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  • Rencontre du Pape avec l'Association des guides et scouts catholiques italiens [AGESCI]

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    Ce samedi matin Place Saint-Pierre

    La place Saint-Pierre était noire de monde ce samedi matin : près de 80.000 scouts italiens se sont rassemblés pour rencontrer le Pape François. Le Souverain Pontife a reçu en effet les membres de l’AGESCI, l’Association des Guides et Scouts Catholiques d’Italie. Il les a remerciés de leur contribution à la vie de l’Église et de la société.

    « Vous êtes une partie précieuse de l’Église en Italie » a lancé le Pape aux milliers de guides, louveteaux, scouts, jeannettes ou éclaireurs, qui attendaient cette rencontre avec François depuis plusieurs heures. Une rencontre joyeuse, où chants et applaudissements se sont mêlés. « Vous offrez une contribution importante aux familles dans leur tâche éducative auprès des enfants et des jeunes » a poursuivi le Pape, en remerciant les responsables du mouvement. « Les parents vous confient leurs jeunes car ils sont convaincus de la bonté et de la sagesse de la méthode scoute, basée sur de grandes valeurs humaines, sur le contact avec la nature, sur la foi en Dieu ; une méthode qui éduque à la liberté et à la responsabilité ».

    « Vous créez des ponts dans cette société où on a l’habitude de faire des murs » a encore dit le Saint-Père, très applaudi, en rendant hommage à l’AGESCI. Le Pape a rappelé que parmi les structures mondiales du scoutisme, la branche italienne est parmi celles qui investissent le plus dans le champ spirituel et l’éducation à la foi. « Je suis certain que l’AGESCI peut apporter à l’Église une nouvelle ferveur évangélisatrice, et une nouvelle capacité de dialogue avec la société. » a souligné le Saint-Père, qui a souhaité que les scouts s’intègrent toujours plus dans le tissu paroissial et diocésain. Un lieu où ils apportent leur richesse, tout en gardant leur propre identité.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral du discours en italien sur le site internet du Vatican.

  • Plaidoyer en faveur de la vie du Pape François

    Le Saint-Père a reçu ce samedi matin quelque 5.000 médecins catholiques italiens. C’est un plaidoyer en faveur de la vie qu’il a prononcé, se situant dans la droite ligne de ses prédécesseurs.

    Il a mis en garde le corps médical contre la tentation de jouer avec la vie. Il s’agit, a-t-il rappelé, d’un péché contre Dieu Créateur. « Veillez à ne pas soumettre la vie à des expériences, leur a-t-il commandé, par exemple en fabriquant des enfants plutôt que de les accueillir comme un don ».

    De l'avortement et l'euthanasie, à la fécondation in vitro, le Pape François l'a rappelé : la vie est toujours inviolable, il faut l’aimer, la défendre et la soigner et dans certaines circonstances, les médecins catholiques doivent aller jusqu’à l’objection de conscience.

    Le Souverain Pontife a souligné que l’avortement n’est pas un problème religieux ni même philosophique. C’est un problème « scientifique » parce qu’il est « illicite » de détruire une vie humaine pour résoudre un problème. Et ce principe, a-t-il assuré, ne pourra pas changer avec le temps. « Tuer a la même signification aujourd’hui que dans le passé. Cela vaut aussi pour l’euthanasie, y compris l’euthanasie cachée dont sont victimes les personnes âgées ».

    Le Saint-Père s’en est pris à la pensée dominante qui propage une fausse compassion sur l’avortement, l’euthanasie et la fécondation in vitro. On veut faire croire que l’avortement est une aide apportée aux femmes, que l’euthanasie est un acte de dignité, que le fait de fabriquer un enfant est une conquête scientifique. L’enfant n’est pas un droit, a-t-il insisté, mais un don à accueillir. La compassion évangélique est celle qui accompagne dans les moments de besoin, c’est celle du Bon Samaritain qui voit, qui compatit, qui s’approche et qui offre une aide concrète. Le Pape François a également pointé du doigt ceux qui utilisent des vies humaines comme des cobayes sous prétexte d’en sauver d’autres.

    La vie humaine est toujours sacrée, elle est toujours de qualité. Il n’y a pas de vie humaine plus sacrée qu’une autre. Le Souverain Pontife a donc exhorté les médecins catholiques à être fidèles à l’Évangile de la vie et respecter la vie comme un don de Dieu, à faire des choix courageux, à contre-courant et à recourir si nécessaire à l’objection de conscience. Leur mission de médecins les met au contact quotidien avec de nombreuses formes de souffrance. Le Pape François souhaite qu’ils adoptent cette attitude du Bon Samaritain surtout à l’égard des personnes âgées, des infirmes et des handicapés.

    Le Saint-Père a enfin attiré l’attention sur un paradoxe : aujourd’hui, les chances de guérison ont sensiblement augmenté grâce aux progrès scientifiques et techniques. Et pourtant, a-t-il regretté, la capacité de prendre soin des personnes, surtout les plus souffrantes et fragiles, semble avoir baissé. Les conquêtes de la science et de la médecine, a-t-il conclu, peuvent contribuer à améliorer la vie humaine à condition de ne pas s’éloigner de la racine éthique de ces disciplines.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français :

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