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  • Message Commun du Pape François et du Patriarche Œcuménique Bartholomée pour la Journée Mondiale de Prière pour la Création

    Ce 1er septembre marque la Journée mondiale de prière pour la création, instituée en 1989 par le patriarcat de Constantinople, et à laquelle l’Église catholique s’est associée en 2015.

    Pour la première fois, cette année, le Pape François et le Patriarche de Constantinople Bartholomée publient un message commun à cette occasion. Les deux hommes, qui ont fait de la protection de la création un enjeu majeur du rapprochement œcuménique, en appellent à la responsabilité de chacun devant la détérioration avancée de la planète, « don et héritage sublimes », que Dieu a confiée à tous les hommes.

    Dès les origines, le Créateur « a voulu que l’humanité coopère à la préservation et à la protection de l’environnement naturel ». Le Pape François et le Patriarche Bartholomée l’affirment : le soin que nous portons à la création reste indissociable de notre dignité humaine et de notre bien-être. Malheureusement, cette vocation de coopérateurs de Dieu a été ternie, « obscurcie » par une notre attitude, par « notre propension à rompre les écosystèmes », par « notre désir insatiable » de manipulation et de contrôle des ressources, par notre avidité. La nature n’est plus perçue comme un « don partagé », mais comme une « grande possession privée » ; nous ne voulons plus nous y associer, nous voulons la dominer.

    Cette vision du monde n’est pas sans conséquences : la planète se détériore et les pauvres et plus vulnérables sont les premiers à en payer le prix, déplorent le Pape et le Patriarche, qui appellent toutes les personnes de bonne volonté à prier pour l’environnement en ce jour. Car tout effort sera vain, « si la prière n’est pas au centre de notre réflexion et de notre célébration ». La prière doit en effet permettre de changer notre vision du monde et donc notre manière d’entrer en relation avec lui.

    Les deux chefs religieux lancent encore un « appel urgent » à tous ceux qui détiennent des responsabilités sociales, économiques, politiques et culturelles, « pour qu’ils entendent le cri de la terre et subviennent aux besoins des marginalisés », et surtout « qu’ils appuient le consensus du monde entier pour guérir notre création blessée ». Sans une réponse collective, sans une responsabilité partagée, sans une priorité donnée à la solidarité et au service, il ne peut y avoir de solution sincère au défi de la crise écologique en cours, concluent le Pape et le Patriarche.

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral du Message (en français) ci-dessous.

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  • Déclaration commune de Sa Sainteté Bartholomée, de Sa Béatitude Hyeronimos et du Pape François

    Dans le camp de réfugiés de Moria, le Pape François, le Patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée et l’Archevêque d’Athènes et de toute la Grèce Hiéronymos ont posé un geste œcuménique fort en signant une déclaration conjointe. Les trois chefs religieux appellent la communauté internationale, et précisément les dirigeants politiques, à répondre avec courage à cette crise humanitaire massive et ses causes sous-jacentes, par des initiatives diplomatiques, politiques et de charité ainsi que par des efforts de coopération, à la fois au Moyen-Orient et en Europe. Ensemble, ils plaident solennellement pour la fin de la guerre et de la violence au Moyen-Orient, et pour le retour honorable de ceux qui ont été contraints à abandonner leurs maisons.

    L’opinion mondiale ne peut pas ignorer la gigantesque crise humanitaire créée par la propagation de la violence et du conflit armé, par la persécution et le déplacement de minorités religieuses et ethniques ainsi que par le déracinement des familles de leurs maisons. Les signataires exhortent tous les pays à étendre l’asile temporaire. Ils souhaitent que tous les moyens soient mis en œuvre afin que les individus et les communautés, y compris les Chrétiens, restent dans leurs pays.

    Ils soulignent aussi l’urgence d’un large consensus international et d’un programme d’assistance pour soutenir le droit, défendre les droits humains fondamentaux dans cette situation insoutenable, protéger les minorités, combattre la traite et le trafic humains, éliminer les routes qui ne sont pas sûres, en mer Égée et en Méditerranée, et pour développer des procédures de réinstallation sûre.

    Tous les disciples du Christ sont appelés à se souvenir des paroles du Seigneur, sur lesquelles ils seront jugés un jour : « chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait ». Pour leur part, les trois hauts responsables chrétiens s’engagent fermement et sans réserve à intensifier leurs efforts pour promouvoir la pleine unité de tous les chrétiens, en réaffirmant leur conviction qu’il « appartient à la réconciliation (entre les chrétiens) de favoriser la justice sociale, dans et entre tous les peuples ». Enfin à titre particulier, ils expriment leur solidarité avec le peuple grec, qui, malgré ses propres difficultés économiques, a répondu avec générosité à cette crise humanitaire.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Texte intégral de la Déclaration commune traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Déclaration conjointe du Pape François et du Patriarche Bartholomée

    Texte intégral :

    « Nous, le Pape François et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour le don de cette nouvelle rencontre qu’il nous accorde, en présence des membres du Saint Synode, du clergé et des fidèles du Patriarcat œcuménique, de célébrer ensemble la fête de saint André, le premier appelé et le frère de l’Apôtre Pierre. Faire mémoire des Apôtres, qui proclamèrent la bonne  nouvelle de l’Évangile au monde, renforce en nous le désir de continuer à cheminer ensemble dans le but de dépasser, avec amour et confiance, les obstacles qui nous divisent.Lors de la rencontre à Jérusalem de mai dernier, au cours de laquelle nous avons rappelé l’accolade historique entre nos vénérables prédécesseurs, le Pape Paul VI et le Patriarche œcuménique Athenagoras, nous avons signé une déclaration conjointe. Aujourd’hui, en l’heureuse occasion d’une nouvelle rencontre fraternelle, nous voulons réaffirmer ensemble nos intentions et nos préoccupations communes.

    Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le Patriarche œcuménique Dimitrios et par le Pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme Pasteurs de l’Église, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que « tous soient un… afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

    Nous exprimons notre préoccupation commune pour la situation en Irak, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Nous sommes unis dans le désir de paix et de stabilité et dans la volonté de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue et la réconciliation. Reconnaissant les efforts déjà faits pour offrir une assistance à la région, nous en appelons en même temps à tous ceux qui ont la responsabilité du destin des peuples afin qu’ils intensifient leur engagement pour les communautés qui souffrent et leur permettent, y compris aux communautés chrétiennes, de rester sur leur terre natale. Nous ne pouvons pas nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui y ont professé le nom de Jésus pendant deux mille ans. Beaucoup de nos frères et de nos sœurs sont persécutés et ont été contraints par la violence à laisser leur maisons. Il semble vraiment que la valeur de la vie humaine se soit perdue et que la personne humaine n’aie plus d’importance et puisse être sacrifiée à d’autres intérêts. Et tout cela, tragiquement, rencontre l’indifférence de beaucoup. Comme nous le rappelle saint Paul : « Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membre se réjouissent avec lui » (1 Co 12, 26). C’est la loi de la vie chrétienne et en ce sens nous pouvons dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été semence de force et de fécondité pour l’Église, ainsi le partage des souffrances quotidiennes peut être aussi un instrument efficace d’unité. La terrible situation des chrétiens et de tous ceux qui souffrent au Moyen-Orient demande non seulement une prière constante, mais aussi une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

    Les grands défis que le monde a devant lui dans la situation actuelle demandent la solidarité de toutes les personnes de bonne volonté. Nous reconnaissons donc aussi l’importance de la promotion d’un dialogue constructif avec l’Islam, basé sur le respect mutuel et sur l’amitié. Inspirés par des valeurs communes et affermis par un authentique sentiment fraternel, musulmans et chrétiens sont appelés à travailler ensemble par amour de la justice, de la paix et du respect de la dignité et des droits de chaque personne, spécialement dans les régions où eux-mêmes, un temps, vécurent pendant des siècles dans une coexistence pacifique et maintenant souffrent ensemble tragiquement des horreurs de la guerre. De plus, comme leaders chrétiens, nous exhortons tous les leaders religieux à poursuivre et à renforcer le dialogue interreligieux et à accomplir tout effort pour construire une culture de paix et de solidarité entre les personnes et entre les peuples.

    Nous nous souvenons aussi de tous les peuples qui souffrent à cause de la guerre. En particulier, nous prions pour la paix en Ukraine, un pays d’antique tradition chrétienne, et nous lançons un appel aux parties engagées dans le conflit à rechercher le chemin du dialogue et du respect du droit international pour mettre fin au conflit et permettre à tous les Ukrainiens de vivre en harmonie.

    Nos pensées sont tournées vers tous les fidèles de nos Églises dans le monde, que nous saluons, les confiant au Christ notre Sauveur, afin qu’ils puissent être des témoins infatigables de l’amour de Dieu. Nous faisons monter notre prière fervente vers Dieu pour qu’il accorde le don de la paix, dans l’amour et dans l’unité, à toute la famille humaine.

    « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous » (2 Th 3, 16).

    Du Phanar, le 30 novembre 2014. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape en Turquie - Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges

    La troisième et dernière journée du Pape en Turquie a débuté par la célébration d’une messe privée, au sein de la représentation pontificale d’Istanbul.

    Le Souverain Pontife a ensuite rencontré le Grand Rabbin de Turquie, Isak Haleva, à la tête d’une communauté de 25.000 juifs présents dans le pays à majorité musulmane, surtout à Istanbul et à Izmir. Le Rabbin avait aussi rencontré Benoît XVI lors de son déplacement en 2006.

    Dans l’église Saint-Georges du Phanar, siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, le Patriarche Bartholomée a accueilli François et l’a accompagné dans l'église pour la Divine liturgie célébrée en la fête de saint André Apôtre.

    Le Pape et le Patriarche doivent ensuite se rendre au deuxième étage du palais pour la bénédiction œcuménique, avant la lecture et la signature d’une déclaration commune.

    (Cf. Radio Vatican)

    Le Pape « cherche et désire » la communion avec les Églises orthodoxes

    Le Pape François l’affirme sans détour : « L’unique chose que désire l’Église catholique » et qu'il « cherche », « comme Évêque de Rome », « c’est la communion avec les Églises orthodoxes ». Le Souverain Pontife a assuré chacun, après la Divine liturgie ce dimanche matin dans l’église Saint-Georges, à la fin de la célébration de la fête de saint André Apôtre par le Patriarche Bartholomée : « pour arriver au but désiré de la pleine unité, l’Église catholique n’entend pas imposer une quelconque exigence, sinon celle de la profession de foi commune ».

    Mais cette « pleine communion » ne signifie « ni soumission l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun », a tenu à préciser le Saint-Père. « Elle sera toujours le fruit de l’amour “qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné” (Rm 5,5) amour fraternel qui donne expression au lien spirituel et transcendant qui nous unit comme disciples du Seigneur ».

    Alors « pour garder fidèlement la plénitude de la tradition chrétienne et pour conduire à terme la réconciliation des chrétiens d’Orient et d’Occident, poursuit le Souverain Pontife, il est de la plus grande importance de conserver et de soutenir le très riche patrimoine des Églises d’Orient, non seulement en ce qui concerne les traditions liturgiques et spirituelles, mais aussi les disciplines canoniques, entérinées par les saints Pères et par les conciles, qui règlent la vie de ces Églises ».

    La communion, l’unité, passe avant tout par une rencontre humaine, a encore précisé le Pape : « nous rencontrer, regarder le visage l’un de l’autre, échanger l’accolade de paix, prier l’un pour l’autre sont des dimensions essentielles de ce chemin vers le rétablissement de la pleine communion à laquelle nous tendons ».

    Et cela vaut « surtout pour les chrétiens, ajoute-t-il, parce que, pour nous, la vérité est la personne de Jésus-Christ ». Et de rappeler que le chemin de réconciliation et de paix entre catholique et orthodoxes a été « inauguré » il y a maintenant 50 ans, lorsque le Patriarche Œcuménique Athénagoras et le Pape Paul VI ont échangé une accolade. Un événement que Bartholomée et François ont voulu commémorer en se rencontrant dans la même ville, Jérusalem, en mai dernier.

    Se lèvent des voix « que nous ne pouvons pas ne pas entendre et qui demandent à nos Églises de vivre jusqu’au bout le fait d’être disciples du Seigneur Jésus-Christ », a rappelé le Pape.

    Ce sont celles de pauvres, des victimes des conflits dans le monde et des jeunes. Les premiers « souffrent de grave malnutrition, du chômage croissant, de l’exclusion sociales ». Autant de maux qui peuvent « conduire à des activités criminelles et même au recrutement de terroristes ». « Nous ne pouvons rester indifférents », a dit le Saint Père, qui invite à lutter, « à la lumière de l’Évangile », contre « l’inégalité, le manque d’un travail digne, d’une terre et d’une maison, la négation des droits sociaux et des droits du travail » : « comme chrétiens nous sommes appelés à vaincre ensemble cette mondialisation de l’indifférence ».

    La voix des deuxièmes - les victimes des conflits - pousse « à avancer rapidement sur le chemin de la réconciliation et de la communion entre catholiques et orthodoxes ». Avec cette interrogations du Pape : « comment pouvons-nous annoncer de manière crédible le message de paix qui vient du Christ, si, entre nous, continuent d’exister des rivalités et des querelles ? »

    Les jeunes enfin, cette « multitude de jeunes orthodoxes, catholiques et protestants qui se rencontrent dans les rassemblements internationaux organisés par la communauté de Taizé », demandent « de faire des pas en avant vers la pleine communion ». « Et cela non parce qu’ils ignorent la signification des différences qui nous séparent encore, précise-t-il, mais parce qu’ils savent voir au-delà, ils sont capables de recueillir l’essentiel qui déjà nous unit ».

    « Nous sommes déjà en chemin vers la pleine communion, a conclu le Pape, et déjà nous pouvons vivre des signes éloquents d’une unité réelle, bien qu’encore partielle. Cela nous conforte et nous soutient dans la poursuite de ce chemin. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

    Le Pape François, au Phanar, le siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, a retrouvé en fin d’après-midi le Patriarche œcuménique Bartholomée qui venait de participer à une messe célébrée par François en la Cathédrale catholique du Saint-Esprit, à Istanbul. Cette prière œcuménique était le dernier moment fort de cette seconde journée du Pape en Turquie. Un signe de plus de la fraternité entre l’Église de Rome et l’Église orthodoxe de Constantinople.

    Dans l’église Saint Georges, le Patriarche Bartholomée a redit toute sa joie pour cette visite du Pape, « un fait historique et riche de bons auspices pour le futur, dans le sillage de vos très vénérables prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II, et Benoît XVI, témoignage de votre volonté ainsi que de l’Église de Rome de poursuivre le chemin fraternel et constant avec notre Église orthodoxe, pour le rétablissement de la communion complète entre nos Églises ».

