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prisonniers

  • Audience générale de ce mercredi 09 novembre 2016

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, la vie de Jésus a été faite de rencontres où les malades ont une place particulière. Pour cette raison, nous trouvons dans les œuvres de miséricorde la visite des malades mais aussi des prisonniers. En effet, les malades et les prisonniers sont dans une situation qui limite leur liberté. Or, Jésus nous offre la liberté qui provient de la rencontre avec lui et du sens nouveau qu’elle apporte à notre condition personnelle. Avec les œuvres de miséricorde, il nous invite à un geste d’une grande humanité : le partage. Un sourire, une caresse, une poignée de main sont des gestes simples mais tellement importants pour ceux qui se sentent abandonnés. Ne laissons pas seules les personnes malades! De la même manière, avec la visite des prisonniers, Jésus nous invite à ne pas nous faire juges des autres mais à tout faire pour rendre leur dignité à ceux qui en sont privés à cause du mal qu’ils ont fait. Alors, pensons à ceux qui ont besoin de proximité et de tendresse, de se sentir accueillis et aimés. N’oublions pas que Jésus et les apôtres ont fait l’expérience de la prison et de la souffrance. Et, ne tombons pas dans l’indifférence mais sentons-nous interpelés pour rendre la joie et la dignité à ceux qui les ont perdues. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins de langue française, en particulier le collège Fénelon Sainte-Marie de Paris et tous les jeunes ainsi que les fidèles de divers diocèses et institutions. En cette Année de la Miséricorde, devenons des instruments de la miséricorde du Seigneur qui accomplit des merveilles, en nous faisant proches des malades et en visitant les prisonniers. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Jubilé des prisonniers : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
     

  • Visite du Pape François à Naples : Déjeuner à la prison napolitaine de Poggioreale

    À midi ce samedi 21 mars, le Saint-Père a déjeuné avec quelque 120 détenus dans la chapelle de la prison de Poggioreale. Cette prison surpeuplée et lugubre, qui se dresse au cœur de Naples, est tristement connue pour le nombre des suicides. C'est une ville dans la ville où s’entassent quelques 2000 détenus, beaucoup dans l’attente d’une sentence définitive. Même si des améliorations sont en cours, Poggioreale est toujours un réceptacle d’immigrés et de toxicomanes, un réservoir de conflits. Certaines cellules accueillent jusqu’à 14 personnes.

    La visite du Pape François a beaucoup touché les détenus. « Nous sommes oubliés de tous, lui a dit l’un d’eux, Claudio, du gouvernement, des institutions….. C’est vrai, nous avons commis une faute ; mais dans l’attente de la liberté, nous pouvons mieux connaitre Dieu. » Claudio a confié qu’il croyait avoir la foi, mais c’est en prison qu’il a trouvé Dieu, grâce à la catéchèse hebdomadaire, à la messe dominicale et à un livre du Souverain Pontife que sa mère lui a envoyé d’Argentine. Il se demande s’il pourra continuer à nourrir sa foi, quand il sera dehors où l’attendent des tentations et aucune aide spirituelle.

    Un autre détenu, Pasquale, un napolitain, marié, deux enfants, en prison depuis deux ans est sceptique quant à l’accueil réservé à ceux qui sortent de prison, qui sont, dit-il, « marqués pour la vie, marginalisés et exclus des parcours de réinsertion ».

    Une douzaine de détenus étaient assis à la table du Pape. Dans un bref discours, François a eu pour eux des paroles de réconfort : « quand vous vous sentez déçus, découragés, abandonnés de tous, leur a-t-il dit, souvenez-vous que Dieu est toujours à nos côtés, spécialement dans les épreuves. Le péché, s’il est suivi d’un repentir sincère peut devenir un lieu de rencontre avec Dieu. Rien, même pas les barreaux des prisons, ne peut pas nous séparer de Lui. »

    Le Souverain Pontife a mentionné les nombreuses lettres émouvantes qu’il reçoit des pénitenciers du monde entier. « Les prisonniers, a-t-il noté, vivent trop souvent dans des conditions indignes et leur réinsertion sociale est difficile. Mais il y a aussi des initiatives positives. C’est là-dessus qu’il faudra travailler et aider la communauté civile et l’Eglise à changer son attitude. La prison, lieu de marginalisation par excellence, peut devenir un lieu d’inclusion et inciter la société à devenir plus juste et attentive aux personnes. L’avenir est dans les mains de Dieu ; telle est l’essence de l’espérance chrétienne. »

    Sur une banderole, à l’extérieur du pénitencier on pouvait lire : « cette journée a été organisée pour toi, mais Naples ce n’est pas seulement cela ».

