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États-unis

  • Joe Biden : les Etats-Unis financent de l’avortement dans le monde

    Jeudi, revenant sur les engagements de Donald Trump, le nouveau président des États-Unis, Joe Biden, a révoqué « la règle de Mexico » (cf. États-Unis : renforcement de la politique de Mexico). Il autorise les États-Unis à reprendre le financement « des associations étrangères offrant ou promouvant des services d’avortement ». « Cette règle a été instaurée par l’administration républicaine de Ronald Reagan, annulée par chaque président démocrate et remise en vigueur par chaque républicain ».

    Le nouveau Président a de même « ordonné la reprise des financements américains au Fonds des Nations unies pour la population » ; 32,5 millions de dollars ont été débloqués à l’attention de cette agence de l’ONU.

    Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat, a critiqué « le financement d’avortements à l’étranger avec l’argent des contribuables », qui « piétine leur conscience ». Des engagements qui vont, selon lui, « à l’encontre des promesses d’unité du nouveau président ».

    Les mesures prises par le président sortant qui impose « aux centres de planning familiaux de distinguer physiquement les consultations gynécologiques de celles liées à l’avortement, sous peine de perdre les fonds fédéraux », n’a pas fait l’objet de mesures particulières. Le nouveau président ayant ordonné « d’examiner s’il faut suspendre, revoir, annuler ou ouvrir à la discussion ces régulations ».

    600 000 avortement aux États-Unis chaque année

    A l’occasion de la « date anniversaire » de l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême qui a rendu possible l’avortement aux États-Unis en 1973, une marche virtuelle de protestation est prévue ce vendredi.

    Ce même jour, les membres du Congrès doivent réintroduire une interdiction de l’avortement basée sur un diagnostic prénatal de la trisomie 21. La législation devrait permettre aux proches d’enfants avortés sur la base d’un diagnostic de trisomie 21 d’intenter une action civile contre ceux qui ont pratiqué l’avortement. Le projet de loi précise que la mère de l’enfant ne peut être poursuivie. Pour le député Ron Estes, « il est tragique qu’aux États-Unis, les bébés soient ciblés simplement parce qu’ils ont un chromosome de plus. Cette législation vise à garantir que les droits des personnes handicapées soient protégés ». Aux États-Unis, 67 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés.

    Le mercredi précédent, les sénateurs ont présenté pour la cinquième fois un projet de loi pour interdire les avortements après 20 semaines, sauf en cas de danger pour la vie de la mère ou si l’enfant a été conçu à la suite d’un viol ou d’un inceste.

    600 000 avortements sont pratiqués chaque année aux États-Unis.

    Sources : AFP, Charlotte Plantive (28/01/2021) ; The Federalist, Evita Duffy (28/01/2021).

    Gènéthique.org

  • Syrie - Pour l’Archevêque syro-catholique d’Hassaké-Nisibi, la déclaration américaine relative au « génocide des chrétiens » au Proche-Orient constitue une « opération géopolitique instrumentale »

    Mgr_Hindo_1.jpgLe parcours qui a porté l’Administration américaine à reconnaître comme « génocide » les violences perpétrées par le prétendu « Etat islamique » sur les chrétiens, représente « une opération géopolitique » qui « instrumentalise la catégorie de génocide pour ses propres intérêts ». C’est ainsi que s’exprime S.Exc. Mgr Jacques Behnan Hindo, Archevêque titulaire de l’Archi-éparchie syro-catholique d’Hassakè-Nisibi, commentant pour l’Agence Fides les déclarations faites hier par le Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, en réponse à la mobilisation de groupes qui, depuis longtemps, sollicitaient de l’administration américaine l’application du concept de « génocide » aux différentes formes de brutalité et d’oppression perpétrées par les militants du prétendu « Etat islamique » à l’encontre des chrétiens et d’autres groupes minoritaires.

    « Selon moi – a affirmé hier le Secrétaire d’Etat américain secondé par les requêtes faites par un vaste réseau d’organisations et de groupes – le prétendu « Etat islamique » est responsable de génocide à l’encontre de (certains NDT) groupes dans les zones sous son contrôle, y compris des yézidis, des chrétiens et des musulmans chiites. Le prétendu « Etat islamique » est génocidaire par définition, par idéologie et dans les faits, dans ce qu’il déclare, ce qu’il croit et ce qu’il fait ».

    Selon Mgr Hindo, qui exerce son ministère pastoral dans l’une des zones les plus tourmentées du nord-est de la Syrie, « la proclamation du génocide est accomplie en braquant les feux de la rampe sur le prétendu « Etat islamique » et en censurant toutes les complicités et les processus historiques et politiques qui ont porté à la création du monstre djihadiste, à partir de la guerre faite en Afghanistan contre les soviétiques au travers du soutien aux groupes armés islamistes. Il existe la volonté de passer l’éponge sur tous les facteurs étranges qui ont porté à l’émergence rapide et anormale du prétendu « Etat islamique » alors que, jusqu’à il y a peu, existaient même des pressions turques et saoudiennes – pays alliés des Etats-Unis – visant à ce que les djihadistes d’al-Nusra prennent leurs distances du réseau Al Qaeda, afin de pouvoir être classés voire même aidés par l’Occident en tant que « rebelles modérés »… ! »

