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dieu seul

  • Méditation - En vue de Dieu seul

    « Voici à quels signes on reconnaît si, dans les œuvres de zèle, on agit pour Dieu seul : 1) ne pas se troubler quand on n'obtient pas le succès : Dieu ne le veut pas, on ne le veut pas davantage ; 2) se réjouir du bien accompli par les autres autant que si on l'avait fait soi-même ; 3) n'avoir de préférence pour aucun emploi, mais accepter volontiers celui qu'assigne l'obéissance ; 4) dans tout ce que l'on fait, ne chercher ni remerciements, ni approbations. Aussi, vienne la critique ou le blâme, on ne s'en afflige point, content toujours et uniquement du contentement de Dieu. Si, au contraire, on reçoit quelques louanges, on n'en tire point vanité : à la vaine gloire qui se présente et sollicite le cœur, on répond avec le bienheureux Jean d'Avila : « Va t'en, tu arrives trop tard, j'ai déjà donné tout mon travail à Dieu. » »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. VII, 5), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Étienne, 1991.

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    Vierge Marie, Peintre florentin du XVe siècle
    Lindenau-Museum Altenburg

    (Crédit photo)

  • Méditation - Vivons dans l'action de grâces

    « Voyez la beauté de la nature et des œuvres de Dieu puisque cette beauté est réelle : tout ce qui sort de la main de Dieu est bon... Mais n'y restons pas... Montons tout de suite plus haut, à l'éternelle beauté dont cette beauté créée n'est qu'un infiniment pâle reflet, à celui pour qui seul nous sommes faits, qui est seul digne de nous, en qui seul nous pouvons trouver notre repos, en qui seul nous devons le chercher... Lorsqu'une créature matérielle ou humaine nous plaît, lorsqu'une belle œuvre, une belle action, une belle parole, une belle vie nous plaît, remontons aussitôt à l'auteur de tout bien, à celui qui fait seul tout le bien qui est en nous... Il y a en nous deux parts : le bien, qui vient de Dieu seul ; le mal qui est à nous... - Faisons comme sainte Thérèse (1) qui avait tellement acquis cette habitude de voir tout bien comme venant de Dieu qu'à la vue des autres elle pensait immédiatement à Dieu agissant, faisant tout bien en eux ; et qu'en pensant à elle il lui était complètement impossible de sentir le moindre mouvement d'orgueil, tant elle voyait qu'elle ne possédait rien d'elle-même, tout venant de Dieu seul... - Faisons comme quand on est avec un être aimé... Si l'on parcourt avec lui les plus beaux lieux du monde, on n'a pas d'yeux pour eux, on regarde sans cesse et uniquement le visage de celui qu'on aime : il est mille et mille fois plus beau pour nous que la terre entière ; on ne regarde rien, on ne peut rien regarder d'autre que les yeux de l'être qu'on aime lorsqu'on est avec lui : soyons ainsi avec Dieu : nous avons le bonheur d'être toujours avec lui (2) : regardons-le toujours : n'ayons d'yeux que pour lui : qu'il nous soit impossible de regarder autre chose, puisque pour cela il faudrait détourner les yeux de son visage... »

    1. il s'agit bien sûr de sainte Thérèse d'Avila. - 2. « Et voici que je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde. » (Mt 28,20)

    Bx Charles de Foucauld (1858-1916), Qui peut résister à Dieu. méditations sur l’Écriture Sainte 1896-1898 (3. Méditations sur les Psaumes, 55° Ps 28,1-5), Œuvres spirituelles du Père Charles de Foucauld II-III, nouvelle cité, Paris, 1980.

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    Gustave Doré (1832-1883), La Divine Comédie, Le Paradis, Justinian

  • Méditation : prier pour Dieu seul

    « Dans ta prière, il te faut sans cesse passer d'une dégustation de ton moi à une contemplation aimante du Toi de Dieu. Le mouvement vers Dieu ne peut être qu'une sortie de toi, pour aller vers le Dieu Tout Autre. Rien n'est moins subjectif que la véritable expérience de prière, si tu sais la dégager des expressions maladroites dans lesquelles elle se livre souvent.

