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pierre et paul

  • Jeudi 29 juin 2017

    Sts Pierre et Paul, apôtres

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    « Le martyre des saints Apôtres Pierre et Paul a fait pour nous de ce jour un jour sacré. Nous ne parlons pas de quelques martyrs obscurs : Ce qu’ils proclament a retenti par toute la terre, et leur parole, jusqu’au bout du monde. Ces martyrs ont vu ce qu’ils ont prêché, après avoir vécu selon la justice, en proclamant la vérité, en mourant pour la vérité. »

    St Augustin (354-430), de l’Homélie pour la fête des Apôtres Pierre et Paul (Disc. 295, 1-2. 4. 7-8; PL 38, 1348-1352).

  • Angelus de ce 29 juin 2016

    Avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a rappelé que c’est l’entière Église universelle qui regarde vers les saints Pierre et Paul « avec admiration, les considérant comme deux colonnes et deux grandes lumières qui brillent non seulement dans le ciel de Rome mais dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».

    « Si la foi chrétienne est une partie vive et fondamentale du patrimoine spirituel et culturel de ce territoire », c’est grâce à ces deux saints qui se firent, malgré les difficultés, « annonciateurs et témoins de l’Évangile parmi les gens », scellant « par le martyr leur mission de foi et de charité ».

    « Pierre et Paul, aujourd’hui reviennent idéalement parmi nous […], frappent à la porte de nos maisons, mais surtout de nos cœurs », a-t-il expliqué. « Ils veulent apporter encore une fois Jésus, son amour miséricordieux, sa consolation et sa paix ».« La foi pure et solide de Pierre, le cœur grand et universel de Paul nous aiderons à être des chrétiens joyeux, fidèles à l’Évangile et ouverts à la rencontre avec tous ».

    Le Pape est revenu sur la Messe célébrée un peu plus tôt, durant laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés dans l’année. Il a renouvelé ses encouragements envers ces nouveaux archevêques présents à Rome à cette occasion pour qu’ils poursuivent avec joie leur mission en communion avec toute l’Église et spécialement avec le Siège de Pierre. Il a également salué les membres de la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople venus à Rome à l’occasion de la Solennité des Saints Pierre et Paul, demandant de prier pour que « les liens de communion et le témoignage commun se renforcent toujours plus ».

    « Prions pour les victimes, pour leurs proches et pour le cher peuple turc ». Le Pape François, à l'issue de l’Angélus place Saint-Pierre, a évoqué « l’horrible attentat terroriste » qui a frappé l’aéroport international d’Istanbul mardi dans la soirée et qui a causé la mort, selon un bilan provisoire, de 36 personnes. « Que le Seigneur convertisse les cœurs des violents et soutienne nos pas sur la route de la paix » a-t-il conclu.

    Le Pape a également évoqué la Conférence internationale sur les investissements responsables à impact social, intitulée « Faire de l’Année de la miséricorde une année d’impact pour les pauvres ». « Que les investissements privés puissent, avec ceux du public, favoriser la sortie de la pauvreté de tant de personnes mises à la marge » a souhaité le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe présidée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction des palliums pour les nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année
     
    Ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre la solennité des Saints Pierre et Paul, « deux apôtres sur la foi desquels s’est fondée l’Église de Rome » qui les vénère depuis comme patrons ; deux « colonnes », « deux grandes lumières qui brillent dans le ciel de Rome mais également dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».
    Lors de la célébration, le Pape a béni les palliums des nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année. Devant eux, il a expliqué comment les deux apôtres étaient parvenus à s’abandonner à Dieu et à sa sainte volonté, par la prière.
     
    Le commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Angélus de la fête des Sts Pierre et Paul, apôtres

    « Notre prière aujourd’hui est surtout pour la ville de Rome, pour son bien-être spirituel et matériel. Que la grâce divine soutienne tout le peuple romain, pour qu’il vive dans sa plénitude la foi chrétienne, témoignée avec une ardeur intrépide par les saints Pierre et Paul » : lors de la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué les deux apôtres, saints patrons de la ville de Rome, dont le 29 juin marque la solennité. Pour cette raison, cette journée est une fête religieuse et un jour férié dans la Ville éternelle. « Rome nourrit une affection particulière et de la reconnaissance pour ces deux hommes de Dieu, venus d’une terre lointaine pour annoncer, au prix de leur vie, cet Evangile du Christ auquel ils s’étaient entièrement dédiés, a souligné le Saint-Père. Le glorieux héritage de ces deux apôtres est un motif de fierté spirituelle pour Rome et, en même temps, elle est appelée à vivre les vertus chrétiennes, en particulier la foi et la charité ».

    Le Pape François a insisté sur les liens tissés entre les deux apôtres et la Vierge Marie : « dans l’évangélisation de Pierre et Paul à Rome, il y a aussi les racines de la profonde et séculaire dévotion des Romains à la Vierge », comme l’icône de Marie, appelée Salus Populi Romani et abritée dans la basilique Sainte-Marie-Majeure sur la colline de l’Esquilin. Avant chaque voyage à l’étranger, il a d’ailleurs pris l’habitude d’aller prier devant cette image de la Vierge. « Marie, Pierre et Paul sont nos compagnons de voyage dans la recherche de Dieu, ce sont nos guides sur le chemin de la foi et de la sainteté » a-t-il affirmé.

    Comme le veut la tradition, la fête des Saints Apôtres Pierre et Paul marque aussi le moment où le Pape bénit le pallium remis ensuite aux nouveaux archevêques du monde entier. Lors de l’Angélus, il est revenu sur cette célébration, renouvelant ses vœux aux archevêques et à leurs proches, ainsi qu’à la délégation œcuménique venue à Rome représenter le Patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée. Enfin, le Pape a aussi demandé à chaque fidèle d’adresser une prière spéciale à son intention, à quelques jours de son départ pour l’Amérique Latine. Il se rendra en effet en Equateur, en Bolivie et au Paraguay pour un voyage apostolique du 5 au 13 juillet prochains.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction du Pallium des nouveaux Archevêques métropolitains

     Livret de la célébration

    « Malgré les tempêtes et ses nombreux péchés, l’Eglise reste inexplicablement solide, parce qu’elle n’est pas l’Eglise des Papes, des évêques, des prêtres ou des fidèles ; elle n’appartient qu’au Christ » : le Pape François l’a affirmé ce lundi matin au cours d’une messe solennelle, dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion de la fête des saints Pierre et Paul, Patrons de l’Eglise de Rome. Le Saint-Père a béni le pallium qui sera ensuite remis à 46 nouveaux archevêques du monde entier, nommés au cours des douze derniers mois. La plupart de ces nouveaux archevêques étaient présents à Rome ce lundi. Comme chaque année à la même date, une délégation du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, emmenée par le métropolite de Pergame et grand théologien orthodoxe Jean Zizioulas, a également assisté à la célébration. Dans son homélie, le Pape François a lancé un appel à la prière, à la foi et au témoignage.

    « Au cours de l’histoire, tant de forces, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont cherché et cherchent à anéantir l’Eglise, mais celle-ci reste vivante et féconde ». Car il n’existe pas de « force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi ». La foi, le témoignage, la prière, telles sont les recommandations livrées par le Souverain Pontife aux nouveaux archevêques et à l’Eglise tout entière. « La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne, a-t-il dit, qu’une Eglise en prière est une Eglise debout, solide, en chemin. Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante ! Un chrétien qui prie est un chrétien protégé et surtout il n’est pas seul. Dieu exauce nos prières en nous envoyant au moment opportun un ange qui, à l’improviste, vient nous sauver des esclavages et des chaînes mondaines, nous tirer des situations difficiles, nous arracher aux mains de la mort et du Malin, rallumer en nous la flamme de l’espérance ; consoler notre cœur accablé ; nous réveiller du sommeil existentiel ou simplement pour nous dire : "Tu n’es pas seul". Dieu met des anges sur notre chemin, mais pris par la peur, l’incrédulité ou l’euphorie, nous les laissons à la porte. Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre ».

    Mais, avertit le Pape François, une Eglise ou un chrétien sans témoignage est stérile, « un mort qui pense être vivant ». Or, il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente. « Aujourd’hui, a insisté le Saint-Père, le monde a besoin, non pas tant de maîtres, mais plutôt de témoins courageux, qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix, ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde ». En cette fête des saints Pierre et Paul, le Pape François a rendu hommage au courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne, qui ont continué l’œuvre d’évangélisation malgré les persécutions. Enfin, cette célébration lui a également donné l’occasion d’évoquer une fois encore les chrétiens qui, dans plusieurs parties du monde, sont encore victimes aujourd’hui de persécutions atroces, inhumaines et inexplicables, sous les yeux de tous mais souvent dans le silence général.