    Selon l’Archevêque titulaire de l’Archi-éparchie syro-catholique d’Hassakè-Nisibi, la déclaration de « génocide contre les chrétiens » de la part de l’Administration américaine représente également une tentative de récupérer du terrain face au prestige accru de la Russie parmi les peuples du Proche-Orient. « L’intervention russe en Syrie – souligne l’Archevêque – a fait croître l’autorité de Moscou dans un vaste secteur des peuples du Proche-Orient et pas seulement parmi les chrétiens. Des cercles puissants des Etats-Unis la craignent et maintenant, ils jouent la carte de la protection des chrétiens. On semblerait être revenus au XIX° siècle, lorsque la protection des chrétiens au Proche-Orient constituait également un instrument pour des opérations géopolitiques visant à augmenter l’influence dans la région ».

    Selon l’Archevêque interrogé par l’Agence Fides, il est trompeur de présenter les chrétiens comme les seules victimes ou les victimes prioritaires des violences du prétendu « Etat islamique ». « Ces fous – fait remarquer Mgr Hindo – tuent des chiites, des alaouites et même tous les sunnites qui ne se soumettent pas à eux. Les chrétiens représentent une partie minime des 200.000 morts du conflit syrien et je le répète, dans certains cas, il est accordé aux chrétiens de pouvoir fuir ou de payer la taxe de soumission, alors que pour les non chrétiens, la seule solution est la mort ».

    Source : Agence Fides (GV) - 18/03/2016. CNS photo / Paul Haring.

  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés

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    Philadelphie, « lieu de naissance des États-Unis d’Amérique ». Lieu où les « libertés qui définissent ce pays ont été d’abord proclamées », où « la Déclaration de l’Indépendance a affirmé que tous les hommes et toutes les femmes sont créés égaux ». Philadelphie, lieu choisi par le Pape François pour défendre la liberté religieuse, lors d’une rencontre sur ce thème avec la communauté hispanique et des immigrants dans le Parc national historique de l'indépendance, qui abrite plusieurs sites de la Révolution américaine, samedi dans l'après-midi.

    « Dans un monde où diverses formes de tyrannie moderne cherchent à supprimer la liberté religieuse, ou bien cherchent à la réduire à une sous-culture sans droit d’expression dans la sphère publique, ou encore cherchent à utiliser la religion comme prétexte à la haine et à la brutalité, il est impérieux que les adeptes des diverses religions unissent leurs voix pour appeler à la paix, à la tolérance, au respect de la dignité et des droits des autres », a plaidé le Saint-Père.

    Le droit fondamental qu’est la liberté religieuse « forge la façon dont nous interagissons socialement et personnellement avec nos voisins dont les visions religieuses diffèrent de la nôtre », a-t-il poursuivi. Mais par sa nature, cette liberté « transcende les lieux de culte ainsi que la sphère des individus et des familles ».

    Ce droit donc sert la société. Et s’oppose au pouvoir. Il nous rappelle « la dimension transcendante de l’existence humaine et notre irréductible liberté face à toute prétention de pouvoir absolu ». Et cela afin d’éviter ce qui a déjà été vécu par le passé, car en regardant l’Histoire du siècle dernier, on voit « les atrocités perpétrées par les systèmes qui prétendaient bâtir l’un ou l’autre “paradis terrestre” en dominant des peuples, en les asservissant à des principes apparemment irrécusables et en leur déniant toute espèce de droit ».

    Nos riches traditions religieuses cherchent en fait à « offrir signification ainsi que direction » et, citant son exhortation apostolique Evangelii Gaudium, « “ont une force de motivation qui ouvre toujours de nouveaux horizons, stimule la pensée et fait grandir l’intelligence et la sensibilité”. Elles appellent à la conversion, à la réconciliation, au souci de l’avenir de la société, au sacrifice de soi dans le service du bien commun et à la compassion pour ceux qui sont dans le besoin ».

    Tout cela s’oppose à un monde sujet à – citant cette fois son encyclique Laudato Si’ – « “la globalisation du paradigme technocratique” qui soigneusement vise une uniformité unidimensionnelle et cherche à éliminer toutes les différences et toutes les traditions dans une recherche superficielle d’unité ». Les religions ont donc le droit et le devoir de faire comprendre qu’il est possible de bâtir une société où « “un sain pluralisme, qui dans la vérité respecte les différences et les valeurs comme telles, est un précieux allié dans l’engagement pour la défense de la dignité humaine, un chemin de paix pour notre monde blessé” », a encore affirmé le Souverain Pontife en citant à nouveau son Exhortation apostolique.

    Réaffirmer les droits et les libertés

    La liberté religieuse s’inscrit dans le cadre plus large des droits de l’Homme. Mais ces droits et libertés ne sont pas acquis, ils doivent être « constamment réaffirmés, réappropriés et défendus », a prévenu le Pape François, rappelant les « grandes luttes qui ont conduit à l’abolition de l’esclavage, à l’extension du droit de vote, à la croissance du mouvement des travailleurs, et à l’effort progressif pour éliminer toute forme de racisme et de préjudice dirigés contre les vagues successives de nouveaux américains ». Ainsi, « nous gagnons à nous souvenir de notre passé, a insisté le Pape. Un peuple qui se souvient ne répète pas les erreurs du passé. Au contraire, il regarde, confiant, les défis du présent et de l’avenir ».