    Durant une cérémonie forte en symboles, et splendidement chantée, en latin et en grec, le Pape François et Bartholomée ont multiplié les gestes de respect mutuel et de fraternité, François s’inclinant devant le patriarche au terme de leurs interventions. Le Patriarche Bartholomée déposant un baiser et sa main sur la tête de François.

    Le Pape, dans son discours, a déclaré être rempli de gratitude envers Dieu « qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Patron de cette Église. »

    Et le Pape d’ajouter : « André et Pierre étaient frères de sang, mais la rencontre avec le Christ les a transformés en frères dans la foi et dans la charité. Et en cette joyeuse soirée, en cette prière des vigiles, je voudrais dire surtout : frères dans l’espérance. Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! Et savoir que cette commune espérance ne déçoit pas, parce qu’elle est fondée, non pas sur nous ni sur nos pauvres forces, mais sur la fidélité de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Samedi 26 juillet 2014

    Ste Anne, Mère de la Ste Vierge Marie

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    Calendrier liturgique

  • En fin d’après-midi dans les jardins du Vatican, invocation pour la paix autour du Pape François

    Le Président palestinien Mahmud Abbas et le Président israélien Shimon Peres sont les hôtes du Pape François ce dimanche après-midi, en présence du Patriarche Bartholomée, afin de prier pour solliciter de Dieu le don de la paix.

    Une invocation pour la paix, et non une prière interreligieuse
    Une précision d’importance pour commencer : cette invocation pour la paix n’est pas une prière interreligieuse, ni une liturgie. C’est la prière de deux peuples, israélien et palestinien, peuples composés de juifs, chrétiens et musulmans. Pour résumer, « on ne prie pas ensemble, on se retrouve ensemble pour prier », selon les mots du père Pizzaballa. Le but est de poser un geste fort, d’interpeller les opinions publiques. Cette prière se veut être une pause dans ce conflit israélo-palestinien, une respiration qui invite à lever les yeux, à aller au-delà du politique, à créer à nouveau un désir de paix.

    Comment se déroulera l'évènement ?
    Plus concrètement, comment cette rencontre se déroulera-t-elle ? Par l’arrivée des chefs d’État d’abord. Shimon Peres arrivera le premier au Vatican vers 18h15, suivi un quart d'heure plus tard par Mahmoud Abbas, qui arrivera d’Égypte. Ils seront accueillis, à la Maison Ste Marthe, par le Pape qui s’entretiendra un court instant avec chacun. Ils seront ensuite rejoints par le Patriarche de Constantinople Bartholomée, et tous les 4 iront ensuite au lieu prévu pour la prière, un pré triangulaire, au cœur des jardins du Vatican, entre l’Académie pontificale des Sciences Sociales et les Musées du Vatican.
    Les représentants des trois religions, - dans l’ordre, juive, chrétienne, et musulmane - auront ensuite un temps de prière distinct, pendant lequel ils prieront sur chacun des trois thèmes retenus d'un commun accord : celui de la « création » qui les rend tous frères, celui du « pardon », où ils se reconnaissent pécheurs, et celui, proprement dit de « invocation pour la paix »… Les prières seront en hébreu pour les Juifs, en italien, arabe et anglais pour les chrétiens, et arabe pour les musulmans.

    Un olivier sera planté, arbre de paix
    Ensuite, le Pape, Shimon Peres et Mahmoud Abbas feront chacun leur propre invocation pour la paix. La rencontre se conclura par des gestes symboliques de paix : les trois hommes devraient se serrer la main, et planteront un olivier, avant de se retirer pour un entretien privé.
    La composition des délégations israéliennes et palestiniennes n’a pas été révélée. Elles devraient être composées de 15 à 20 personnes, représentant les religions présentes dans chaque pays. « Chaque délégation a choisi ses textes, a précisé le père Pizzaballa. Tous savent tout de tous : il y a une transparence absolue sur les prières, et pas de surprises attendues ».

    Sources : News.va et aleteia

    Lors de la prière du Regina Cœli ce dimanche midi, le Pape François a remercié tous ceux qui dans le monde entier s'uniront à leur prière et qui prient pour cette rencontre.