    Avant la messe, le Souverain Pontife a béni les palliums mais contrairement au passé, il ne les a pas imposés lui-même sur les épaules des nouveaux archevêques. Cette tâche est désormais confiée aux nonces apostoliques respectifs pour favoriser la participation des Eglises locales à cette étape importante de la vie de l’Eglise. Le pallium est une étole de laine blanche marquée de croix de soie noire qui symbolise notamment la brebis que le Bon Pasteur porte sur ses épaules.

    Après la messe, le Pape François s’est rendu avec le métropolite Jean Zizioulas sur le tombeau de saint Pierre sous l’autel de la Confession. Ils ont prié ensemble avant de s’entretenir brièvement.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous : un appel à la prière, à la foi, et au témoignage.

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  • Imposition du Pallium en la solennité des Apôtres Pierre et Paul

    Comme de coutume, le Saint-Père imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la Messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, lundi prochain en la Basilique vaticane.

    La célébration sera retransmise en direct sur KTO, à partir de 9h30.
    Vidéo et homélie seront mises en place sur ce blog comme d'habitude dès qu'elles seront disponibles.

    Ci-dessous, la liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape François.

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  • Bénédiction des agneaux

    Selon la tradition en la fête de Sainte Agnès, le Pape a béni ce matin à Ste Marthe les agneaux dont la laine servira à tisser les palliums, que les nouveaux Archevêques métropolitains recevront le 29 juin prochain, en la solennité des Apôtres Pierre et Paul. Le pallium est un ornement porté par dessus la chasuble, qui symbolise l'union privilégiée d'un pasteur, à la tête d'une région ecclésiastique, avec l’Évêque de Rome. Symbole de Sainte Agnès martyrisée vers 305, ces agneaux sont élevés par les religieuses de San Lorenzo in Panisperna et offerts au Pape par les chanoines du Latran.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.1.14).

  • Solennité des Saints Apôtres Pierre et Paul - Messe et imposition du Pallium aux nouveaux Métropolites

    Homélie du Pape François :
    "confirmer dans la foi, confirmer dans l’amour, confirmer dans l’unité"

    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

  • Samedi 29 juin 2013

    Sts Pierre et Paul, apôtres

    Calendrier liturgique

  • Vendredi 28 juin 2013

    Calendrier liturgique

  • 30 juin : Méditation

    « Bienheureux apôtre Pierre, tu ne crains pas de venir dans cette grande cité [Rome], tandis que l'apôtre Paul, ton compagnon de gloire et de travaux, est occupé à l'organisation d'autres églises ; tu entres dans cette forêt remplie de bêtes féroces ; tu marches sur cet océan tumultueux avec plus de constance que sur la mer ; tu ne trembles point à l'aspect de cette maîtresse du monde, toi qui fus saisi de crainte, dans la maison de Caïphe, à la voix d'une simple servante. Est-ce que la tyrannie de Claude et la férocité de Néron étaient moins à craindre que le jugement de Pilate ou que la méchanceté des Juifs ? Mais ton amour vainquit tes craintes ; tu ne pensas point devoir céder à la terreur alors que tu travaillais au salut de ceux que tu avais pris en affection. Tu pris le sentiment de cette charité intrépide, lorsque tu donnas des témoignages d'un amour sincère à ton Maître, qui t'interrogea par trois fois et qui te confia la garde de son troupeau, en te recommandant de lui faire part de la même nourriture dont tu avais été nourri toi-même.

    Paul, ton collègue à l'apostolat, ce vase d'élection, cet illustre docteur des Gentils, accourut alors et vint partager tes travaux dans cette ville où la pudeur, l'innocence et la liberté étaient aux abois sous la tyrannie du cruel Néron, dont la rage, excitée par toutes les mauvaises passions, en vint à cet excès de folie de soulever le premier contre le nom chrétien les fureurs d'une persécution générale, comme s'il eût prétendu anéantir la Grâce de Dieu en massacrant les saints. L'un des plus grands bienfaits de cette grâce est que le mépris de cette vie temporelle nous ouvre la porte des félicités éternelles. La mort des saints du Seigneur est précieuse devant ses Yeux. La religion fondée sur la Croix du Christ et cimentée de son Sang ne peut être ébranlée par les supplices les plus cruels. Les persécutions, loin d'abattre l'Église, la font briller d'une nouvelle splendeur : le champ du Seigneur produit alors au contraire une plus riche moisson, tous les grains qui tombent renaissent multipliés. Les milliers de martyrs qui reçurent les palmes du triomphe prouvent d'une glorieuse manière combien se multiplièrent ces deux illustres grains de la Semence divine ; ces dignes émules des glorieux apôtres entourèrent notre cité d'une vaste ceinture de tombeaux qui couronnent son front comme un diadème composé de perles précieuses.

