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moyen-orient

  • Carême 2017 : Soyez aux côtés des chrétiens qui souffrent !

    AED-Careme-2017.jpg"Le Carême est le moment favorable pour intensifier la vie de l’esprit grâce aux moyens sacrés que l’Église nous offre: le jeûne, la prière et l’aumône. C'est un temps propice pour ouvrir la porte à ceux qui sont dans le besoin et reconnaître en eux le visage du Christ." Pape François, message pour le Carême 2017.

    En ce temps de Carême 2017, l'AED vous propose en 4 étapes de prier, jeûner et partager pour une situation particulière, afin d'être aux côtés des chrétiens qui souffrent.

    Votre Carême 2017 en 4 étapes :
    Étape 1 : 10 au 19 mars : aux côtés des chrétiens qui souffrent en Afrique
    Étape 2 : 20 au 28 mars : aux côtés des chrétiens qui souffrent en Asie
    Étape 3 : du 29 mars au 7 avril : aux côtés des chrétiens qui souffrent au Moyen-Orient
    Étape 4 : 8 au 16 avril : Semaine Sainte : écouter les témoignages

    Vendredi Saint : 14 avril : Chemin de Croix écrit par des chrétiens qui souffrent

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

    A lire également, le Message de l’Archevêque maronite de Damas, Mgr Samir Nassar « Un Carême en larmes »

  • Noël 2016 : avec l'AED, donner l'espérance aux chrétiens du Moyen-Orient

  • Déclaration des Pères synodaux sur le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Ukraine

    Ce midi a été publiée une Déclaration des Pères synodaux sur le Moyen-Orient, l'Afrique et l'Ukraine :

    "Réunis autour du Saint-Père, le Successeur de Pierre, nous Pères synodaux, avec les délégués fraternels et les auditeurs participant à la XIVe Assemblée générale ordinaire du Synode, nous pensons à toutes les familles du Moyen-Orient. Depuis des années, en raison de conflits sanglants, elles sont victimes d'atrocités innommables, et leurs conditions de vie se sont encore aggravées ces derniers temps. L'utilisation d'armes de destruction massive, des massacres, des décapitations, des enlèvements, la traite des femmes, les enfants soldats, la persécution fondée sur l'appartenance religieuse et l'origine ethnique, la dévastation des lieux de culte, la destruction du patrimoine culturel et d'innombrables autres atrocités, ont contraint des milliers de familles à fuir leurs maisons et à chercher refuge ailleurs, souvent dans des conditions extrêmement précaires. Actuellement, toutes ces personnes sont empêchées de rentrer dans leurs foyers et d'exercer leur droit de vivre dans la dignité et la sécurité. Elles ne peuvent donc pas contribuer à la reconstruction ni au bien matériel et spirituel de leurs pays respectifs. Dans ce contexte dramatique, on assiste au viol constant des principes de base de la dignité humaine et de la coexistence pacifique entre les peuples, des droits les plus fondamentaux comme le droit à la vie, le droit à la liberté religieuse ou le droit international humanitaire. C'est pourquoi nous voulons exprimer notre solidarité aux patriarches, évêques, prêtres, religieux et fidèles, ainsi qu'à tous les habitants du Moyen-Orient". Il faut prier et n'oublier personne, "penser à tous les otages et exiger leur libération. Nos voix se joignent à celles de tant d'innocents : Plus jamais de violence, de terrorisme, de destruction, de persécution ! Que cessent immédiatement les hostilités et le trafic d'armes ! La paix au Moyen-Orient doit être recherchée non dans les choix imposés par la force, mais dans des décisions politiques qui respectent les intérêts particuliers, y compris culturels et religieux, des différents peuples et des diverses réalités".