    « Le souvenir sauve l’âme d’un peuple de tout ce que ou de tous ceux qui pourraient tenter de le dominer ou de l’utiliser pour leurs intérêts. Lorsque l’exercice effectif de leurs droits est garanti aux individus et aux communautés, a encore ajouté le Saint-Père, ils ne sont pas seulement libres de réaliser leur potentiel, mais ils contribuent aussi au bien-être et à l’enrichissement de la société ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Messe en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie

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    Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.

    Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.

    Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert  aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.

    Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.

    Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé exprès : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.

    Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à  réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a  demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du samedi 26 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Samedi 26 septembre 2015
    08h40 : Départ en avion pour Philadelphie
    09h30 : Arrivée à l'’Aéroport international de Philadelphie
    10h30 : Messe avec les évêques, le clergé, les religieux et les religieuses de Pennsylvanie en la Cathédrale Saints-Pierre-et-Paul de Philadelphie (16h15 sur KTO)
    [Homélie]
    16h45 : Rencontre pour la liberté religieuse avec la communauté hispanique et d'autres immigrés à l’Independence Mall de Philadelphie (22h45 sur KTO)
    [Discours]
    19h30 : Fête des familles et veillée de prière au B. Franklin Parkway de Philadelphie (dimanche 01h30 sur KTO)
    [Discours]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    New York / Philadelphie : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Salut au personnel des Nations Unies

    Quelques minutes avant de prononcer son discours devant l'Assemblée générale des Nations Unies, le Pape François a été accueilli par Ban Ki Moon avec lequel il s'est entretenu en privé, puis il a prononcé une courte allocution afin de saluer le personnel travaillant à l'ONU. Le Saint-Père les a encouragé dans leur travail pour la justice et la paix, insistant sur "l'Organisation de la famille humaine unie" que chacun est appelé à bâtir.

    Voici le texte de son intervention :

    « Chers amis,

    À l’occasion de ma visite aux Nations Unies, je suis heureux de vous rencontrer, vous les hommes et les femmes qui êtes, de maintes manières, la colonne vertébrale de cette Organisation. Je vous remercie pour votre accueil, et je suis reconnaissant pour tout ce que vous avez fait afin de préparer ma visite. Je voudrais vous demander aussi de transmettre mes salutations aux membres de vos familles et à vos collègues qui n’ont pas pu être avec nous aujourd’hui.

    La majeure partie du travail fait ici n’est pas du genre à faire les nouvelles. Derrière la scène, vos efforts quotidiens rendent possibles beaucoup d’initiatives diplomatiques, culturelles, économiques et politiques des Nations Unies, qui sont si importantes pour satisfaire l’espoir et les attentes des peuples qui composent notre famille humaine. Vous êtes des experts et des personnes de terrain expérimentées, des officiels et des secrétaires, des traducteurs et des interprètes, des agents d’entretien et des cuisiniers, personnel de maintenance et de sécurité. Merci pour tout ce que vous faites !

    Votre travail discret et dévoué non seulement contribue à l’amélioration des Nations Unies, mais a aussi une grande portée pour vous personnellement. Car la façon dont nous travaillons exprime notre dignité et le genre de personne que nous sommes.

    Beaucoup d’entre vous sont venus dans cette ville, de pays du monde entier. Comme tels, vous constituez un microcosme des peuples que cette Organisation représente et cherche à servir. Comme tant d’autres personnes à travers le monde, vous êtes préoccupés par le bien-être et l’éducation de vos enfants. Vous portez le souci de l’avenir de notre planète, et du genre de monde que nous allons laisser aux futures générations. Mais aujourd’hui, et chaque jour, je voudrais demander à chacun de vous, quelle que soit sa capacité, de prendre soin l’un de l’autre. Soyez proches les uns des autres, respectez-vous les uns les autres, et donnez ainsi corps entre vous à l’idéal de cette Organisation d’une famille humaine unie, vivant en harmonie, travaillant non seulement pour la paix, mais dans la paix ; travaillant non seulement pour la justice, mais dans un esprit de justice.

    Chers amis, je bénis chacun de vous du fond du cœur. Je prierai pour vous et pour vos familles, et je demande à chacun de vous, s’il vous plaît, de ne pas oublier de prier pour moi. Et si certains d’entre vous n’étaient pas croyants, je leur demande de me souhaiter du bien. Que Dieu vous bénisse tous !

    Merci. »

    Sources : Radio Vatican - Site internet du Vatican.

    Texte original en anglais sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique

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    C'était un discours annoncé comme historique : jamais un pape n'avait jusqu'ici été invité à s'exprimer devant le Congrès américain, cœur du pouvoir législatif des Etats-Unis. Le Pape François s'est donc rendu au capitole ce jeudi matin à Washington pour s'adresser aux 435 membres de la Chambres des Représentants et aux 100 élus du Sénat. Le Saint-Père a été accueilli par John Boehner, le président républicain de la Chambre des représentants, ainsi que par Joe Biden, président démocrate du Sénat et vice-président des États-Unis. puis a rejoint l'hémicycle, où se trouvaient également les neuf membres de la Cour Suprême ainsi que les membres du cabinet présidentiel.

