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notre seigneur

  • Dimanche 22 novembre 2020

    25ème et dernier Dimanche après la Pentecôte
     

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  • Mercredi 1er juillet 2020

    Très Précieux Sang de Notre Seigneur

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    Au nouveau calendrier : de la férie

  • Dimanche 24 novembre 2019

    24ème et dernier Dimanche après la Pentecôte

    Au nouveau calendrier :
    Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers

     

    Hymne "Te sæculorum principem"
    Vêpres de la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ Roi

    Institut du Christ Roi Souverain Prêtre de Gricigliano

    Te saeculorum Principem,
    Te, Christe, Regem gentium,
    Te mentium, te cordium
    Unum fatemur arbitrum.

    Scelesta turba clamitat :
    Regnare Christum nolumus ;
    Te nos ovantes omnium
    Regem supremum dicimus.

    O Christe, Princeps pacifer,
    Mentes rebelles subjice,
    Tuoque amore devios
    Ovile in unum congrega.

    Ad hoc cruenta ab arbore
    Pendes apertis brachiis,
    Diraque fossum cuspide
    Cor igne flagrans exhibes.

    Ad hoc in aris abderis
    Vini dapisque imagine,
    Fundens salutem filiis
    Transverberato pectore.

    Te nationum Praesides
    Honore tollant publico,
    Colant magistri, judices,
    Leges et artes exprimant.

    Submissa regum fulgeant
    Tibi dicata insignia ;
    Mitique sceptro patriam
    Domosque subde civium.

    Jesu, tibi sit gloria,
    Qui sceptra mundi temperas,
    Cum Patre, et almo Spiritu,
    In sempiterna saecula.
    Tu es le Prince des siècles,
    Tu es le Roi des nations,
    Le seul Maître des esprits et des cœurs,
    Ô Christ, voilà notre foi.

    Une foule criminelle crie :
    Nous refusons le règne du Christ ;
    Nous, en exultant, nous répondons :
    Tu es le Roi suprême du monde.

    O Christ, Prince porteur de paix,
    Soumets les esprits rebelles ;
    Ceux qui s’éloignent de ton amour,
    Ramène-les dans l’unique bercail.

    C’est pour cela que, les bras ouverts,
    Tu pends sur l’arbre sanglant,
    Montrant ton cœur percé par la lance cruelle
    Embrasé d’un feu d’amour.

    C’est pour cela que sur les autels tu te caches
    Sous la figure du vin et du pain,
    Répandant le salut aux enfants de Dieu
    De ton côté transpercé.

    Que les chefs des nations
    Te rendent un culte public ;
    Que les maîtres, que les juges t’honorent,
    Que les lois et les arts s’inspirent de toi.

    Que les étendards des rois
    Brillent de t’être soumis ;
    Fais passer sous ton sceptre de douceur
    La patrie et les foyers des citoyens.

    Jésus, à toi la gloire,
    Toi qui modère les sceptres de ce monde,
    Avec le Père, et le Saint-Esprit,
    Pour les siècles sans fin.


  • Lundi 25 décembre 2017

    Nativité de Notre Seigneur

    Et dixit illis angelus: “Nolite timere; ecce enim evangelizo vobis gaudium magnum, quod erit omni populo, quia natus est vobis hodie Salvator, qui est Christus Dominus, in civitate David."
    Et l’ange leur dit : « Ne craignez pas, car voici que je vous annonce une grande joie, qui sera pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. »
    (Lc 2,10-11)

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    "Gloria in altissimis Deo et in terra pax in hominibus bonae voluntatis !"
    « Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et paix sur la terre aux hommes de bonne volonté ! »
    (Lc 2,14)

  • Dimanche 1er janvier 2017

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    École de Giovanni Bellini, La Circoncision
    Musée du Petit Palais, Avignon (France)

    Commentaire de l’Évangile du dimanche

     
    Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu
  • Dimanche 20 novembre 2016

    Dernier Dimanche après la Pentecôte
     
     
    (Au nouveau calendrier :
    Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers)

  • Méditation : L'Ascension de Notre-Seigneur

    « « Portes, élevez vos linteaux, élevez-vous, portes antiques, que le Roi de gloire fasse son entrée. Quel est ce Roi de gloire ? C'est le Dieu fort et puissant, Dieu puissant dans les combats, Dieu des armées, voilà le Roi de gloire. » Sous ces traits la liturgie d'aujourd'hui décrit l'entrée triomphale de Notre Rédempteur dans le Ciel.