    "Tout particulièrement reconnaissants à la Jordanie, au Liban, à la Turquie et à plusieurs pays européens pour leur accueil des réfugiés, nous lançons un nouvel appel à la communauté internationale à mettre de côté les intérêts particuliers et à rechercher des solutions par la diplomatie, le dialogue et le droit international. Nous rappelons l'appel du Pape François à toutes les personnes et les communautés qui se reconnaissent en Abraham : Respectons-nous les uns les autres et aimons-nous comme des frères et des sœurs ! Apprenons à comprendre la souffrance de l'autre ! Personne ne peut justifier la violence au nom de Dieu. Travaillons ensemble pour la justice et la paix ! Nous croyons que la paix est possible, qu'il est possible d'arrêter la violence en Syrie, en Irak, à Jérusalem et dans toute la Terre Sainte, une violence frappant de plus en plus de familles et de personnes innocentes, et exacerbant la crise humanitaire. La réconciliation est le fruit de la fraternité, de la justice, du respect et du pardon. Notre seul désir, qui est celui des personnes de bonne volonté membres de la grande famille humaine, est de pouvoir tous vivre en paix. Juifs, chrétiens et musulmans doivent voir dans l'autre croyant un frère à respecter et à aimer. Ce serait donner sur ces terres un beau témoignage de sérénité et de convivialité entre les fils d'Abraham. Nos pensées et nos prières s'étendent, sans distinctions, à toutes les familles plongées dans des situations similaires de par le monde, notamment en Afrique et en Ukraine". Puissent toutes ces familles, qui ont été dans nos cœurs durant les travaux de cette assemblée synodale, "retourner enfin à une vie digne et tranquille. Nous les confions à la Sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, qui a connu ces souffrances. Prions afin que le monde devienne au plus tôt une famille de frères et de sœurs !".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.10.15).

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Le Pape François appelle le Synode à la prière pour le Moyen-Orient

    A l’ouverture des travaux ce vendredi en salle du Synode, le Pape a invité les participants de l’Assemblée synodale dédiée la famille à prier pour la réconciliation et la paix au Moyen-Orient. Au nom de tous, le Pape a exprimé sa « douleur » et « sa profonde préoccupation » au regard des événements en cours en Syrie, en Irak, à Jérusalem et en Cisjordanie « où nous assistons à une escalade de violence qui implique une fois de plus des civils, des innocents, et continue d’alimenter une crise humanitaire d’une ampleur énorme ».

    « La guerre conduit à la destruction ; elle décuple la souffrance des populations. L’espérance et le progrès ne sont engendrés que par des choix de paix » a rappelé le Saint-Père qui a ainsi invité à une prière « intense et confiante » : « Unissons nous pour prier le Seigneur et exprimer notre solidarité avec les prélats présents au Synode qui viennent de ce régions, et à travers eux aux populations locales touchées ».

    Le Pape a également souhaité que cette prière soit dédiée aux zones d’Afrique qui subissent des conflits analogues. Il se rendra sur le continent africain au Kenya, en Ouganda et en Centrafrique du 25 au 30 novembre prochain.

    Ce vendredi, les premiers travaux effectués au sein des treize groupes linguistiques sont présentés par les rapporteurs de chacun des cercles mineurs, lors de cette quatrième Congrégation générale dans la salle du Synode.

    Source : Vatican Information Service - Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Audience générale de ce mercredi 6 août 2014

    Le Pape François appelle à s'appuyer sur les Béatitudes

    Le Pape François a repris ce matin ses traditionnelles audiences générales du mercredi, après une pause en juillet. L’audience ne s’est pas tenue place Saint-Pierre en raison de la forte chaleur mais dans le cadre plus restreint, et plus frais, de la salle Paul VI.

    François s’est intéressé ce matin à la nouvelle Alliance de Dieu et des hommes qu’a permis Jésus par le don de sa propre vie. Une nouvelle Alliance qui n’annule pas l’Ancienne Alliance du temps de Moïse, mais l’accomplit.

    Le Pape a commencé par évoquer une figure très significative, qui fait le lien entre l’Ancien et le Nouveau Testament : celle de Jean-Baptiste. « C’est lui le précurseur, celui qui prépare la venue du Seigneur, en prédisposant le peuple à la conversion du cœur et l’accueil de la consolation de Dieu, désormais proche. C’est lui qui fait le lien entre les prophéties et leur réalisation en Jésus-Christ. Il nous indique Jésus, nous invite à le suivre, et nous dit sans demi-mesure que ceci requiert humilité, pénitence et conversion. »

    Et ce chemin se vit en pleine continuité avec l'Ancien Testament : « Comme Moïse avait manifesté l’Alliance avec Dieu avec la force de la loi reçue au Sinaï, ainsi Jésus, sur une colline des rives du lac de Galilée, propose à ses disciples et à la foule un enseignement nouveau qui commence avec les Béatitudes. Moïse donne la loi sur le Sinaï et Jésus donne les Béatitudes. Les Béatitudes sont la voie que Dieu indique comme réponse au désir de bonheur inscrit dans l’homme, et perfectionné dans les commandements de l’ancienne alliance. »

    Les Béatitudes, commandements de la Nouvelle Alliance

    « Nous sommes habitués à entendre les 10 commandements mais pas les Béatitudes. Je vous invite donc à vous en souvenir, à les imprimer dans votre cœur, en les répétant après moi. » Ainsi a-t-il déroulé les Béatitudes, les unes après les autres :

    Heureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux les affligés, car ils seront consolés.

