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  • Méditation - L'or, l'encens et la myrrhe

    « Aimable Jésus, il est vrai que, dans cette grotte, je vous vois couché sur un peu de paille en même temps que réduit à la dernière misère et au plus profond abaissement ; mais je sais, grâce aux lumières de la foi, que vous êtes le Fils de Dieu, venu du ciel afin de nous sauver. Je vous reconnais donc, et je vous confesse pour mon souverain Maître et pour mon Sauveur. Hélas ! je n'ai rien à vous offrir. L'or de l'amour me fait défaut, car j'ai aimé les créatures, j'ai aimé mes propres satisfactions, mais je ne vous ai pas aimé, vous qui êtes aimable à l'infini. L'encens de la prière me manque ; car j'ai misérablement vécu sans penser à vous. La myrrhe de la mortification me manque aussi, puisque, pour contenter mes désirs déréglés, j'en suis venu si souvent à mépriser votre infinie bonté. Quel présent vais-je donc vous offrir ?
    Je vous offre mon cœur tout souillé, tout pauvre qu'il est ; acceptez-le et changez-le. Vous êtes venu sur la terre précisément pour nous laver de nos péchés dans votre sang et pour faire des âmes pécheresses autant d'âmes agréables à Dieu. Donnez-moi donc vous-même cet or, cet encens, cette myrrhe. Donnez-moi l'or de votre amour ; donnez-moi l'esprit de prière ; donnez-moi le désir et la force de me mortifier pour ne vous causer jamais aucun déplaisir. Je prends l'engagement de vous obéir et de vous aimer ; mais vous connaissez ma faiblesse ; accordez-moi la grâce de vous être fidèle.
    Vierge sainte, vous qui avez accueilli les Rois Mages avec tant d'amour, et qui les avez si charitablement encouragés, daignez aussi m'accueillir et m'encourager ; car, moi aussi, je viens visiter votre divin Fils, et m'offrir à lui. Ma Mère, votre intercession est toute mon espérance. Recommandez-moi à Jésus. Je vous confie mon âme, ma volonté ; liez-la pour toujours à l'amour de Jésus. »

    Une année de méditations par Saint Alphonse de Liguori, Traduction nouvelle par le Père Eugène Pladys, Nouvelle édition, Tome I (6 janvier), Delhomme et Briguet, Editeurs, Paris - Lyon, 1892.

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    (Artiste inconnu)

  • Méditation - Du détachement

    « Celui qui veut aimer Jésus-Christ de tout son cœur, doit bannir de ce cœur tout sentiment qui, étranger à Dieu, est amour désordonné de soi. Ne plus se rechercher soi-même, mais seulement le plaisir de Dieu, voilà ce que comporte cette parole : « La charité ne cherche pas ses propres intérêts. » Le Seigneur nous demande-t-il autre chose quand il nous dit : « Vous aimerez le Seigneur votre Dieu de tout votre cœur » ? (Matth. XXII, 37). Pour aimer Dieu de tout son cœur, deux choses sont nécessaires : 1°) le vider de tout le terrestre ; 2°) le remplir du saint amour. Aussi, un cœur qui reste attaché à la terre ne sera jamais tout à Dieu. « Autant d'amour donné à la créature, disait saint Philippe de Néri, autant qui est enlevé à Dieu. » Or, comment dégager le cœur ? Par la mortification et le détachement. Il est des âmes qui se lamentent de chercher Dieu et de ne pas le trouver. Qu'elles écoutent la réponse de sainte Thérèse : « Détachez votre cœur de toutes choses ; puis, cherchez Dieu, et vous le trouverez (1). » »