    Nous devons nous réjouir, bien-aimés, d'une si puissante protection, nous fortifier dans la foi et nous encourager à la patience par leur exemple ; mais la fête des bienheureux apôtres doit encore exciter notre joie ; Dieu les a choisis entre tous les membres de son Église, et Il en a fait les yeux mystiques du Corps dont la tête est le Christ. Nous ne devons établir aucune différence entre leurs mérites et leurs vertus qui sont inénarrables. Leur élection, leurs travaux et leur mort les rendent tous deux parfaitement égaux. Notre propre expérience nous l'a appris et nos aînés nous l'ont confirmé : les prières de ces deux illustres patrons nous sera d'un grand secours pour obtenir la Miséricorde de Dieu dans les travaux de cette vie ; car, si nous sommes accablés par le poids de nos propres péchés, les mérites des apôtres nous soutiennent par notre Seigneur Jésus Christ, qui forme, avec le Père et le saint Esprit, une seule Puissance et une seule Divinité dans les siècles des siècles. Amen. »

    Saint Léon le Grand († 461), extraits du Sermon sur la Fête des Apôtres Saints Pierre et Paul, Traduction française de Ernest de Montferrier, d'une édition de 1838 : "Chefs d'oeuvre des Pères de l'Église", mise en français moderne.

    (Source)

    premiers-martyrs-rome-a.jpg

    Jean-Leon Gérôme (1824-1904) : "Dernières prières des martyrs chrétiens" (1883)
    Walters Art Museum, Baltimore, Maryland (USA)

  • Solennité de Saint Pierre et Saint Paul : Homélie de Benoît XVI

    En la Basilique Vaticane, ce vendredi 29 juin 2012

    Extrait :

    « Dans le passage de l’évangile de saint Matthieu que nous venons d’entendre, Pierre fait sa confession de foi à Jésus, le reconnaissant comme Messie et Fils de Dieu ; il la fait aussi au nom des autres Apôtres. En réponse, le Seigneur lui révèle la mission qu’il entend lui confier, celle d’être la ‘pierre’, le ‘roc’, la fondation visible sur laquelle est construit l’entier édifice spirituel de l’Église (cf. Mt 16, 16-19). Mais de quelle façon Pierre est-il le roc ? Comment doit-il mettre en œuvre cette prérogative, que naturellement il n’a pas reçue pour lui-même ? Le récit de l’évangéliste Matthieu nous dit surtout que la reconnaissance de l’identité de Jésus prononcée par Simon au nom des Douze ne provient pas « de la chair et du sang », c’est-à-dire de ses capacités humaines, mais d’une révélation particulière de Dieu le Père. Par contre, tout de suite après, quand Jésus annonce sa passion, mort et résurrection, Simon Pierre réagit vraiment à partir de « la chair et du sang » : il « se mit à lui faire de vifs reproches : … cela ne t’arrivera pas » (16, 22). Et Jésus réplique à son tour : « Passe derrière moi, Satan, tu es un obstacle sur ma route » (v. 23). Le disciple qui, par don de Dieu, peut devenir un roc solide, se manifeste aussi pour ce qu’il est, dans sa faiblesse humaine : une pierre sur la route, une pierre contre laquelle on peut buter - en grec skandalon. Apparaît ici évidente la tension qui existe entre le don qui provient du Seigneur et les capacités humaines ; et dans cette scène entre Jésus et Simon Pierre, nous voyons en quelque sorte anticipé le drame de l’histoire de la papauté-même, caractérisée justement par la coexistence de ces deux éléments : d’une part, grâce à la lumière et à la force qui viennent d’en-haut, la papauté constitue le fondement de l’Église pèlerine dans le temps ; d’autre part, au long des siècles, émerge aussi la faiblesse des hommes, que seule l’ouverture à l’action de Dieu peut transformer.

