont pas réalisé de grandes prouesses aux yeux du monde. Elles ont beaucoup aimé seulement, et elles l'ont démontré dans le quotidien jusqu'à arriver à toucher la chair souffrante du Christ dans le peuple (cf. Evangelii gaudium, n. 24).

    Elles ne l'ont pas fait seules, elles l'ont fait « avec » d’autres ; le transport des matériaux, les travaux  et la maçonnerie de cette cathédrale ont été réalisés à notre manière, à la manière des peuples autochtones, la minga ; ce travail de tous en faveur de la communauté, anonyme, sans publicités et ni applaudissements : plaise à Dieu que comme les pierres de cette cathédrale nous chargions sur nos épaules les besoins des autres, et qu’ainsi nous aidions à édifier ou à réparer la vie de tant de frères qui n'ont pas de forces pour la construire ou chez lesquels elle s’est écroulée.

    Aujourd'hui je suis ici avec vous, qui m'offrez la joie de vos  cœurs : “Comme ils sont beaux sur les montagnes, les pas du messager, celui qui annonce la paix, qui porte la bonne nouvelle” (Is 52, 7). C'est la beauté que nous sommes appelés à répandre, comme le bon parfum du Christ : notre prière, nos bonnes œuvres, notre sacrifice en faveur de ceux qui sont le plus dans le besoin. C'est la joie d'évangéliser et “sachant cela, heureux êtes-vous si vous le faites” (Jn 13,17).

    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.
    Texte original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite de courtoisie au Président Rafael Correa

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    19h00 - Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet » (02h00 heure française)

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Messe célébrée au Parc Samanes de Guayaquil

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    12h15 - Messe dans le Parc de Los Samanes (19h15 heure française)

    La célébration a été retardée d'environ une heure, le Pape s'étant arrêté visiter et prier au Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Guayaquil, où devait primitivement être célébrée la Messe de ce jour. Par manque de place et pour des raisons de sécurité, elle avait du être déplacée au Parc Samanes.

    À quelques mois du second synode sur la famille, c’est une homélie centrée sur la Vierge Marie et la famille que le Pape François a donné depuis Guayaquil. Un million de fidèles a assisté sous le soleil à la Messe célébrée dans cet immense parc de Los Samanes (379 hectares). Après l’Évangile des noces de Cana, le Pape a tout d'abord invité dans son homélie en espagnol à « donner à Marie une place » : « Faisons avec elle l’itinéraire de Cana. »

    Extraits de l'homélie du Saint-Père :

    « Marie est attentive à ces noces déjà commencées, elle est sensible aux besoins des fiancés... Marie n’est pas une mère "qui réclame", elle n’est pas une belle-mère qui surveille pour s’amuser de nos incapacités, de nos erreurs ou manques d’attention » - « Marie recourt à Jésus avec confiance, Marie prie... elle a déjà remis le problème entre les mains de Dieu » et elle « enseigne à remettre nos familles entre les mains de Dieu ; à prier, en allumant l’espérance qui nous indique que nos préoccupations sont aussi celles de Dieu. » - « Les paroles "Tout ce qu’il vous dira, faites-le" (v. 5), adressées à ceux qui servaient, sont une invitation à nous aussi, invitation à nous mettre à la disposition de Jésus, qui est venu servir et non pour être servi. Le service est le critère du vrai amour. »

    « La famille est l’hôpital le plus proche, la première école des enfants, le groupe de référence indispensable des jeunes, la meilleure maison de retraite pour les personnes âgées. Elle constitue la grande "richesse sociale" que d’autres institutions ne peuvent pas remplacer, qui doit être aidée et renforcée, pour ne jamais perdre le sens juste des services que la société prête aux citoyens. En effet, ces services [...] ne sont pas une aumône, mais une vraie "dette sociale" à l’endroit de l’institution familiale, qui apporte tant au bien commun de tous. » - « La famille est aussi une petite Église, une "église domestique" qui, avec la vie, achemine la tendresse et la miséricorde divine. Dans la famille, la foi se mélange au lait maternel, en expérimentant l’amour des parents, on sent proche l’amour de Dieu. »

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Visite au Sanctuaire de la Divine Miséricorde

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    10h30 - Visite au Sanctuaire de la Divine Miséricorde (17h30 heure française)

    La Messe de ce jour devait être célébrée à l'origine au Sanctuaire de la Divine Miséricorde de Guayaquil, le plus important sanctuaire de l’Equateur. Par manque de place et pour des raisons de sécurité, elle a du être déplacée au Parc Samanes. L'emploi du temps du Pape a été modifié en conséquence, afin qu'il puisse se rendre au Sanctuaire avant la célébration. Il s'y est recueilli quelques instants, avant de saluer la centaine de fidèles présents, parmi lesquels se trouvaient de nombreux malades, ainsi que des personnes âgées.