    Heureux les doux, car ils posséderont la terre.

    Heureux les affamés et assoiffés de la justice, car ils seront rassasiés.

    Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde.

    Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu.

    Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés fils de Dieu.

    Heureux les persécutés pour la justice, car le Royaume des Cieux est à eux.

    Heureux êtes-vous quand on vous insultera, qu'on vous persécutera, et qu'on dira faussement contre vous toute sorte d'infamie à cause de moi. Soyez dans la joie et l'allégresse, car votre récompense sera grande dans les cieux.

    Relire les Béatitudes au quotidien, et les vivre

    Comme il le rappelle souvent, le Pape François a demandé aux fidèles de garder toujours sur eux un petit exemplaire des Évangiles. « Rappelez-vous que vous devez toujours avoir sur vous un petit Évangile. Relisez le passage des Béatitudes ! Vous promettez de le faire ? a-t-il lancé à la foule. Aujourd’hui, votre mission c’est de lire les chapitres 5 et 25 de Matthieu, dans ces paroles sont portées toute la nouveauté apportée par Jésus. En effet les Béatitudes sont comme le portrait de Jésus, sa forme de vie, et sont sa voie vers le bonheur, que nous pouvons aussi atteindre avec la grâce que Dieu nous donne. Ainsi en lisant les Béatitudes vous saurez comment mener votre vie chrétienne, vous verrez, c’est très simple ! »

    « Jésus nous donne aussi le « protocole » sur lequel nous serons jugés. C’est celui que nous trouvons dans le chapitre 25 de l’Évangile selon Saint Matthieu. Nous n’aurons pas de titres ni de privilèges. Le Seigneur nous reconnaitra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans l’affamé, dans celui qui est indigent ou marginalisé, dans celui qui souffre et est seul. Ceci est un des critères fondamentaux dans notre vie chrétienne, sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    Appels pour le Moyen-Orient et la Chine

    S’adressant aux pèlerins de langue arabe, sans citer explicitement les crises en cours, le Pape a appelé à prier « pour la paix au Moyen-Orient. » Il s’est aussi exprimé plus longuement, sur le séisme du 2 août dernier en Chine, qui a fait au moins 589 morts dans la province montagneuse du Yunnan : « J’exprime ma proximité aux populations de la province chinoise du Yunnan, frappée dimanche dernier par un tremblement de terre qui a provoqué de nombreuses victimes et de grands dommages. Je prie pour les défunts et pour leur famille, pour les blessés et pour ceux qui ont perdu leur maison. Que le Seigneur donne réconfort, espérance et solidarité dans l’épreuve. »

    Hommage à Paul VI

    36 ans jour pour jour après la mort de Paul VI, survenue le 6 août 1978, François, très applaudi notamment par les pèlerins italiens, a aussi rendu hommage à son prédécesseur, qu'il béatifiera le 19 octobre prochain. « Nous nous souvenons de lui avec affection et admiration, considérant comment il avait vécu en se dédiant totalement au service de l’Église, qu’il aimait de tout son être. Que son exemple de fidèle serviteur du Christ et de l’Évangile soit un encouragement et une stimulation pour nous tous ! »

    Source : Radio Vatican.


