Au nouveau calendrier :
Notre Seigneur Jésus Christ Roi de l'Univers
Vêpres de la fête de Notre-Seigneur Jésus-Christ Roi
Te saeculorum Principem,
Te, Christe, Regem gentium, Te mentium, te cordium Unum fatemur arbitrum. Scelesta turba clamitat : Regnare Christum nolumus ; Te nos ovantes omnium Regem supremum dicimus. O Christe, Princeps pacifer, Mentes rebelles subjice, Tuoque amore devios Ovile in unum congrega. Ad hoc cruenta ab arbore Pendes apertis brachiis, Diraque fossum cuspide Cor igne flagrans exhibes. Ad hoc in aris abderis Vini dapisque imagine, Fundens salutem filiis Transverberato pectore. Te nationum Praesides Honore tollant publico, Colant magistri, judices, Leges et artes exprimant. Submissa regum fulgeant Tibi dicata insignia ; Mitique sceptro patriam Domosque subde civium. Jesu, tibi sit gloria, Qui sceptra mundi temperas, Cum Patre, et almo Spiritu, In sempiterna saecula. |
Tu es le Prince des siècles,
Tu es le Roi des nations, Le seul Maître des esprits et des cœurs, Ô Christ, voilà notre foi. Une foule criminelle crie : Nous refusons le règne du Christ ; Nous, en exultant, nous répondons : Tu es le Roi suprême du monde. O Christ, Prince porteur de paix, Soumets les esprits rebelles ; Ceux qui s’éloignent de ton amour, Ramène-les dans l’unique bercail. C’est pour cela que, les bras ouverts, Tu pends sur l’arbre sanglant, Montrant ton cœur percé par la lance cruelle Embrasé d’un feu d’amour. C’est pour cela que sur les autels tu te caches Sous la figure du vin et du pain, Répandant le salut aux enfants de Dieu De ton côté transpercé. Que les chefs des nations Te rendent un culte public ; Que les maîtres, que les juges t’honorent, Que les lois et les arts s’inspirent de toi. Que les étendards des rois Brillent de t’être soumis ; Fais passer sous ton sceptre de douceur La patrie et les foyers des citoyens. Jésus, à toi la gloire, Toi qui modère les sceptres de ce monde, Avec le Père, et le Saint-Esprit, Pour les siècles sans fin. |