    Salut du Pape François

    « Bonjour, je vous invite tous ensemble à prier la Vierge.

    Je vous salue Marie…

    Je vais maintenant célébrer la messe et je vous porte tous dans mon cœur. Je vais prier pour chacun de vous, je vais dire au Seigneur : 'Vous connaissez le nom de ceux qui sont ici'. Je vais demander à Jésus pour chacun de vous beaucoup de miséricorde, qu’il vous couvre de sa miséricorde, qu’il prenne soin de vous. Et à la Vierge qui est toujours à vos côtés.

    Et maintenant avant d'y aller - parce que je suis ici en passant - pour la messe où Monseigneur l’évêque me dit que le temps presse, je vous donne la bénédiction, mais... non, je ne vais rien vous demander en échange... mais je vous demande s’il vous plaît de prier pour moi. Vous me le promettez ?

    Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint-Esprit. Merci pour le témoignage chrétien. »

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale

    Lundi 6 juillet 2015 - Équateur

    09h00     Départ en avion pour Guayaquil
    Arrivée à l'Aéroport international « José J. de Olmedo » de Guayaquil
    11h15     Messe devant le Sanctuaire de la Divine Miséricorde (18h15 heure française)
    [Homélie]
    14h00     Déjeuner au collège Javier avec la communauté jésuite et la suite papale
    17h10     Départ en avion pour Quito
    18h00     Arrivée à l'Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito
    19h00     Visite de courtoisie au Président de la République au Palais présidentiel « Carondelet » (02h00 heure française)
    20h10     Visite à la Cathédrale de Quito (03h10 heure française)
    [Paroles]

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Arrivée à Quito

    Dimanche 5 juillet 2015 - Équateur

    15h00 - Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue

    L'Airbus A330 d'Alitalia du Pape François a atterri à 14h45 locales sur la piste de l'aéroport international Mariscal Sucre de Quito, la capitale équatorienne, première étape de son voyage apsotolique en Amérique Latine. A sa descente de l'avion, le Pape a été accueilli par le président Rafael Correa dans une chaleureuse accolade. Des enfants en tenue traditionnelle, agitant des drapeaux du Saint-Siège et de l'Equateur se tenaient de part et d'autre du tapis rouge déroulé jusqu'au pavillon présidentiel. Le Pape a pris le temps de les saluer et les bénir.

    « Tous les cœurs des Equatoriens débordent de joie en vous accueillant » a souligné le président Correa, « L'Equateur aime la vie, notre pays protège la vie depuis la conception », a-t-il rappelé, et notre pays est le seul dans le monde à avoir inscrit le droit de la nature dans sa Constitution ». Le chef de l'Etat équatorien n'a pas hésité à paraphraser la présidente brésilienne Dilma Roussef, expliquant que "le Pape est argentin, Dieu est Brésilien", mais a ajouté "le paradis est Equatorien ! " après avoir rappelé la richesse patrimoniale de son pays.

    Rafael Correa a aussi eu des accents plus politiques, insistant sur les injustices économiques et sociales en Amérique Latine qui sont la cause de systèmes pervers, rendant hommage au passage à la récente encyclique du Saint-Père Laudato Si dont il a cité des passages, dénonçant notamment les ravages de la mondialisation, qui dévastent certains pays. Le chef de l'Etat équatorien a aussi fait allusion à la figure de Mgr Oscar Romero, récemment béatifié, et apôtre de la justice sociale. « Bienvenue dans votre maison Saint-Père ! » a t-il conclu.

    Trouver dans l'Evangile les clés pour affronter les défis

    « Je rends grâce à Dieu de m’avoir permis de retourner en Amérique Latine et d'être aujourd'hui ici avec vous, dans cette belle terre de l'Équateur » a souligné le Pape dans son discours, qui a remercié le Président équatorien, se tournant vers lui et lui lançant : « Vous m'avez trop cité ! ». « J'ai visité l'Équateur à diverses occasions pour des raisons pastorales ; de même aujourd'hui, je viens comme témoin de la miséricorde de Dieu et de la foi en Jésus-Christ » a souligné le Pape.