    Dans un discours habile, tout en finesse, le Pape jésuite a évoqué les défis actuels qui lui tiennent à cœur, faisant appel aux richesses de l’héritage culturel et de l’esprit du peuple américain. Pour trouver des solutions aux problèmes du présent, fondamentalisme, capitalisme, immigration, commerce des armes, ou encore peine capitale,  il a invité ses auditeurs à honorer la mémoire, à s’inspirer de quatre illustres Américains : Abraham Lincoln, le gardien de la liberté ; Martin Luther King, avec ses batailles contre l’exclusion ; Dorothy Day, fondatrice du Mouvement des Travailleurs catholiques, connue pour sa passion pour la justice et pour la cause des opprimés, et le moine cistercien Thomas Merton, qui, au début de la Grande Guerre, défiant les certitudes de son temps, fut un promoteur de paix entre les peuples et les religions. Sans éluder les questions sensibles, le Pape François n’a pas voulu passer à l’offensive. Il a préféré exhorter les Américains à puiser dans leurs réserves culturelles les plus profondes.

    Mise en garde contre le réductionnisme

    Le Saint-Père est préoccupé par la situation sociale et politique du monde, par les conflits et les atrocités brutales. Mais il met en garde contre le réductionnisme simpliste qui divise le monde en deux camps : les justes et les pécheurs. Pour combattre la violence perpétrée au nom d’une religion, d’une idéologie ou d’un système économique, il faut faire preuve d’équilibre en veillant aussi à sauvegarder aussi la liberté religieuse, intellectuelle et individuelle. En nous efforçant de nous libérer de l’ennemi extérieur, a-t-il averti, nous pouvons être tentés de nourrir l’ennemi intérieur. Tout en fustigeant la violence commise au nom de de Dieu, le Pape François n’a pas ménagé le monde développé où des structures et des actions injustes engendrent de nouvelles formes d’esclavage. Autre question sensible : l’asservissement de la politique à l’économie et aux finances.

    Le Souverain Pontife demande un inversion de tendance, même s’il ne sous-estime pas la difficulté que cela implique. Il faut éviter, dit-il, une tentation fréquente de nos jours : écarter tout ce qui s’avère difficile. Le Pape François a reconnu que la lutte contre la pauvreté dans le monde passait aussi par la création et la distribution des richesses. Mais pour qu’une économie soit moderne, inclusive et durable, il faut une juste utilisation des ressources naturelles, une application convenable de la technologie et l’exploitation de l’esprit d’entreprise. C’est en termes particulièrement sévères que le Pontife argentin a condamné le commerce des armes. Pour de l’argent, s’est-il indigné, on vend des armes meurtrières à ceux qui planifient d’infliger des souffrances inqualifiables à des individus et à des sociétés.

    Un réquisitoire contre les armes à feu

    Le Pape François a dénoncé le silence coupable et honteux, demandant que soit mis fin au commerce des armes. Le Pape ne pouvait certes pas passer sous silence le dossier écologique ; et c’est avec force qu’il a réclamé des actions et des stratégies courageuses pour inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine. Rappelant que l’Amérique est une terre d’immigration, il a bien sûr évoqué la crise migratoire actuelle, la plus grave depuis la deuxième guerre mondiale. L’occasion pour lui de lancer un appel à l’accueil et à la solidarité mais aussi de reconnaître le mal infligé aux premières nations. Du cœur de la démocratie américaine, a-t-il dit, je souhaite réaffirmer mon estime et mon appréciation à ces peuples.

    Au fil de son discours, le Saint-Père a demandé que la vie humaine soit protégée à chaque étape de son développement. Mais surtout, il s’est résolument prononcé en faveur de l’abolition totale de la peine de mort. La société, a-t-il dit, ne peut que bénéficier de la réhabilitation de ceux qui sont reconnus coupables de crimes. Le Pape François a exprimé sa préoccupation pour la famille, menacée de l’intérieur comme de l’extérieur, pour les jeunes désorientés et sans but. Enfin, sans le citer explicitement, il s’est félicité du rapprochement entre les États-Unis et Cuba. De nouvelles opportunités s’offrent pour tous, a-t-il dit. Et de conclure : une nation peut être considérée comme grande quand elle défend la liberté comme Lincoln l’a fait, quand elle promeut une culture qui permet aux personnes de rêver de droits pléniers pour tous, comme Martin Luther King a cherché à le faire ; quand elle consent des efforts pour la justice et la cause des opprimés, comme Dorothée Day l’a fait par son travail inlassable, fruit d’une foi devenue dialogue et semence de paix dans le style contemplatif de Thomas Merton.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du jeudi 24 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Jeudi 24 septembre 2015
    09h20 : Visite au Congrès des États-Unis d'Amérique (15h15 sur KTO)
    [Discours]
    11h15 : Visite au Centre caritatif de la paroisse de St Patrick et rencontre avec les sans-abri à Washington, D.C. (17h15 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Départ en avion pour New York
    17h00 : Arrivée à l’Aéroport JFK de New York
    18h45 : Vêpres avec le clergé, les religieux et les religieuses en la cathédrale Saint-Patrick de New York (vendredi 00h45 sur KTO)
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Rencontre avec les évêques en la cathédrale de Washington

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    Le Pape s'est rendu mercredi en fin de matinée à la cathédrale Saint Matthieu de Washington pour y rencontrer les évêques américains. C'est dans cette cathédrale, située en plein centre de la capitale américaine que Jean-Paul II avait célébré la messe le 16 octobre 1979, lors de sa première visite aux Etats-Unis. Cette rencontre avec l'épiscopat américain était particulièrement attendue. 350 prélats avaient pris place dans la cathédrale pour accueillir et écouter le Saint-Père.

    Après avoir prié l'office du jour, il a été chaleureusement accueilli par le Cardinal Donald Wuerl, Archevêque de Washington et salué par Mgr Josepf Kurtz, Archevêque de Louisville et président de la Conférence épiscopale américaine, le Saint-Père a pris la parole en italien, en saluant avant tout la communauté juive qui fête ces jours-ci la fête de Kippour. Puis le Pape est entré dans le vif du sujet, faisant part de sa joie d'être aux Etats-Unis. Il s'est réjoui du dynamisme de l’Église américaine, de son engagement indéfectible pour la cause de la vie et de la famille. ainsi que l’effort considérable d’accueil et d’intégration des émigrés. Le Pape a également fait allusion aux drame de la pédophilie - sans la nommer - qui fut une lourde épreuve pour l'épiscopat local, remerciant les Évêques pour leur généreux engagement pour guérir les victimes, afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais.

    Un américain parmi les autres

    « Je dois vous dire que je ne me sens pas parmi vous comme un étranger » a rappelé le Pape qui s'est présenté comme "évêque de Rome" venu rencontrer ses frères dans l'épiscopat. « Je n’entends pas tracer un programme, ni définir une stratégie » a-t-il précisé, préférant souligner les aspects forts à ses yeux de la mission de l’Église aux Etats-Unis. « Notre joie la plus grande est d’être pasteurs, rien d’autre que pasteurs, d’un cœur sans partage et dans un don de soi irréversible. Il faut garder cette joie sans permettre qu’on nous la vole » a t-il dit.

    « L’essence de notre identité doit se chercher dans la prière assidue, dans la prédication et dans le fait de paître » a poursuivi le Saint-Père. Pour cela, il ne s'agit pas de prêcher des doctrines complexes, mais de l’annonce joyeuse du Christ a t-il expliqué. La vie d'un pasteur ne consiste pas à se paître soi-même mais « à savoir se mettre en retrait, s’abaisser, se décentrer pour nourrir du Christ la famille de Dieu » et être donc au plus proche du troupeau. Le Pape a donc invité les évêques à ne « pas regarder vers le bas, enfermés dans l’auto-référentialité, mais toujours vers les horizons de Dieu qui dépassent tout ce que nous sommes capables de prévoir ou de planifier » et les a mis en garde contre toute tentation narcissique.

    Culture de la rencontre

    Dans son discours, le Saint-Père a aussi plaidé pour que les Évêques soient les artisans d'une véritable "culture de la rencontre". « Le dialogue est notre méthode a t-il expliqué, le chemin, c’est donc le dialogue entre vous, dialogue dans vos presbytères, dialogue avec les laïcs, dialogue avec les familles, dialogue avec la société. Je ne me lasserai pas de vous encourager à dialoguer sans peur ». Puis le Pape a développé ce qui est sans doute l'idée majeure de son discours, l'appel à l'unité : « La grande mission que le Seigneur nous confie, nous l’exerçons en communion, de manière collégiale. Le monde est déjà tellement déchiré et divisé, le morcellement a désormais élu domicile partout. Par conséquent, a t-il martelé, l’Église, ‘‘la tunique sans couture du Seigneur’’, ne peut se laisser déchirer, être mise en morceaux, ou devenir objet de querelles. » Cette unité est particulièrement importante aux Etats-Unis a poursuivi le Pape, « pays dont les vastes ressources matérielles et spirituelles, culturelles et politiques, historiques et humaines, scientifiques et technologiques imposent des responsabilités morales non négligeables dans un monde assourdi et qui peine à la recherche de nouveaux équilibres de paix, de prospérité et d’intégration. »

    Face aux nombreux défis, a expliqué le Pape François, il n'est pas permis de se taire ni de fuir, mais bien témoigner de l’Évangile. Et ces défis ne manquent pas a t-il listé : « la victime innocente de l’avortement, les enfants qui meurent de faim ou sous les bombes, les immigrés qui se noient à la recherche d’un lendemain, les personnes âgées ou les malades dont on voudrait se débarrasser, les victimes du terrorisme, des guerres, de la violence et du narcotrafic, l’environnement dévasté par une relation déprédatrice de l’homme avec la nature, en tout cela, est toujours en jeu le don de Dieu dont nous sommes les nobles administrateurs, mais non les maîtres. »

