« Chacun doit se connaître ou apprendre à se connaître pour savoir où et comment trouver le calme. Le mieux, si cela est possible, est de retourner pour un court laps de temps devant le tabernacle pour y décharger tous ses soucis. Pour celui à qui cela est impossible, il s'agit de s'enfermer en soi-même un instant, de se réfugier auprès du Seigneur. Ainsi le reste de la journée s'écoulera, peut-être dans une grande lassitude et dans la peine, mais au moins dans la paix. Et quand la nuit vient et que d'un coup d’œil rétrospectif on s'aperçoit que tout n'a été que rapiéçage, et que de nombreux projets sont restés en plan, lorsque tant de choses éveillent honte et regret : il faut alors tout prendre tel quel, le déposer dans les mains de Dieu et s'en remettre à lui. C'est ainsi qu'on pourra se reposer en lui, et commencer la nouvelle journée comme une nouvelle vie. »
Edith Stein (Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, 1891-1942), La puissance de la Croix, Textes réunis et présentés par Waltraud Herbstrith, Nouvelle Cité, 1982.
edith stein
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Méditation - paix intérieure...
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Méditation - Éveiller pour le Ciel
« Éveiller des enfants pour le Ciel, c'est la maternité authentique - une maternité spirituelle qui est indépendante de la maternité physique - la maternité la plus belle, la plus sublime et la plus riche de joies, même si c'est au prix de soucis, de sacrifices et de peines non moindres que la maternité physique. Faire jaillir l'étincelle divine dans un cœur d'enfant, voir croître et s'épanouir en lui la vie divine ou encore contribuer à allumer une nouvelle fois la vie de la grâce dans l'âme éteinte, dégénérée ou enténébrée d'un adulte auquel Dieu est devenu étranger, et pouvoir assister ensuite au merveilleux processus de transformation qui s'opère dans cette âme et y coopérer en tant qu'instrument, c'est témoigner et éduquer pour le Ciel, et cela procure une joie qui n'est pas de ce monde. Une telle maternité spirituelle peut combler la vie d'un être humain. »
Edith Stein (Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, 1891-1942), La Femme, Ed. du Carmel, Paris, 2008. -
Méditation - Le Trésor de l'Eucharistie
« Pour chaque catholique, il y a un trésor inestimable : la proximité du Seigneur dans le saint sacrifice et dans le très saint sacrement de l'autel. Quiconque est pénétré d'une foi vive dans le Christ présent dans le tabernacle, quiconque sait qu'un ami nous y attend constamment, toujours avec le temps, la patience et la sympathie pour écouter les plaintes, les pétitions et les problèmes, avec conseil et aide en toutes choses... cette personne ne peut rester désolée et abandonnée même dans les plus grandes difficultés. Il a toujours refuge où la quiétude et la paix peuvent encore être trouvées. »
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), citée par le P. Barry Braum, in "That I may see" (chap.3), trad. Missionnaires de la Sainte Eucharistie, Brasier Eucharistique n°129, juin 2018.Crypte de la Basilique du Sacré Cœur, autel Saint Pierre
(Crédit photo : Basilique du Sacré Cœur de Montmartre)
(statue du Sacré-Cœur réalisée à partir d’un dessin peint par le Bx Charles de Foucauld dans sa chapelle de Béni-Abbès)« Cœur Sacré de Jésus, merci de vous exposer à nos yeux, de vous donner à nous, de nous faire le don infini de votre présence, dans votre Sainte Hostie, sur le Saint Autel.
Merci de vous donner, de vous présenter, de rester avec nous ainsi tout le jour, toute la nuit, à toute heure, toute notre vie, transformant notre vie en une vie toute divine.