    Le Souverain Pontife a rendu hommage au peuple équatorien « qui se tient debout avec humilité », et rappelé la dette qui frappe de nombreux pays du continent Latino-Américain. « Aujourd’hui, nous aussi nous pouvons trouver dans l'Évangile les clés qui nous permettent d'affronter les défis actuels, a poursuivi le Pape, en mettant en valeur les différences, en promouvant le dialogue et la participation sans exclusions, pour que les réussites dans le progrès et dans le développement qu’on est en train d’obtenir garantissent un meilleur avenir pour tous » a également assuré le Saint-Père dans ce qui peut être lu comme une allusion aux tensions politiques récentes dans le pays. « Pour cela, Monsieur le Président, vous pourrez toujours compter sur l'engagement et la collaboration de l'Église »  a t-il ajouté.

    Le Pape François a également eu des formules plus poétiques, en rappelant à son tour les richesses naturelles de l'Equateur : « D’ici je veux embrasser l'Équateur tout entier. Que depuis le sommet du Chimborazo, jusqu'aux côtes du Pacifique ; que depuis la forêt amazonienne, jusqu'aux Îles Galápagos, vous ne perdiez jamais la capacité de rendre grâce à Dieu pour ce qu'il a fait et fait pour vous, la capacité de protéger ce qui est petit et ce qui est simple, de prendre soin de vos enfants et des personnes âgées qui sont la mémoire de notre peuple » a t-il précisé.

    « Que le Cœur Sacré de Jésus et le Cœur Immaculé de Marie, à qui l’Equateur a été consacré, répandent sur vous leur grâce et bénédiction »  a conclu le Saint-Père, très applaudi, qui a tenu à préciser avec malice : « Oui, l'Equateur c'est le paradis ! ». Après avoir salué les personnalités présentes à l'aéroport, le Pape est monté dans une petite Fiat non blindée afin de rejoindre la nonciature apostolique, où il logera durant cette étape équatorienne.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - 5 au 13 juillet 2015

    Rappel du programme de ce voyage apostolique en Équateur, Bolivie et Paraguay

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    Dimanche 5 juillet 2015

    09h00 Départ en avion de l'Aéroport de Rome/Fiumicino pour Quito (Équateur)      
    15h00 Arrivée à l’Aéroport international « Mariscal Sucre » de Quito (22h00, heure française)
    Cérémonie de bienvenue
    [Discours]
              
    Fuseau horaire
    Rome : +2h UTC
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

    - Programme du Voyage apostolique
    - Missel pour le Voyage apostolique (pdf)
    - Message vidéo du Saint-Père à la veille du Voyage apostolique en Équateur, en Bolivie et au Paraguay

  • Prochain Voyage apostolique du Pape en Equateur, Bolivie et Paraguay (juillet 2015) : précisions et statistiques

    A 11h30 ce matin, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, le Directeur Père Federico Lombardi, a fait un exposé pour illustrer le programme de la Visite pastorale du Pape François en Équateur, en Bolivie et le Paraguay du 5 au 13 Juillet prochains.

    Première visite dans trois pays, ce neuvième voyage apostolique du Pape François sera surtout le premier en Amérique Latine hispanophone, et il a pour thématique commune la joie d’annoncer l’Evangile.

    Trois pays, l’Equateur la Bolivie et le Paraguay, 3 identités distinctes, mêlant des zones pauvres et plus développées, les hauts plateaux des Andes où la population indienne est forte, aux villes de plaines plus mixtes. Le Pape François commencera sa visite à Quito, la capitale équatorienne, avant de de se rendre à Guayaquil pour la première grande messe de ce voyage, où plus d’un million de personnes sont attendues. Sa visite le mènera ensuite de La Paz à Santa Cruz puis Asunción la capitale paraguayenne, où sont attendus de très nombreux argentins, qui viendront en voisins.

    Outre les rencontres avec les autorités civiles et religieuses de chaque pays, le Pape ira comme attendu à la rencontre des plus pauvres, en visitant des missionnaires de la charité en Equateur, une prison géante en Bolivie, et un bidonville au Paraguay. Un des temps forts devrait aussi être la rencontre du Pape avec les peuples indiens, et sa participation à la rencontre mondiale des mouvements populaires à Santa Cruz en Bolivie le 9 juillet.

    Ce voyage se fera aussi sous le regard de la Vierge, on le sait, très aimée sur le continent, avec la visite de deux sanctuaires mariaux, El Quinche près de Quito et celui de Caacupé au Paraguay. Ce voyage  sera enfin l’occasion pour le Pape de se remettre sur les traces de ses prédécesseurs jésuites qui ont évangélisé le continent latino-américain.