    « Le détachement suprême, c'est le détachement de soi-même, c'est-à-dire de la volonté propre. Quand on a triomphé du moi, on vient à bout aisément de toutes les autres difficultés. Avec tous, saint François Xavier revenait sur cette exhortation : « Se vaincre soi-même. » Jésus-Christ lui-même a dit : « Si quelqu'un veut me suivre, qu'il se renonce lui-même. » (Matth. XVI, 24). C'est là en résumé le travail de la sanctification : se renier soi-même et renoncer à sa propre volonté. « Ne te mets pas à la remorque de tes convoitises, dit l'Esprit-Saint, et détourne-toi de ta volonté. » (Eccli. XVIII, 30). Le plus grand don que Dieu puisse nous accorder, au dire de saint François d'Assise, c'est la victoire sur nous-mêmes par le renoncement à notre volonté propre. Et, d'après saint Bernard, il ne faudrait pas autre chose que ce renoncement pour soustraire tous les hommes à la damnation. « Cesse la volonté propre, et il n'y aura plus d'enfer (2). » N'arrive-t-elle pas à gâter nos meilleures actions elles-mêmes ? « Mal funeste, s'écrie le même saint, qui fait que tes bonnes œuvres ne soient plus telles pour toi ! (3) » En effet, voici, par exemple, un pénitent qui veut pratiquer une mortification : jeûne, discipline, malgré la défense de son père spirituel ; cette mortification devient un acte de volonté propre, un acte répréhensible. »

    (1) Avis. - (2) Cesset voluntas propria et infernus non erit. In temp. pasch. s. 3. - (3) Grande malum propria voluntas, qua fit ut bona tua ubi bona non sint. In Cant. s. 71.

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. XI, 1 & 22), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Etienne, 1991.

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  • Méditation - En vue de Dieu seul

    « Voici à quels signes on reconnaît si, dans les œuvres de zèle, on agit pour Dieu seul : 1) ne pas se troubler quand on n'obtient pas le succès : Dieu ne le veut pas, on ne le veut pas davantage ; 2) se réjouir du bien accompli par les autres autant que si on l'avait fait soi-même ; 3) n'avoir de préférence pour aucun emploi, mais accepter volontiers celui qu'assigne l'obéissance ; 4) dans tout ce que l'on fait, ne chercher ni remerciements, ni approbations. Aussi, vienne la critique ou le blâme, on ne s'en afflige point, content toujours et uniquement du contentement de Dieu. Si, au contraire, on reçoit quelques louanges, on n'en tire point vanité : à la vaine gloire qui se présente et sollicite le cœur, on répond avec le bienheureux Jean d'Avila : « Va t'en, tu arrives trop tard, j'ai déjà donné tout mon travail à Dieu. » »

    St Alphonse de Liguori (1696-1787), La pratique de l'amour envers Jésus-Christ (Chap. VII, 5), Trad. F. Lupy, Bureaux de l'Apôtre du Foyer, Saint-Étienne, 1991.

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    Vierge Marie, Peintre florentin du XVe siècle
    Lindenau-Museum Altenburg

    (Crédit photo)

  • Mardi 1er août 2017

    de la férie
     
    Au nouveau calendrier :
    Mémoire de St Alphonse Marie de Liguori
    (fêté le 2 août au calendrier traditionnel)

  • Méditation : la dévotion à Saint Michel Archange

    « Non seulement l’Église invite les fidèles à être dévots à saint Michel, mais elle le regarde comme son puissant protecteur, et elle l'invoque souvent dans ses prières. Elle a même établi deux fêtes solennelles en son honneur : le 8 mai et le 29 septembre de chaque année.
    Dépositaire des révélations divines, elle sait que ce glorieux prince des milices angéliques préside, de par Dieu, aux destinées des peuples chrétiens, et que sa céleste intervention est une source intarissable de grâces dans l'ordre physique, moral et spirituel. Aussi recommande-t-elle avec insistance la dévotion à saint Michel, la plus capable d'exterminer ces sectes maudites, filles de Satan, qui corrompent le monde par leurs subversives doctrines, leur propagande impie, leur néfaste influence sur les esprits et les cœurs.