    L'Ascension est le suprême argument, la preuve irréfutable de la divinité du Christ. Devant elle tombe toute objection. C'est pourquoi nous nous faisons une joie particulière de proclamer en ce jour ce que chante le Credo : « Il est ressuscité le troisième jour selon les Écritures. Il est monté au Ciel et est assis à la droite du Père, d'où Il viendra de nouveau dans sa gloire juger les vivants et les morts, et son règne n'aura pas de fin. » L'Ascension nous montre et nous prouve, que Jésus est vraiment Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu de vrai Dieu ; qu'Il n'a pas été créé, mais engendré, consubstantiel au Père, et que par Lui tout a été fait. [...] Le Christ est Dieu, vrai Roi de gloire. A Lui gloire et honneur de la part de toute créature, qui lui doit l'existence et le bonheur.

    L'Ascension du Christ, si merveilleuse et si pleine de gloire, est l'accomplissement fidèle des mystérieuses paroles que nous répète la liturgie du Jeudi saint et des jours suivants : « Le Christ s'est humilié Lui-même se faisant obéissant jusqu'à la mort, et à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu l'a exalté et Lui a donné un nom, qui est au-dessus de tout nom, afin qu'au Nom de Jésus tout genou fléchisse, dans le ciel, sur la terre et dans les enfers et que toute langue confesse que le Seigneur Jésus-Christ est dans la gloire de Dieu le Père. » Il est le Maître du monde, tout spécialement du monde nouvellement créé par ses humiliations et toutes ses souffrances. Il a choisi le mont des Oliviers comme point de départ de sa montée au Ciel, pour bien montrer au monde que la souffrance et la mort étaient le prélude nécessaire de son entrée dans la gloire.

    [...] Chaque jour Il redescend sur nos autels, renouvelle sa mort et son ascension au saint sacrifice de la messe...

    « C'est pourquoi, Seigneur, nous, vos serviteurs et avec nous tout votre peuple saint, nous souvenant de la bienheureuse passion de ce même Christ, votre Fils, Notre-Seigneur, de sa résurrection du tombeau, et de sa glorieuse ascension dans les cieux, nous offrons à Votre Majesté suprême, de vos propres dons et bienfaits, l'Hostie pure, l'Hostie sainte, l'Hostie sans tache, le Pain sacré de la vie éternelle, et le Calice de l'éternel salut. » »

    Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Toute l'année avec le Christ (La glorieuse Ascension), Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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  • Jeudi 5 mai 2016

    Ascension de Notre Seigneur

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    Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ (Christi Himmelfahrt, v.1893)
    Paroisse St Jean-Baptiste, Obereschach, Ravensburg, Allemagne

    (Crédit photo)


    Introit Viri Galilæi pour l'Ascension du Seigneur
    Schola de la Vienna Hofburgkapelle
     
    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
    Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
    Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine.
  • Méditation : Joie pascale

    « Aujourd'hui, les anges tressaillent, toutes les puissances célestes triomphent, et se réjouissent du salut de tous les hommes. Si l'on se réjouit en effet dans le ciel et sur la terre pour un seul pécheur qui se repent, à plus forte raison doit-on s'y réjouir pour le salut du monde entier ! Aujourd'hui, le Fils de Dieu a délivré la nature humaine de l'empire du démon, et l'a rétablie dans son ancienne dignité. Sans doute, quand je vois que mes prémices ont triomphé de la mort, je ne crains plus, je ne redoute plus la guerre, je ne considère point ma faiblesse, mais j'envisage la puissance de celui qui doit me secourir. Eh ! S'il a triomphé de l'empire de la mort, s'il lui a ôté toute sa force, que ne fera-t-il pas désormais pour des hommes dont il n'a pas dédaigné, par un effet de sa bonté infinie, de prendre la nature et de lutter dans cette nature contre le démon ? Aujourd'hui règnent par toute la terre une joie et une allégresse spirituelles. Aujourd'hui, la troupe des anges et le chœur de toutes les puissances célestes tressaillent et triomphent pour le salut des hommes. Considérez donc, mes frères, combien doit être grand le sujet de réjouissance, puisque les dominations célestes elles-mêmes partagent notre fête. Oui, elles se réjouissent de nos avantages ; et si la grâce dont nous a favorisés le Seigneur nous est propre, la joie leur est commune avec nous. Voilà pourquoi elles ne rougissent pas de partager notre fête. Que dis-je ? Des créatures ne rougissent pas de partager notre fête ! Leur Seigneur lui-même et le nôtre ne rougit pas ! Je dis plus, il désire célébrer avec nous la fête que nous célébrons. Qu'est-ce qui le prouve ? Écoutez-le lui-même : J'ai désiré ardemment de manger avec vous cette pâque. (1) Mais s'il a désiré manger avec nous la pâque, sans doute il a désiré la célébrer avec nous. Lors donc que vous voyez, non seulement les anges et toute la troupe des puissances célestes, mais le Seigneur lui-même des anges, partager notre fête, quelle raison auriez-vous de ne pas entrer dans la joie ? »