    Source : Radio Vatican.

  • Visite pastorale au Molise - Rencontre avec les détenus de la prison d'Isernia

    Après sa rencontre avec les jeunes à Castel Petroso, le Pape François s'est rendu en voiture au centre pénitentiaire d'Isernia, à une demie-heure de distance, pour visiter les détenus. La rencontre a eu lieu dans la cour de la prison et, dans son discours, le Pape a insisté sur la nécessité de la réinsertion, "un chemin - a-t-il dit - que nous devons tous faire parce que nous nous trompons tous dans la vie et nous devons demander pardon pour nos erreurs... Celui qui dit qu'il n'a pas besoin de se réinsérer est un menteur !... Et quand nous allons demander pardon au Seigneur de nos péchés, de nos erreurs, il nous pardonne toujours, il ne se lasse jamais de nous pardonner. Il nous dit : Reviens sur tes pas, parce qu'aller sur cette route n'est pas bon pour toi. Cela nous aide. C'est cela la réinsertion, le chemin que nous devons faire. L'important est de ne pas rester immobiles. Nous savons tous que l'eau qui stagne pourrit... Nous devons avancer, faire un pas chaque jour, avec l'aide du Seigneur. Dieu est Père, il est miséricorde... Il nous redresse et nous rend pleinement notre dignité... Dieu ne nous oublie pas... Avec cette confiance, on peut avancer, jour après jour. Avec cet amour fidèle qui nous accompagne l'espérance ne déçoit pas... Certains ont l'impression de faire un chemin de punition, d'erreurs, de péchés et seulement souffrir et souffrir... C'est vrai, on souffre. Comme l'a dit votre compagnon, ici, on souffre. On souffre dedans et on souffre aussi dehors, quand on voit que sa conscience n'est pas pure, qu'elle est sale, et qu'on veut la changer. Cette souffrance qui purifie, ce feu qui purifie l'or, est une souffrance avec espérance... Quand le Seigneur nous pardonne, il ne dit pas : Moi je te pardonne, débrouille-toi. Non il nous pardonne, nous prend par la main et nous aide à avancer sur ce chemin de la réinsertion, dans notre vie personnelle et aussi sociale. Il le fait avec chacun de nous. Penser que l'ordre intérieur d'une personne se corrige seulement à coups de bâtons, qu'il se corrige seulement par la punition, cela ne vient pas de Dieu, c'est une erreur. Certains pensent : Non, non, on doit punir davantage, plus d'années ! Cela ne résout rien. Enfermer les gens, pardonnez-moi l'expression, pour le seul fait que s'ils sont dedans, on est en sécurité, cela ne sert à rien, ne nous aide pas. La chose la plus importante est ce que fait Dieu avec nous : il nous prend par la main et nous aide à aller de l'avant. Cela s'appelle l'espérance ! Avec cette espérance, cette confiance, on peut marcher jour après jour. Avec cet amour fidèle qui nous accompagne, l'espérance ne déçoit vraiment pas".

    A la fin, le Pape a raconté aux détenus qu'il téléphonait tous les quinze jours à une prison de Buenos Aires pour parler avec les jeunes détenus, et leur a dit : "Je vais vous faire une confidence. Quand je me trouve avec l'un d'entre vous qui est en prison, qui chemine vers sa réinsertion, mais qui est enfermé, je me demande sincèrement : pourquoi lui et pas moi ? Voilà ce que je ressens. C'est un mystère. C'est avec ce sentiment, cette impression que je vous accompagne".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.7.14)

  • Visite pastorale du Pape François en Molise (Italie méridionale)

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    Interventions du Saint-Père et vidéos KTO mis en ligne dès que disponibles

    7h45     Départ en hélicoptère de l’héliport du Vatican

    8h45     Atterrissage à l’héliport de l'Université du Molise à Campobasso

    9h00     Rencontre avec le monde du travail et de l'industrie dans l’Aula Magna de l’Université du Molise

    Discours du Saint-Père

    10h30     Messe à l'ancien stade Romagnoli à Campobasso

    Homélie du Saint-Père

    12h30     Salut à un groupe de malades dans la cathédrale de Campobasso

    13h00     Déjeuner avec les pauvres assistés par la Caritas à la « Casa degli Angeli » de Campobasso

    14h30     Transfert en hélicoptère au sanctuaire marial de Castelpetroso, où l’on vénère Notre-Dame des Douleurs, patronne de la région

    15h15     Rencontre avec les jeunes du diocèse des Abruzzes et du Molise sur l'esplanade du sanctuaire

    Discours du Saint-Père

    16h00     Transfert en voiture à Isernia

    16h30     Rencontre avec les détenus de la prison d'Isernia

    Discours du Saint-Père

    17h45     Salut des malades dans la cathédrale d'Isernia

    18h15     Rencontre avec la population et ouverture de l'Année jubilaire célestine place de la cathédrale d'Isernia (ville natale du Pape Célestin V) - L'Année jubilaire a été promulguée par les évêques des Abruzzes et du Molise à l’occasion du 8ème centenaire de la naissance de ce Pape du XIIIe siècle (1215-2015).

    Discours du Saint-Père

    19h30     Départ en hélicoptère de la caserne des pompiers d'Isernia

    20h15     Arrivée au Vatican

  • Visite pastorale du Pape François en Molise (Italie méridionale)

    Samedi prochain, 5 juillet, le Pape François effectuera une visite pastorale dans la région italienne du Molise.

    Il quittera le Vatican en hélicoptère pour parvenir peu avant 9h à Campobasso, où il s'adressera à l'université au monde du travail. Puis il célébrera la Messe dans un ancien stade avant de se rendre à la cathédrale pour y rencontrer des malades. Il déjeunera avec certains d'entre eux au siège local de la Caritas.

    Il gagnera ensuite en hélicoptère le sanctuaire de Castelpetroso pour y rencontrer la jeunesse. Après quoi il se rendra par la route à Isernia pour y visiter les détenus de la prison.

    Après avoir salué des malades en la cathédrale d'Isernia, ville natale du pape Célestin V, le Saint-Père s'adressera à la population sur la place et ouvrira l'Année jubilaire célestine, promulgué par les évêques des Abruzzes et du Molise à l’occasion du 8ème centenaire de la naissance de ce pape du XIIIe siècle (1215-2015).

    Il regagnera le Vatican vers 20h15.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.6.14)

    Programme détaillé et minuté sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François en Calabre

    Première étape de son voyage, une prison de Castrovillari, dans le sud de l’Italie : rencontre avec des détenus
     
    « L’exécution de la peine ne doit pas être dégradée à un unique instrument de punition et de rétorsion sociale, à la fois nocif pour l’individu et pour la société. »

    Le Pape a ainsi souligné le « thème du respect des droits fondamentaux de l’homme et l’exigence d’adapter en conséquence les conditions d’exécution de la peine ». Pour le Souverain Pontife, cet aspect de la politique pénitentiaire est « essentiel » et l’attention qu’il faut lui porter « doit toujours rester élevé ».

    « Mais cette perspective n’est pas encore suffisante, a encore affirmé le Pape, si elle n’est pas accompagnée et complétée par un engagement concret des institutions pour une réinsertion effective dans la société ». Et ce parcours n’est pas seulement humain, mais dans ce cheminement entre aussi « la rencontre avec Dieu », a lancé François aux détenus : « la capacité de nous laisser regarder par Dieu qui nous aime, qui est capable de nous comprendre et de pardonner nos erreurs ».

    « Le Seigneur est un maître de la réinsertion : il nous prend par la main et nous ramène dans la communauté sociale ». Car « toujours Il pardonne, accompagne, comprend : à nous de nous laisser comprendre, pardonner et accompagner ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du dicours en italien : site internet du Vatican.