    Résumé :

    « Chers frères et sœurs, dans les précédentes catéchèses nous avons vu que l’Église constitue un peuple, préparé avec patience et amour par Dieu et auquel nous sommes tous appelés à appartenir. Ce peuple est aussi un peuple nouveau qui se fonde sur une nouvelle Alliance établie par le Seigneur Jésus. Jean Baptiste a préparé ce peuple à la venue du Seigneur, en le prédisposant à la conversion du cœur et à l’accueil de la consolation de Dieu. Par ailleurs, toute la nouveauté apportée par Jésus se trouve dans les Béatitudes ; elles sont le chemin du vrai bonheur, que nous pouvons parcourir avec la grâce que le Seigneur nous donne. De plus, dans le chapitre 25 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous donne les normes sur lesquelles nous serons jugés. Le Seigneur nous reconnaîtra si nous le reconnaissons dans le pauvre, dans celui qui souffre, qui est mis de côté. C’est l’un des critères fondamentaux de notre vie chrétienne sur lequel Jésus nous invite à nous mesurer chaque jour. »

    « Soyez les bienvenus, chers amis de langue française ! En cette fête de la Transfiguration du Seigneur, que votre cœur soit rempli de joie et de lumière en reconnaissant la miséricorde de Dieu pour vous ! Que cette joie et cette lumière transparaissent dans toute votre vie pour être des témoins crédibles de l’amour de Dieu pour toutes les personnes que vous rencontrerez ! Bon séjour à Rome ! Que Dieu vous bénisse ! »

    Source et texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Soutien aux chrétiens du Moyen-Orient avec l'AED

     
    Logo

    « L'avenir des chrétiens du Proche-Orient est extrêmement sombre. La violence persistante, la peur, l'absence de possibilités de travail et les questions de sécurité nous obligent à quitter notre pays, nos maisons et nos familles. Je vous en prie, soutenez-nous à travers vos prières afin que la Mère de Dieu nous protège ! » 
    Mgr Warduni, évêque auxiliaire de Bagdad, 3 décembre 2013

     

    Chers amis,

    Nous sommes heureux de poursuivre cette année notre initiative de soutien aux chrétiens du Moyen-Orient, intitulée « cadeaux de Noël messagers ». Car plus que jamais, nous ne pouvons les oublier. Nous devons aujourd'hui continuer à leur témoigner notre soutien, à les porter dans notre prière et à les aider concrètement.

    En ce temps de l'Avent, qui nous prépare à la naissance du Sauveur, vous pouvez devenir un messager de paix auprès de votre entourage et des chrétiens qui vivent au Moyen-Orient, la terre bénie où Il est né.

    Vous pouvez faire 3 "cadeaux messagers" :


    Les deux premiers cadeaux messagers peuvent être concrétisés par l'envoi d'une carte postale qui arrivera directement dans la boîte aux lettres de la personne de votre choix, pour l'informer qu'une messe sera célébrée à son intention.

    J'espère que vous serez nombreux à participer à cette belle opération et je vous remercie de tout cœur de continuer sans relâche à soutenir l'Église là où elle souffre le plus.

     

    Marc Fromager
    Directeur de l'AED

    PS : Merci d'être messager de paix et d'espérance en ce temps de l'Avent, les chrétiens du Moyen-Orient prient pour leurs bienfaiteurs.

    Faites célébrer une messe


    Faites célébrer une messe pour un proche

    Envoyer un message de paix

    L'AED va envoyer des cadeaux de Noël pour 215 familles de martyrs syriens

    Faire un don

    Des cartes cadeaux messagères de paix

    Si vous ne parvenez pas à lire le message ci-dessus, cliquez ici

  • Veillée de prière pour la paix Place St Pierre


    Environ 100.000 personnes se sont rassemblées pour la veillée de prière présidée par le Saint-Père Place St Pierre, en ce jour de jeûne et de méditation qu'il a choisi pour la paix en Syrie, au Proche et Moyen Orient et de par le monde. Cette initiative ecclésiale a vu l'adhésion d'autres confessions chrétiennes, de fidèles d'autres religions, notamment bouddhistes, juifs et musulmans, mais aussi de personnes a-religieuses. Côté catholique, outre les diocèses du monde entier, on compte celles de la Caritas, de Sant-Egidio, de nombreux groupes de prière, de congrégations religieuses comme les carmélites de Terre Sainte. Y prennent part également des élus politiques italiens, diverses organisations engagées dans la promotion de la paix, de la coopération et du développement, des syndicats, des personnalités comme le Président du Parlement européen, le Grand Mufti sunnite de Damas qui a prié cet après-midi avec d'autres chefs religieux dans la Mosquée des Omeyyades. Place St Pierre, les confessions ont commencé sous les colonnades à 17h45 avec une cinquantaine de prêtres. Le Pape avait recommandé d'entamer cette journée dans la réconciliation car la paix véritable naît de coeurs réconciliés avec Dieu et les frères.