    Hommage à l’Église proche des migrants

    Le Pape a achevé son discours en faisant deux recommandations aux Évêques américains, la première, d'être « des pasteurs proches de vos gens, et des serviteurs », qui sont l’expression de la maternité de l’Église qui engendre et fait grandir ses enfants. La seconde regardait en particulier le thème des migrants. Le Saint-Père a ainsi rendu un vibrant hommage à l’Église et aux institutions catholiques américaines dans l'accueil fait aux migrants et leur travail auprès d'eux, apprenant leur langue et soutenant leur cause. « Encore à présent, aucune institution américaine ne fait davantage pour les immigrés que vos communautés chrétiennes » s'est ainsi réjoui le Souverain Pontife. « Accueillez-les donc sans peur » a invité le Saint-Père, « Je suis certain que, encore une fois, ces gens enrichiront l’Amérique et son Église. » a t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche

    Galerie photographique

    Le Pape François a été accueilli ce mercredi matin à la Maison Blanche par Barack Obama, premier évènement officiel de sa visite à Washington. Devant près de 20.000 personnes installées dans les jardins de la résidence présidentielle, dont les Cardinaux américains, les responsables de la Conférence épiscopale et les Évêques auxiliaires de Washington, le Président américain et sa femme Michelle ont salué le Saint-Père. Les honneurs militaires ont été rendus et les hymnes nationaux ont été interprétés par le corps des Marines.

    « Il n'y a pas autant de monde d'habitude dans les jardins de la Maison Blanche ! » a lancé le Président américain souriant, dans ses mots d'accueil au Saint-Père, votre message d'amour et d'espoir inspire des millions de gens, c'est un grand honneur de vous recevoir. » Obama a rendu hommage au rôle des catholiques dans la société américaine, et fait part de ses souvenirs personnels à Chicago quand il côtoyait des communautés catholiques hispaniques très engagées auprès des exclus.

    Le Président américain a fait part de son admiration pour le Souverain Pontife, le remerciant d'avoir œuvré pour la réconciliation avec le peuple cubain, pour ses appels constants à la paix et à suivre la voix de la diplomatie. « Nous sommes à vos côtés pour défendre la liberté religieuse » a également lancé le chef de la Maison Blanche, déplorant que de nombreux chrétiens soient menacés dans le monde en raison de leur foi. Il a aussi souligné l'humilité et la générosité de son hôte. « Vous secouez nos consciences, nous donnez confiance » a enfin expliqué Obama en rendant hommage au Souverain Pontife pour son rôle joué dans le réveil des esprits face la crise climatique, ou encore les crises migratoires. « Vous nous rappelez que nous avons une secrète obligation de défendre notre planète. » a conclu le Président américain.

    Liberté religieuse

    Dans son discours le Pape s’est prononcé en faveur d’une société authentiquement tolérante et inclusive. Il a plaidé en faveur du droit à la liberté religieuse, l’un des plus précieux acquis de l’Amérique. Citant les évêques américains, le Pape a demandé à tous les citoyens américains de préserver et défendre cette liberté de tout ce qui la menacerait ou la compromettrait. Les évêques américains se sont battus avec détermination contre à l’Obamacare, la réforme du système de santé obligeant les institutions religieuses à offrir à leurs employées une assurance maladie couvrant la contraception. Pour l’Eglise américaine, le droit à la liberté religieuse est aujourd’hui limité par des politiques qui violent la liberté de conscience des croyants. Ils ont donc reçu le soutien public du Souverain Pontife. En revanche, le Pape François est allé dans le sens de Barack Obama en saluant de manière appuyée ses efforts en vue de réduire la pollution. « Il semble clair que le changement climatique est un problème qui ne peut plus être laissé à la future génération » a souligné le Saint-Père. « En ce qui concerne la sauvegarde de notre ‘‘maison commune’’, a t-il souligné, nous vivons un moment critique de l’histoire. »

    Il est encore temps de procéder aux changements qui s’imposent, sans oublier de prendre en considération les millions de personnes vivant dans un système qui les a marginalisés. Ces exclus crient vers le ciel et frappent aujourd’hui avec force à la porte de nos maisons, de nos villes et de nos sociétés. Sans citer explicitement le dossier cubain, le Pape a enfin salué les récents efforts visant à recomposer les relations rompues. Il s’agit d’étapes positives sur le chemin de la réconciliation, de la justice et de la liberté, a-t-il dit avant d’exhorter le peuple américain à soutenir les efforts de la communauté internationale pour protéger les personnes vulnérables et encourager les modèles de développement intégral et inclusif. « J’attends impatiemment ces jours à passer dans votre pays » a-t-il conclu avant de lancer un "Dieu bénisse l’Amérique !" salué par un tonnerre d'applaudissements.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage apostolique du Pape : Accueil officiel aux États-Unis, à Washington, D.C.

    Accueil officiel du Pape François aux États-Unis, à l'Andrews Air Force base de Washington, D.C.

  • Voyage du Pape François - Programme du mercredi 23 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mercredi 23 septembre 2015
    09h15 : Cérémonie de bienvenue au South Lawn de la Maison Blanche (15h15 sur KTO ?)
    [Discours]
           Visite de courtoisie au Président des États-Unis d'Amérique
    11h30 : Rencontre avec les évêques des États-Unis d'Amérique en la cathédrale Saint-Matthieu de Washington, D.C. (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h15 : Messe et canonisation du bienheureux P. Junipero Serra au Sanctuaire national de l'Immaculée Conception à Washington, D.C.
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape : Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C.