    Mahmoud Abbas, Shimon Peres et le Pape François : trois supplications pour la paix

    La rencontre s'est déroulée en trois phases, auxquelles a fait suite une conclusion. Dans l'ordre chronologique la communauté religieuse juive a commencé, ensuite la communauté chrétienne et enfin la communauté musulmane. La première phase a été celle de la louange à Dieu pour le don de la création et pour nous avoir créés membres d'une seule famille humaine. La deuxième phase a été une demande de pardon à Dieu de ne pas agir comme des frères et sœurs, et pour les péchés contre Dieu et contre le prochain. Dans la troisième phase, a été invoqué de Dieu le don de la paix en Terre sainte et notre conversion en constructeurs de paix. Chacune des phases était accompagnée d'un bref interlude musical. Une méditation musicale plus prolongée a ponctué chacune de trois parties principales. À la fin, avant d'échanger un vigoureux serrement de mains et avant de planter un petit olivier comme signe du désir commun de paix entre le peuple palestinien et le peuple israélien, ont pris la parole le Saint-Père, le Président Shimon Peres et le Président Mahmud Abbas :

    Messieurs les Présidents, a dit le Pape François, "avec grande joie, je vous salue et je désire vous offrir à vous et aux distinguées délégations qui vous accompagnent, le même accueil chaleureux que vous m’avez réservé lors du pèlerinage que je viens d’effectuer en Terre Sainte. Je vous remercie du fond du cœur pour avoir accepté mon invitation à venir ici afin d’invoquer ensemble de Dieu le don de la paix. J’espère que cette rencontre sera un chemin à la recherche de ce qui unit, pour dépasser ce qui divise. Et je remercie Votre Sainteté, vénéré Frère Barthélémy, d’être ici avec moi pour accueillir ces hôtes illustres. Votre participation est un grand don, un soutien précieux et un témoignage du chemin que, comme chrétiens, nous parcourons vers la pleine unité. Votre présence, Messieurs les Présidents, est un grand signe de fraternité, que vous accomplissez en tant que fils d’Abraham, et une expression concrète de confiance en Dieu, Seigneur de l’histoire, qui nous regarde aujourd’hui comme frères l’un de l’autre et désire nous conduire sur ses voies. Cette rencontre d’invocation de la paix en Terre Sainte, au Proche et Moyen Orient et dans le monde entier, est accompagnée par la prière de très nombreuses personnes, appartenant à diverses cultures, patries, langues et religions, des personnes qui ont prié pour cette rencontre et qui, maintenant, sont unies à nous dans la même invocation. C’est une rencontre qui répond à l’ardent désir de tous ceux qui aspirent à la paix et rêvent d’un monde où les hommes et les femmes puissent vivre en frères et non comme des adversaires ou des ennemis. Le monde est un héritage que nous avons reçu de nos ancêtres, mais c’est aussi l'héritage de nos enfants, de fils qui sont fatigués et épuisés par les conflits et désireux de parvenir à l’aube de la paix ; des fils qui nous demandent d’abattre les murs de l’inimitié et de parcourir la route du dialogue et de la paix afin que l’amour et l’amitié triomphent. Beaucoup, trop de ces fils sont tombés, victimes innocentes de la guerre et de la violence, plantes arrachées en pleine vigueur. C’est notre devoir de faire en sorte que leur sacrifice ne soit pas vain. Que leur mémoire infuse en nous le courage de la paix, la force de persévérer dans le dialogue à tout prix, la patience de tisser jour après jour la trame toujours plus solide d’une cohabitation respectueuse et pacifique, pour la gloire de Dieu et le bien de tous. Pour faire la paix, il faut du courage, bien plus que pour faire la guerre. Il faut du courage pour dire oui à la rencontre et non à l’affrontement ; oui au dialogue et non à la violence ; oui à la négociation et non aux hostilités ; oui au respect des accords et non aux provocations ; oui à la sincérité et non à la duplicité. Pour tout cela, il faut du courage, une grande force d’âme. L’histoire nous enseigne que nos forces ne suffisent pas. Plus d’une fois, nous avons été proches de la paix, mais le malin, par divers moyens, a réussi à l’empêcher. C’est pourquoi nous sommes ici, parce que nous savons et nous croyons que nous avons besoin de l’aide de Dieu. Nous ne renonçons pas à nos responsabilités, mais nous invoquons Dieu comme un acte de suprême responsabilité, face à nos consciences et face à nos peuples. Nous avons entendu un appel, et nous devons répondre, l’appel à rompre la spirale de la haine et de la violence, à la rompre avec une seule parole : frère. Mais pour prononcer cette parole, nous devons tous lever le regard vers le Ciel, et nous reconnaître enfants d’un seul Père. C’est à lui que je m’adresse, dans l’Esprit de Jésus-Christ, demandant l’intercession de la Vierge Marie, fille de la Terre Sainte et notre Mère : Seigneur Dieu de paix, écoute notre supplication ! Nous avons essayé tant de fois et durant tant d’années de résoudre nos conflits avec nos forces et aussi avec nos armes ; tant de moments d’hostilité et d’obscurité ; tant de sang versé ; tant de vies brisées, tant d’espérances ensevelies… Mais nos efforts ont été vains. A présent, Seigneur, aide-nous Toi ! Donne-nous Toi la paix, enseigne-nous Toi la paix, guide-nous Toi vers la paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs et donne-nous le courage de dire : Plus jamais la guerre. Avec la guerre tout est perdu ! Infuse en nous le courage d’accomplir des gestes concrets pour construire la paix. Seigneur, Dieu d’Abraham et des Prophètes, Dieu Amour qui nous a créés et nous appelle à vivre en frères, donne-nous la force d’être chaque jour des artisans de paix ; donne-nous la capacité de regarder avec bienveillance tous les frères que nous rencontrons sur notre chemin. Rends-nous disponibles à écouter le cri de nos concitoyens qui nous demandent de transformer nos armes en instruments de paix, nos peurs en confiance et nos tensions en pardon. Maintiens allumée en nous la flamme de l’espérance pour accomplir avec une patiente persévérance des choix de dialogue et de réconciliation, afin que vainque finalement la paix. Et que du cœur de chaque homme soient bannis ces mots : division, haine, guerre ! Seigneur, désarme la langue et les mains, renouvelle les cœurs et les esprits, pour que la parole qui nous fait nous rencontrer soit toujours frère, et que le style de notre vie devienne : Shalom, Salam ! Amen".

    Le président israélien, M. Shimon Peres, a ensuite pris la parole : "Je suis venu de la Ville sainte de Jérusalem pour vous remercier de votre invitation exceptionnelle. La Ville sainte de Jérusalem est le cœur battant des Juifs. En hébreu, notre langue ancienne, le mot Jérusalem et le mot paix partagent la même racine. Et en effet la paix est la vision de Jérusalem. Comme il est dit dans le Livre des Psaumes : Priez pour la paix de Jérusalem : Que ceux qui t'aiment jouissent du repos. Que la paix soit dans tes murs et la tranquillité dans tes palais. A cause de mes frères et de mes amis, Je désire la Paix dans ton sein. A cause de la maison de l’Éternel, notre Dieu, Je fais des vœux pour ton bonheur. Pendant votre visite historique en Terre Sainte, vous nous avez remués avec la chaleur de votre cœur, la sincérité de vos intentions, votre modestie et vos façons gentilles. Vous avez touché les cœurs des gens indépendamment de leur foi ou nation. Vous êtes apparu comme un médiateur de fraternité et la paix. Nous avons besoin de toute l'inspiration qui accompagne votre caractère et votre façon. Merci. Deux peuples, les Israéliens et les Palestiniens, se languissent toujours de la paix. Les larmes de mères sur leurs enfants sont toujours gravées dans nos cœurs. Nous devons mettre fin aux cris, à la violence, au conflit. Nous avons tous besoin de la paix. La paix entre égaux. L'invitation que vous nous avez faite à vous rejoindre pour cette cérémonie importante pour appeler à la paix, ici dans les Jardins du Vatican, en présence de leaders juifs, chrétiens, musulmans et druze, reflète gracieusement votre vision de l'aspiration que nous partageons tous : La Paix. A cette occasion de déplacement, débordant d'espoir et pleins de foi, puissions-nous élever avec vous, Votre Sainteté, un appel pour la paix entre les religions, entre les nations, entre les communautés et entre hommes et femmes. Laissons la vraie paix devenir notre héritage bientôt et vite. Notre Livre des Livres invoque sur nous le chemin de la paix, nous demande d'œuvrer dur pour sa réalisation. Il est dit dans le livre des Proverbes : Ses chemins sont des chemins de grâce et tous ses chemins sont la paix. Ainsi doivent être nos chemins. Des chemins de grâce et paix. Ce n'est pas par hasard que le Rabbin Akiva a capturé l'essence de notre Torah dans cette phrase : Aime ton prochain comme toi-même. Nous sommes tous égaux devant le Seigneur. Nous faisons tous la partie de la famille humaine. Car sans paix, nous ne sommes pas complets et nous devons encore réaliser la mission d'humanité. La paix ne vient pas facilement. Nous devons travailler dur avec toutes nos forces pour l'atteindre. L'atteindre bientôt. Même si cela exige sacrifice ou compromis. Le Livre des Psaumes nous dit : Qui aime la vie et désire voir beaucoup de bons jours, qu'il garde sa langue du mal et ses lèvres de dire des mensonges. Détourne-toi du mal et fait le bien, cherche la paix et poursuis-la. C'est à dire, qu'il nous est demandé de chercher la paix. Toute l'année. Chaque jour. Nous nous saluons avec cette bénédiction. Shalom. Salam. Nous devons être dignes de la signification profonde et exigeante de cette bénédiction. Même quand la paix semble éloignée, nous devons la poursuivre pour s'en rapprocher. Et si nous poursuivons la paix avec la persévérance, avec la foi, nous l'atteindrons. Et elle durera par nous, par nous tous, pour toutes les fois, toutes les nations, comme il est écrit : "Ils battront leurs épées dans des socs de charrue et leurs lances dans l'émondage de crochets. La nation ne prendra pas d'épée contre la nation, ils ne recevront plus de formation pour la guerre désormais. L'âme est enchantée à la lecture de ces versets de la vision éternelle. Et nous pouvons, ensemble et maintenant, Israéliens et Palestiniens, convertir notre noble vision en réalité de bien-être et de prospérité. Il est dans notre pouvoir d'apporter la paix à nos enfants. Ceci est notre devoir, la mission sainte de parents. Laissez-moi terminer avec cette prière : Lui qui fait la paix dans le ciel fera la paix sur nous et sur tout Israël et sur le monde entier et nous laissera dire Amen".