    La veillée a été précédée à 18h30 par la lecture des paroles prononcées dimanche dernier par le Pape, puis introduite à 19h par le 'Veni Creator' et la mise en place sur le parvis de l'icône de la 'Salus Populi Romani' portée par la Garde Suisse. Après quoi le Saint-Père a conduit la récitation du chapelet, les mystères étant accompagnés de la lecture d'un poème dans lequel sainte Thérèse de l'Enfant Jésus invoque Marie comme reine de la paix. Après quoi, il s'est adressé à l'assemblée :

    « "Dieu vit que cela était bon". Le récit biblique du début de l’histoire du monde et de l’humanité nous parle du Créateur qui regarde la création, la contemple presque, et répète que cela est bon. Cela nous fait entrer dans le Cœur de Dieu et, de l’intime de Dieu, nous recevons son message. Nous pouvons nous demander la signification de ce message. Que me dit ce message à moi, à toi, à nous tous ? Il nous dit simplement que dans le Cœur et dans la pensée de Dieu notre monde est la maison de l’harmonie et de la paix, et est le lieu où tous peuvent trouver leur place et se sentir chez soi, parce que cela est bon. La création forme un ensemble harmonieux et bon, avec les humains faits à l’image et à la ressemblance de Dieu. Ils sont une unique famille, dans laquelle les relations sont marquées par une fraternité réelle et pas simplement proclamée en paroles : L’un et l’autre sont le frère et la sœur à aimer, et la relation avec le Dieu qui est amour, fidélité, bonté se reflète sur toutes les relations entre les êtres humains et apporte l’harmonie à la création tout entière. Le monde de Dieu est un monde dans lequel chacun se sent responsable de l’autre, du bien de l’autre. Ce soir, dans la réflexion, dans le jeûne, dans la prière, chacun de nous pense au fond de lui que c'est là le monde que nous désirons. N'est-ce pas le monde que tous portent dans le cœur ? Le monde que nous voulons, n’est-il pas un monde d’harmonie et de paix ? D'une harmonie et d'une paix intérieure, mais aussi dans les rapports avec les autres, dans les familles, dans les villes, dans et entre les nations ? Et la vraie liberté dans le choix des chemins à parcourir en ce monde, n’est-elle pas celle qui est orientée vers le bien de tous et qui est guidée par l’amour ?

    Demandons-nous maintenant si c'est le monde dans lequel nous vivons. La création conserve sa beauté qui nous remplit d’émerveillement et qui demeure une œuvre bonne. Mais il y a aussi la violence, la division, le conflit, la guerre qui surviennent lorsque l’homme, sommet de la création, cesse d'admirer la beauté et la bonté pour se renfermer dans son égoïsme. Quand l’homme ne pense qu'à lui-même, à ses propres intérêts et se place au centre, quand il se laisse séduire par les idoles de la domination et du pouvoir, quand il se met à la place de Dieu, alors il abîme toutes les relations, il détruit tout, ouvrant la porte à la violence, à l’indifférence, au conflit. C’est exactement ce que veut nous faire comprendre le passage de la Genèse qui raconte le péché originel : L’homme entre en conflit avec lui-même, s’aperçoit qu’il est nu et se cache parce qu’il a peur, peur du regard de Dieu. Il accuse la femme, celle qui est chair de sa chair, rompt l’harmonie avec la création, arrive à lever la main contre le frère pour le tuer. Pouvons-nous dire que l’harmonie s'est transformée en disharmonie ? Non, la disharmonie n’existe pas car s'il n'y a pas l’harmonie on tombe dans le chaos, la violence, la querelle, le conflit, la peur. Or c’est dans ce chaos que Dieu demande à la conscience de Caïn "Où est Abel ton frère ?" Et Caïn de répondre qu'il ne sait pas. "Suis-je le gardien de mon frère ?", répond-il. Cette question nous est aussi adressée et il serait bien que nous nous demandions : Suis-je le gardien de mon frère ? Oui, tu es le gardien de ton frère ! Être humains signifie être gardiens les uns des autres. Au contraire, la rupture de l’harmonie est suivie d'une métamorphose. Ainsi le frère à garder et à aimer devient l’adversaire à combattre, à supprimer. Que de violence naît à ce moment, que de conflits, que de guerres ont marqué notre histoire ! Il suffit de voir la souffrance de tant de frères et sœurs. Il ne s’agit pas de quelque chose de conjoncturel, mais c’est la vérité : Dans chaque violence et dans chaque guerre, nous faisons renaître Caïn. Nous tous ! Et aujourd’hui aussi, nous continuons cette histoire de conflit entre frères, aujourd’hui aussi, nous levons la main contre celui qui est notre frère. Aujourd’hui aussi nous nous laissons guider par les idoles, par l’égoïsme, pas nos intérêts. Nous avons perfectionné nos armes, notre conscience s’est endormie, nous avons rendu plus subtiles nos justifications. Comme si c’était une chose normale, nous continuons à semer destruction, souffrance et mort. La violence, la guerre apportent seulement la mort, parlent de mort. La violence et la guerre ont le langage de la mort ! Après le Déluge on vit l'arc-en-ciel et la colombe portant un rameau d'olivier. Cela me fait penser à l'olivier que les représentants de plusieurs religions ont planté avec moi à Buenos Aires sur la Plaza de Mayo en 2000 pour qu'il n'y ait plus ni chaos ni guerre mais la paix.

