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  • Le Cardinal Sarah en Vendée - Homélie au Puy du Fou

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    Mes Frères,

    Nous offrons ce soir le sacrifice de la messe pour le repos de l’âme de tous les bénévoles du Puy du Fou décédés depuis le début de cette belle œuvre, il y a quarante ans. Par votre travail, vous tous qui êtes ici rassemblés, vous réveillez chaque soir la mémoire de ce lieu. Le château du Puy du Fou, une ruine douloureuse, abandonnée des hommes, s’élève comme un cri vers le Ciel. Entrailles ouvertes, il rappelle au monde que, face à la haine de la foi, un peuple s’est levé : le peuple de Vendée !

    Mes chers amis, en donnant vie à cette ruine, tous les soirs, vous rendez vie aux morts ! Vous rendez la vie à tous ces Vendéens, morts pour leur foi, pour leurs églises et pour leurs prêtres. Votre œuvre s’élève sur cette terre comme un chant portant le souvenir des martyrs de la Vendée ! Vous faites vivre ces trois cent mille hommes, femmes et enfants, victimes de la Terreur ! Vous donnez une voix à tous ceux que l’on a voulu faire taire, parce qu’ils refusaient le mensonge et l’idéologie athée ! Vous rendez honneur à ceux que l’on a voulu noyer dans l’oubli, parce qu’ils refusaient de se laisser arracher la liberté de croire et de célébrer la messe ! Je vous le dis solennellement : votre œuvre est juste et nécessaire !

    Par votre art, par vos chants, par vos prouesses techniques, vous offrez enfin une digne sépulture à tous ces martyrs que la haine révolutionnaire avait voulu laisser sans tombeau, abandonnés aux chiens et aux corbeaux ! Votre œuvre est donc bien plus qu’une œuvre simplement humaine. Elle est comme une œuvre d’Église. Votre œuvre est nécessaire ! Car nos temps semblent assoupis. Face à la dictature du relativisme, face au terrorisme de la pensée qui, à nouveau, veut arracher Dieu du cœur des enfants, nous avons besoin de retrouver la fraîcheur de l’esprit, la simplicité joyeuse et ardente de ces saintes et de ces martyrs.

    « Ils n’avaient que leur chapelet, leur prière et le Sacré-Cœur cousu sur leur poitrine ! »

    Quand la Révolution voulut priver les Vendéens et leurs prêtres, tout un peuple s’est levé. Face aux canons, ces pauvres n’avaient que leurs bâtons ! Face à la haine des colonnes terroristes, ils n’avaient que leur chapelet, leur prière et le Sacré-Cœur cousu sur leur poitrine !

    Mes frères, les Vendéens ont tout simplement mis en pratique ce que nous enseignent les lectures de ce jour. Dieu n’est pas dans le tonnerre et les éclairs, il n’est pas dans la puissance et le bruit des armes. Il se cache dans la brise légère. Face au déferlement planifié et méthodique de la Terreur, les Vendéens savaient bien qu’ils seraient écrasés. Ils ont pourtant offert leur sacrifice au Seigneur en chantant. Ils ont été cette brise légère, brise en apparence balayée par la puissante tempête des Colonnes infernales. Mais Dieu était là. Sa puissance s’est révélée dans leur faiblesse !

    Par leur sacrifice, ils ont empêché que le mensonge de l’idéologie ne règne en maître. Grâce aux Vendéens, la Révolution a dû jeter son masque et révéler son visage de haine de Dieu et de la foi. Grâce aux Vendéens, les prêtres ne sont pas devenus les esclaves serviles d’un État totalitaire, ils ont pu demeurer les libres serviteurs du Christ et de l’Église.

    Les Vendéens ont entendu l’appel que le Christ nous lance dans l’Évangile de ce jour : « Confiance ! C’est moi, n’ayez pas peur ! » Alors que grondait la tempête, alors que la barque prenait l’eau de toute part, ils n’ont pas eu peur, tant ils étaient certains que, par-delà la mort, le Cœur de Jésus serait leur unique patrie !

    Mes frères, nous chrétiens, nous avons besoin de cet esprit des Vendéens ! Nous avons besoin de cet exemple ! Comme eux, il nous faut quitter nos semailles et nos moissons, laisser là nos sillons, pour combattre, non pour des intérêts humains, mais pour Dieu !

    Qui donc se lèvera aujourd’hui pour Dieu ? Qui osera affronter les persécuteurs modernes de l’Église ? Qui aura le courage de se lever sans autres armes que le chapelet et le Sacré-Cœur, pour affronter les colonnes de la mort de notre temps que sont le relativisme, l’indifférentisme et le mépris de Dieu ? Qui dira au monde que la seule liberté qui vaille la peine qu’on meure pour elle est la liberté de croire ?

    Mes frères, comme nos frères Vendéens d’autrefois, nous sommes aujourd’hui appelés au témoignage, c’est-à-dire au martyre ! Aujourd’hui en Orient, au Pakistan, en Afrique, nos frères chrétiens meurent pour leur foi, écrasés par les colonnes de l’islamisme persécuteur.

    « Nous sommes tous spirituellement des fils de la Vendée martyre ! »

    Et toi, Peuple de France, toi, Peuple de Vendée, quand donc te lèveras-tu avec les armes pacifiques de la prière et de la charité pour défendre la foi ? Mes amis, le sang des martyrs coule dans vos veines, soyez-y fidèles ! Nous sommes tous spirituellement des fils de la Vendée martyre ! Même nous, Africains, qui avons reçu tant de missionnaires vendéens venus mourir chez nous pour annoncer le Christ ! Nous vous devons d’être fidèles à leur héritage !

    L’âme de ces martyrs nous entoure en ce lieu. Que nous disent-ils ? Que veulent-ils nous transmettre ?

    D’abord leur courage ! Quand il s’agit de Dieu, aucune compromission n’est possible ! L’honneur de Dieu ne se discute pas ! Et cela doit commencer par notre vie personnelle, de prière et d’adoration. Il est temps, mes frères, de nous révolter contre l’athéisme pratique qui asphyxie nos vies ! Prions en famille, laissons à Dieu la première place ! Une famille qui prie est une famille qui vit ! Un chrétien qui ne prie pas, qui ne sait pas laisser de place à Dieu par le silence et l’adoration, finit par mourir !

    De l’exemple des Vendéens, nous devons aussi apprendre l’amour du sacerdoce. C’est parce que leurs « bons prêtres » étaient menacés qu’ils se sont révoltés. Vous, les plus jeunes, si vous voulez être fidèles à l’exemple de nos aînés, aimez vos prêtres, aimez le sacerdoce ! Vous devez vous poser la question : et moi, suis-je appelé aussi à être prêtre à la suite de tous ces bons prêtres martyrisés par la Révolution ? Aurai-je moi aussi le courage de donner toute ma vie pour le Christ et mes frères ?

    Les martyrs de Vendée nous apprennent encore le sens du pardon et de la miséricorde. Face à la persécution, face à la haine, ils ont gardé au cœur le souci de la paix et du pardon. Souvenez-vous comment le chef Bonchamps fit relâcher cinq mille prisonniers quelques minutes avant de mourir. Sachons affronter la haine sans ressentiment et sans aigreur. Nous sommes l’armée du Cœur de Jésus, comme lui nous voulons être plein de douceur.

    Enfin, des martyrs vendéens, il nous faut apprendre le sens de la générosité et du don gratuit. Vos ancêtres ne se sont pas battus pour leurs intérêts. Ils n’avaient rien à gagner. Ils nous donnent aujourd’hui une leçon d’humanité.

    Nous vivons dans un monde marqué par la dictature de l’argent, de l’intérêt, de la richesse. La joie du don gratuit est partout méprisée et bafouée. Or, seul l’amour généreux, le don désintéressé de sa vie peut vaincre la haine de Dieu et des hommes, qui est la matrice de toute révolution.

    « Tout chrétien est spirituellement un Vendéen ! »

    Les Vendéens nous ont appris à résister à toutes ces révolutions. Ils nous ont montré que face aux Colonnes infernales, comme face aux camps de concentration nazis, face aux goulags communistes, comme face à la barbarie islamiste, il n’est qu’une réponse : le don de soi, de toute sa vie. Seul l’amour est vainqueur des puissances de mort !

    Aujourd’hui encore, plus que jamais peut-être, les idéologues de la révolution veulent anéantir le lieu naturel du don de soi, de la générosité joyeuse et de l’amour. Je veux parler de la famille ! L’idéologie du genre, le mépris de la fécondité et de la fidélité sont les nouveaux slogans de cette révolution. Les familles sont devenues comme autant de Vendée à exterminer. On planifie méthodiquement leur disparition, comme autrefois celle de la Vendée. Ces nouveaux révolutionnaires s’inquiètent devant la générosité des familles nombreuses. Ils raillent les familles chrétiennes, car elles incarnent tout ce qu’ils haïssent. Ils sont prêts à lancer sur l’Afrique de nouvelles Colonnes infernales pour faire pression sur les familles et imposer stérilisation, avortement et contraception. L’Afrique, comme la Vendée, résistera ! Partout les familles chrétiennes doivent être les joyeux fers de lance d’une révolte contre cette nouvelle dictature de l’égoïsme !

    C’est désormais dans le cœur de chaque famille, de chaque chrétien, de tout homme de bonne volonté, que doit se lever une Vendée intérieure ! Tout chrétien est spirituellement un Vendéen ! Ne laissons pas étouffer en nous le don généreux et gratuit. Sachons comme les martyrs de Vendée puiser ce don à sa source : dans le Cœur de Jésus. Prions pour qu’une puissante et joyeuse Vendée intérieure se lève dans l’Église et dans le Monde ! Amen !

    Texte publié sur la page Facebook de S.E. le cardinal R. Sarah

    Source : InfoCatho.fr.

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    Vidéo en ligne ici.

  • Le Cardinal Sarah en Vendée - Homélie à Saint-Laurent-sur-Sèvres

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    Mes frères,

    En célébrant avec vous la messe ici, tout près du tombeau de saint Louis Marie Grignon de Montfort, comment ne pas laisser raisonner jusqu’à nous ses vigoureux appels à être des “amis de la Croix” ?

    Car la messe n’est rien d’autre que cela : la Croix rendue présente, la Croix renouvelée, la Croix offerte à nouveau pour que nous puissions la faire nôtre.

    Pour saint Louis-Marie, la Croix, c’est la sagesse suprême, c’est l’expression parfaite de cette sagesse qu’est l’amour divin.

    Chers frères, quand le bon Père de Montfort parle de la sagesse seulement humaine ou mondaine, il emploie des mots qui aujourd’hui nous choquent par leur violence. C’est que saint Louis-Marie a expérimenté l’abîme qu’il y a entre la sagesse de la Croix d’un côté, et la logique du monde de l’autre. Nous ne sommes pas appelés à être sages selon le monde. Nous ne sommes pas appelés à être des experts, des assistants sociaux, des militants politiques. Nous ne sommes pas appelés à réussir en ce monde.

    Au contraire, nous sommes appelés à tout perdre, comme le Christ sur la Croix. Nous sommes appelés au dépouillement absolu. Car l’amour total suppose le don total.

    Chers frères religieux, nous n’avons plus rien à perdre, car nous avons déjà tout donné !

    Tel est, au fond, le sens de l’amour de Grignon de Montfort pour la pauvreté. Saint Louis-Marie écrivait dans un de ses cantiques : “La Pauvreté, Jésus a fondé sur elle, l’Eglise et la religion. C’est par là qu’il faut qu’on commence pour atteindre la sainteté. Autrement on n’est qu’impuissance, que tiédeur et qu’instabilité.

    Mes frères, chaque fois que nous célébrons l’Eucharistie nous sommes appelés à entrer dans cette pauvreté du Christ. Comment le suivre si nous ne manquons de rien ?

    Comment être son disciple si nos espoirs sont ce monde, si nous sommes attachés à notre réussite mondaine. Ici même en1996, saint Jean-Paul II a exhorté les religieux à entrer toujours plus profondément dans la ligne du dépouillement de soi, dans la ligne de la Croix par la pauvreté, la chasteté et l’obéissance. Il n’y a pas d’autre moyen pour suivre pleinement le Christ pauvre que de se dépouiller de tout par les Conseils évangéliques.

    Mes frères, je crois que c’est le sens le plus profond de ce que Grignon de Montfort a appelé la Consécration de soi-même à Jésus Christ par Marie. Se consacrer qu’est-ce sinon se donner tout entier à Dieu, à Dieu seul comme dit saint Louis-Marie ?

    Il a trouvé cette voie : en donnant tout à Marie, y compris ses richesses intérieures, on peut se dépouiller parfaitement. Marie alors nous prend, nous appauvrit de ce qui nous encombre. Elle nous conduit à la Croix. Elle nous configure au Crucifié, elle nous enlève tout, pour que nous ne soyons alourdis de rien. Alors dans ce dénuement radical nous entrons dans la Sagesse éternelle de Dieu, dans cet amour qui n’a plus rien du monde. Nous goûtons la Sagesse de la Croix. Alors seulement parce que nous avons aimé Dieu seul, nous pouvons aimer en vérité nos frères !

    L’amour de saint Louis-Marie pour les pauvres n’était pas sociologique mais christologique. En eux, il voyait LE pauvre absolu, celui qui n’a plus rien : le Christ crucifié. Il écrivait encore dans ses cantiques : “Qu’est-ce qu’un pauvre ? Il est écrit qu’il est la vive image, le lieutenant de Jésus-Christ. Mais pour mieux dire encore, ils sont Jésus-Christ même. On aide ou on refuse en eux ce monarque suprême.

    Pour entrer dans cette pauvreté, redisons donc avec Louis-Marie :

    O Sagesse éternelle et incarnée ! O très aimable et adorable Jésus, vrai Dieu et vrai homme, Fils unique du Père éternel et de Marie toujours Vierge ! Je vous adore profondément dans le sein et les splendeurs de votre Père, pendant l’éternité et dans le sein virginal de Marie, votre très digne Mère, dans le temps de votre incarnation.

    Je vous rends grâces de ce que vous vous êtes anéanti vous-même en prenant la forme d’un esclave, pour me tirer du cruel esclavage du démon ; je vous loue et glorifie de ce que vous avez bien voulu vous soumettre à Marie votre sainte Mère, en toutes choses, afin de me rendre par elle votre fidèle esclave.

    O Marie, Moi, pécheur infidèle, je renouvelle et ratifie aujourd’hui entre vos mains les voeux de mon baptême : je renonce pour jamais à Satan, à ses pompes et à ses oeuvres, et je me donne tout entier à Jésus-Christ, la Sagesse incarnée, pour porter ma croix à sa suite tous les jours de ma vie, et afin que je lui sois plus fidèle que je n’ai été jusqu’ici.

    Je vous choisis aujourd’hui, O Marie, en présence de toute la cour céleste, pour ma Mère et ma Maîtresse. Je vous livre et consacre, en qualité d’esclave, mon corps et mon âme, mes bien intérieurs et extérieurs, et la valeur même de mes bonnes actions passées, présentes et futures, vous laissant un entier et plein droit de disposer de moi et de tout ce qui m’appartient, sans exception, selon votre bon plaisir, à la plus grande gloire de Dieu, dans le temps et l’éternité.”

    Amen !

    Source : InfoCatho.fr.

  • Le Cardinal Sarah en Vendée - Conférence à Luçon

    « L’Église, mystère du Christ et mystère de communion »

    A l'occasion des festivités jubilaires du 7ème centenaire de la création du diocèse de Luçon qu'il présidait, le Cardinal Sarah a donné une conférence le lundi 14 août dernier dans la cathédrale Notre-Dame de Luçon, devant près de 700 personnes.

  • Mercredi 20 août 2014

    St Bernard, abbé et docteur de l’Église

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    Apparition de la Vierge à Saint Bernard (détail), Filippino Lippi (v.1486)
    (Badia Fiorentina, Florence, Italie)

  • Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    Comment sauver l'église Saint-Hilaire de Mortagne ?

    L'avenir de l'église Saint-Hilaire de Mortagne est en suspens depuis sa fermeture en mars 2007 pour cause de vétusté. Pourra-t-elle être restaurée entièrement ou partiellement ? Sera-t-elle rasée comme récemment celle de Gesté ? Trois spécialistes viendront parler des dangers qui menacent ce patrimoine et présenter les solutions pour sa préservation.