    Enfin, le président de l’État palestinien, M. Mahmud Abbas a dit : "C'est en effet un grand honneur pour nous de rencontrer de nouveau Votre Sainteté, Pape François, en réponse à votre gentille invitation de partager votre présence spirituelle et noble et d'écouter votre avis et votre sagesse de cristal, qui émane d'une conscience du cœur, une conscience vibrante, aussi bien qu'un sens éthique et religieux élevé. Je remercie votre Sainteté du fond du cœur d'avoir organisé cette importante rencontre ici, au Vatican. De même, nous apprécions fortement votre visite en Terre Sainte palestinienne et en particulier dans nos villes saintes de Jérusalem et de Bethléem ; la ville d'amour et de paix et le berceau de Jésus Christ. Cette visite est une expression sincère de votre croyance en la paix et une véritable tentative de réaliser la paix entre Palestiniens et Israéliens. O Dieu, nous vous louons à jamais de faire de Jérusalem notre porte pour le ciel. Comme il est dit dans le saint Coran : Gloire à Lui qui a fait que son serviteur voyage de nuit du lieu de culte sacré au lieu de culte le plus éloigné, dont Nous avons béni les alentours. Vous avez fait de ce pèlerinage et de cette prière en ce lieu, les meilleurs actes que les fidèles puissent faire en votre honneur et vous avez exprimé votre promesse par ces paroles : Laissez-les entrer dans le Masjid comme ils l'ont fait pour la première fois. Dieu Tout-puissant a dit la vérité. O Dieu du Ciel et de la Terre, acceptez ma prière pour la réalisation de la vérité, de la paix et de la justice dans mon pays la Palestine, dans la région et dans le monde entier. Je vous prie, O Seigneur, au nom de mon peuple, le peuple de Palestine, musulmans, chrétiens et samaritains, qui désire ardemment une juste paix, une vie digne et la liberté ; je vous prie, O Seigneur, de rendre prospère et prometteur l'avenir de notre peuple, avec la liberté dans un état souverain et indépendant, Accordez, O Seigneur, à notre région et à son peuple, la sécurité, le salut et la stabilité. Sauvez notre ville bénie Jérusalem ; la première Kiblah, la deuxième sainte mosquée, la troisième des deux saintes mosquées et la ville de bénédictions et de la paix avec tout ce qui l'entoure. La réconciliation et la paix, O Seigneur, sont notre but. Dieu dans son Livre saint a dit aux fidèles : Faites la paix parmi vous. Nous voilà, O Dieu, inclinés à la paix. Rendez fermes nos pas et couronnez nos efforts et nos initiatives de succès. Vous êtes le promoteur de la vertu et celui qui prévient le vice, le mal et l'agression. Vous dites et vous êtes le plus véridique : Et s'ils penchent pour la paix, inclinez-vous aussi vers elle et ayez confiance en Allah. Voici ! Il est celui qui écoute, celui qui connaît. Comme dit le Prophète Mahomet : Diffusez la paix parmi vous. Aujourd'hui, nous réaffirmons ce que Jésus Christ a dit s'adressant à Jérusalem : Si seulement vous aviez connu aujourd'hui le chemin de la paix ! Laissez-nous aussi vous rappeler les paroles de saint Jean-Paul II quand il a dit : Si la paix est réalisée à Jérusalem, la paix sera témoignée dans le monde entier. Simultanément, dans notre prière aujourd'hui, nous avons proclamé à plusieurs reprises pour ceux qui s'engagent pour la paix : Bienheureux les ouvriers de paix, et Demandez la paix pour Jérusalem, comme il est écrit dans les Saintes Écritures. C'est pourquoi, nous vous demandons, O Seigneur, la paix en Terre Sainte, en Palestine et à Jérusalem ensemble avec votre peuple. Nous vous invitons à faire de la Palestine et de Jérusalem en particulier une terre sûre pour tous les croyants et un lieu de prière et d'adoration pour les adeptes des trois religions monothéistes, le judaïsme, le christianisme, l'islam, et pour tous ceux qui désirent la visiter telle qu'elle est établie dans le saint Coran. O Seigneur, Vous êtes la paix et la paix émane de Vous. O Dieu de Gloire et de Majesté donnez-nous la sécurité et la sûreté et soulagez la souffrance de mon peuple dans la patrie et la diaspora. O Seigneur, ramenez une paix juste et totale à notre pays et à la région pour que notre peuple et les peuples du Moyen-Orient et le monde entier puissent jouir du fruit de la paix, de la stabilité et de la coexistence. Nous voulons la paix pour nous et nos voisins. Nous cherchons la prospérité et la tranquillité d'esprit pour nous et pour les autres de la même façon. O Seigneur, répondez à nos prières et donnez succès à nos initiatives parce que vous êtes le plus juste, le plus miséricordieux, Seigneur des mondes. Amen".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.6.14).