    Écoutons les saints nous parler de cette dévotion :

    "Le zèle de notre dévotion à saint Michel, dit saint Denis, est comme la mesure de notre sanctification personnelle et pour la sanctification des âmes. – négliger cette dévotion, ajoute saint Bernard, c'est s'exposer inévitablement à la damnation éternelle ; la pratiquer c'est, au contraire, s'assurer le salut et la suprême félicité."
    Saint Liguori explique ainsi son étonnante et si consolante parole : La dévotion à saint Michel est un signe de prédestination. "La raison est, dit-il, que saint Michel, aimant beaucoup le salut de ses pieux serviteurs, ne souffrira pas qu'une âme qui conserve envers lui une dévotion particulière, tombe dans la disgrâce de Dieu ; il lui obtiendra la force de résister aux attaques de l'enfer. Si malheureusement cette âme est tombée par le passé dans quelque faute grave, dès qu'elle se recommande à ce puissant protecteur, il lui obtiendra facilement la grâce du pardon et de la persévérance ; car l’Église atteste que, lorsqu'on honore saint Michel, on participe à ses bienfaits et aux prières qu'il ne cesse d'adresser pour ceux qui le servent, afin de pouvoir les conduire au royaume des cieux : Cujus honor proestat beneficia populorum, et oratio perducit ad regna coelorum. Qu'on remarque ces paroles : Cujus… oratio perducit ad regna coelorum ; elles signifient que lorsque saint Michel recommande une âme à Dieu, il lui obtient le salut éternel. Aussi, saint Laurent Justinien exhorte tous les hommes à tâcher d'acquérir la protection de ce puissant archange, par des prières et d'autres pieux hommages, afin qu'il les secoure dans tous les besoins de l'âme ; car il ne peut dédaigner les prières qu'on lui adresse, ni laisser de protéger ceux qui se confient en son intercession et qui l'aiment.

    S'il est salutaire en tout temps de prier saint Michel, n'est-il pas nécessaire, à l'heure présente, de recourir à sa puissante intercession, de demander à ce glorieux vainqueur de Lucifer, à ce porte-étendard du Christ, de défendre l’Église et nous-mêmes dans la lutte terrible, acharnée, des ennemis de Dieu contre la religion et nos âmes ? Il appartient à celui qui a précipité dans l'enfer Satan et les esprits rebelles, de nous obtenir la victoire en ce nouveau combat.
    "Quand l'esprit d'inconséquence, soufflé par Satan, a dit un grand évêque, se répand dans le monde y plantant les racines de l'impiété et du vice qui engendrent tous les maux, il n'y a, pour ainsi dire, qu'une seule force à y opposer : la dévotion à saint Michel, dévotion remontant à l'origine des temps et qui produit les effets les plus merveilleux sur l'athéisme, sous quelque forme qu'il se présente." Mgr Mermillod exprime la même pensée. "Au moment, dit-il, où les sociétés chancellent, parce qu'elles ont méconnu les droits de Dieu, il importe de rappeler la dévotion à l'archange qui a jeté le cri de victoire : "Quis ut Deus ? Qui est semblable à Dieu ?"
    C'était aussi le sentiment de saint François de Sales, de Pie IX et de beaucoup d'autres pontifes, comme il l'est encore aujourd'hui de l'illustre et clairvoyant Léon XIII, N.S.P. le Pape. D'après eux, le culte de saint Michel est le grand remède contre le mépris des droits divins, contre la rébellion, contre le scepticisme, le matérialisme et la négation absolue de Dieu.

    Recourons donc à saint Michel ; prenons la pieuse habitude de l'invoquer souvent ; prions-le, dans nos défaillances, dans nos tentations, de nous défendre contre la malice de nos ennemis ; de nous découvrir leurs pièges, leurs artifices ; de nous rendre insensibles à leurs séductions et sourds à leurs perfides insinuations ; réclamons surtout son assistance pour ce moment terrible où la vie ne nous apparaîtra plus que comme un songe près de finir, où toutes les espérances de la terre s'évanouiront pour nous, où toutes les illusions se dissiperont aux premiers rayons du grand jour de l'éternité, arrivant à notre âme tremblante au milieu des angoisses de l'agonie et des épouvantes de la mort. Que saint Michel et notre saint Ange gardien nous fortifient, nous rassurent alors en nous couvrant de leurs ailes, et qu'ils conduisent notre âme à Dieu !
    Pour mériter cette grâce, cette insigne protection du glorieux archange, redisons aujourd'hui, dans la sincérité de notre cœur, cette belle parole du cardinal Pie : J'accepte avec joie le devoir d'invoquer saint Michel plus fidèlement chaque jour, comme protecteur de l’Église et de notre nation, comme avocat de mon âme auprès du souverain juge ! »

    Extrait de "L'Ange Gardien", Juillet 1895, pp.75-78, dans notre dossier dédié à l'Archange St Michel.