    A ce point, je me demande : Est-il possible de parcourir une autre voie, la voie de la paix ? Pouvons-nous sortir de cette spirale de souffrance et de mort ? Pouvons-nous apprendre de nouveau à marcher et à parcourir les chemins de la paix ? En invoquant l’aide de Dieu, sous le regard maternel de la Vierge, 'Salus Populis Romani' et Reine de la paix, j'affirme que c’est possible à tous ! Ce soir, je voudrais que de toutes les parties de la terre nous criions : Oui, c’est possible à tous ! Ou mieux, je voudrais que chacun de vous, du plus petit au plus grand, jusqu’à ceux qui sont appelés à gouverner, réponde : Oui, nous le voulons ! Ma foi chrétienne me pousse à regarder la Croix. Comme je voudrais que pendant un moment tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté regardent la Croix. On peut y lire la réponse de Dieu. Là, à la violence on ne répond pas par la violence, à la mort, on ne répond pas par le langage de la mort. Dans le silence de la Croix, se tait le bruit des armes et parle le langage de la réconciliation, du pardon, du dialogue, de la paix. Ce soir, je voudrais demander au Seigneur que nous, chrétiens, frères des autres religions, chaque homme et chaque femme de bonne volonté crie avec force que la violence et la guerre ne sont jamais la voie de la paix. Que chacun s’applique à regarder au fond de sa conscience et écoute cet encouragement à sortir des intérêts particuliers qui atrophient le cœur, à dépasser l’indifférence envers l’autre qui rend le cœur insensible. Toi, vaincs tes raisons de mort et ouvre-toi au dialogue, à la réconciliation. Regarde la souffrance de ton frère sans y ajouter une autre souffrance, arrête ta main, reconstruis l’harmonie qui s’est brisée. Non par le conflit, mais par la rencontre. Que se taisent les armes ! La guerre marque toujours l’échec de la paix, elle est toujours une défaite pour l’humanité. Encore une fois, les paroles de Paul VI résonnent : "Plus les uns contre les autres, plus, jamais !... Jamais plus la guerre, jamais plus la guerre !" (1965). "La paix s’affermit seulement par la paix, celle qui n’est pas séparable des exigences de la justice, mais qui est alimentée par le sacrifice de soi, par la clémence, par la miséricorde, par la charité" (1975). Pardon, dialogue, réconciliation sont les paroles de la paix, la bien-aimée Syrie, au Proche et Moyen Orient, comme partout dans le monde. Prions pour la réconciliation et pour la paix, travaillons pour la réconciliation et pour la paix, et devenons tous, dans tous les milieux, des hommes et des femmes de réconciliation et de paix. »

    L'intervention pontificale a été suivie d'un temps de silence, suivi de l'adoration du Saint Sacrement, durant laquelle ont été lus des extraits bibliques relatifs à la paix. En conclusion, le Saint-Père a adressé une prière spécifique pour demander la paix. Les répons ont été prononcés par des fidèles de nationalité syrienne, égyptienne, palestinienne, américaine et russe. Parmi les invocations : Seigneur de la vie, apporte ta paix là où se décide le sort des peuples, Seigneur, que ta puissance créatrice écarte tout violence faite à la vie humaine. L'adoration, qui a compris la lecture du chapitre 20 de l’Évangile de Jean, s'est achevée par la bénédiction eucharistique et une demie-heure de méditation silencieuse. Dans le même temps, le Pape a adressé un Tweet à neuf millions de personnes, les encourageant à prier pour la paix.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 7.9.13).