Merci, Cœur Sacré de Jésus, de cet excès de bonté, de cet excès de bonheur ! »
Bx Charles de Foucauld (1858-1916). -
Mercredi 9 août 2017
Vigile de St Laurent, diacre martyrAu nouveau calendrier :
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Prière de Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix
« Mon Dieu, bénis l'esprit brisé des souffrants, la lourde solitude des hommes, l'être qui ne connaît nul repos, la souffrance qu'on ne confie jamais à personne. Bénis le cortège de ces noctambules que n’épouvante pas le spectre des chemins inconnus. Bénis la misère des hommes qui meurent en cette heure. Donne-leur, mon Dieu, une bonne fin. Bénis les cœurs, Seigneur, les cœurs amers. Avant tout donne aux malades le soulagement, enseigne l'oubli à ceux que tu as privés de leur bien le plus cher. Ne laisse personne sur la terre entière dans la détresse. Bénis ceux qui sont dans la joie, Seigneur, protège-les. Moi, tu ne m'as jamais, à ce jour, délivrée de la tristesse. Elle me pèse parfois beaucoup. Néanmoins tu me donnes ta force et je peux ainsi la porter. »
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix (1891-1942), fêtée ce jour, in "La puissance de la Croix", Textes réunis et présentés par Waltraud Herbstrith, Ed. Nouvelle Cité, Coll. Spiritualité, 1982. -
Mardi 9 août 2016
Vigile de St Laurent, diacre martyrMémoire de St Romain, prêtre, soldat martyrEn certains endroits : Ste Thérèse Bénédicte de la Croix,
religieuse martyre, patronne de l'Europe -
Méditation : L'Eucharistie, sacrifice et action de grâce
« Lorsque le Seigneur a pris la coupe, il a rendu grâce (Mt 26,27) ; nous pouvons songer là aux paroles de bénédiction qui expriment certes une action de grâce envers le Créateur, mais nous savons aussi que le Christ avait coutume de rendre grâce chaque fois qu'avant d'accomplir un miracle il levait les yeux vers le Père des cieux (Jn 11,41). Il rend grâce parce que d'avance il se sait exaucé. Il rend grâce pour la puissance divine qu'il porte en lui et par laquelle il va manifester aux yeux des hommes la toute-puissance du Créateur. Il rend grâce pour l’œuvre de rédemption qu'il lui est donné d'opérer, et il rend grâce par cette oeuvre qui est elle-même glorification du Dieu Trinité de qui elle renouvelle en sa pure beauté l'image défigurée.
Ainsi, le sacrifice éternellement actuel du Christ, sur la croix, au cours de la sainte messe et dans la gloire éternelle du ciel, peut se comprendre comme une seule immense action de grâce - c'est le sens du mot « eucharistie » - comme action de grâce pour la création, la rédemption et l'achèvement final. Il s’offre lui-même au nom de tout l'univers créé dont il est le modèle originel et dans lequel il est descendu pour le renouveler de l'intérieur et le conduire à son achèvement. Mais il appelle aussi tout ce monde créé à présenter avec lui au Créateur l'hommage d'action de grâce qui lui revient. »
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix [Edith Stein] (1891-1942), La Prière de l’Église, in "Source cachée - œuvres spirituelles", Le Cerf, Paris, 1999. -
Samedi 09 août 2014
Ste Thérèse-Bénédicte de la Croix, carmélite, martyre / Fête en Europe
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Vendredi 9 août 2013
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9 août : Sanctoral
9 août : Sainte Thérèse-Bénédicte de la Croix (Edith Stein), o.c.d.
copatronne de l'Europe (1891-1942)
canonisée le 11 octobre 1998Edith Stein : un enseignement plus que jamais d'actualitéIl y a 70 ans, le 9 août 1942, mourait à Auschwitz sr Thérèse-Bénédicte de la Croix, de son vrai nom, Edith Stein. Née dans une famille juive, cette brillante étudiante en philosophie sera la première femme, en Allemagne, à avoir présenté une thèse dans cette discipline, avant de devenir la collaboratrice du fondateur de la phénoménologie, Edmund Husserl.
Elle se convertira au catholicisme en 1921, après un long cheminement intellectuel et spirituel ; et choisira plus tard d’entrer au Carmel, où elle deviendra Sr Thérèse-Bénédicte de la Croix.
Canonisée le 11 octobre 1998, par le pape Jean-Paul II, qui salue en elle « une philosophe à la démarche courageuse », elle sera, un an plus tard, proclamée co-patronne de l’Europe.Edith Stein se révèle d’une étonnante modernité. Parmi ses thèmes de travail et de réflexion : l’engagement politique, le féminisme, la liberté de conscience, le choix européen, le dialogue judéo-chrétien… Autant de problématiques qui traversent et agitent nos sociétés actuelles. 70 ans après, son intuition sur ces questions se révèle prophétique et toujours d’actualité.
Cécile Rastoin, carmélite au Carmel de Montmartre, auteure de plusieurs ouvrages sur Edith Stein, dont elle traduit également les écrits, parle d'elle sur Radio Vatican.Au calendrier traditionnel : Vigile de Saint Laurent, martyrL’existence de la vigile de Saint Laurent est attestée depuis le IVème siècle. La fête de Saint Laurent étant la deuxième grande fête de l’Église de Rome après celle des princes des Apôtres, on comprend que la dévotion l’ait anticipée ; St Laurent avait aussi son Octave jusqu’en 1955.Mémoire de Saint Romain le Portier (ou l'Ostiaire), martyr