    De l’Évangile d’aujourd’hui, il ressort avec force la promesse claire de Jésus : « les portes des enfers », c’est-à-dire les forces du mal, ne pourront pas prévaloir, « non praevalebunt ». Vient à l’esprit le récit de la vocation du prophète Jérémie, à qui le Seigneur dit, en lui confiant sa mission : « Moi, je fais de toi aujourd’hui une ville fortifiée, une colonne de fer, un rempart de bronze, pour faire face à tout le pays, aux rois de Juda et à ses chefs, à ses prêtres et à tout le peuple. Ils te combattront, mais ils ne pourront rien contre toi - non praevalebunt -, car je suis avec toi pour te délivrer » (Jr 1, 18-19). En réalité, la promesse que Jésus fait à Pierre est encore plus grande que celles faites aux prophètes antiques : ceux-ci, en effet, étaient menacés uniquement par des ennemis humains, alors que Pierre devra être défendu des « portes des enfers », du pouvoir destructif du mal. Jérémie reçoit une promesse qui le concerne comme personne et concerne son ministère prophétique. Pierre est rassuré au sujet de l’avenir de l’Église, de la nouvelle communauté fondée par Jésus Christ et qui s’étend à tous les temps, au-delà de l’existence personnelle de Pierre lui-même. »

    Source et texte intégral de l'Homélie sur le site internet du Vatican.

  • 29 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « C'est pour mieux faire ressortir l'unité de son Eglise que le Sauveur l'établit sur un fondement unique, qu'il donne à Pierre seul d'abord les clefs qu'il donnera ensuite aux autres Apôtres, qu'à lui seul encore il confie le soin du troupeau dont il chargera ses Apôtres de prendre soin aussi. Combien se méprennent par conséquent les sectaires qui divisent ! Il n'y a pas jusqu'à la circonstance de la mort de saint Pierre et de saint Paul qui ne rappelle l'unité de l'Eglise ; car c'est pour mieux montrer combien étaient unis ces deux Apôtres, en qui vivait Jésus-Christ, que Dieu les a appelés le même jour au martyre et à la couronne.

    Ce jour est pour nous un jour consacré par le martyre des bienheureux Apôtres Pierre et Paul. Nous ne parlons pas en ce moment de quelques martyrs obscurs : "La voix de ceux-ci a retenti par toute la terre, et leurs paroles jusqu'aux extrémités de l'univers" (Mt 16,16-18). De plus ils ont vu ce qu'ils ont prêché en s'attachant à la justice, en confessant la vérité et en mourant pour elle.

    [...]

    Nous célébrons aujourd'hui une fête consacrée en notre faveur par le sang des Apôtres ; aimons leur foi, leur vie, leurs travaux, leurs souffrances, leur confession de foi, leurs prédications. Le progrès consiste pour nous à aimer ces choses, et non à les célébrer en vue d'une joie toute charnelle. Que nous demandent en effet les martyrs ? Il leur manque quelque chose, s'ils recherchent encore les louanges humaines ; s'ils les recherchent, ils n'ont pas vaincu. Si au contraire ils sont victorieux, ils ne nous demandent rien pour eux-mêmes, mais pour nous. Donc redressons notre voie en présence du Seigneur. Notre voie était étroite, hérissée d'épines et d'aspérités ; en y passant en si grand nombre ces grands hommes l'ont aplanie. Le Seigneur en personne y a passé le premier ; il y a été suivi par les Apôtres intrépides, puis par les martyrs, par des enfants, des femmes, de jeunes filles. Cependant, qui vivait eu eux ? Celui qui a dit : "Sans moi vous ne pouvez rien faire (Jn 15,5). »

    Saint Augustin, extraits du Sermon CCXCV, Fête de Saint Pierre et de Saint Paul.
    Source : Clerus.org.

