(Source et crédit photo)
St Jean XXIII, pape
Le 11 octobre est l'anniversaire de l'ouverture, en 1962, en la basilique Saint-Pierre, du Concile Vatican II. C'était déjà la date de sa fête à Rome.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Chemin d'Amour vers le Père : Au fil des jours ...
St Jean XXIII, pape
« Quels que soient nos états de vie et nos responsabilités, nous sommes tous enveloppés dans la douce maternité de la Vierge Marie, qui accomplit pour nous les actes mêmes que toute mère prodigue à ses enfants : elle aime, elle veille, elle protège, elle intercède. En retour, montrez-vous toujours catholiques dans votre amour de la Vierge Marie, « la très sainte Mère de tous les membres du Christ ». Tous les catholiques sont par conséquent les fils de Notre-Dame et leur piété pour Marie se doit de refléter cette commune appartenance à la famille des enfants de Dieu, en s'exprimant toujours par les manifestations habituelles du culte séculaire voué par l’Église de Jésus-Christ à la Mère du Sauveur. Aussi, chers fils, fuyez tout ce qui singularise, recherchez au contraire la dévotion mariale la plus assurée par la tradition, telle qu'elle nous est transmise depuis les origines [...]. Une telle piété envers la très Sainte Vierge est la marque d'un cœur vraiment catholique. »
St Jean XXIII, Radio-message du 9 juillet 1961, in "Au fil des jours avec Jean XXIII", Textes recueillis par Henri Bacht, s.j., Trad. par M. Grandclaudon, Éditions Salvator, Mulhouse, 1967.
Bartolomé Esteban Murillo (v.1618-1682) : L'Immaculée Conception (détail)
(Musée des Beaux-Arts, Séville)
Deux souverains pontifes jouissant d’une très grande popularité ont été canonisés ce dimanche. Karol Wojtyla et Angelo Roncalli sont élevés à la grâce des autels par le Pape François. La Messe a été célébrée en présence du Pape émérite, Benoît XVI qui fut le successeur direct de Jean-Paul II et qui initia le processus en béatification du Pape polonais.
Le Pape François a salué après avoir embrassé l'autel le Pape émérite, assis parmi les cardinaux et des évêques sur la partie gauche du parvis de la basilique Saint-Pierre.
Le rite de canonisation a lieu au tout début de la cérémonie. Le préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, le Cardinal Angelo Amato, a demandé par trois fois au Pape, d’inscrire Jean XXIII et Jean-Paul II sur le catalogue des saints. Lors d’une béatification, une seule demande est prononcée. Le fait de les répéter trois fois lors de la canonisation montre l’importance de la décision de sanctifier quelqu’un et de permettre à l’Église universelle de les prendre comme intercesseurs.
Traduction des trois demandes du Cardinal Angelo Amato, préfet de la cause des saints au Pape :
« Très Saint Père, la Sainte Mère Église demande avec force que votre Sainteté inscrive les Bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II au catalogue des sainte et que comme tels ils soient invoqués comme saints. »
« Conforté par la prière, très saint Père, la Sainte Église vous demande avec grande force que votre Sainteté veuille bien inscrire ces nouveaux fils élus dans le catalogue des Saints. »
« Très Saint Père, la Sainte Église, confiante dans la promesse du Seigneur d'envoyer sur elle l'Esprit de Vérité, qui à toute époque a préservé de l'erreur le magistère suprême, supplie avec force Votre Sainteté de vouloir inscrire ces fils élus dans le catalogue des saints. »
Le Pape a répondu par la formule consacrée en latin : « En l'honneur de la Sainte Trinité, par l'exaltation de la foi catholique et l'accroissement de la vie chrétienne, avec l'autorité de Notre Seigneur Jésus Christ, des saints apôtres Pierre et Paul, après avoir longuement réfléchi, invoqué plusieurs fois l'aide de Dieu et écouté l'avis de beaucoup de nos frères dans l'épiscopat, nous déclarons et définissons saints les bienheureux Jean XXIII et Jean Paul II, et nous les inscrivons dans le catalogue des saints et établissons que dans toute l’Église ils soient dévotement honorés parmi les saints. »
La foule des fidèles a alors acclamé les nouveaux saints.