    Enregistrement intégral de la veillée de prière par KTO

    Prière des enfants pour la paix

    Cher Jésus, un jour tu as aussi été un petit enfant comme nous et tu nous as dit que tu aimais avoir des petits amis près de toi... c'est pourquoi nous les petits enfants de tous les coins du monde nous venons maintenant te remercier et prier pour la paix.

    Tu désires être avec nous à chaque instant, en chaque lieu ; fais donc de nos cœurs ta maison, ton autel, ton trône, fais que tous nous formions une seule famille unie sous ta protection et dans ton amour.

    Ecarte bien loin de chaque homme, jeune ou adulte, les pensées et les œuvres de l'égoïsme qui séparent entre eux et éloignent de toi les enfants du Père céleste.

    Que ta grâce soit pour tous un rempart contre les ennemis de ton Père et les tiens. Pardonne-leur, ô Seigneur, ils ne savent ce qu'ils font.

    Si avec ton aide les hommes s'aimaient les uns les autres, ce serait la vraie paix dans le monde, et nous les petits enfants nous pourrions vivre sans la crainte des horreurs d'une nouvelle guerre.

    Nous demandons à ta Mère, Marie l'Immaculée, qui est aussi notre Mère, de t'offrir notre prière de Paix, ainsi nous sommes certains que tu l'exauceras.

    Doux Jésus, merci. Ainsi soit-il.

    Pie XII, 19 mars 1954.

  • Intentions de prière de Benoît XVI pour le mois de janvier 2013

    Universelle : La foi des chrétiens
    Pour qu'en cette « année de la foi », les chrétiens puissent approfondir la connaissance du mystère du Christ et témoigner avec joie de leur foi.

    Missionnaire : Les chrétiens du Moyen-Orient
    Pour que les communautés chrétiennes du Moyen-Orient reçoivent du Saint-Esprit la force de la fidélité et de la persévérance, particulièrement lorsqu'elles sont discriminées.

    Source : Apostolat de la Prière

  • Angélus de ce dimanche 9 septembre à Castelgandolfo

    Texte intégral de l’intervention du Pape sur son voyage au Liban

    « Chers pèlerins présents ici, ou participant à cet Angelus par la radio ou la télévision, dans les prochains jours, je vais me rendre au Liban en Voyage apostolique pour signer l’Exhortation apostolique post-synodale, fruit de l’Assemblée spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Évêques, célébrée en octobre 2010. J’aurai l’heureuse occasion de rencontrer le peuple libanais et ses autorités, ainsi que les chrétiens de ce cher pays, et ceux venus des pays voisins. Je n’ignore pas la situation souvent dramatique vécue par les populations de cette région meurtrie depuis trop de temps par d’incessants conflits. Je comprends l’angoisse de nombreux Moyen-orientaux plongés quotidiennement dans des souffrances de tous ordres qui affectent tristement, et parfois mortellement, leur vie personnelle et familiale. J’ai une pensée préoccupée pour ceux qui, cherchant un espace de paix, fuient leur vie familiale et professionnelle et expérimentent la précarité de l’exilé. Même s’il semble difficile de trouver des solutions aux différents problèmes qui touchent la région, on ne peut pas se résigner à la violence et à l’exaspération des tensions. L’engagement pour un dialogue et pour la réconciliation doit être prioritaire pour toutes les parties impliquées, et il doit être soutenu par la communauté internationale, toujours plus consciente de l’importance pour le monde entier d’une paix stable et durable dans toute la région. Mon Voyage apostolique au Liban, et par extension à l’ensemble du Moyen-Orient, se place sous le signe de la paix en reprenant la parole du Christ : « Je vous donne ma paix » (Jn 14, 27). Que Dieu bénisse le Liban et le Moyen-Orient ! Que Dieu vous bénisse tous ! »

    Source et version audio : Radio Vatican