    Saint Hilaire de Mortagne
    Cette conférence-débat organisée par l'association Mortagne Patrimoine de Vendée se tiendra le vendredi 6 juin 2014, à 20h30, à la salle Saint-Hilaire, près de l'église, rue du Calvaire à Saint-Hilaire de Mortagne. Les intervenants sont Maxime Cumunel, de l'Observatoire du patrimoine religieux, Guy Massin-Le Goff, conservateur des antiquités religieuses du Maine-et-Loire, et Julien Bourreau, conservateur des antiquités et objets d'art de la Vendée. L'entrée sera libre et gratuite.

    Association Mortagne Patrimoine de Vendée
    chez M. Claude Barré

    2 bis rue du Calvaire
    Saint-Hilaire-de-Mortagne
    85290 Mortagne-sur-Sèvre
    (adhésion à l'association : 5 €)

    Pour en savoir plus :

    La municipalité de Mortagne-sur-Sèvre a édité en mars 2013 un bulletin spécialement consacré au devenir de l'église Saint-Hilaire consultable ici.

    Tract conférence 6 juin 2014.pdf

    Tract soutien à Saint-Hilaire de Mortagne.pdf

    Source : Vendéens et Chouans.

  • Lundi 28 avril 2014

    Calendrier liturgique

  • Mardi 20 août 2013

    Saint Bernard, abbé et docteur de l’Eglise

    Appelé par le Pape Pie VIII "Docteur melliflu" ("d’où coule le miel"), pour son art de butiner et de transformer en miel les textes bibliques et ceux des Pères de l'Eglise, excellant "à faire distiller des textes bibliques le sens qui s'y trouvait caché".

    « La mesure d’aimer Dieu, c’est de l’aimer sans mesure. »
    St Bernard de Clairvaux (1090-1153)
     
  • 16 avril : Les bienheureux martyrs d'Avrillé

    Les Bienheureux Pierre Delépine, Jean Ménard et leurs 24 compagnons

    Entre 1793 et 1794, les "colonnes infernales" anéantissent l'insurrection vendéenne par une répression sanglante. A Avrillé, près d'Angers, entre 1500 et 2000 personnes moururent au cours de fusillades collectives. Ces exécutions eurent lieu au parc de la Haie-aux-Bonshommes à Avrillé, dans le Maine-et-Loire. Ce lieu sera par la suite rebaptisé « le Champ des Martyrs ». Au total on relève neuf fusillades, du 12 janvier au 16 avril 1794 :

    Le 12 janvier : 500 victimes, principalement des hommes, paysans et artisans.
    Le 15 janvier : 300 victimes, des hommes âgés de 18 à 65 ans.
    Le 18 janvier : 250 victimes, parmi lesquelles beaucoup de femmes, âgées de 19 à 63 ans.
    Le 20 janvier : 400 victimes, des hommes âgés de 17 à 65 ans.
    Le 21 janvier : 150 victimes, hommes et femmes.
    Le 22 janvier : 80 victimes.
    Le 1er février : 400 victimes, principalement des femmes, âgées de 18 à 72 ans.
    Le 10 février : 200 victimes, des hommes et des femmes, âgés de 16 à 71 ans.
    Le 16 avril : 200 victimes, hommes et femmes.

    Parmi les nombreux laïcs, hommes et surtout femmes, exécutés ce 16 avril 1794, l'Eglise a retenu 26 fidèles, paysans pour la plupart et clairement tués "en haine de leur foi". Ces martyrs, dont les livres d'histoire ont volontairement oublié le nom, ont été béatifiés par Jean-Paul II le 19 février 1984. Ils méritent d'être rappelés à notre mémoire :
    Pierre Delépine et Jean Ménard ; Renée Bourgeois, Jeanne Gourdon, Marie Gingueneau, Françoise Michoneau, Jeanne Onillon, Renée Séchet, Marie Roger, Françoise Suhard, Jeanne Thomas, veuves ; Madeleine Cady, Marie Piou, Perrine-Renée Pottier, Renée Rigault, Jeanne-Marie Leduc, Madeleine Sallé, épouses ; Marie-Geneviève et Marthe Poulain de La Forestrie, Perrine Bourigault, Marie Forestier, Marie Lardeux, Perrine Laurent, Anne Maugrain, Marguerite Robin et Marie Rochard, célibataires.

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