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marial

  • Clôture du Jubilé marial à Rome

    Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

     Livret de la célébration

    Merci : c’est un des mots que le Pape François répète souvent lors de ses différentes interventions. Ce dimanche 9 octobre 2016, il l’a encore rappelé, le plaçant au centre de l’homélie de la Messe célébrée place Saint-Pierre à l’occasion du Jubilé marial, dans le cadre de l’Année de la Miséricorde. Revenant sur l’évangile des dix lépreux, ainsi que sur la première lecture qui raconte l’histoire de Naaman, il a souligné combien il était primordial de « savoir remercier, savoir louer pour ce que le Seigneur fait pour nous ».

    Sur les dix lépreux guéris par Jésus, un seul, un samaritain, revient le remercier, ce que regrette le Christ. Ce manquement amène le Pape à nous demander si nous sommes capables de dire merci. Non seulement merci au Seigneur, mais merci en famille, en communauté et dans l’Église. « Souvent, nous tenons tout pour acquis ! Et cela se produit également vis-à-vis de Dieu. Il est facile d’aller vers le Seigneur demander quelque chose, mais revenir pour remercier… »

    Le Pape François propose alors Marie comme modèle, qui « après avoir reçu l’annonce de l’Ange, a laissé jaillir de son cœur un chant de louange et de gratitude à Dieu ». En ce jubilé marial, il demande ainsi « à la Vierge de nous aider à comprendre que tout est don de Dieu, et à savoir remercier : alors, notre joie sera pleine ».

    Il faut aussi, ajoute le Pape, être humble pour dire merci. Humble comme Marie. C’est pourquoi Dieu l’a choisi pour se faire homme. Là encore, le Saint-Père interpelle les fidèles : « Demandons-nous si nous sommes disposés à recevoir les dons de Dieu, ou si nous préférons plutôt nous enfermer dans les sécurités matérielles, dans les sécurités intellectuelles, dans les sécurités de nos projets. »

    Enfin, le Pape souligne le fait que le samaritain des dix lépreux et Naaman, personnage central de la première lecture de ce jour, soient deux étrangers. « Que d’étrangers, y compris des personnes d’autres religions, nous donnent l’exemple de valeurs que nous oublions parfois ou négligeons ! Celui qui vit à côté de nous, peut être méprisé et marginalisé parce qu’il est un étranger, peut nous enseigner cependant comment marcher sur la voie que le Seigneur veut ». Là aussi, il faut savoir être humble, pour reconnaitre dans l’autre une part de Dieu.

    Le Pape a conclu son homélie exhortant les fidèles à s’accrocher à la foi simple de Marie, qui « a fait l’expérience de l’éloignement de sa terre », qui, pendant longtemps, a aussi été « une étrangère en Égypte, loin de ses parents et de ses amis ». Il faut avoir confiance car sa « foi a su vaincre les difficultés ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec le clergé et les religieux

    Mercredi 8 juillet 2015 - Équateur

    10h30 - Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes au Sanctuaire marial national « El Quinche » (17h30 heure française)

    Avant de s’envoler pour la Bolivie, deuxième étape de son voyage, le Pape François est passé dans une maison de retraite tenue par les Missionnaires de la Charité à Tumbaco, dans la banlieue de Quito. Il s’est ensuite rendu au Sanctuaire marial d’El Quinche, situé dans les montagnes à 50 kilomètres de la capitale, où il a rencontré 4000 membres du clergé, religieux, religieuses et séminaristes équatoriens.

    La Vierge d’El Quinche est la sainte patronne de l’Equateur. Ce sanctuaire, le plus grand du pays, abrite la statuette en bois de cèdre de 60 centimètres de la Vierge Marie. C’est depuis le parvis de l’église que le Pape s’est adressé aux personnes présentes, improvisant un discours spontané plutôt que de lire celui prévu (« je n’ai pas envie de lire » a-t-il avoué, provoquant les rires du public).

    Le Saint-Père a d’abord insisté sur une « particularité très spéciale du peuple équatorien » qu’il a constatée pendant ces trois jours de voyage dans le pays : la piété et la religiosité joyeuses des habitants de ce pays d’Amérique Latine. « J’ai souvent demandé à Jésus pendant mes prières ici : "Mais quelle est la recette de ce peuple ?" Toute cette richesse spirituelle, cette profondeur ». Le Pape a obtenu la réponse par la voix d’un évêque rencontré pendant son voyage : « vous avez eu le courage de confier votre nation au Sacré-Cœur de Jésus. Conservez cela précieusement et ne l’oubliez pas » a lancé le Saint-Père en guise d’introduction.