    Galerie photographique

    L'avion du Pape François s'est posé sur le sol américain vers 16h heure locale, à la base militaire de Saint-Andrews, dans le Maryland, après 3h30 de vol depuis Santiago de Cuba. Il a été accueilli par le président Barack Obama, sa femme et ses deux filles, visiblement émues et ravies de rencontrer le souverain pontife. Le vice-président Joe Biden, qui est de confession catholique, était également présent, avec son épouse et ses deux filles. Il est rarissime que les deux têtes de l'exécutif se déplacent ensemble, en raison des protocoles de sécurité prévus dans ce pays.

    Plusieurs représentants de l'épiscopat américain étaient également présents, parmi lesquels le cardinal Wuerl, archevêque de Washington, les responsables de la conférence épiscopale, et l'évêque aux armées, dont dépend cette base militaire. Les différents corps d'armée ont fait une haie d'honneur au Pape François, mais dans un protocole très allégé. Les honneurs militaires lui seront formellement rendus mercredi matin lors de sa visite à la Maison Blanche.

    Quatre enfants représentant la diversité de la population américaine ont pu embrasser le Saint-Père. Quelques dizaines d'autres jeunes, rassemblés à quelques mètres, criaient en espagnol, « Pape François, bénis tes enfants ».

    Le Pape et le président américain se sont entretenus quelques minutes dans le salon d'honneur de la base, pendant que les autres membres de la délégation pontificale, parmi lesquels le cardinal Parolin, secrétaire d'État du Saint-Siège, rencontraient les jeunes rassemblés sur le tarmac dans une ambiance très chaleureuse et informelle.

    Le Pape est ensuite parti à bord d'une modeste Fiat 500, encadrée par le cortège habituel des véhicules blindés affectés aux chefs d'État en visite aux États-Unis, pour le dîner et à la nuit à la nonciature apostolique à Washington, située à 26 kilomètres de la base de Saint-Andrews.

    Barack Obama et François se retrouveront mercredi matin à la Maison Blanche.

    Source : Radio Vatican.

  • Voyage du Pape François - Programme du mardi 22 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Mardi 22 septembre 2015
    08h00 : Messe à la Basilique mineure du Sanctuaire de la « Virgen de la Caridad del Cobre » à Santiago (13h45 sur KTO)
    [Homélie]
    11h00 : Rencontre avec les familles en la cathédrale de Notre-Dame de l'Assomption à Santiago (17h00 sur KTO)
    [Discours]
           Bénédiction de la ville devant la Cathédrale de Santiago
    12h15 : Cérémonie de congé à l’Aéroport
    12h30 : Départ de l'Aéroport de Santiago pour Washington, D.C.
    16h00 : Arrivée à la Andrews Air Force Base à Washington, D.C.
           Accueil officiel à la Andrews Air Force Base de Washington, D.C. (22h00 - 00h00 sur KTO)

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Santiago : -4h UTC
    Washington : -4h UTC
  • Voyage du Pape François à Cuba et aux Etats-Unis - 19 au 28 septembre

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    Missel pour le Voyage apostolique du Saint-Père à Cuba, aux États-Unis et à l'ONU

    Statistiques
    Rappel du programme

    Samedi 19 septembre 2015
    10h15 : Départ en avion de l’Aéroport de Rome/Fiumicino pour La Havane
    16h00 : Arrivée à l'Aéroport international « José Martí» de La Havane (22h00 sur KTO)
    16h05 : Cérémonie de bienvenue à l’Aéroport international de La Havane
    Vidéo KTO et discours mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Rome : +2h UTC
    La Havane / Holguín / Santiago : -4h UTC

  • Visite pastorale du Pape François à Cuba et aux U.S.A. : Programme

    Programme de la visite pastorale du Pape François à Cuba, aux États-Unis d'Amérique
    et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre

    Ce mardi 15 Septembre à 11h30, dans la Salle Jean-Paul II du Saint-Siège, le Directeur Fr Federico Lombardi, a présenté le programme de la visite pastorale que le Pape François va faire à Cuba, aux États-Unis d'Amérique et au Siège de l'Organisation des Nations Unies à New York du 19 au 28 Septembre. Ce voyage sera dense. En 9 jours, le Pape prononcera 26 discours et homélies.

    Le Pape a choisi de visiter Cuba, avant Washington. Après saint Jean-Paul II et Benoît XVI, il sera le troisième Souverain Pontife à célébrer la Messe dans la capitale, sur la célèbre place de la Révolution. A La Havane, Holguín et Santiago de Cuba où le Pape prendra le temps de se recueillir au sanctuaire de la Vierge de la Charité del Cobre, la patronne de Cuba depuis 100 ans, les foules devraient être au rendez-vous pour l'écouter parler de réconciliation. Sur l'île, il rencontrera le clergé, la jeunesse et, bien sûr, les autorités. Répondant au souhait du dirigeant Raoul Castro, « une rencontre avec Fidel Castro est tout à fait vraisemblable », indique la Salle de presse du Saint-Siège.

