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patrimoine

  • L’EI s’attaque à l’Histoire - Un nouvel acte barbare

    Aux côtés des exactions perpétrées par le groupe terroriste Etat Islamique (EI), dont la barbarie atteint de sommets, il est une autre facette de la folie des membres de cette organisation : s’attaquer à la culture et à l’Histoire.

    Le groupe djihadiste EI a publié une nouvelle vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle certains de ses membres détruisent les collections archéologiques d’un musée à Ninive, dans le nord de l’Irak. Des sculptures assyriennes, dont certaines pouvant dater de 7 siècles avant notre ère, des reproductions et des plâtres sont renversés sur le sol et sont fracassés à coups de marteau. Et pour que rien ne subsiste, les parties intactes sont achevées à la masse et au marteau-piqueur.

    Les images sont édifiantes et sont accompagnées d’un commentaire « justifiant » cette destruction. Pour les djihadistes, ce saccage  a pour but de respecter l’injonction du prophète qui, à son retour de La Mecque, aurait demandé à sa communauté de retirer les statues et reliques, jugées idolâtres, car elles constitueraient des objets d’adoration. En quelques minutes, ce sont des millénaires d’Histoire qui ont été effacés, comme les fameux taureaux ailés qui servaient à garder l’entrée des palais assyriens. Selon des experts, les pièces dont on voit la destruction sur la vidéo comprennent des originaux, des reconstitutions autour de fragments et des copies. Beaucoup proviennent des ères assyriennes et parthiennes, datant de plusieurs siècles avant l’ère chrétienne.

    Ce n’est pas la première fois que les extrémistes islamistes s’en prennent à des monuments historiques. En 2012, plusieurs tombeaux et mausolées anciens avaient été saccagés à Tombouctou. Plus récemment, plus 8.000 livres rares ont été brûlés, dimanche 22 février, dans la bibliothèque de Mossoul, en Irak.

    L’UNESCO pour une réunion de crise du Conseil de sécurité

    Face à la destruction de ces joyeux de l’Histoire de l’humanité, la directrice générale de l’UNESCO a demandé une réunion de crise du conseil de sécurité des Nations unies. « Cette attaque est bien plus qu’une tragédie culturelle, c’est également une question de sécurité parce qu’elle alimente le sectarisme, l’extrémisme violent et le conflit en Irak », a estimé Irina Bokova. Et d’ajouter : « C’est pourquoi j’ai immédiatement contacté le président du Conseil de sécurité pour lui demander de convoquer une réunion d’urgence du conseil sur la protection du patrimoine irakien en tant qu’élément faisant partie intégrante de la sécurité du pays ».

    Il faut dire qu’il y a urgence puisque quelque 1.800 sites archéologiques irakiens se situent dans la zone contrôlée par l’EI.

    J.J.D.

    Source : InfoCatho.be.

     

    L’Œuvre d’Orient condamne la nouvelle destruction d’œuvres d’art à Mossoul.

    Mgr-Gollnisch_2.jpgIl serait urgent d’élaborer la notion de crime culturel contre l’humanité.

    Mgr Pascal Gollnisch

    Source : L'Oeuvre d'Orient.

     

    A l'adresse de nos gouvernants

    Loin de moi l'idée de nier la barbarie de ces destructions perpétrées par les membres de l'EI, qui s'attaquent au patrimoine historique de notre humanité.
    Mais je suis pour le moins surpris - je devrais dire scandalisé - d'entendre des sommités de la république, ministres ou députés, qui se réclament ouvertement des "valeurs" nées de la révolution française de 1789, s'indigner à grands cris de ces dégradations. Ont-ils donc oublié les destructions innombrables de biens religieux commises par les révolutionnaires, dont ils se disent les enfants ? Statues, retables, tableaux, reliquaires, orfèvrerie et objets liturgiques, mobilier d'église, bibliothèques monastiques, incunables et parchemins inestimables, ... la liste est longue, et tant de villes et de villages en gardent encore aujourd'hui les stigmates, au porche des églises...
    Messieurs qui vous réclamez de cette révolution sanguinaire, dévastatrice et liberticide, ayez la décence de vous taire.