     
    Seconde étape du déplacement, la ville de Cassano all’Jonio

    C'est là qu’un enfant de 3 ans, Cocò Campolongo, a été assassiné en janvier dernier puis brûlé dans une voiture aux côtés de son grand-père, dans le cadre d’un règlement de compte mafieux. Un crime fermement condamné par le Saint-Père qui avait appelé les assassins à se convertir.

    Il a rencontré les prêtres dans la cathédrale.

    Face à eux, le Pape s’est réjoui de ce qu’il y a « de plus beau » dans le sacerdoce : la « surprise toujours renouvelée d’être appelé par le Seigneur Jésus. Appelé à Le suivre, à Le porter aux autres, avec Sa parole et Son pardon ». « Le regard de Jésus, a poursuivi le Pape, nous renouvelle et nous réanime ».

    Mais cette joie ne vient pas sans un bémol : « il n’est parfois pas facile de rester devant le Seigneur, car nous sommes pris par tant de choses, tant de personnes », nuance le Souverain Pontife. Ce regard de Jésus peut même inquiéter un prêtre, le « mettre en crise ». « Mais cela nous fait du bien ! » a lancé François.

    Car ce regard permet de définir un prêtre. Le regard de Jésus lui permet de savoir s’il travaille comme « un bon ouvrier » ou s’il est devenu un simple « employé ». Soit « nous sommes des canaux ouverts, généreux au travers desquels s’écoulent abondamment son amour et sa grâce, a imagé le Pape, soit nous nous mettons nous-mêmes au centre et, au lieu d’être des canaux, nous devenons des écrans qui n’aident pas à la rencontre avec le Seigneur, Sa lumière et la force de l’Évangile. »

    Le sacerdoce est aussi marqué par la « beauté de la fraternité » : « être prêtre ensemble, suivre le Seigneur non pas seuls, mais ensemble », raconte le Pape. Mais cela ne va pas de soi, car aujourd’hui, les prêtres sont immergés dans une culture qui aujourd’hui « exulte le “je” jusqu’à l’idolâtrer », regrette François. Et de mettre en garde aussi contre un « certain individualisme pastoral qui est malheureusement diffus dans nos diocèses. »

    Le Pape a donc invité les prêtres à réagir avec le choix de la fraternité. Ce choix « correspond à la réalité qui nous constitue, au don que nous avons reçu, mais qui doit toujours être accueilli et cultivé : la communion dans le Christ autour de l’évêque. » Et cette communion « demande d’être vécue, selon le Saint-Père, en cherchant des formes concrètes et adaptées au temps et à la réalité du territoire, mais toujours dans une perspective apostolique, avec un style missionnaire, avec fraternité et simplicité de vie ».

    Le Souverain Pontife a, pour conclure, encouragé les prêtres dans leur travail avec les familles et pour la famille, « en ces temps difficiles aussi bien pour la famille comme institution que pour les familles victimes de la crise ». Et c’est en ces temps difficiles que « Dieu fait sentir Sa proximité, Sa grâce et la force prophétique de Sa parole », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral du discours en italien : site internet du Vatican.


    Troisième et dernière étape : Messe à la Marina de Sibari

    Dans son homélie, lors de la Messe à Sibari, le Pape François s’en est pris aux mafieux. « Ils sont excommuniés », a-t-il tonné. « Quand l’adoration du Seigneur se substitue à l’adoration de l’argent, a poursuivi le Souverain Pontife, s’ouvre alors la route du péché, de l’intérêt personnel et de l’abus ». L’homme devient alors « adorateur du mal », « comme ceux qui vivent du crime et de la violence ».

    La Calabre en « connait les conséquences », a regretté le Pape. Ce mal, incarné dans la région par la mafia calabraise, doit « être combattu, éloigné ». « Il faut lui dire non, a encore martelé François. L’Église que je sais si engagée dans l’éducation des consciences doit toujours plus se dépenser pour que le bien puisse prévaloir. »

    Le Pape a alors invité les fidèles à « renoncer à Satan et toutes ses séductions » : comme lors de la Fête-Dieu jeudi au Vatican, il a demandé de « renoncer aux idoles de l’argent, de la vanité, de l’orgueil et du pouvoir ». « Nous, chrétiens, nous ne voulons rien adorer ni personne en ce monde, si ce n’est Jésus-Christ, qui est présent dans la Sainte Eucharistie », a ajouté le Souverain Pontife.