A l’issue du rite, les reliquaires des deux Papes ont été portés et déposés à côtés de l’autel. A l’intérieur se trouvent les mêmes reliques utilisées lors de leur béatification respective, à savoir un morceau de peau de Jean XXIII et du sang de Jean-Paul II. Après le salut du Cardinal Amato au Pape François, la Messe proprement dite, a commencé.
Source : Radio Vatican.
« Au centre de ce dimanche qui conclut l’Octave de Pâques, et que saint Jean Paul II a voulu dédier à la Divine Miséricorde, il y a les plaies glorieuses de Jésus ressuscité.
Il les montre dès la première fois qu’il apparaît aux Apôtres, le soir même du jour qui suit le sabbat, le jour de la résurrection. Mais ce soir là, nous l’avons entendu, Thomas n’est pas là ; et quand les autres lui disent qu’ils ont vu le Seigneur, il répond que s’il ne voyait pas et ne touchait pas les blessures, il ne croirait pas. Huit jours après, Jésus apparut de nouveau au Cénacle, parmi les disciples, Thomas aussi était là ; il s’adresse à lui et l’invite à toucher ses plaies. Et alors cet homme sincère, cet homme habitué à vérifier en personne, s’agenouille devant Jésus et lui dit « Mon Seigneur et mon Dieu » (Jn 20,28).
Les plaies de Jésus sont un scandale pour la foi, mais elles sont aussi la vérification de la foi. C’est pourquoi dans le corps du Christ ressuscité les plaies ne disparaissent pas, elles demeurent, parce qu’elles sont le signe permanent de l’amour de Dieu pour nous, et elles sont indispensables pour croire en Dieu. Non pour croire que Dieu existe, mais pour croire que Dieu est amour, miséricorde, fidélité. Saint Pierre, reprenant Isaïe, écrit aux chrétiens : « Par ses plaies vous avez été guéris » (1P 2,24 ; Cf. Is 53,5).
Saint Jean XXIII et saint Jean Paul II ont eu le courage de regarder les plaies de Jésus, de toucher ses mains blessées et son côté transpercé. Ils n’ont pas eu honte de la chair du Christ, ils ne se sont pas scandalisés de lui, de sa croix ; ils n’ont pas eu honte de la chair du frère (Cf. Is 58,7), parce qu’en toute personne souffrante ils voyaient Jésus. Ils ont été deux hommes courageux, remplis de la liberté et du courage (parresia) du Saint Esprit, et ils ont rendu témoignage à l’Église et au monde de la bonté de Dieu, de sa miséricorde.
Il ont été des prêtres, des évêques, des papes du XXème siècle. Ils en ont connu les tragédies, mais n’en ont pas été écrasés. En eux, Dieu était plus fort ; plus forte était la foi en Jésus Christ rédempteur de l’homme et Seigneur de l’histoire ; plus forte était en eux la miséricorde de Dieu manifestée par les cinq plaies ; plus forte était la proximité maternelle de Marie.
En ces deux hommes, contemplatifs des plaies du Christ et témoins de sa miséricorde, demeurait une « vivante espérance », avec une « joie indicible et glorieuse » (1P 1,3.8). L’espérance et la joie que le Christ ressuscité donne à ses disciples, et dont rien ni personne ne peut les priver. L’espérance et la joie pascales, passées à travers le creuset du dépouillement, du fait de se vider de tout, de la proximité avec les pécheurs jusqu’à l’extrême, jusqu’à l’écœurement pour l’amertume de ce calice. Ce sont l’espérance et la joie que les deux saints Papes ont reçues en don du Seigneur ressuscité, qui à leur tour les ont données au peuple de Dieu, recevant en retour une éternelle reconnaissance.
