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yeux

  • Prière - Je t'offre...

    « Seigneur Jésus,
    Je T’offre mes mains pour faire ton travail.
    Je T’offre mes pieds pour suivre ton chemin.
    Je T’offre mes yeux pour voir comme Toi.
    Je T’offre ma langue pour dire tes paroles.
    Je T’offre mon intelligence pour que Tu penses en moi.
    Je T’offre mon esprit pour que Tu pries en moi.
    Surtout je T’offre mon cœur pour qu’en moi
    Tu aimes le Père et tous les hommes.
    Je T’offre tout ce que je suis pour que Tu grandisses en moi,
    que ce soit Toi, le Christ, qui vives, travailles et pries en moi. »

    Prière tirée de la spiritualité de Regnum Christi
    Emmanuelle Pastore, Questions brûlantes sur Dieu..., EdB, 2013.

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  • « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux. » (Lc 6,36)

    « Aide-moi, Seigneur, pour que mes yeux soient miséricordieux, pour que je ne soupçonne jamais ni ne juge d'après les apparences extérieures, mais que je discerne la beauté dans l'âme de mon prochain et que je lui vienne en aide.
    Aide-moi, Seigneur, pour que mon oreille soit miséricordieuse, afin que je me penche sur les besoins de mon prochain et ne reste pas indifférente à ses douleurs ni à ses plaintes.
    Aide-moi, Seigneur, pour que ma langue soit miséricordieuse, afin que je ne dise jamais de mal de mon prochain, mais que j'aie pour chacun un mot de consolation et de pardon.
    Aide-moi, Seigneur, pour que mes mains soient miséricordieuses et remplies de bonnes actions, afin que je sache faire du bien à mon prochain et prendre sur moi les tâches les plus lourdes et les plus déplaisantes.
    Aide-moi, Seigneur, pour que mes pieds soient miséricordieux, pour me hâter au secours de mon prochain, en dominant ma propre fatigue et ma lassitude. Mon véritable repos est de rendre service à mon prochain.
    Aide-moi, Seigneur, pour que mon cœur soit miséricordieux, afin que ressente toutes les souffrances de mon prochain. Je ne refuserai mon cœur à personne. Je fréquenterai sincèrement même ceux qui, je le sais, vont abuser de ma bonté, et moi, je m'enfermerai dans le Cœur très miséricordieux de Jésus. Je tairai mes propres souffrances. Que Ta miséricorde repose en moi, ô mon Seigneur.
    C'est Toi qui m'ordonnes de m'exercer aux trois degrés de la miséricorde ; le premier : l'acte miséricordieux - quel qu'il soit ; le second : la parole miséricordieuse - si je ne puis aider par l'action, j'aiderai par la parole ; le troisième - c'est la prière. Si je ne peux témoigner la miséricorde ni par l'action, ni par la parole, je le pourrai toujours par la prière. J'envoie ma prière même là où je ne puis aller physiquement.
    Ô mon Jésus, transforme-moi en Toi, car Tu peux tout. »

    Ste Faustine (1905-1938), Petit journal, 163 (Exercice général, année 1937), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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  • Méditation - Vivons dans l'action de grâces

    « Voyez la beauté de la nature et des œuvres de Dieu puisque cette beauté est réelle : tout ce qui sort de la main de Dieu est bon... Mais n'y restons pas... Montons tout de suite plus haut, à l'éternelle beauté dont cette beauté créée n'est qu'un infiniment pâle reflet, à celui pour qui seul nous sommes faits, qui est seul digne de nous, en qui seul nous pouvons trouver notre repos, en qui seul nous devons le chercher... Lorsqu'une créature matérielle ou humaine nous plaît, lorsqu'une belle œuvre, une belle action, une belle parole, une belle vie nous plaît, remontons aussitôt à l'auteur de tout bien, à celui qui fait seul tout le bien qui est en nous... Il y a en nous deux parts : le bien, qui vient de Dieu seul ; le mal qui est à nous... - Faisons comme sainte Thérèse (1) qui avait tellement acquis cette habitude de voir tout bien comme venant de Dieu qu'à la vue des autres elle pensait immédiatement à Dieu agissant, faisant tout bien en eux ; et qu'en pensant à elle il lui était complètement impossible de sentir le moindre mouvement d'orgueil, tant elle voyait qu'elle ne possédait rien d'elle-même, tout venant de Dieu seul... - Faisons comme quand on est avec un être aimé... Si l'on parcourt avec lui les plus beaux lieux du monde, on n'a pas d'yeux pour eux, on regarde sans cesse et uniquement le visage de celui qu'on aime : il est mille et mille fois plus beau pour nous que la terre entière ; on ne regarde rien, on ne peut rien regarder d'autre que les yeux de l'être qu'on aime lorsqu'on est avec lui : soyons ainsi avec Dieu : nous avons le bonheur d'être toujours avec lui (2) : regardons-le toujours : n'ayons d'yeux que pour lui : qu'il nous soit impossible de regarder autre chose, puisque pour cela il faudrait détourner les yeux de son visage... »

