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  • Sébastien de Brossard (1655-1730) : Grand Motet "Miserere mei Deus"

    Chœur de Chambre Accentus, Laurence Equilbey
    Ensemble Baroque de Limoges, Christophe Coin

  • Angélus de ce dimanche 26 octobre 2014

    "L'amour est la mesure de la foi"

    « L’amour est la mesure de la foi, et la foi est l’âme de l’amour. Nous ne pouvons plus séparer la vie religieuse du service aux frères, à ces frères concrets que nous rencontrons. Nous ne pouvons plus séparer la prière, la rencontre avec Dieu dans les Sacrements, de l’écoute de l’autre, de la proximité à sa vie, et tout spécialement à ses blessures ». Des paroles fortes tenues par le Pape François ce dimanche midi lors de la prière de l’Angélus Place Saint-Pierre.

    « Au milieu de la forêt dense des préceptes et des prescriptions, d’hier et d’aujourd’hui, Jésus opère une ouverture qui permet de découvrir deux visages : le visage du Père et celui du frère ». « Jésus ne nous offre pas deux formules ou deux préceptes, mais deux visages, ou plutôt un seul visage, celui de Dieu qui se reflète dans tant de visages, parce que dans le visage de chaque frère, tout particulièrement le plus petit, fragile et sans défense, c’est l’image même de Dieu qui est présente ». « Nous devrions nous demander quand nous rencontrons l’un de ces frères si nous sommes en mesure de reconnaître en lui le visage de Dieu. Sommes-nous capables de cela ? » a interrogé le Pape en présence de dizaines de milliers de fidèles Place Saint-Pierre.

    « Rappelez-vous cela : l’amour est la mesure de la foi. Combien aimes-tu ? Comment est ta foi? Je crois autant que j’aime », a ajouté le Pape en improvisant. « Le signe visible que le chrétien peut montrer pour témoigner au monde l’amour de Dieu, a ajouté le Pape, c’est l’amour des frères ». « C’est pour cela que le commandement de l’amour de Dieu et du prochain est le premier commandement, non pas parce qu’il est en tête de liste des commandements, mais parce qu’il est au centre, parce qu’il est le cœur d’où tout doit partir et auquel tout doit retourner et faire référence ». A ce propos, le Pape François a rappelé que « déjà dans l’Ancien Testament, l’exigence d’être saints, à l’image de Dieu qui est saint, comprenait aussi le devoir de prendre soin des personnes plus faibles, comme l’étranger, l’orphelin, la veuve ». « Jésus réalise cette loi d’alliance, Lui qui unit en lui, dans sa chair, la divinité et l’humanité en un unique mystère d’amour ».

    Le Pape au terme de l’Angélus a pris le temps de saluer différents groupes présents Place Saint-Pierre, et notamment des pèlerins venus de Lausanne en Suisse et de Marseille en France, ainsi qu’un groupe important représentant la communauté péruvienne de Rome, qui avait auparavant parcouru la Via della Conciliazione en procession avec la Statue du « Señor de los Milagros ».

    Source : Radio Vatican.

    « Hier, à Sao Paulo, au Brésil, a été proclamée bienheureuse Mère Assunta Marchetti, né en Italie, co-fondatrice des Sœurs Missionnaires de Saint Charles Borromée - Scalabrini. Elle était une religieuse exemplaire aux service des orphelins des immigrants italiens ; elle a vu la présence de Jésus dans les pauvres, les orphelins, les malades, les migrants. Nous remercions le Seigneur pour cette femme, un modèle de l'esprit missionnaire infatigable et de courageux dévouement au service de la charité. Ceci est un appel et surtout une confirmation de ce que nous avons dit, en ce qui concerne la recherche du visage de Dieu dans le frère et la sœur dans le besoin. »

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation avec St Augustin : apprendre l'humilité pour connaître le vrai bonheur

    « "Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi" (Mt 11,29) non pas à construire l'univers, ni à créer les choses visibles et invisibles, ni à faire des miracles dans ce monde et à ressusciter des morts, mais "apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur" (Mt 11,29). Vous voulez devenir grand ? Commencez par vous faire petit. Vous songez à construire un édifice d'une grande hauteur ? Songez d'abord au fondement qu'est l'humilité. Celui qui se propose d'élever un édifice massif creuse d'autant plus les fondations que la bâtisse sera plus considérable. Quand on construit l'édifice, on s'élève en hauteur ; on s'abaisse au contraire en creusant les fondations. L'édifice s'abaisse donc avant de s'élever, et son abaissement doit précéder le faîte de son élévation. Quel est le faîte de l'édifice que nous entreprenons de construire ? Jusqu'où doit s'élever le sommet de cet édifice ? Je le dis tout de suite : jusqu'à la vue de Dieu. Vous voyez quel but élevé, quelle fin sublime : voir Dieu. Celui qui désire ce bonheur comprendra ce que je dis et ce qu'il entend. Ce qui nous est promis, c'est la vue de Dieu, du Dieu suprême. Le vrai bonheur, en effet, c'est de voir le Dieu qui nous voit. »

    St Augustin, Sermon 69, 1, 2, in "Textes ascétiques des Pères de l’Église", pp.266-267.

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    Gravure de Gustave Doré, La divine Comédie, Le paradis (Chant XXXI)

  • Mois de Marie - Dix-septième jour

    Dix-septième jour

    Vase spirituel, vase honorable, priez pour nous.
     
    Vase spirituel, vase d’honneur, ce nom vous convient spécialement, parce que le Seigneur a rempli votre âme des dons les plus précieux de son esprit ; vos pensées n’ont rien eu que de grand, vos affections rien que de saint, vos intentions rien que Dieu seul pour objet. Vous avez été comblée des dons les plus magnifiques de la nature, de la grâce et de la gloire. Mais nous, hélas ! nous ne sommes que des vases pleins de misères et de corruption ; obtenez-nous la grâce de nous remplir enfin de Dieu seul.

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  • 9 mars : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Parabole du pharisien et du publicain (Lc 18, 9-14)

    « Si vous voulez être grand, n’en tirez pas orgueil comme le Pharisien de la parabole (Lc 18,9s), et alors vous serez vraiment grand. Croyez que vous êtes sans mérite, et alors vous en aurez. Le publicain, lui, s’est reconnu pécheur et ainsi il est devenu juste ; combien plus le juste qui se reconnaît pécheur verra-t-il sa justice et ses mérites s’agrandir ! Car l’humilité fait du pécheur un juste, puisqu’il reconnaît la vérité de sa vie ; et dans l’âme des justes l’humilité véritable agit encore plus puissamment.
    Ne perdez donc pas par la vaine gloire le fruit que vous aurez gagné par vos travaux, le salaire de vos peines, la récompense des labeurs de votre vie. Dieu connaît mieux que vous-même le bien que vous faites. Un simple verre d’eau fraîche sera récompensé. Dieu agrée la plus petite aumône, ou si vous ne pouvez rien donner, même un soupir de compassion. Il accueille tout, se souviendra de tout pour vous le rendre au centuple.

    Cessons donc de compter nos mérites et de les étaler au grand jour. Si nous chantons nos mérites, nous ne serons pas loués par Dieu. Gémissons plutôt sur notre misère, et Dieu nous élèvera aux yeux des autres. Il ne veut pas que le fruit de nos labeurs se perde. Dans son amour ardent il veut couronner nos plus petites actions ; il cherche toutes les occasions pour nous délivrer de la géhenne. »

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur Saint Matthieu, n° 3.