  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • 1er juin : Benoît XVI - Rencontre avec la population place du Duomo à Milan

    Extrait de son allocution :

    « Chers amis, votre histoire est riche de culture et de foi. Cette richesse a pénétré l'art, la musique, la littérature, la culture, l'industrie, la politique, les sports, les initiatives de bienfaisance de l'ensemble de l'archidiocèse de Milan. Il vous appartient maintenant, héritiers d'un passé glorieux et d'un patrimoine spirituel d'une valeur inestimable, de vous engager à transmettre aux générations futures le flambeau d'une tradition si brillante. Vous savez combien il est urgent de faire pénétrer dans le contexte culturel actuel le levain de l'Evangile. La foi en Jésus-Christ, mort et ressuscité pour nous, vivant parmi nous, doit imprégner l'ensemble du tissu de la vie, personnelle et communautaire, privée et publique, afin de permettre un "bien-être" stable et authentique, à partir de la famille, qui est redécouverte comme le principal patrimoine de l'humanité, et le signe d'une culture véritable et stable en faveur de l'homme. L'identité unique de Milan ne devrait pas l'isoler ou la séparer, la replier sur elle-même. Au contraire, en gardant la sève de ses racines et les traits caractéristiques de son histoire, elle est appelée à se tourner vers l'avenir avec espoir, en cultivant une relation intime et rayonnante avec la vie de toute l'Italie et de l'Europe. Dans la distinction claire des rôles et des buts, le Milan positivement "laïque" et le Milan de la foi sont appelés à concourir ensemble au bien commun.

    Chers frères et sœurs, je vous remercie encore pour votre accueil ! Je vous confie à la protection de la Vierge Marie, qui du plus haut clocher de la cathédrale veille maternellement jour et nuit sur ​​cette ville. A chacun d'entre vous, que je tiens dans mes bras, je vous donne mon affectueuse Bénédiction. Je vous remercie ! »
    Benoît XVI, Milan, 1er juin 2012.

    Source : site internet du Vatican

    (Traduction www.chemindamourverslepere.com)

  • 5 mai : discours de Benoît XVI aux Ambassadeurs, hier 4 mai 2012

    S'adressant aux ambassadeurs d'Éthiopie, de Malaisie, d'Irlande, de Fidji et d'Arménie, le Saint Père a déclaré :

    « Pour renforcer l’assise humaine de la réalité socio-politique, il faut être attentif à une autre sorte de misère : celle de la perte de référence à des valeurs spirituelles, à Dieu. Ce vide rend plus difficile le discernement du bien et du mal ainsi que le dépassement des intérêts personnels en vue du bien commun. Il rend aisé l’adhésion à des courants d’idées à la mode, en évitant l’effort nécessaire de réflexion et de critique. Et bien des jeunes en quête d’idéal, se tournent vers des paradis artificiels qui les détruisent. Addictions, consumérisme et matérialisme, bien-être ne comblent pas le cœur de l’homme fait pour l’infini. Car la plus grande pauvreté est le manque d’amour. Dans la détresse, la compassion et l’écoute désintéressée sont un réconfort. Même dépourvu de grandes ressources matérielles, il est possible d’être heureux. Vivre simplement en harmonie avec ce à quoi l’on croit, doit demeurer possible, et le devenir toujours plus. J’encourage tous les efforts entrepris, particulièrement auprès des familles [...]
    Les États ont le devoir de valoriser leur patrimoine culturel et religieux qui contribue au rayonnement d’une nation, et d’en faciliter l’accès à tous, car en se familiarisant avec l’histoire, chacun est amené à découvrir les racines de sa propre existence. »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican

  • 23 avril : VIIe Congrès Mondial de la Pastorale du Tourisme

    Message du Pape Benoît XVI à l'occasion du

    VIIe Congrès Mondial de la Pastorale du Tourisme
    [Cancún, 23-27 avril 2012]

    « Je désire souligner trois domaines sur lesquels la pastorale du tourisme doit focaliser son attention. En premier lieu, il s’agit d’éclairer ce phénomène par la doctrine sociale de l’Église, en promouvant une culture de tourisme éthique et responsable, de telle sorte qu’il parvienne à être respectueux de la dignité des personnes et des peuples, accessible à tous, juste, durable et écologique...
    En deuxième lieu, l’action pastorale ne doit jamais oublier la via pulchritudinis, la "voie de la beauté". Un grand nombre de manifestations du patrimoine historico-culturel religieux "sont de véritables chemins vers Dieu, la Beauté suprême, et qui aident même à croître dans notre relation avec Lui, dans la prière..."
    Et, en troisième lieu, la pastorale du tourisme doit accompagner les chrétiens dans la jouissance de leurs vacances et de leur temps libre, de telle sorte que ceux-ci soient au profit d’une croissance humaine et spirituelle. C’est certainement "un temps propice pour une détente physique et également pour nourrir l’esprit à travers des espaces plus amples de prière et de méditation, pour croître dans le rapport personnel avec le Christ et se conformer toujours plus à ses enseignements (Angélus, 15 juillet 2007)."  »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican