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amérique latine

  • Messe pour l’Amérique Latine célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     
     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

  • Mardi 30 août 2016

    Ste Rose de Lima, vierge, patronne de l'Amérique Latine
    (fête avancée au 23 août au nouveau calendrier)

    Sainte_Rose_de_Lima_Claudio-Coello_1b.jpg

    Claudio Coello (1642-1693), Ste Rose de Lima
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

    (Crédit photo)

  • Voyage du Pape François en Amérique latine en juillet 2015

    Le Directeur de la Salle de Presse a annoncé que le Saint-Père effectuera en juillet un voyage pastoral en Amérique latine, à l'invitation des chefs d'Etat et des épiscopats nationaux. Il sera en Équateur du 6 au 8, en Bolivie du 8 au 10 et au Paraguay du 10 au 12. Le programme détaillé sera publié prochainement.

    Sources : Salle de presse du Saint-Siège - Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.4.15).

  • Amérique latine : 13 millions d’enfants mis au travail

     _PBS6043, Afghanistan, 2008, Hazaras, retouched: 05/27/2013 Kate Daigneault

    On estime qu’il y a dans le monde 158 millions d’enfants âgés entre 5 et 14 ans qui travaillent, soit un enfant sur six. Derrière l’Afrique subsaharienne (69 millions d’enfants au travail) et l’Asie du Sud (44 millions) l'Amérique latine emploierait, d’après l’OIT, 13 millions d’enfants.

    Ils sont omniprésents mais invisibles. Au total, 168 millions d’enfants sont mis au travail à travers le monde comme employés de maison, derrière les murs des ateliers et, loin des regards, dans les plantations. L’agriculture continue à être de loin le secteur avec le plus grand nombre d’enfants astreints au travail (98 millions, ou 59%). Des millions d’enfants travaillent dans des situations ou conditions dangereuses (travail dans les mines, avec des produits chimiques et des pesticides dans l’agriculture ou donnant lieu à la manipulation de machines dangereuses, etc.).

    Costa Rica : Plus de 47.000 enfants exploités au travail

    Au Costa Rica, le travail des mineurs est absolument interdit par la loi jusqu’à l’âge de 15 ans. De 15 à 18 ans, il doit par ailleurs respecter des normes bien précises. Actuellement, il existe dans le pays une forte collaboration et un fort engagement en faveur de l’éradication de l'exploitation des mineurs, présente en particulier dans le secteur agricole et dans les travaux domestiques. Toutefois, il demeure difficile de combattre la mendicité et la vente ambulante d’objets dans les rues. Les enfants sont contraints à travailler sans un horaire fixe, privés de rémunération, en étant soumis à la violence physique. Les plaintes qui arrivent sont très peu nombreuses, selon le PANI: 25 par an même si le phénomène est beaucoup plus répandu et que plus de 47.000 enfants sont victimes de cet abus. Selon les données du Bureau international du travail relatives à 2013, au niveau mondial, 85 millions de mineurs travaillaient dans le cadre d’activités dangereuses

    Bolivie : Révisions et réformes pour lutter contre l’exploitation des mineurs

    En Bolivie, pays de dix millions d’habitants, le travail des enfants est culturellement considéré comme normal, et il existe même un syndicat de jeunes ouvriers créé en 2011, l’Unatsbo, qui milite pour sa régularisation et refuse tout âge légal. Le travail des mineurs constitue l’une des plaies sociales du pays. Actuellement, en Bolivie, vivent 850.000 mineurs contraints à travailler pour aider leurs familles. De son côté, le ministère du Travail bolivien assure que 87% d’entre eux font un travail dangereux, notamment dans les mines, les briqueteries ou à la campagne au moment des récoltes de canne à sucre.

    La majeure partie d’entre eux alterne le travail et l’école. Toutefois, récemment, l’Etat a proposé une norme visant à freiner ce phénomène qui implique la génération destinée à représenter l’avenir de la nation. Il s’agit d’une réforme de l’actuel Code relatif aux enfants et aux adolescents, qui prévoit le respect des normes internationales en matière de travail. Le Code réglementera les activités rémunérées à partir de 14 ans et de celles des enfants de 12 ans avec la supervision des parents. Cette réforme constitue une nouvelle tentative de lutte contre l’exploitation des mineurs.

    Pérou, 100.000 mineurs ont moins de 12 ans

    Au Pérou voisin, 30 millions d’habitants, 1,6 million d’enfants exercent les métiers les plus divers, dans les travaux agricoles, les fabriques de briques, la construction, et plus de 100.000 d’entre eux âgés de 5 à 12 ans travaillent dans les mines.

    Le travail s’oppose souvent à l’éducation de l’enfant. L’assurance que tous les enfants aillent à l’école et que leur éducation soit de bonne qualité représente une clé de la prévention du travail des enfants. Mais le facteur le plus déterminant reste le niveau de vie des parents. La plupart des familles qui mettent leurs enfants au travail trouvent dans ces revenus un apport essentiel à leur subsistance.

    Manu Van Lier avec Fides et Libération

    Source : Mesurer les progrès de la lutte contre le travail des enfants – Estimations et tendances mondiales 2000-2012 (OIT-IPEC, 2013) – photo : UNICEF, enfant au travail au Salvador.

    Source : InfoCatho.be.

  • Pape François : L'Eglise latino-américaine ne peut perdre le trésor de la jeunesse

    Le Saint-Père a reçu ce matin la Commission pour l'Amérique latine, qui a clos sa session annuelle consacrée aux millions de jeunes de cette région du monde dont le déficit éducatif pose la question fondamentale de la transmission de la foi :

    "L’Église entend suivre Jésus dans son approche des jeunes...et cela vaut la peine de leur transmettre un exemple de zèle, de service et d'amour, de lutte pour la justice et la vérité. L’Église sait que le meilleur maître de la jeunesse est Jésus-Christ, et qu'il faut leur enseigner ses sentiments en montrant combien il est heureux de vivre selon sa volonté, loin de l'égoïsme et tendus vers le beau et le bon. Qui connaît bien le Seigneur ne peut rester inactif. Il doit suivre sa manière de vivre en étant disciple de son message et témoin enthousiaste de sa foi sans craindre les sacrifices... L'accueil doit, à l'image de Jésus, être notre premier geste, le préalable à notre mission apostolique... Être présents aux jeunes partout où ils sont...d'autant plus que beaucoup d'entre eux ont de graves problèmes. Pensons à l'échec scolaire, au chômage, à la solitude, aux affres de la famille éclatée. Ce sont des situations qui entrainent tant de frustrations, qui les jettent dans les filets de la drogue, du sexe sans amour, de la violence. Nous ne devons pas abandonner les jeunes mais accompagner leur chemin, les valoriser dans leur dignité et surtout les comprendre". Il faut écouter leurs inquiétudes et tenter d'y répondre. Et comme Jésus, "ne pas commencer par juger. Les écouter sans préjugés et en évitant les formules toutes faites. Ainsi ces jeunes verront dans l’Église une maison aux portes ouvertes, dont on sort aussi pour aller à leur rencontre". Mais Jésus invite toujours les jeunes à la suivre. Ainsi ne leur présentons pas un personnage de roman, "mais une personne vivante qui entend partager les choses importantes de leur vie, leurs projets et engagements. Ne nous contentons pas d'offrir à ces jeunes un simple réconfort, ce serait les tromper. Offrons-leur le meilleur de nous, Jésus et l’Évangile, porteurs d'un horizon neuf qui les portera à affronter la vie de manière cohérente, honnête et confiante... Proposons le monde meilleur auquel ils aspirent et non de vagues succédanés. Les jeunes veulent agir et être les acteurs de leur présent, les bâtisseurs de leur avenir, d'un avenir sans mensonge et sans corruption, d'un avenir solidaire. En Amérique latine, l’Église ne peut dilapider le trésor de sa jeunesse... Ils nous attendent, ne les décevons pas. Je vous invite donc à agir avec décision".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.2.14)