  • Rencontre oecuménique, en la Basilique du Saint-Sépulcre

    Pour la première fois dans l’Histoire, ce dimanche soir, les chefs de toutes les Églises chrétiennes de Jérusalem ont prié ensemble au Saint-Sépulcre. C’était le temps fort du pèlerinage du Pape François en Terre Sainte, l’objectif principal de son voyage, 50 ans après la rencontre entre Paul VI et Athénagoras, qui initia un rapprochement entre catholiques et orthodoxes, un tournant dans l’histoire.

    Lorsque le Pape François et le patriarche œcuménique de Constantinople Bartholomée sont arrivés, accueillis par les Supérieurs des communautés gréco-orthodoxe, franciscaine et arménienne apostolique, les cloches ont sonné à toute volée. La célébration s'est déroulée en présence de tous les responsables du Statu Quo, qui régit les rapports, les activités et les mouvements dans les basiliques dont plusieurs confessions chrétiennes sont propriétaires.

    Les trois Supérieurs des Communautés du Statu Quo ont d’abord vénéré la Pierre de l’Onction dans l’atrium de la basilique. Le Pape François et le patriarche Bartholomée ont ensuite accompli ce même geste ensemble suivi de tous les participants à la célébration. C’est le patriarche gréco-orthodoxe de Jérusalem qui a pris la parole en premier. Son discours d’accueil a été suivi du chant de l’alléluia et de la proclamation de l’Evangile de la Résurrection : le récit selon Saint Jean, en grec, le récit selon saint Matthieu en latin.

    Changer la peur en amour

    Dans son discours, le Patriarche Bartholomée a insisté sur le message qui émane du tombeau : ce message déclare « que l’Histoire ne peut pas être programmée, que le dernier mot dans l’Histoire n’appartient pas à l’homme, mais à Dieu. Ce saint tombeau nous invite à rejeter une autre forme de peur qui est sans doute la plus répandue à notre époque moderne : à savoir, la peur de l’autre, la peur de la différence, la peur du croyant d’une autre religion ou d’une autre confession. »

    Le Patriarche œcuménique a pointé du doigt le fanatisme religieux qui menace la paix dans de nombreuses régions du globe, où le don même de la vie est sacrifié sur l’autel de la haine religieuse. « Il y a cinquante ans, les feus pape Paul VI et patriarche œcuménique Athénagoras ont changé la crainte en amour. Suivant leurs pas et honorant leur initiative héroïque, nous avons échangé un baiser d’amour, avec le Pape François, a souligné Bartholomée. Tous les chrétiens sont appelés à suivre le chemin de l’amour de la réconciliation, de la paix véritable et de la fidélité à la vérité. Dans leur relation entre eux – quelle que soit l’église ou la confession à laquelle ils appartiennent – apportant ainsi un exemple pour le reste du monde. Le chemin peut être long et difficile, il peut même paraître à certains comme une impasse. C’est le seul chemin, cependant, qui mène à l’accomplissement de la volonté du Seigneur que "[ses disciples] soient un" (Jn 17,21) » a conclu le patriarche de Constantinople.

    Vers l'unité

    Prenant ensuite la parole, le Pape François a invité les participants à accueillir la grâce spéciale de ce moment, à ne pas rester sourds au puissant appel à l’unité qui résonne de ce lieu et à mettre de côté les hésitations héritées du passé. « Certes, a-t-il dit, nous ne pouvons nier les divisions qui existent encore entre nous : ce lieu sacré nous en fait ressentir le drame avec une souffrance plus grande. Et pourtant, en cinquante ans, des pas vraiment importants ont été accomplis vers l’unité. Il reste encore du chemin à parcourir pour aboutir au partage de la même Table eucharistique ; mais les divergences ne doivent pas nous effrayer et paralyser notre chemin. »

    Le Pape François a renouvelé le vœu déjà exprimé par ses prédécesseurs, de maintenir un dialogue avec tous les frères en Christ pour trouver une forme d’exercice du ministère propre de l’Évêque de Rome qui, en conformité avec sa mission, s’ouvre à une situation nouvelle et puisse être, dans le contexte actuel, un service d’amour et de communion reconnu par tous.

    Œcuménisme de la souffrance

    Le Souverain Pontife a par ailleurs évoqué la souffrance des chrétiens de diverses confessions, les uns à côté des autres. Là se réalise un œcuménisme de la souffrance, l’œcuménisme du sang, qui possède une particulière efficacité non seulement pour les contextes dans lesquels il a lieu, mais aussi, en vertu de la communion des saints, pour toute l’Église.

    Après l’échange des discours, le Pape François et le patriarche Bartholomée se sont donné l’accolade en signe de paix et ont récité le Notre Père ensemble avant d’entrer dans le Sépulcre pour vénérer le tombeau vide.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours du Pape François sur le site internet du Vatican.


    Résumé en images de cette rencontre œcuménique

  • Vendredi 26 juillet 2013

    Ste Anne, Mère de la Ste Vierge Marie, et St Joachim

    Calendrier liturgique