St Calixte Ier, pape et martyr
Saint Calixte instituant les jeûnes. Vies de Saints. XIVe.
Martyr en 222. Culte attesté en 336. Sa tombe fut retrouvée en 1960.
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St Calixte Ier, pape et martyr
Saint Calixte instituant les jeûnes. Vies de Saints. XIVe.
Ste Marthe, vierge
St Calixte (Callisti) Ier, pape et martyr
Calendrier liturgique
Mois du Rosaire
En Suisse : Solennité de St Nicolas de Flüe
patron principal de la Confédération helvétique
Mémoire de Notre-Dame de la Merci
Parmi les Ordres religieux qui furent fondés sous le patronage de la Reine des Anges, un des plus illustres a été celui de Notre-Dame de la Merci. La très Sainte Vierge manifesta Sa volonté de voir cet Ordre s'établir, en apparaissant à saint Pierre Nolasque, à saint Raymond de Pennafort et à Jacques Ier, roi d'Aragon. Au commencement du XIIIe siècle, la plus grande partie de l'Espagne était sous le joug des Sarrasins, qui tenaient enfermés dans les cachots une multitude de chrétiens, dans le but de leur faire renier leur foi.
C'est pour mettre fin à cette calamité que Marie établit l’œuvre de la Rédemption des captifs.
« O Dieu, qui, par la très glorieuse Mère de votre Fils, avez daigné accroître votre Église d'une nouvelle famille de religieux pour délivrer les chrétiens de la captivité des infidèles, nous vous en prions, faites que, par l'intercession et les mérites de Celle que nous vénérons pieusement comme l'institutrice d'une œuvre si grande, nous soyons délivrés de tous nos péchés et de l'esclavage du démon. Ainsi soit-il. »
Ste Marthe, vierge, soeur de Lazare
Calendrier liturgique
« Regardons notre berger, le Christ... Il se réjouit de ses brebis qui sont auprès de lui et va chercher celles qui s'égarent. Montagnes et forêts ne lui font pas peur ; il parcourt les ravins pour arriver jusqu'à la brebis perdue. Même s'il la trouve en piteux état, il ne se met pas en colère, mais touché de compassion, il la prend sur ses épaules et, de sa propre fatigue, guérit la brebis fatiguée (Lc 15,4s)...
C'est avec raison que le Christ proclame : "Je suis le Bon Pasteur, je cherche la brebis perdue, je ramène celle qui est égarée, je panse celle qui est blessée, je guéris celle qui est malade (Ez 34,16). J'ai vu le troupeau des hommes accablé par la maladie ; j'ai vu mes agneaux s'en aller où demeurent les démons ; j'ai vu mon troupeau dépecé par les loups. J'ai vu cela et ne l'ai pas regardé de haut. C'est pourquoi j'ai pris la main desséchée, tenue par le mal comme par un loup ; j'ai délié ceux que la fièvre avait liés ; j'ai appris à voir à celui dont les yeux étaient fermés depuis le sein de sa mère ; j'ai retiré Lazare du tombeau où il gisait depuis quatre jours (Mc 3,5; 1,31; Jn 9; 11). Car je suis le bon pasteur ; le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis"...
Les prophètes ont connu ce pasteur lorsque, bien avant sa Passion, ils annonçaient ce qui allait venir : "Comme une brebis, le voici conduit à l'abattoir ; comme un agneau muet devant les tondeurs, il n'a pas ouvert la bouche" (Is 53,7). Comme une brebis, le pasteur a offert sa gorge pour ses brebis... Par sa mort, il remédie à la mort ; par son tombeau, il vide les tombeaux... Les tombeaux sont lourds et la prison fermée, tant que le pasteur, descendu de la croix, ne vient pas apporter à ses brebis enfermées la joyeuse nouvelle de leur libération. On le voit aux enfers où il donne l'ordre d'élargissement (1P 3,19) ; on le voit appeler à nouveau ses brebis, leur dire son appel du séjour des morts à la vie. "Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis." C'est ainsi qu'il se propose de gagner l'affection de ses brebis, et celles qui savent entendre sa voix aiment le Christ. »
Basile de Séleucie (?-v.468), Oratio 26 ; PG 44, 129 (Trad. Brésard, 2000 ans B.).
« En ce temps-là, Jésus dit aux pharisiens : Je suis le bon pasteur. Le bon Pasteur donne sa vie pour ses brebis.
Mais le mercenaire, qui n'est pas le pasteur, et à qui les brebis n'appartiennent pas, voit venir le loup, laisse là les brebis et prend la fuite ; et le loup les ravit et les disperse.
Le mercenaire s'enfuit, parce qu'il est mercenaire et qu'il n'a nul souci des brebis.
Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis et mes brebis me connaissent,
Comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père, et je donne ma vie pour mes brebis.
J'ai encore d'autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut aussi que je les amène, et elles entendront ma voix et il y aura une seule bergerie et un seul pasteur. »
Saint Jean de Damas (v.675-749), Exposé de la foi orthodoxe, 1 (trad. Bréviaire).