    1. Luc XXII, 15.

    St Jean Chrysostome, Homélie sur la fête de Pâques (3), P.G. 50, 417-432, Trad. M. Jeannin revue par F. Quéré-Jaulmes, in "Le Mystère de Pâques", Coll. Lettres chrétiennes n°10, Ixtus, Grasset, Paris, 1965.

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  • Dimanche 27 mars 2016

    Dimanche de Pâques
    Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

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    Commentaire de l'Evangile du dimanche

  • Méditation : La grande force des humbles

    « Autant qu'un chrétien humble se défie de lui-même, autant il se confie en Dieu ; moins il s'appuie sur lui-même, plus il s'appuie sur Dieu. Or il sait que rien n'est impossible à Dieu. Il sait que Dieu prend plaisir à faire éclater sa gloire dans notre infirmité, et que c'est aux plus petits, dès qu'ils ont recours à lui, qu'il communique sa grâce avec plus d'abondance. Muni de ces pensées, et comme revêtu du pouvoir tout-puissant de Dieu même, est-il rien désormais de si laborieux et de si pénible, rien de si sublime et de si grand, dont il craigne de se charger, et dont il désespère de venir à bout ? Que Dieu l'appelle, il n'hésitera pas plus que le prophète Isaïe à lui répondre, me voici, Seigneur, envoyez-moi (1). Que Dieu en effet l'envoie, il ira partout. Il se présentera devant les puissances du siècle, il entrera dans les cours des princes et des rois, il leur annoncera les ordres du Dieu vivant, et ne sera touché ni de l'éclat de leur pourpre, ni de leurs menaces, ni de leurs promesses. Il plantera, selon les expressions figurées de l’Écriture, et il arrachera ; il bâtira, et il détruira ; il amassera, et il dissipera.

    Quelle espèce de prodige, et quel admirable accord de deux choses aussi incompatibles, ce semble, que le sont tant de défiance d'une part, et de l’autre tant de confiance et de force ! Car, au milieu de tout cela, le même homme qui agit si délibérément et si courageusement ne perd rien de son humilité ; c'est-à-dire qu'il conserve toujours le souvenir de sa faiblesse ; qu'il se regarde toujours comme un serviteur inutile, comme un enfant ; qu'il dit toujours à Dieu, dans le même sentiment que Jérémie, Ah ! Seigneur, mon incapacité est telle que je ne puis pas même prononcer une parole (2). Non, il ne le peut de lui-même et par lui-même ; mais tandis qu'il en a fait la confession la plus affectueuse et la plus sincère, il n'oublie point d'ailleurs ce que lui apprend le Docteur des nations, qu'il peut tout en Celui qui le fortifie (3). De sorte qu'il ne balance pas un moment à se mettre en œuvre et à commencer, quel que soit l'ouvrage où la vocation de Dieu le destine. Qu'il y voie mille traverses à essuyer, et mille oppositions à vaincre ; que le succès lui paraisse, non seulement douteux, mais hors de vraisemblance, il espère contre l'espérance même. Ce n'est point par une témérité présomptueuse, puisque son espérance est fondée sur ce grand principe de saint Paul, que Dieu fait choix de ce qui paraît plein de folie selon le monde, pour confondre les sages ; qu'il choisit ce qui est faible devant le monde, pour confondre les forts ; et qu'il se sert enfin de ce qu'il y a de plus bas et de plus méprisable, même des choses qui ne sont point, pour détruire celles qui sont (4). »

    1. Is VI, 8. ; 2. Jr I, 6. ; 3. Ph IV, 13. ; 4. 1 Co I, 27-28.

    P. Louis Bourdaloue s.j. (1632-1704), in "Pensées du Père Bourdaloue de la Compagnie de Jésus, sur divers sujets de religion et de morale", Tome premier (Solide et véritable grandeur de l'humilité chrétienne), A Louvain, Chez Vanlinthout et Vandenzande, 1823.
    Texte intégral en ligne ici - Œuvres complètes à l'Abbaye Saint-Benoît.