    La vraie prière commence au moment où tu pénètres dans l'objectivité de Dieu, où tu t'effaces devant l'objet de ton amour. Tu es tendu vers lui de toutes les forces de ton être. Surtout, ne prête pas trop vite l'oreille à ceux qui disent que le service des autres est la forme la plus haute et la plus pure de la prière. Tu sais bien qu'on peut se rechercher éperdument dans des besognes soi-disant plus réalistes et plus altruistes. La prière te donnera de vérifier si c'est bien Jésus-Christ que tu sers, dans les événements et les frères. Le jour où tu prieras pour Dieu seul, tu n'auras plus de difficulté à aimer les autres pour eux-mêmes. »

    Jean Lafrance, Prie ton Père dans le secret (IV, XVIII), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1978.

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  • Mois de Marie - Dix-septième jour

    Dix-septième jour

    Vase spirituel, vase honorable, priez pour nous.
     
    Vase spirituel, vase d’honneur, ce nom vous convient spécialement, parce que le Seigneur a rempli votre âme des dons les plus précieux de son esprit ; vos pensées n’ont rien eu que de grand, vos affections rien que de saint, vos intentions rien que Dieu seul pour objet. Vous avez été comblée des dons les plus magnifiques de la nature, de la grâce et de la gloire. Mais nous, hélas ! nous ne sommes que des vases pleins de misères et de corruption ; obtenez-nous la grâce de nous remplir enfin de Dieu seul.

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  • Méditation : "Dieu seul"

    « On gagne d'autant mieux le Cœur de Dieu qu'on l'aime davantage de l'amour le plus vrai, le plus effectif, le plus pur tel qu'on le pratique dans la vie cachée.

    Pour gagner le Cœur de Dieu, il faut devenir son intime ami ; ce qui mène le mieux à la perfection de l'intimité avec Dieu, c'est la vie cachée. "Dieu ne se donne qu'à ceux qui se contentent de Lui" ; - mais à ceux-là, comme Il se donne !

    Le contemplatif peut très bien être apôptre. Soyons apôtres à la manière de Marie qui ne prêche pas, qui ne se produit sur aucun théâtre, qui ne laisse même pas d'écrits comme en ont laissé les Apôtres et quantités de femmes inspirées, mais qui prie, qui souffre pour les âmes, qui éclaire et soutient les Apôtres en toutes manières.

    A Lui, toute la gloire à laquelle Il a droit, toute la gloire que je puis lui rendre : pour le fond, par la substance des actes et pour la manière. C'est justice, si non Il ne règne pas dans ma vie, son règne est une théorie, une idée en l'air.

    Eh bien ! Il obtiendra d'autant plus sûrement la gloire à laquelle Il a droit - la gloire toujours plus grande que j'entends lui donner, - qu'Il dominera, qu'Il remplira mieux tout mon horizon, l'horizon de mes pensées, de mes ambitions, de mes affections, qu'Il restera davantage Seul devant moi et que je resterai plus seul avec Lui. "Seul, sans autre pensée que celle de Le recevoir - seul, sans autre désir que celui de sa présence - seul enfin sans autre volonté que Son bon plaisir" (Scupoli, paix de l'âme, Ch. V).

    Dieu obtiendra d'autant plus sûrement la gloire à laquelle Il a droit, la gloire toujours plus grande que j'entends Lui donner, quand je vivrai davantage entre Lui et moi "in abscondito", que je m'inspirerai davantage du "Dieu seul". »

    P. Germain Foch s.j. (1854-1929, frère du Maréchal Foch), La Vie intérieure : Dispositions prochaines - La vie cachée (IV), Apostolat de la Prière, Toulouse, 1928.

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