    Premier pape à s'exprimer devant le Congrès américain

    Aux Etats-Unis, l'arrivée du Saint-Père suscite des réactions contrastées. Selon un récent sondage de l’institut Gallup, le Pape argentin recueille 59% d’opinion favorable, moins que par le passé. Son encyclique « Laudato Si » sur la sauvergarde de la Création et ses discours sociaux contre l'idolâtrie de l'argent-roi ou pour l’accueil des migrants indisposent les libéraux et conservateurs. « Aucune crainte en ce qui concerne la sécurité du Pape », assure ce midi le bureau de presse du Saint-Siège.

    « Il est rare qu’un Pape s’adresse aux élus d’un pays », souligne-t-on. Jean-Paul II s’était exprimé face aux parlementaires polonais et italiens, Benoît XVI devant les députés du Bundestag à Berlin, ainsi qu'à Rome. Le Pape François sera, lui, le premier pape à prendre la parole devant le Congrès américain. « Un discours consistent » est prévisible.

    « Plus jamais la guerre ! », 50 ans après l’exhortation de Paul VI au siège des Nations-Unies, le Pape François sera en revanche le cinquième à visiter le Palais de verre. Le P. Lombardi, directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, dément une rencontre avec le Président russe, Vladimir Poutine, au siège des Nations-Unies.

    Des appels forts attendus

    Au Congrès ou à l'ONU, des appels forts sont attendus : sur l’environnement, la défense des chrétiens persécutés et la lutte contre les trafics d’êtres humains. Le programme prévoit aussi des rencontres avec les exclus de la société américaine : des sans-logis, des familles immigrées ou des détenus.

    Au mémorial de Ground zéro,  14 ans après les attentats visant le World Trade Center, le Pape priera aux côtés de dignitaires religieux, juifs, musulmans, hindous…

    Le Souverain Pontife a plusieurs fois affirmé vouloir canoniser de grands évangélisateurs. Après Saint Pierre Favre, Saint Joseph de Anchieta, Sainte Marie de l’Incarnation ou Saint Joseph Vas au Sri Lanka, il canonisera, devant 20 à 25.000 personnes l’évangélisateur de la Californie au 18e siècle, le franciscain espagnol Junipero Serra.

    Enfin, à Philadelphie, l’objectif initial de son déplacement, le Pape François présidera les célébrations conclusives de la VIIIe Rencontre mondiale des familles. L’acteur Marck Wajlberg, un ancien délinquant né dans une famille catholique, animera cette rencontre. La reine de la soul américaine, Aretha Franklin chantera pour le Saint-Père, mais les foules énormes annoncées (selon l’archevêché, les billets pour assister à la Messe finale sont partis en 30 secondes sur internet) viennent avant-tout écouter le message du Pape sur le mariage et la famille, tout juste avant l'ouverture du Synode des évêques dédié à « la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et le monde contemporain ». Il se déroulera du 4 au 25 octobre prochain au Vatican.

    Source : Radio Vatican.

  • Confirmation de la halte du Pape François à Cuba en septembre 2015

    Déclaration du P. Federico Lombardi s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège :

    « Je suis en mesure de confirmer que le Saint-Père François, après avoir reçu et accepté l'invitation des autorités civiles et des évêques de Cuba, a décidé de faire une halte dans l'île avant son arrivée aux États-Unis pour le voyage (*) annoncé il y a quelque temps. »

    (*) : du 23 au 27 septembre 2015.

    Source : Salle de presse du Saint-Siège.

  • Le Pape s'adressera au Congrès américain le 24 septembre 2015

    Le Pape François s'exprimera devant le Congrès américain, le 24 septembre prochain, lors de son voyage aux Etats-Unis. L'annonce, qui vient du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a été confirmée dans la soirée de jeudi par lu bureau de presse du Saint-Siège.

    François sera donc le premier Pape de l'Histoire à s'adresser  aux deux chambres du Congrès réunies solennellement, un  honneur d'ordinaire réservé aux dirigeants des pays amis et alliés des Etats-Unis. Le Souverain Pontife avait été formellement invité en mars 2014 par John Boehner, avec le soutien de la chef des démocrates de la Chambre, Nancy Pelosi, tous deux catholiques.

    Le Pape François avait confirmé aux journalistes son voyage aux Etats-Unis sur le vol qui le ramenait des Philippines à Rome, en janvier. Trois étapes avaient été évoquées : Philadelphie, pour la rencontre mondiale des familles, (prévue du 22 au 27 septembre 2015), New-York et enfin Washington.

    Source : Radio Vatican.

  • Le franciscain Junipero Serra, évangélisateur de la Californie, bientôt canonisé

    Dans l'avion entre le Sri Lanka et les Philippines, jeudi 15 janvier, le Pape François a annoncé que, au cours de son voyage aux États-Unis en septembre prochain, il canoniserait le missionnaire Junipero Serra (1713-1784), prêtre franciscain originaire de Majorque, qui a évangélisé l'Ouest du pays au XVIIIe siècle. "Malgré beaucoup de fatigues et d’épreuves, il prêcha l’Évangile aux tribus de cette région encore païennes dans leur propre langue et défendit avec beaucoup de force les droits des pauvres et des humbles." (Martyrologe romain)

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    Biographie en anglais - Biographie en espagnol  (avec photos)