    Ne pas tomber dans la tentation d'un Alzheimer spirituel

    Si le Pape a compris la « recette » du peuple d’Equateur, il lui en a donné une autre. Il a voulu donner deux conseils importants aux religieux équatoriens : ne pas oublier la gratuité de la grâce de Dieu et ne pas tomber dans un « Alzheimer spirituel ». Très concrètement, le Pape a invité chaque membre du clergé à regarder Jésus chaque jour avant de dormir et lui dire « Tout ce que tu m’as donné est gratuit, je ne mérite rien ». Pour François, ce « conseil de frère, conseil de père » évite de se sentir trop important. « La gratuité est une grâce qui ne peut pas aller de pair avec la promotion. (...) Nous sommes objets de la gratuité de Dieu. Si on oublie cela, lentement, on se sent important ». A l’image de Marie, « qui ne s’est jamais mise en avant », il faut se « recentrer dans la gratuité ».

    De même, ne pas oublier ses racines, d’où l’on vient, est une façon de ne pas être touché par une sorte d’« Alzheimer spirituel », une formulation qu’il avait pour la première fois utilisée dans sa liste des maladies qui menacent la Curie, en décembre 2014. « Ne perdez pas la mémoire de vos origines » a-t-il lancé.

    Ces deux principes mis en œuvre, les religieux pourront ainsi s’inscrire dans une démarche de service selon le Pape, « même quand on est fatigués, même quand les gens nous fatiguent, sans perdre patience, même quand il y a une "telenovela" intéressante à la télévision » a conseillé le Saint-Père. « Ce que vous avez reçu gratuitement, donnez-le gratuitement. Ne faites pas payer pour la grâce » a-t-il imploré.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du "discours écrit" traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

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  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les jeunes des Abruzzes et du Molise

    Après une rencontre avec le monde du travail et de l’industrie, à Campobasso, et la Messe célébrée dans le stade de la ville, le Saint-Père rencontrait cet après-midi les jeunes du Molise et des Abruzzes, au sanctuaire marial de Castelpetroso, où l’on vénère Notre Dame des Douleurs, patronne de la région. A son arrivée, le Pape s’est recueilli en prière à l’intérieur du sanctuaire, là où en 1888, la Vierge Marie apparut à deux jeunes filles, Fabiana et Serafina.

    Après avoir écouté les mots de bienvenue de Mgr Santoro, évêque d’Avezzano, et délégué pour la pastorale des jeunes du diocèse, ainsi que le témoignage de Sara, jeune étudiante de 29 ans, porte-parole d’une jeunesse éprouvée, en butte au chômage et à la précarité, mais ouverte à l’espérance, le Pape s’est adressé aux quelque 20.000 jeunes rassemblés sur le parvis du sanctuaire.

    François a salué leur enthousiasme, leur ouverture, et les a encouragés à écouter leurs aspirations, et à aller à contre-courant des modèles proposés. Cheminer, marcher vers quelque chose n’est pas errer, a souligné le Pape. « La vie n’est pas faite pour qu’on y erre, mais pour cheminer, c’est là votre défi ! » a-t-il lancé aux jeunes.

    "Vous êtes ouverts...à l'espérance et désireux de plénitude, de donner un sens à votre avenir, d'entrevoir le chemin adapté pour chacun de vous et de choisir la voie qui vous porte à la sérénité et à la réalisation humaine... D'un côté, vous êtes à la recherche de ce qui compte vraiment, ce qui est stable dans le temps et qui est définitif, vous êtes à la recherche de réponses qui éclairent votre esprit et réchauffent votre cœur non seulement le temps d'un matin ou d'un bref moment de route, mais pour toujours... D'un autre côté, vous avez peur de vous tromper...peur de trop vous engager..., la tentation de vous laisser toujours une échappatoire qui, si besoin, vous permette d'envisager de nouveaux scénarios et possibilités".