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    Vocation de Saint Pierre et Saint André, James Tissot (1836-1902)

  • Méditation : Le jour de Pâques

    « Tout à coup, l'humble habitation s'illumine. Les anges accourent en chantant : « Reine du ciel, réjouissez-vous. Alleluia ! Celui que vous avez mérité d'enfanter, est ressuscité comme il l'avait dit ! » Et déjà le Seigneur Jésus, revêtu de beauté, d'éclat, de gloire, et rayonnant de joie, est auprès d'elle. Marie se prosterne pour l'adorer. Jésus la relève, l'embrasse, la presse sur son Cœur. Le Fils et la Mère prolongent leurs doux et consolants entretiens. Saint Jean est là, ils sont trois à l'heure du triomphe, comme ils étaient trois au Calvaire. Jésus annonce à sa Mère qu'il veut aller consoler Madeleine. « Partez, mon cher Fils, lui dit Marie, car elle a beaucoup d'amour pour vous et votre mort lui a fait verser bien des larmes. » Jésus et Marie font ainsi leur pâque dans les transports de l'amour le plus délicieux. (S. Bonaventure)
    Jésus m'invite aussi à la pâque de résurrection. Il m'invite à me jeter dans ses bras aujourd'hui, avec une confiance sans bornes. La résurrection a ses grâces spéciales, grâces de joie spirituelle, de sainte espérance, d'action de grâces, de fermeté au service du bon Maître.
    Le Cœur de Jésus ressuscité tressaille de joie, d'amour pour son Père, de bienveillance et de tendresse pour nous. Je m'unis à ses sentiments.

    Résolutions - O Marie, faites-moi partager votre sainte allégresse ! O Jésus, faites que je vive vraiment d'une vie ressuscitée, en union avec vous, dans le détachement des choses de la terre et le goût des choses du ciel. Je renouvelle ma résolution de m'unir à vous à chacune de mes actions. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (Dimanche de Pâques), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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    Le Christ ressuscité apparaît à Marie, par Guercino

  • Dimanche 5 avril 2015

    Dimanche de Pâques

    Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ

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    Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

  • Introitus festi Epiphaniæ Domini Nostri Iesu Christi

    Introitus festi Epiphaniæ Domini Nostri Iesu Christi

    IN COMMEMORATIONE BAPTISMATIS D. N. I. C.

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

  • Mardi 6 janvier 2015

    Epiphanie de Notre Seigneur

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Jeudi 1er janvier 2015

    Octave de la Nativité de Notre Seigneur

    Ste Marie, Mère de Dieu
     
    « Ce fut le Pape Paul VI qui transféra au premier janvier la fête de la Divine Maternité de Marie, qui était autrefois célébrée le 11 octobre. En effet, avant la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, le premier jour de l'année était célébrée la mémoire de la circoncision de Jésus au huitième jour après sa naissance - comme signe de la soumission à la loi, de son insertion officielle au sein du peuple élu - et le dimanche suivant était célébrée la fête du Nom de Jésus. Nous retrouvons encore quelques traces de ces célébrations dans la page évangélique qui vient d'être proclamée, dans laquelle saint Luc rapporte que, huit jours après sa naissance, l'Enfant fut circoncis et qu'il lui fut donné le nom de Jésus, "nom indiqué par l'ange avant sa conception" (Lc 2, 21). La fête d'aujourd'hui, par conséquent, est non seulement une fête mariale extrêmement significative, mais elle conserve également un puissant contenu christologique, parce que, pourrions-nous dire, avant la Mère, elle concerne précisément le Fils, Jésus vrai Dieu et vrai Homme. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie de la Messe en la Solennité de la Très Sainte Mère de Dieu et de la XLIe Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Dimanche 23 novembre 2014

    Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers

     

    Alleluia

     De profundis clamavi

    Allelúia, allelúia. V/.Ps, 129, 1-2.
    De profúndis clamávi ad te, Dómine : Dómine, exáudi oratiónem meam. Allelúia.
    Du fond des abîmes je crie vers vous, ô Seigneur ; Seigneur, exaucez ma prière. Alléluia

     Calendrier liturgique

  • Méditation : le mystère de la Communion

    « Le plus parfait et le plus intime de nos entretiens avec Dieu, savoir le mystère de la Communion, où nous faisons mention non point de telle et telle grâce, mais en général de tous les biens que nous tenons de Dieu, soit que nous les détenions en fait, soit qu'ils nous restent réservés pour l'avenir, il était juste de lui donner le nom d'Eucharistie. Il convenait que son nom fût tiré non point des supplications auxquelles nous condamnent notre misère, mais de l'infinie libéralité de Dieu.