Cette espérance et cette joie se respiraient dans la première communauté des croyants, à Jérusalem, dont parlent les Actes des Apôtres (Cf. 2, 42-47), que nous avons entendus en seconde lecture. C’est une communauté dans laquelle se vit l’essentiel de l’Évangile, c'est-à-dire l’amour, la miséricorde, dans la simplicité et la fraternité.
C’est l’image de l’Église que le Concile Vatican II a eu devant lui. Jean XXIII et Jean Paul II ont collaboré avec le Saint Esprit pour restaurer et actualiser l’Église selon sa physionomie d’origine, la physionomie que lui ont donnée les saints au cours des siècles. N’oublions pas que ce sont, justement, les saints qui vont de l’avant et font grandir l’Église. Dans la convocation du Concile, saint Jean XXIII a montré une délicate docilité à l’Esprit Saint, il s’est laissé conduire et a été pour l’Église un pasteur, un guide-guidé, guidé par l’Esprit. Cela a été le grand service qu’il a rendu à l’Église. C’est pourquoi j’aime penser à lui comme le Pape de la docilité à l’Esprit Saint.
Dans ce service du Peuple de Dieu, saint Jean Paul II a été le Pape de la famille. Lui-même a dit un jour qu’il aurait voulu qu’on se souvienne de lui comme du Pape de la famille. Cela me plaît de le souligner alors que nous vivons un chemin synodal sur la famille et avec les familles, un chemin que, du Ciel, certainement, il accompagne et soutient.
Que ces deux nouveaux saints Pasteurs du Peuple de Dieu intercèdent pour l’Église, afin que, durant ces deux années de chemin synodal, elle soit docile au Saint Esprit dans son service pastoral de la famille. Qu’ils nous apprennent à ne pas nous scandaliser des plaies du Christ, et à entrer dans le mystère de la miséricorde divine qui toujours espère, toujours pardonne, parce qu’elle aime toujours. »
Source : Radio Vatican.
Pierre Téqui éditeur - 96 pages - 10,5 x 15cm - 7 €
(*) : Bertrand Lemaire anime bénévolement avec son épouse et une quinzaine de familles la Librairie-Médiathèque familiale et religieuse située juste à côté de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre (1 Place Grignion de Montfort - 85290 Saint-Laurent-sur-Sèvre).
CCFO Editions - Distribution Pierre Téqui.
272 pages - 16 x 23cm - 24 €
Pierre Téqui, Éditeur.
332 pages - 14 x 21cm - 14,90 €
Le Cardinal Agostino Vallini, Vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, accompagné de Mgr Giulio Dellavite, secrétaire général de la Curie de Bergame, de Mgr Walter Insero, responsable du Bureau des communications sociales du Vicariat de Rome, et le P. Federico Lombardi s.j., directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, ont présenté ce matin une série d'initiatives participant à la préparation de la canonisation des bienheureux Jean XXIII et Jean-Paul II qui aura lieu dimanche 27 avril.
Parmi ces initiatives, se trouve une plateforme numérique dont l'objectif est d'offrir aux fidèles et pèlerins un accès aux informations relatives aux cérémonies, ainsi qu'une série de réflexions spirituelles sur la vie et l'enseignement de ces deux papes. Ainsi, le site officiel www.2papisanti.org est un portail, en voie d'achèvement, qui propose des contacts et secteurs pour bureaux de presse, des informations, vidéos et images ainsi qu'une documentation biographique sur Jean XXIII et Jean-Paul II. Il sera disponible en cinq langues : italien, anglais, français, espagnol et polonais.
L'application intitulée "Santo subito" qui peut être téléchargée gratuitement en format Android ou IOS (en italien, anglais, espagnol et polonais) fait référence à la réputation de sainteté qui entouraient déjà de leur vivant ces deux papes. Elle offre aussi des informations logistiques et la possibilité d'accéder aux informations principales sur la canonisation, ainsi que de télécharger le matériel prévu pour les différents évènements liturgiques.