  • 29 juin : Méditation

    « Considérez, mes frères, le jugement de la Sainte Eglise selon la foi, non pas selon la face du juge. Elle fait donc du jour de la mort des deux apôtres, le jour d'une de ses plus grandes fêtes. C'est, en effet, aujourd'hui que Saint Pierre a été crucifié, et aujourd'hui que Saint Paul a eu la tête tranchée. Voilà quelle est la cause de la solennité de ce jour, et quel est le motif de nos réjouissances. Mais en faisant de ce jour un jour de fête et de bonheur, il est hors de doute que l'Église est animée de l'esprit de son Epoux, de l'Esprit de Dieu, en présence de qui, selon le mot du Psalmiste "la mort des Saints est précieuse" (Ps. CXIII, 15). Quant aux hommes, le nombre, je m'imagine, était grand de ceux qui assistèrent à leur mort, et ne la contemplèrent point d'un oeil d'envie. Car aux yeux des insensés, ils ont paru mourir, leur sortie du monde a passé pour un véritable malheur, en un mot, pour des insensés, ils ont paru mourir (Sap. III, 2) ; Mais "pour moi, dit le Prophète, vos amis me semblent comblés d'honneur à l'excès, et leur empire consolidé d'une manière extraordinaire" (Ps. CXXXVIII, 17). Ainsi, mes frères, il n'y a qu'aux yeux des insensés que les amis de Dieu semblent mourir, aux yeux des sages, ils paraissent plutôt s'endormir. En effet, Lazare dormait, parce que c'était un ami (Jn. XI, 11). Et les amis du Seigneur, après le sommeil qu'il leur aura donné, seront comme son héritage (Ps. CXXVI, 4).

    Efforçons-nous, mes frères, de vivre de la vie des saints, mais désirons surtout mourir de leur mort. Car la sagesse préfère la fin des justes (Sap. II, 16), elle nous jugera là où elle nous aura trouvés. Inévitablement la fin de ta vie présente est le commencement de la vie future, et il n'y a point de différence possible entre l'une et l'autre. Il en est pour cela, si vous me permettez cette image, comme de deux ceintures qu'on veut coudre ensemble, ou mettre bout à bout ; on ne s'occupe que des deux extrémités, qu'on veut rapprocher sans s'inquiéter du reste, on les prépare de manière à ce qu'elles se rapportent parfaitement l'une à l'autre, ainsi en est-il pour vous, mes frères, quelque spirituelle que soit le reste de votre vie, si la fin en est charnelle, elle ne peut se rapporter à une vie toute spirituelle, car ni la chair, ni le sang, n'auront part au royaume de Dieu. "Mon Fils, dit le Sage, souviens-toi de tes fins dernières, et tu ne pécheras jamais" (Eccle. VII, 40). Parce que ce souvenir lui inspirera des craintes, or la crainte chasse le péché, et n'admet point de négligence. »

    Saint Bernard (1091-1153), extraits du 2ème Sermon pour la Fête des Saints Apôtres Pierre et Paul (5-6), in "Oeuvres complètes de Saint Bernard" (Tome 3), Trad. par M. l'Abbé Charpentier, Louis Vivès, Paris, 1866.

    Source : Abbaye Saint-Benoît.

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  • Imposition du Pallium par Benoît XVI aux nouveaux Archevêques

    Comme de coutume, Benoît XVI imposera le Pallium aux nouveaux Archevêques métropolitains au cours de la messe de la solennité des Apôtres Pierre et Paul, ce vendredi à 9 h en la Basilique vaticane. En cette occasion, le rite a été quelque peu modifié selon la volonté du Saint-Père. La bénédiction des Pallium aura lieu avant le début de la célébration eucharistique. Ceci abrège le rite d'autant que la lecture de la liste des impétrants sera effectuée juste avant la procession d'entrée et le Tu Es Petrus, qui précède la messe. Le Pape arrivé à l'autel, suivra la bénédiction des Pallium. Ainsi la célébration eucharistique ne sera pas interrompue, et l'attention de l'assemblée ne sera plus distraite par une longue lecture de nom et de titres. En outre, le déplacement du rite sera mieux conforme au Caeremoniale Episcoporum. Il se plaçait jusqu'ici après l'homélie, espace normalement réservé aux rites sacramentels que sont le baptême, la confirmation, l'ordination, le mariage ou l'onction des malades. Or le rite du Pallium n'est pas de nature sacramentale.

    Source et liste des prélats qui recevront le Pallium des mains du Pape : News.va

    Retransmission de la célébration en direct sur KTO à partir de 9h00.

  • 29 juin : Solennité de Saint Pierre et Saint Paul

    Solennité de Saint Pierre et Saint Paul, apôtres et martyrs

    (Homélie du Bienheureux Jean-Paul II, du Jeudi 29 juin 2000)

    De même au calendrier traditionnel : Saints Pierre et Paul, apôtres