    Ces paroles ont fait écho à celles de Mgr Nunzio Galantino, l’évêque de Cassano, dans son adresse de salut. « La délinquance organisée ralentit le processus de croissance, et pas seulement économique, a regretté le prélat. Il ne se nourrit pas seulement d’argent sale, mais aussi des consciences endormies et, par conséquent, complices. »

    Ce peuple calabrais, l’évêque de Rome l'a « confirmé non seulement dans la foi, mais aussi dans la charité, pour l’accompagner et l’encourager dans son chemin avec Jésus ». Le Pape a ainsi exprimé son soutien à l’évêque de Cassano et à toute son Église, mais aussi à l’éparchie de Lungro. Tous sont, pour le Saint-Père, « courageusement engagés dans l’évangélisation et l’encouragement de styles de vie et d’initiatives qui placent au centre la nécessité des pauvres et des derniers ».

    Et dans cette région enfin où plus d’un jeune sur deux est au chômage, le Souverain Pontife les a incités à « ne pas se laisser voler l’espoir » en adorant Dieu « dans vos cœurs et, restant unis à Lui, vous saurez vous opposer au mal, à l’injustice et à la violence ».

    En ce jour où l’Église « loue le Seigneur pour le don de l’Eucharistie », le Pape a invité les fidèles à « adorer Jésus et à marcher avec Lui ». Deux aspects inséparables que François a développé dans son homélie.

    « Ces aspects marquent de leur emprunte toute la vie du peuple chrétien », a affirmé le Saint-Père. Un peuple qui « adore Dieu qui est Amour, qui à travers Jésus-Christ s’est donné pour nous, s’est offert sur la Croix pour expier nos péchés ».

    Source : Radio Vatican.
    Texte intégral de l'homélie en italien : site internet du Vatican.

  • Rencontre avec des pauvres et des prisonniers

    Rencontre en la Cathédrale de Cagliari

    "Merci à tous d'être ici aujourd'hui. Je lis la fatigue sur vos visages, mais je vois aussi l'espérance. Sentez-vous aimés du Seigneur, et aussi de tant de personnes bonnes qui, par leurs prières et leurs œuvres, participent à soulager les souffrances du prochain. Je me sens à la maison ici...Nous sentons ici de façon forte et concrète que nous sommes tous frères. Ici, le seul Père est notre Père céleste et Jésus-Christ est le seul Maître. La première chose que je veux donc partager avec vous est justement cette joie d'avoir Jésus comme Maître, comme modèle de vie...Nous avons tous des difficultés, tous... Nous tous qui sommes ici, tous, nous avons des misères... des fragilités. Personne ici n'est meilleur que l'autre. Nous sommes tous égaux devant le Père, tous !". C'est par ces paroles que le Pape François s'est adressé aux prisonniers et aux pauvres assistés par la Caritas réunis cet après-midi en la cathédrale de Cagliari.

    "En regardant Jésus nous voyons qu'il a choisi la voie de l'humilité et du service...il n'a pas été indécis ou indifférent. Il a fait un choix et il l'a porté en avant jusqu'au bout. Il a choisi de se faire homme, et comme homme serviteur, jusqu'à la mort sur une croix. Voilà quelle est la voie de l'amour, il n'y en a pas d'autre. C'est pourquoi nous voyons que la charité n'est pas simplement de l'assistanat, et encore moins de l'assistanat pour tranquilliser les consciences. Non, ceci n'est pas de l'amour, c'est du commerce... L'amour est gratuit. La charité, l'amour est un choix de vie... Il n'y a pas d'autres voies pour cet amour : être humbles et solidaires. Ce mot solidarité, dans cette culture du rebut où l'on jette ce qui ne sert plus, pour garder seulement ceux qui se sentent justes, qui se sentent purs, qui se sentent propres. Malheureux ! Ce mot solidarité risque d'être effacé du dictionnaire parce que c'est un mot qui dérange...parce qu'il t'oblige à regarder l'autre et à te donner à l'autre avec amour". Mais, a ajouté le Pape, ce ne sont pas les prêtres qui ont inventé le chemin de l'humilité et de la solidarité, c'est Jésus et "l'humilité du Christ n'est pas de la moralité ou un sentiment...elle est réelle, c'est le choix d'être petit, de rester avec les petits, avec les exclus, d'être entre nous, tous pécheurs. Attention, ce n'est pas une idéologie ! C'est une façon d'être et de vivre qui part de l'amour, qui part du Cœur de Dieu".

    "Mais il ne suffit pas de regarder, il faut suivre !... Jésus n'est pas venu au monde pour se faire voir... Il est le chemin et un chemin sert...à être parcouru", a souligné le Saint-Père tout en remerciant les prisonniers de l'effort fait pour le suivre "même dans la fatigue, dans la souffrance, entre les murs d'une prison". Il a aussi remercié les personnes qui se consacrent aux œuvres de miséricorde, en les encourageant à poursuivre et en rappelant que les œuvres de charité doivent toujours être accomplies "avec tendresse et toujours avec humilité !... Parfois - a-t-il ajouté - le service des pauvres est fait avec arrogance. Je suis sûr que vous avez déjà vu cela... Certains s’enorgueillissent, se remplissent la bouche avec les pauvres ; certains instrumentalisent les pauvres pour des intérêts personnels ou ceux de leur groupe. Je le sais, c'est humain mais cela ne va pas !... Et je dis même que c'est un péché ! C'est un péché grave d'utiliser les nécessiteux, ceux qui ont besoin, qui sont la chair de Jésus, par vanité. Je me sers de Jésus pour ma vanité et cela est un péché grave ! Mieux vaudrait pour ces personnes qu'elles restent chez elles !". Pour suivre Jésus sur le chemin de la charité, il faut "aller avec lui aux périphéries de l'existence... Pour le Bon Pasteur ce qui est...perdu et déprécié fait l'objet de l'attention la plus grande. Dans l’Église, les premiers sont ceux qui ont le plus de besoin humain, spirituel et matériel... En suivant le Christ sur le chemin de la charité, nous semons l'espérance... Ceux qui ont des responsabilités politiques et civiles ont leur devoir, comme citoyens, qu'ils doivent jouer activement. Certains membres de la communauté chrétienne sont appelés à s'engager dans le domaine de la politique qui est une forme haute de la charité comme disait Paul VI. Mais comme Église nous avons tous la forte responsabilité de semer l'espérance avec des œuvres de solidarité en cherchant toujours à collaborer le mieux possible avec les institutions publiques dans le respect de nos compétences respectives. La Caritas est l'expression de la communauté, et la force de la communauté chrétienne est de faire grandir la société de l’intérieur, comme le levain...Ne vous laissez pas voler l'espérance, au contraire, semez-là !".

    A la fin de la rencontre, le Pape a rejoint les moniales cloîtrées de Cagliari pour prier et les encourager avec la certitude que "le Seigneur vous a appelé pour soutenir l’Église par la prière".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 23.9.13)

  • Méditation : solitude et tendresse...

    « La solitude est comme la peste, elle afflige particulièrement les grandes villes modernes. J'entends par solitude la situation de tous ceux qui sont privés de cette aide et de cette compagnie qui leur serait due, qui leur serait nécessaire, et qui à cause de cela, sont en état de prostration, de souffrance, souvent proches du découragement, et quelquefois du désespoir : personnes âgées, malades, personnes avec un handicap, prisonniers, étrangers.
    La tendresse, c'est l'amour respectueux, délicat, concret, attentif, joyeux. La tendresse, c'est l'amour sensible, ouvert à la réciprocité ; non pas avide, cupide, prétentieux et possessif, mais fort de sa faiblesse, efficace, victorieux, désarmé et désarmant. La tendresse comporte le courage de faire de petits pas et de petits gestes d'affection : un sourire, une parole, un merci, un souhait en temps voulu, une simple phrase "voici ton journal", "je t'ai fait un café".
    En Jésus, Dieu semble se perdre dans le détail, en se cachant volontiers dans les choses minuscules et très simples : celles de prêter attention à une action de peu d'importance, comme celle de donner un verre d'eau à quelqu'un. Jésus est attentif aux choses pour lesquelles nous n'avons pas de temps, nous n'avons pas de calme, nous n'avons pas d'attention.
    Dans notre manière de prier, dans notre manière de rencontrer une personne, de lui serrer la main, dans notre manière de nous intéresser à l'autre, de faire attention à lui, de ne pas passer distraitement à côté des nécessités d'un frère, nous manifestons la gloire de Dieu. »