    Sans doute, dans ce rite sacré, nous faisons à la fois acte de supplication et d'action de grâces à Dieu ; mais l'action de grâces est œuvre de Dieu, et la supplication est œuvre de l'infirmité humaine. L'action de grâces porte sur un plus grand nombre d'objets ; la supplication, sur un plus petit nombre. La première, en effet, porte absolument sur tous les biens ; la seconde, sur quelques-uns seulement. Aussi convenait-il d'appeler ce sacrement Eucharistie, en empruntant son nom aux éléments les meilleurs et les plus nombreux. C'est ainsi que l'homme, quoique participant quelque chose de l'être privé de raison, est pourtant appelé animal raisonnable, désigné de la sorte par la partir la meilleure et la plus noble de sa nature.

    Une autre raison, au surplus, c'est que Celui qui le premier célébra ce rite sacré, Notre Seigneur Jésus-Christ, l'accomplit et l'institua non pas en suppliant, mais seulement en rendant grâces au Père. Voilà pourquoi l’Église, qui a reçu de Lui ce sacrement tout fait, le désigne ainsi sous le nom d'Eucharistie. »

    St Nicolas Cabasilas (Nikovlao Kabavsila, 1322-1391), théologien orthodoxe, fêté ce jour.
    Explication de la Divine Liturgie (ch. LII), Trad. de S. Salaville, A.A., SC n°4, Éditions du Cerf, 1943.

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  • Méditation : la tempérance - "jeûner aussi bien de la langue que du ventre..."

    « Heureux celui qui en ces jours saints se garde bien, et comme il convient ; car s'il lui est arrivé comme homme de pécher par faiblesse ou par négligence, Dieu a précisément donné ces saints jours pour qu'en s'occupant soigneusement de son âme avec vigilance et en faisant pénitence pendant cette période, il soit purifié des péchés de toute l'année. Alors son âme est soulagée de son fardeau, il s'approche avec pureté du saint jour de la Résurrection, et, devenu un homme nouveau par la pénitence de ces saints jeûnes, il participe aux saints Mystères sans encourir de condamnation, il demeure dans la joie et l'allégresse spirituelle, célébrant avec Dieu toute la cinquantaine de la sainte Pâque, qui est "la résurrection de l'âme" (Évagre le Pontique).

    Quiconque veut être purifié des péchés de toute l'année au moyen de ces jours doit d'abord se garder de l’indiscrétion dans la nourriture, car, selon les Pères, l’indiscrétion dans la nourriture engendre tout mal en l’homme. Il doit aussi prendre soin de ne pas rompre le jeûne sans une grande nécessité, ni de rechercher les mets agréables, ni de s'alourdir d'un excès d’aliments ou de boissons. [...]

    Voilà pour la tempérance du ventre. Mais nous ne devons pas seulement surveiller notre régime alimentaire, il faut éviter pareillement tout autre péché et jeûner aussi bien de la langue que du ventre, en nous abstenant de la médisance, du mensonge, du bavardage, des injures, de la colère, en un mot de toute faute qui se commet par la langue. Il nous faut également pratiquer le jeûne des yeux, en ne regardant pas de choses vaines, en évitant la parrhesia (*) de la vue, en ne dévisageant personne impudemment. Il faut interdire de même aux mains et aux pieds toute action mauvaise. Pratiquant ainsi un jeûne agréable (à Dieu), comme dit saint Basile, en nous abstenant de tout le mal qui se commet par chacun de nos sens, nous approcherons du saint jour de la Résurrection, renouvelés, purifiés et dignes de participer aux saints Mystères, comme nous l'avons dit déjà. Nous sortirons d'abord à la rencontre de Notre Seigneur et nous l'accueillerons avec des palmes et des rameaux d'olivier, tandis qu'assis sur un ânon, il fera son entrée dans la cité sainte (cf. Mc 11,1-8 et Jn 12,13). »

    (*) : familiarité, liberté sans réserve, sans retenue.

    St Dorothée de Gaza (VIe siècle), Instructions, in "Œuvres spirituelles", Éditions du Cerf (SC 92), 1963.

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    Les vertus cardinales : la tempérance, tombeau de François II, cathédrale de Nantes
    (Crédit photo)