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  • Méditation - Prière : Marie, Reine et Mère de miséricorde

    « Ô Reine et Mère de miséricorde, qui dispensez les grâces à tous ceux qui recourent à vous, avec la libéralité d'une Reine, et l'amour de la plus tendre mère ; je me recommande à vous, dénué que je suis de mérites et de vertus, et insolvable envers la justice divine. Ô Marie, vous tenez la clé des célestes miséricordes ; ne vous souvenez pas de mes péchés, et ne me laissez pas dans cet affreux dénuement. Vous êtes si libérale avec tous, accordant toujours plus qu'on ne vous demande, montrez-vous de même à mon égard. Ma souveraine, protégez-moi ; là se bornent mes vœux. Je ne crains pas les démons, car vous êtes plus puissante que l'enfer ; je ne redoute point mes péchés, car un mot que vous adresserez à Dieu suffira pour m'obtenir un pardon général ; je ne tremble pas devant l'indignation du Seigneur, que j'ai offensé, car il s'apaise à une seule de vos prières. En un mot, si vous me protégez, j'espère tout, parce que vous pouvez tout. Ô Mère de miséricorde, je sais que vous trouvez du plaisir et de la gloire à soulager les plus misérables, et que, dès qu'ils ne s'obstinent pas dans le mal, vous pouvez les secourir. Je suis pécheur, mais, loin de m'obstiner, je veux changer de vie ; ainsi vous pouvez venir à mon aide : secourez-moi et sauvez-moi. Je me remets aujourd'hui entièrement dans vos mains. Dites-moi ce que je dois faire pour plaire à Dieu, et je le ferai ; j'espère le faire avec votre secours, ô Marie, ma Mère, ma lumière, ma consolation, mon refuge, mon espérance. Ainsi soit-il, ainsi soit-il, ainsi soit-il. »

    St Alphonse-Marie de Liguori, Les gloires de Marie (ch. V, II, Prière), Traduction nouvelle, Tome I, Paris, Gaume Frères, 1852.

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  • Méditation - Prière avec St Alphonse-Marie de Liguori

    « O Domina quae rapis corda (1), vous dirai-je assez avec saint Bonaventure ; ô vous qui par votre amour et vos bienfaits pour vos serviteurs, ravissez leur cœur, ravissez aussi ce cœur misérable qui désire vous aimer beaucoup. Vous, ma Mère, dont la beauté a captivé un Dieu, et l'a fait descendre du ciel dans votre sein, vivrai-je sans vous aimer ? Non, vous dis-je avec cet autre serviteur, si enflammé pour vous, Jean Berchmans de la Compagnie de Jésus (2) : point de repos, tant que je ne serai pas certain d'avoir obtenu la grâce d'un tendre et constant amour pour vous, ô ma Mère, qui m'avez si tendrement aimé, alors même que j'étais ingrat. Si donc vous m'avez tant aimé tant que je ne vous aimais pas, que ne dois-je pas espérer de votre bonté, maintenant que je vous aime ? Je vous aime, ô ma Mère, et je voudrais posséder un cœur qui vous chérit pour tous les malheureux qui ne vous aiment point. Si j'avais des richesses, je les emploierais toutes à vous honorer. Si j'avais des sujets, je ferais de tous des serviteurs de Marie. Pour vous et pour votre gloire, je sacrifierais enfin ma vie, s'il en était besoin. Je vous aime donc, ô ma Mère, mais en même temps je crains de ne pas vous aimer, parce que j'entends dire que l'amour rend ceux qui aiment semblables à la personne aimée (3). Me voir si peu semblable à vous, est donc un signe que je ne vous aime pas. Vous si pure, et moi si souillé ! Vous si humble, et moi si orgueilleux ! Vous si sainte, et moi si inique ! Mais c'est à vous d'y porter remède, ô Marie ; puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous avez la puissance de changer les cœurs ; prenez donc le mien, et changez-le. Faites voir au monde ce que vous pouvez en faveur de ceux que vous aimez. Rendez-moi saint, rendez-moi digne de votre Fils. Je l'espère. Ainsi soit-il. »