    "La société contemporaine et ses modèles culturels dominants, par exemple la culture du provisoire, ne sont pas favorables au choix d'une vie stable avec des liens solides, construite sur l'amour et la responsabilité plutôt que sur le sable de l'émotion du moment. L'aspiration à l'autonomie va jusqu'à tout remettre en cause et revenir avec une relative facilité sur des choix importants et longuement réfléchis, des parcours de vie librement entrepris avec engagement et dévouement. Cela alimente la superficialité dans la prise de responsabilité puisque au fond de l'âme celles-ci risquent d'être considérées comme quelque chose dont on peut de toutes façons se libérer...Aujourd'hui, je choisis cela, demain je choisis autre chose, quand mon enthousiasme prend fin, je commence un autre chemin. Ainsi on fait tourner la vie comme si elle était un labyrinthe. Mais le chemin n'est pas un labyrinthe... Arrêtez-vous ! Chercher le fil pour sortir du labyrinthe. On ne peut pas consumer sa vie en tournant. Cependant, le cœur de l'homme aspire à de grandes choses, à des valeurs importantes, à des amitiés profondes, à des liens qui se renforcent dans les épreuves de la vie au lieu de se défaire. L'être humain aspire à aimer et à être aimé... Ne vous laissez pas voler le désir de construire dans votre vie des choses grandes et solides ! Ne vous contentez pas de petits objectifs. Aspirez au bonheur, ayez-en le courage, le courage de sortir de vous-mêmes, de jouer en plénitude votre avenir avec Jésus. Seuls nous ne pouvons y arriver. Face aux pressions des événements et des modes, seuls nous ne réussirons jamais à trouver la bonne voie, et même si nous la trouvons, nous n'aurons pas la force suffisante de persévérer, d'affronter les montées et les obstacles imprévus. C'est là que vient l'invitation du Seigneur Jésus : Si tu veux, suis-moi. Il nous invite pour nous accompagner sur notre chemin... Il nous aime définitivement, nous a définitivement choisi, s'est donné définitivement à chacun d'entre nous... Comme il est beau de pouvoir affronter les difficultés de l'existence en compagnie de Jésus, d'avoir avec nous sa personne et son message ! Il n'enlève pas l'autonomie ou la liberté, au contraire, il raffermit nos fragilités, nous permet d'être vraiment libres, libres de faire le bien, forts de continuer à le faire, capables de pardonner et de demander pardon".

    "Il y a une phrase que j'aime répéter parce que souvent nous l'oublions : Dieu ne se lasse jamais de pardonner. Il pardonne définitivement, efface et oublie notre péché si nous nous tournons vers Lui avec humilité et confiance. Il nous invite à ne pas nous décourager dans les difficultés et à ne pas les considérer comme insurmontables. Alors, avec confiance, vous jetterez les filets pour une pêche surprenante et abondante, vous aurez aussi le courage et l'espérance pour affronter les difficultés dérivant des effets de la crise économique. Le courage et l'espérance sont des dons de tous mais ils conviennent en particulier aux jeunes... L'avenir, c'est certain, est dans les mains de Dieu, les mains d'un Père prévenant. Cela ne signifie pas qu'il faille nier les difficultés et les problèmes, mais les voir comme provisoires et surmontables. Les difficultés, les crises, avec l'aide de Dieu et la bonne volonté de tous peuvent être dépassées, vaincues et transformées... Je ne veux pas terminer sans dire un mot sur un problème qui vous touche, un problème que vous vivez actuellement, le chômage... Nous ne pouvons pas nous résigner à perdre toute une génération de jeunes qui n'ont pas la forte dignité du travail... Une génération sans travail est une future défaite pour la patrie et pour l'humanité. Nous devons lutter contre cela et nous aider les uns les autres à trouver une solution, de l'aide, de la solidarité... La solidarité est une parole chrétienne : avancer avec son frère pour l'aider à dépasser ses problèmes. Courageux, avec espérance et solidarité".

    Le Pape a conclu en rappelant que la basilique Notre-Dame des Douleurs a été construite à l'endroit où deux petites filles ont vu la Vierge alors qu'elles travaillaient dans les champs. "Marie est Mère, elle nous aide toujours lorsque nous travaillons et lorsque nous cherchons du travail, lorsque nous avons les idées claires et lorsqu'elles sont confuses, lorsque la prière vient spontanément et quand notre cœur est sec. Marie est Mère de Dieu, notre Mère, et Mère de l’Église".

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Serivce (Publié VIS Archive 01 - 7.7.14)

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.