    1. il s'agit bien sûr de sainte Thérèse d'Avila. - 2. « Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20)

    Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Qui peut résister à Dieu. méditations sur l’Écriture Sainte 1896-1898 (3. Méditations sur les Psaumes, 55° Ps 28,1-5), Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld II-III, nouvelle cité, Paris, 1980.

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    Gustave Doré (1832-1883), La Divine Comédie, Le Paradis, Justinian

  • Méditation - Passer de ce monde à Dieu

    « Remettons-nous, les yeux fermés, entre les mains de la Sainte Vierge pour qu'elle prenne souci de nous et nous offre à Dieu. Sommes-nous dans la joie et les douceurs spirituelles, fermons les yeux, feignons en notre conduite de l'ignorer ; sommes-nous dans la tristesse et le délaissement, fermons-les encore et sachons nous abandonner. Ne nous demandons pas si l'on nous apprécie, cela ne regarde pas l'âme aux yeux lucidement fermés ; n'ayons point de jugement sur la perfection ou l'imperfection de nos frères : c'est chose encore que nous ferons mieux de laisser à Marie. - O mes chers Frères, celui qui s'abandonne de la sorte, je puis vous assurer que la sainte Vierge ne tarde pas à le prendre dans ses bras, à l'élever vers le Père. Tout l'art de passer de ce monde à Dieu, c'est de savoir fermer les yeux et remettre sa conduite à Marie. »

    Un Chartreux (Dom Jean-Baptiste Porion, 1897-1987), Amour et Silence, Seuil, Paris, 1951.

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  • Méditation : Pratiquer le silence...

    « Afin de faire naître le vrai silence en toi, pratique. Pratique sans cesse.
    Pratique le silence des yeux ; cherche toujours la beauté et la bonté divines autour de toi, fermes-en l'accès à tous les pécheurs et autres fauteurs de troubles.
    Pratique le silence des oreilles ; écoute toujours la voix de Dieu dans le cri du pauvre et du nécessiteux, fermes-en l'accès à tous les mensonges, railleries et autres mesquineries humaines.
    Pratique le silence de la langue ; prie Dieu et laisse s'exprimer par ton canal le Verbe de vie, la Parole de Vérité, lumineuse et inspirante, pacifique et porteuse d'un espoir joyeux, fermes-en l'accès aux justifications et autres paroles de ténèbres, de douleurs et de mort.
    Pratique le silence de l'esprit ; ouvre-toi à la connaissance de Dieu par la prière et la contemplation, comme Marie qui méditait les merveilles du Seigneur dans son cœur, fermes-en l'accès aux contrevérités, aux jugements péremptoires, aux soupçons et autres pensées destructrices nourries par le désir et la haine.
    Pratique le silence du cœur ; chéris Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit, de toute ta force, aime ton prochain comme Dieu nous aime. Fermes-en l'accès à l'égoïsme, à la haine, à la jalousie et autres désirs humains issus de l'envie. »

    Bse Mère Teresa, Au cœur du monde, Propos recueillis pas Becky Benenate, Trad. Laurence E. Fristch, La Table Ronde, Paris, 1998.

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    Calm water, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr & sur sa page Facebook

  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (2)

    « Quand elle prend possession des peuples et déchaîne sur le monde les trois grandes passions qui la composent et sont sa vie elle-même ; quand le monde où elle règne en souveraine, est devenue ce que l’Écriture l'a bien nommé, concupiscence de la chair, concupiscence des yeux, orgueil de la vie, alors le monde se trouble, l'obscurité se fait dans les âmes, le désordre est partout...

    Alors viennent ces heures néfastes où les hommes, ne supportant plus les saines doctrines, se font au gré de leurs désirs des docteurs qui flattent leurs oreilles ; les âmes, fermées à la voix de ces vérités simples et immortelles qui soutiennent le monde, se tournent aux fables inventées hier pour assouvir tous les pervers instincts. Et l'on voit s'accomplir à la lettre ces paroles du grand Apôtre prophétisant aux chrétiens le ravage que la concupiscence allait faire par le mensonge dans l'empire de la vérité : Erit enim tempus, cum sanam doctrinam non sustinebunt, sed ad sua desideria coa cervabunt sibi magistros, prurientes auribus, et a veritate quidem auditum avertent, ad fabulas autem convertentur : "Car un temps viendra où les hommes ne supporteront plus la saine doctrine, mais au contraire, au gré de leurs passions et l'oreille les démangeant, ils se donneront des maîtres en quantité et détourneront l'oreille de la vérité pour se tourner vers les fables." (2 Tm IV, 3-4). »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Méditation 3ème semaine de Carême : la concupiscence (1)

    Omne quod est in mundo, concupiscentia carnis est, concupiscientia oculorum et superbia vitae ; quae non est ex Patre, sed ex mundo est.
    "Tout ce qui est dans le monde - la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l'orgueil de la richesse - tout cela ne vient pas du Père, mais du monde."
    (1 Jn II, 16)

    « Prise dans cette acception éminemment chrétienne et biblique, la concupiscence n'est pas autre que le foyer des passions humaines : ce sont les passions elles-mêmes, mais les passions en tant qu'elles dévient de leur fin et poussent au désordre, les passions retournées contre leur but.
    [...]
    La concupiscence est dans l'humanité la force rétrograde, parce que, par sa nature même, elle retourne et emporte tout avec elle dans un sens opposé à notre marche progressive ; par le mouvement qu'elle imprime à l'humanité, les idées, les affections et l'action, c'est-à-dire tout l'homme marche, en fuyant le but du vrai progrès, vers l'inévitable décadence. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Deuxième conférence : la concupiscence obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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  • Méditation - Prière à St Raphaël

    « Venez à mon secours, je vous en supplie,
    glorieux Prince, saint Raphaël,
    le meilleur médecin des âmes et des corps.
    O vous qui avez guéri les yeux de Tobit,
    donnez à mes yeux la lumière physique
    et à mon âme la lumière spirituelle ;
    éloignez de moi toutes les ténèbres
    par vos célestes supplications.
    Ainsi soit-il. »

    Extrait d'un manuscrit du XI° siècle.
    Raphaël Delarbre, L'Archange Raphaël : Sa mission et son culte
    Archivum Angelicum, 1988
    (rééd. 1993 - 1ère série, hors commerce).

    La guérison de Tobit (détail), Domenico Fetti (1589-1624), Musée de l'Ermitage, Saint-Pétersbourg

  • Méditation : la tempérance - "jeûner aussi bien de la langue que du ventre..."

    « Heureux celui qui en ces jours saints se garde bien, et comme il convient ; car s'il lui est arrivé comme homme de pécher par faiblesse ou par négligence, Dieu a précisément donné ces saints jours pour qu'en s'occupant soigneusement de son âme avec vigilance et en faisant pénitence pendant cette période, il soit purifié des péchés de toute l'année. Alors son âme est soulagée de son fardeau, il s'approche avec pureté du saint jour de la Résurrection, et, devenu un homme nouveau par la pénitence de ces saints jeûnes, il participe aux saints Mystères sans encourir de condamnation, il demeure dans la joie et l'allégresse spirituelle, célébrant avec Dieu toute la cinquantaine de la sainte Pâque, qui est "la résurrection de l'âme" (Évagre le Pontique).

    Quiconque veut être purifié des péchés de toute l'année au moyen de ces jours doit d'abord se garder de l’indiscrétion dans la nourriture, car, selon les Pères, l’indiscrétion dans la nourriture engendre tout mal en l’homme. Il doit aussi prendre soin de ne pas rompre le jeûne sans une grande nécessité, ni de rechercher les mets agréables, ni de s'alourdir d'un excès d’aliments ou de boissons. [...]

    Voilà pour la tempérance du ventre. Mais nous ne devons pas seulement surveiller notre régime alimentaire, il faut éviter pareillement tout autre péché et jeûner aussi bien de la langue que du ventre, en nous abstenant de la médisance, du mensonge, du bavardage, des injures, de la colère, en un mot de toute faute qui se commet par la langue. Il nous faut également pratiquer le jeûne des yeux, en ne regardant pas de choses vaines, en évitant la parrhesia (*) de la vue, en ne dévisageant personne impudemment. Il faut interdire de même aux mains et aux pieds toute action mauvaise. Pratiquant ainsi un jeûne agréable (à Dieu), comme dit saint Basile, en nous abstenant de tout le mal qui se commet par chacun de nos sens, nous approcherons du saint jour de la Résurrection, renouvelés, purifiés et dignes de participer aux saints Mystères, comme nous l'avons dit déjà. Nous sortirons d'abord à la rencontre de Notre Seigneur et nous l'accueillerons avec des palmes et des rameaux d'olivier, tandis qu'assis sur un ânon, il fera son entrée dans la cité sainte (cf. Mc 11,1-8 et Jn 12,13). »

    (*) : familiarité, liberté sans réserve, sans retenue.

    St Dorothée de Gaza (VIe siècle), Instructions, in "Œuvres spirituelles", Éditions du Cerf (SC 92), 1963.

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    Les vertus cardinales : la tempérance, tombeau de François II, cathédrale de Nantes
    (Crédit photo)

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    Prière des prêtres à St Joseph, au moment de monter à l’Autel

    « Joseph, toi qui as protégé la fragile Présence du Christ sur Terre,
    Je te consacre mes mains au moment de monter à l’autel.
    Garde-les pures et fortes, pour bénir, consacrer et protéger.

    Joseph, toi qui as contemplé la Beauté de l’Enfant Dieu,
    Je te consacre mes yeux au moment de monter à l’autel,
    Garde-les clairs et lumineux, de la lumière du Mystère que je vais célébrer.

    Joseph, toi qui as reçu de Marie ta sagesse et ta tendresse,
    Je te consacre mon cœur au moment de monter à l’autel
    Garde-le chaste, bon et courageux, pour offrir à ce monde l’amour du Père. »

    P. Nathanaël Pujos

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  • Méditation - Prières à St Raphaël

    Hymne des Vêpres de St Raphaël
    (fêté ce jour au calendrier traditionnel)

    « Divin guide, Raphaël,
    recevez avec bonté l'hymne
    chantant nos supplications
    que vous consacrent nos voix joyeuses.
    Dirigez notre course vers le salut,
    soutenez nos pas,
    que nous n'errions jamais à l'aventure
    loin du chemin du Ciel.
    Regardez-nous d'En-Haut,
    de l'étincelante lumière du Ciel
    provenant du Père des Lumières,
    remplissez nos âmes.
    Rendez la santé aux malades,
    dissipez la nuit des aveugles ;
    en chassant les maux des corps
    rendez aux cœurs la vigueur.
    Assistant le Souverain Juge,
    plaidez la cause de nos crimes,
    et apaisez la colère vengeresse,
    fidèle intercesseur auprès de la Divinité.
    Vous qui avez repris le Grand Combat,
    confondez l'orgueilleux Ennemi ;
    contre les esprits rebelles,
    donnez-nous la force,
    augmentez en nous la grâce.
    Gloire à Dieu le Père
    ainsi qu'à son Fils Unique,
    avec l'Esprit Paraclet,
    maintenant et dans tous les siècles des siècles.
    Amen. »

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    « Glorieux Archange, saint Raphaël, grand Prince de la Cour Céleste, illustre par les dons de la sagesse et de la grâce, guide des voyageurs sur terre et sur mer, consolation des malheureux et refuge des pécheurs, je vous supplie de m'assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie, comme vous avez soutenu le jeune Tobie dans ses pérégrinations. Puisque vous êtes le remède de Dieu, je vous prie humblement de guérir mon âme de ses infirmités et mon corps des maux qui l'affligent. Je vous demande, en particulier, de respecter ce corps, temple vivant du Saint-Esprit. Amen. »

    Prière diffusée par l'Association des Saints Anges gardiens - 21 montée St Laurent - 69005 Lyon.
    Spécimen de la revue de l'Association sur simpe demande.

  • Méditation : le jeûne

    « Nous ne devons pas seulement surveiller notre régime alimentaire, il faut éviter pareillement tout autre péché et jeûner aussi bien de la langue que du ventre, en nous abstenant de la médisance, du mensonge, du bavardage, des injures, de la colère, en un mot de toute faute qui se commet par la langue. Il nous faut également pratiquer le jeûne des yeux, en ne regardant pas de choses vaines, en évitant la parrhesia de la vue, en ne dévisageant personne impudemment. Il faut interdire aux mains et aux pieds toute action mauvaise. Pratiquant ainsi le jeûne agréable (à Dieu), comme dit Saint Basile, en nous abstenant de tout le mal qui se commet par chacun de nos sens, nous approcherons du saint jour de la Résurrection, renouvelés, purifiés et dignes de participer aux saints Mystères. »

    Dorothée de Gaza, Instructions XV (Des saints jeûnes, 164), in "Oeuvres spirituelles", Sources chrétiennes n°92, Editions du Cerf, 1963.

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    Crédit photo : © 2013 François-Noël Masson