Parmi les médias qui fonctionnent déjà, on trouve :
La page officielle Facebook de la postulation avec des contenus en cinq langues :
https://www.facebook.com/PapaGiovanniPaoloIIpaginaufficiale
La page officielle Twitter avec des contenus en cinq langues :
https://twitter.com/santowojtyla
Canal YouTube de la postulation :
https://www.youtube.com/user/adminkarol
Le site : www.karol-wojtyla.org
Ce dernier, promu par la postulation en 2011 pour la béatification de Karol Wojtyla, illustre en détail les étapes de la procédure canonique qui ont permis d'arriver à la reconnaissance de la sainteté du Pape Jean-Paul II, et est disponible en plusieurs langues : italien, anglais, français, espagnol, portugais, polonais et roumain.
En parallèle, le projet #2popesaints réalisé en collaboration avec les étudiants en Sciences de la communication de l'université romaine LUMSA, contient une série de réseaux pour faire connaître aux jeunes la vie, l'enseignement et le témoignage de foi des deux nouveaux saints. Sur Facebook, il y aura une page intitulée 2popesaints ; sur Twitter, le compte @2popesaints ; sur Instagram, #2popesaints ; et sur YouTube, 2popesaints. Sur tous, sera proposé chaque jour un thème relatif aux deux papes dans les médias, à partir du 6 avril jusqu'à la canonisation. De plus, chaque évènement pourra être suivi en direct sur chacun de ces réseaux.
Sur Google+, il sera possible de suivre sur Hangout les briefings quotidiens qui auront lieu au cours de la semaine précédant la canonisation. Un Code QR sera aussi créé pour pouvoir visiter rapidement le site 2popesaints.org. L'initiative 'Rome connecting to the world' est un jumelage entre les fidèles arrivés à Rome et les jeunes romains, par lequel il sera possible de connaître les lieux les plus importants de Rome liés à l'histoire de Jean XXIII et Jean-Paul II, en fournissant des informations sur la page de Facebook.
D'autre part, dans le diocèse de Rome, le 22 avril en la basilique St Jean de Latran, le Cardinal Agostino Vallini présidera une rencontre destinée aux jeunes avec les postulateurs des causes des deux papes : Mgr Slavomir Oder (Jean-Paul II) et le P. Giovangiuseppe Califano (Jean XXIII). Le 26 avril, à partir de 21h, aura lieu une 'Nuit blanche de prière' et les églises du centre de Rome seront ouvertes pour prier et se confesser en différentes langues.
De plus, le diocèse de Bergame rend hommage à Jean XXIII avec l'initiative 'Les œuvres signe', une série d'activités consacrées à la charité, la promotion humaine et la solidarité de la vie quotidienne. Parmi elles, un projet d'aide à Haïti pour garantir trois ans de scolarisation à l'école Jean XXIII ; l'invitation faite aux prêtres de consacrer un mois de solde à cet objectif ainsi que toutes les offrandes recueillies par les communautés paroissiales le 27 avril pour un fonds d'aide aux familles en difficulté ; ou la commémoration, le 12 avril, de la publication de l'encyclique Pacem In terris à laquelle sont invités les ambassadeurs des pays dans lesquels le nonce Angelo Roncalli a exercé sa mission diplomatique (Bulgarie, Turquie, Grèce et France) et dont la présentation est à la charge de M.Jacques Delors, ancien Président de la Commission européenne.
Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 31.3.14).
Bx Jean XXIII (1881-1963), Mémoire facultative en France
St Nicaise et ses compagnons, martyrs (IIe s.)
Au calendrier traditionnel : Maternité de la Vierge Marie
La fête de la Maternité de la Ste Vierge était fêtée en certains lieux le deuxième dimanche d’octobre, une messe pro aliquibus locis se trouvait dans l’appendice du Missel Romain. En 1931, pour célébrer le XVème centenaire du Concile d’Ephèse (431), qui proclama le dogme de la maternité divine, Pie XI établit la fête pour l’Eglise universelle au 11 octobre.
Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2012
"Vatican II est une boussole pour notre temps"
Ce mercredi matin, alors que les pères synodaux sont réunis en cercle mineur au troisième jour de la XIII° Assemblée générale du Synode des évêques consacrée à la nouvelle évangélisation, et que jeudi, le Pape présidera une messe Place Saint-Pierre pour donner le coup d’envoi de l’Année de la Foi à l’occasion des 50 ans du Concile Vatican II, c’est tout naturellement sur cet « événement de lumière qui irradie encore aujourd’hui » qu’est revenu Benoit XVI dans sa catéchèse lors de l’Audience générale.
Texte intégral de l’adresse du Pape aux fidèles francophones présents à l’Audience générale :
« Chers frères et sœurs, à la veille de la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, je voudrais rappeler ce matin combien les documents de ce Concile sont pour notre temps une boussole qui permet à l’Église d’avancer en haute mer, au milieu des tempêtes comme sur les flots calmes et tranquilles, pour naviguer en sûreté et arriver au but. En convoquant ce Concile, le bienheureux Pape Jean XXIII désirait que l’Église réfléchisse sur sa foi, sur les vérités qui la guident. À partir de là, devait être esquissée de façon nouvelle la relation entre l’Église et l’époque moderne, entre le Christianisme et certains éléments essentiels de la pensée moderne, pour présenter à notre monde, qui tend à s’en éloigner, l’exigence de l’Évangile dans toute sa grandeur et sa pureté. Dans un monde encore marqué par un oubli de Dieu et une surdité à son égard, le Concile nous rappelle que, dans son essence, le Christianisme consiste dans la foi en Dieu qui est amour trinitaire, et dans la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ qui oriente et guide notre vie. Tout le reste en découle. Chers amis, le Concile Vatican II est pour nous un appel vigoureux à redécouvrir chaque jour la beauté de notre foi, à la connaître toujours mieux pour une relation plus intense avec le Seigneur, et à vivre jusqu’au bout notre vocation chrétienne.
Je vous salue cordialement, chers amis francophones, particulièrement les pèlerins de France, du Canada et du Gabon. Je vous invite à redécouvrir les richesses de l’enseignement du Concile Vatican II pour en vivre personnellement et dans vos communautés chrétiennes. Bon pèlerinage à tous ! »
Le Concile Vatican II fêtera ce jeudi ses cinquante ans d’existence et Benoît XVI lancera à cette occasion une « Année de la Foi » lors d’une messe solennelle place Saint Pierre concélébrée par les pères synodaux, les présidents des conférences épiscopales et quatorze pères conciliaires (69 sont encore en vie).
Source : Radio Vatican.
Mémoire de Saint Irénée, Evêque et martyr (120-202)
Saint Léon II, Pape († 683)
Au calendrier traditionnel : Vigile des Saints Pierre et Paul, apôtres
En 1921 fut inscrite au 28 juin la fête de saint Irénée. La réforme de Jean XXIII a libéré le 28 juin de cette fête, redonnant son grade de vigile majeure à la Vigile des deux Princes des Apôtres.
« La rigueur que sait s’imposer un peuple à certains jours de préparation, est une marque de la foi qu’il a conservée ; elle montre qu’il comprend la grandeur de l’objet proposé par la sainte Liturgie à son culte. Chrétiens d’Occident, nous dont Pierre et Paul sont la gloire devant les hommes et devant Dieu, songeons au Carême que les Grecs schismatiques commencent au lendemain des solennités pascales, en l’honneur des Apôtres, et qui ne prend fin qu’aujourd’hui. Le contraste sera de nature à nous faire dominer les penchants d’une mollesse où l’ingratitude aurait trop de part. Du moins, puissions-nous racheter en ferveur, en actions de grâces et amour, les privations dont tant d’églises, malgré leur séparation d’avec Rome, ont conservé l’usage. »
R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique.
(Source par le lien ci-dessus)