  • Angélus de ce dimanche 2 juin 2013

    Jésus assiste qui Le suit

    A midi, le Pape François a récité l'Angélus avec les milliers de fidèles réunis Place St Pierre, auxquels il a rappelé que jeudi dernier était la solennité du Corpus Domini qui, en Italie comme dans d'autres pays, était déplacée à ce dimanche. C'est la "fête de l'Eucharistie, sacrement du Corps et du Sang du Christ". Commentant l'Evangile qui raconte l'épisode de la multiplication des pains et des poissons, l'Evêque de Rome a souligné un aspect de ce récit qui le surprend toujours et le fait réfléchir. "Nous sommes sur la rive du lac de Galilée, le soir s'approche ; Jésus se préoccupe des gens qui depuis de nombreuses heures sont avec lui. Ils sont des milliers et ont faim. Que faire ? Les disciples eux-mêmes se posent la question et disent à Jésus : Renvoie la foule pour qu'ils aillent dans les villages les plus proches trouver de quoi manger. Cependant Jésus leur dit : Donnez-leur à manger vous-mêmes. Les disciples restent déconcertés et répondent : Nous n'avons que cinq pains et deux poissons, ce qui revient à dire : juste le nécessaire pour nous".

    "Jésus sait bien ce qu'il faut faire, mais il veut impliquer ses disciples, il veut les éduquer. L'attitude des disciples est humaine, cherchant la solution la plus réaliste qui ne crée pas trop de problèmes : renvoie la foule, chacun s'arrange comme il peut, du reste tu as déjà tant fait pour eux, tu as prêché, guéri des malades... L'attitude de Jésus est nettement différente et est dictée par son union avec le Père et par sa compassion pour les gens. La pitié qu'il manifeste montre qu'il ressent les problèmes de chacun de nous, nos faiblesses comme nos besoins. Devant ces cinq pains, Jésus pense : voilà la Providence ! De ce peu, Dieu peut donner le nécessaire à tous. Jésus a totalement confiance en son Père céleste, il sait que pour Lui tout est possible. C'est pourquoi il dit à ses disciples de faire asseoir les gens par groupe de cinquante, ce qui n'est pas un hasard, cela signifie qu'ils ne sont plus une foule mais une communauté nourrie par le Pain de Dieu. Ensuite, il prend ces pains et poissons, lève les yeux au ciel, demande la bénédiction, référence claire à l'Eucharistie, puis les partage et commence à les donner à ses disciples, et les disciples les distribuent... et les pains et poissons n'en finissent plus ! Voici le miracle : plus qu'une multiplication c'est un partage, animé par la foi et la prière. Tous mangèrent et il en resta. C'est le signe de Jésus, Pain de Dieu pour l'humanité... Les disciples virent, mais ne comprirent pas bien le message. Ils furent pris, comme la foule, par l'enthousiasme du succès. Encore une fois, ils suivirent la logique humaine et non celle de Dieu, celle du service, de l'amour, de la foi. La fête du Corps et du Sang du Christ nous demande de nous convertir à la foi de la Providence, de savoir partager le peu que nous sommes et que nous avons, et de ne jamais nous refermer sur nous-mêmes. Demandons à la Vierge Marie de nous aider à cette conversion, pour suivre vraiment, toujours plus, ce Jésus que nous adorons dans l'Eucharistie".

    Après l'Angélus, le Pape François a dit sa préoccupation face à la prolongation du conflit armé qui ensanglante depuis deux ans la Syrie, et frappe directement une population civile qui aspire à la paix dans la justice et le respect : Cette guerre civile "a de tragiques effets. Elle cause de nombreux morts et de grandes destructions, provoque une situation économique et environnementale désastreuse, auxquels s'ajoute la plaie des enlèvements de personnes. En déplorant tout cela, j'assure de ma prière et de ma solidarité toutes les victimes de rapt et leurs familles. J'en appelle à l'humanité des auteurs, afin qu'ils libèrent leurs otages". Puis il a salué les nombreux signes d'espérance qui se font jours à travers le monde, comme les progrès enregistrés en Amérique latine dans le domaine de la réconciliation et de la paix. Accompagnons-les par la prière, a-t-il recommandé. Il a enfin évoqué la Messe qu'il a célébrée ce matin pour des soldats italiens engagés dans des opérations de paix et des parents de collègues tués en mission, saluant leur sacrifice en tentant de favoriser la réconciliation et la paix "dans des pays où le sang de nombreux frères est répandu par la folie guerrière. Tout est perdu avec la guerre, tout est à gagner avec la paix ! Prions pour les morts, les blessés et leurs famille". Le Saint-Père, pour la première fois, a alors demandé à la foule de prier en silence, "dans le silence de nos coeurs" pour tous ceux qui tombent au cours de ces missions pacifiques.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.6.13)