    Cardinal Carlo Maria Martini, S'ouvrir à la Parole du Christ, Paris, Le Cerf, coll. Foi Vivante, 1995.

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  • Angélus de ce dimanche 23 décembre

    Les chrétiens appelés, en ce temps de Noël, à se consacrer aux autres

    Lors de la prière de l’Angélus de de dimanche 23 décembre, IVe dimanche de l’Avent, Benoît XVI, s’attardant sur l’Évangile du jour, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, a invité les chrétiens à s’inspirer de ce geste et à rendre visite aux personnes qui vivent des situations difficiles pendant ce temps de Noël en particulier les malades, les prisonniers, les personnes âgées et les enfants. Le Pape a également appelés les fidèles à dépasser « le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel » de cette fête.

    Son message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, en cette Année de la Foi, et à l’approche de Noël, recevons l’appel à convertir notre cœur pour fêter le Christ dans l’Enfant de Bethléem. Croire en Dieu demande de reconnaître dans Celui qui va naître, le Tout puissant qui vient nous sauver. Le mystère de l’Incarnation est au cœur de notre foi. Puisse cette fête de la Nativité la fortifier ! Dépassons le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel pour suivre la Vierge Marie dans son silence et son recueillement ! Avec elle, préparons-nous à accueillir le Sauveur. Je vous bénis de grand cœur ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 6 novembre : Sanctoral

    St Léonard de Noblat, ermite en Limousin († 559)
    Patron des Prisonniers

    Au calendrier traditionnel : De la férie

    En France, dans les églises dont on ne connaît pas la date de la Dédicace :
    Dédicace de l’église propre

  • 3 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "L'Esprit du Seigneur est sur moi, il m'a consacré par l'onction."

    « Ce n'est pas un simple hasard mais une intervention de la divine Providence si Jésus a déroulé ce livre et a trouvé dans le texte le chapitre qui prophétisait à son sujet. S'il est écrit : "Un moineau ne tombe pas dans le filet sans la volonté du Père, les cheveux de votre tête sont tous comptés" (Mt 10, 29-30), serait-ce un effet du hasard que le choix du livre d'Isaïe exprimait le mystère du Christ ? En effet, ce texte nous rappelle le Christ... Car Jésus dit : "Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle aux pauvres". "Les pauvres" désignent les païens. De fait, ils étaient pauvres, eux qui ne possédaient absolument rien : ni Dieu, ni Loi, ni prophètes, ni justice, ni aucune autre vertu. c'est pour ce motif que Dieu l'a envoyé comme messager auprès des pauvres, pour "annoncer la libération, aux captifs la délivrance"... Y a-t-il un être plus opprimé et plus meurtri que l'homme, avant qu'il soit libéré et guéri par Jésus ? "Après avoir lu cela et roulé le livre, Jésus le rendit et s'assit ; et tout le monde dans la synagogue avaient les yeux fixés sur lui". »

    Origène (v.185-253), Homélies sur Saint Luc, n°32, 3-6 (trad. SC 87 rev.)

  • Intentions de prières de Benoît XVI pour le mois d'août

    Universelle - Les Prisonniers
    "Pour que les prisonniers soient traités avec justice et que leur dignité humaine soit respectée."

    Missionnaire : Les jeunes, témoins du Christ
    "Pour que les jeunes, appelés à suivre le Christ, se rendent disponibles pour proclamer et témoigner l'Evangile jusqu'aux extrémités de la terre."

    Source : Apostolat de la Prière.