    (1) O Domina quae rapis corda [hominem] : "Ô Dame souveraine de l'univers qui ravissez les coeurs [des hommes]". Expression également attribuée à St Bernard, notamment par St Jean Eudes (in "Le Coeur admirable de la très Sacrée Mère de Dieu...", L. VI, ch. VIII).
    (2) Nunquàm quiscam donec habuero teneru amorem ergà matrem meam, Mariam.
    (3) Amor aut similes invenit, aut facit (Aristote).

    St Alphonse-Marie de Liguori, Les gloires de Marie (ch. I, III, Prière), Traduction nouvelle, Tome I, Paris, Gaume Frères, 1852.

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  • Audience générale de ce mercredi 1er août à Castelgandolfo

    Les audiences générales du Pape, suspendues comme chaque année au mois de juillet, ont repris ce mercredi 1er août. Les fidèles ont rencontré Benoît XVI ce matin à 10h30 à Castelgandolfo, dans les collines du Sud-est de Rome, où se trouve la résidence estivale des papes.

    Benoît XVI a poursuit son cycle de catéchèses sur la prière entamé en mai dernier. Se référant à la pensée de Saint Alphonse de Liguori dont c’est la fête ce mercredi, le Pape a rappelé comment le fondateur au XVIIIe siècle de la Congrégation du Saint Rédempteur envisageait la prière dans son traité de 1759, "Du grand moyen de la Prière".
    Alphonse de Liguori considérait la prière comme « le moyen nécessaire et sûr pour obtenir le salut et toutes les grâces dont nous avons besoin pour y parvenir. » Or explique Benoît XVI, « Dieu nous a créé par amour et pour nous offrir une vie de plénitude, mais, nous le savons tous, nous nous sommes éloignés de cet objectif à cause du péché. » Comment dès lors éviter de « se perdre » ? Le Pape rapporte cette maxime élémentaire d’Alphonse de Liguori : « Celui qui prie se sauve, celui qui ne prie pas est damné. » En disant cela, explique Benoît XVI, Saint Alphonse voulait nous faire comprendre que dans toute les situations de la vie on ne peut pas ne pas prier, et en particulier dans les moments d’épreuves et de difficultés. « Il faut toujours taper avec confiance à la porte du Seigneur, en sachant qu’Il prendra soin de tous ses fils, de nous. »

    « C’est seulement à travers la prière, conclut le Pape, qu’on peut accueillir Dieu et sa grâce qui en nous illuminant dans toutes les situations, nous permet de discerner le vrai bien et, en nous fortifiant, nous permet de mettre en pratique notre volonté de faire le bien.» Car, le rapport avec Dieu est essentiel. Benoît XVI y revient dans son adresse aux pèlerins francophones réunis à Castelgondolfo :

    « Chers pèlerins de langue française, je suis heureux de vous accueillir ce matin, en cette période de congés pour beaucoup d'entre vous. Je vous invite à prendre le temps de prier personnellement chaque jour, car notre relation avec Dieu est essentielle dans notre vie ; n'ayez pas peur de demander au Seigneur la force qui vous manque et qui est nécessaire pour faire le bien, dans la certitude qu'il ne refuse jamais son aide à celui qui le prie avec humilité. Que saint Alphonse de Liguori, dont nous célébrons la fête aujourd'hui, vous aide à marcher avec confiance sur ce chemin. Bon pèlerinage, et bon temps de repos à vous tous. »

    Source : Radio Vatican.

    Vidéo intégrale sur le site internet du Vatican.