    Source : Radio Vatican.

    La Salle de Presse du Saint-Siège communique par ailleurs des statistiques récentes concernant l'Eglise catholique dans ces trois pays (transmises par le Bureau central des statistiques de l'Eglise), sur les thèmes suivants : Population et structure ecclésiastique - Les gens engagés dans l'apostolat - Indicateurs de responsabilités pastorales - Les vocations à la prêtrise - Centres éducatifs appartenant et/ou gérés par des ecclésiastique ou des religieux - Centres caritatifs et sociaux appartenant et/ou gérés par des ecclésiastique ou des religieux.

    L'on y apprend par exemple que le pourcentage de catholiques par habitants est de 87,4 % pour l'Equateur, 82,5 % pour la Bolivie, et 93,8 % pour le Paraguay.
    Qu'il y a 622 séminaristes (grand séminaire) en formation en Equateur (soit 28 pour 100 prêtres), 522 en Bolivie (43,2 %), et 498 au Paraguay (61,9 %)...

    L'ensemble de ces statistiques est à consulter sur un tableau très détaillé, en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Programme du voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale

    Voici le programme du voyage pastoral que le Saint-Père effectuera en juillet en Equateur, Bolivie et Paraguay : L'avion papal est attendu à Quito (Equateur) dimanche 5 juillet à 15h locales. Après la cérémonie de bienvenue, le Pape gagnera la nonciature. Le lendemain il quittera la capitale en avion pour Guayaquil pour célébrer à 11h une Messe au sanctuaire de la Divine Miséricorde. Après le déjeuner avec la communauté jésuite locale, il regagnera Quito pour effectuer en début de soirée une visite au Palais présidentiel. Après s'être entretenu avec le chef de l'état, il se rendra à la Cathédrale. Le 17 juillet, le Pape rencontrera l'épiscopal national avant de célébrer une grand Messe à 10h30 au Parc du Bicentenaire. A 16h30 il s'adressera au monde de l'enseignement à l'Université catholique, puis la société civile en l'église St François. Avant de regagner sa résidence, il se rendra en privé à l'église des jésuites. Le lendemain, mercredi 8, le Pape visitera à 9h30 la maison de repos des missionnaires de la Charité, puis s'adressera au sanctuaire national marial de El Quinche au clergé, séminaristes et religieux. A midi l'avion papal décollera de Quito à destination de La Paz (Bolivie). Après la cérémonie d'accueil à 18h locales et une rencontre en la Cathédrale avec les Corps constitués, le Pape gagnera en avion Santa Cruz de la Sierra. Il y célébrera une Messe le lendemain matin sur la place du Rédempteur. A 16h, il s'adressera au clergé, séminaristes et religieux, avant de présider la Rencontre mondiale des mouvements populaires au Centre des expositions. Le lendemain, à 9h30, il visitera un Centre de rééducation puis aura une réunion avec l'épiscopat bolivien. Vers 13h, après la cérémonie de congé, l'avion papal décollera pour atteindre Asunción. Après la cérémonie de bienvenue, le Saint-Père rendra visite au Président paraguayen puis s'adressera vers 19h aux Corps constitués dans les jardins de la présidence. Samedi 11 juillet, il effectuera d'abord une visite à l'hôpital pédiatrique Niños de Acosta Ñu. A 10h30 ensuite, il célébrera la Messe devant le Sanctuaire marial de Caacupé. A 16h30 il rencontrera la société civile dans un stade, puis célébrera les Vêpres en la Cathédrale avec les évêques, le clergé, les séminaristes, les religieux et mouvements catholiques. Le dimanche matin, le Pape s'adressera aux habitants du quartier Bañado Norte et y célébrera la Messe. A 13h ensuite il s'entretiendra avec l'épiscopat du Paraguay à la Nonciature. Après le déjeuner avec les évêques, il rencontrera à 17h les jeunes sur l'esplanade Costanera. L'avion papal quittera Asunción vers 19h pour atterrir à Rome lundi 23 à 13h45 locales.

    Source : Vatican Information Service.

    Programme détaillé ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François en Amérique latine en juillet 2015

    Le Directeur de la Salle de Presse a annoncé que le Saint-Père effectuera en juillet un voyage pastoral en Amérique latine, à l'invitation des chefs d'Etat et des épiscopats nationaux. Il sera en Équateur du 6 au 8, en Bolivie du 8 au 10 et au Paraguay du 10 au 12. Le programme détaillé sera publié prochainement.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.4.15).