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cimetière

  • Messe des défunts au cimetière romain du Laurentino présidée par le Pape François

    16h00 : Retransmission en direct sur KTO

  • Messe célébrée par le Pape François au cimetière américain de Nettuno à Rome

    Le Pape François a présidé ce jeudi après-midi, 2 novembre 2017, la Messe de commémoration des fidèles défunts au cimetière militaire américain de Nettuno, près d’Anzio, au sud de Rome. Après avoir déposé une rose blanche sur quelques-unes des près de 8000 stèles, le Pape s’est recueilli, en silence, au milieu des tombes, dont celle d’un soldat inconnu, d’un italo-américain et d’un juif. « La guerre, plus jamais », a réclamé le Saint-Père, rappelant qu’aujourd’hui est un jour d’espérance mais aussi de larmes.

    « Nous tous, aujourd’hui, sommes rassemblés dans l’espérance » ; une espérance, comme le dit la première lecture, tirée du livre de Job, que notre rédempteur « est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts » (Job 19,1. 23-27a). Cette espérance, « de rencontrer Dieu de nouveau, de se retrouver tous, comme des frères, ne déçoit pas », poursuit le Pape, citant saint Paul (Rom 5, 5).

    Mais l’espérance plonge souvent ses racines « dans les douleurs humaines ». « Et ce moment de douleur, de peine, de souffrance, nous fait regarder le Ciel et dire : “Je crois que mon Rédempteur est vivant. Mais arrête-toi, Seigneur.” » Et le Saint-Père d’ajouter : « Plus jamais. Plus jamais la guerre. Plus jamais ce massacre inutile », comme l’avait avant lui réclamé le Pape Benoît XV, il y a 100 ans, durant la Première guerre mondiale. Ce refus des conflits, nous devons le redire aujourd’hui, alors que le monde est « une nouvelle fois » en guerre et qu’il se prépare même à y aller « encore plus fortement ».

    Le Pape se remémore alors cette femme âgée, devant les ruines d’Hiroshima, qui dans une résignation plaintive disait : « Les hommes font tout pour déclarer et faire une guerre, et à la fin ils se détruisent eux-mêmes. » « C’est cela la guerre : la destruction de nous-même ». Cette femme, qui avait sans doute perdu des fils et des neveux, avait de la peine au cœur et pleurait, se souvient le Pape. « Si aujourd’hui est un jour d’espérance, c’est aussi un jour des larmes. » Ces larmes, que versaient aussi les femmes apprenant par la poste la mort de leurs maris et de leurs fils, ne doivent pas être oubliées par l’humanité, ajoute le Pape.

    Au contraire, il dénonce l’« orgueil » de cette humanité « qui n’a pas appris les leçons et semble ne pas vouloir les retenir ». Il rappelle toutes ces fois où les hommes sont convaincus, en entrant en guerre, « de porter un monde nouveau, de provoquer un printemps ». « Et cela finit en un hiver, méchant, cruel, avec le règne de la terreur et de la mort. »

    Demandant de prier spécialement pour les jeunes défunts du cimetière, le Pape a également une pensée pour les victimes de cette « guerre par morceau », qu’il n’a de cesse de dénoncer. « Prions aussi pour les morts d’aujourd’hui, les morts de guerre, les enfants aussi, innocents. Voilà le fruit de la guerre : la mort. » En conclusion, le Pape se tourne donc vers le Seigneur, lui demandant la « grâce de pleurer ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Prière du Pape aux Fosses ardéatines

    « Voici les fruits de la guerre : haine, mort, vengeance... Pardonne-nous Seigneur », tels sont les mots que le Pape François a écrit sur le livre d’or du mémorial des Fosses ardéatines. Le Saint-Père s’y est recueilli jeudi 2 novembre en fin d’après-midi pour une prière à l’intention des victimes du massacre du 24 mars 1944. 335 civils italiens, dont 75 juifs, avaient alors été abattus par les troupes d’occupations nazies, en représailles à une attaque de la résistance contre les SS.

    « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est par ce nom que tu t’es présenté à Moïse quand tu lui révélas la volonté de libérer ton peuple de l’esclavage en Egypte » a dit le Pape François lors d’une courte allocution au mémorial, rappelant que « Dieu se lie par un pacte d’amour fidèle pour toujours, miséricordieux et compatissant avec chaque homme et chaque peuple qui souffre de l’oppression ».

    « Toi Seigneur tu connais leurs visages et leurs noms, a poursuivi le Pape faisant allusion aux civils massacrés, y compris les 12 personnes inconnues. Pour toi, personne n’est inconnu ».

    « Fais, ô Seigneur qu’en ce lieu consacré à la mémoire de ceux qui sont tombés pour la liberté et la justice, nous quittions nos sandales de l’égoïsme et de l’indifférence,  a conclu le Saint-Père, et qu’à travers le buisson ardent que représente ce mausolée, nous écoutions en silence Ton nom : Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus, Dieu des vivants. Amen. »

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de la prière traduite en français sur Zenit.org.

  • 16h00 : Messe au cimetière de Prima Porta (Flaminio) de Rome

    En direct sur KTO

  • Sainte Messe en la Solennité de Tous les Saints au cimetière du Verano

    (Vidéo sur le CTV)

    Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche, a-t-il souligné, « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». Et le Saint-Père de rappeler que la voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.

    Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux » a souligné le Pape. Ces béatitudes sont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.

    S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape François a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Et il a déploré que bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin », tous, a-t-il insisté. « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».

    Évoquant la béatitude « Heureux les artisans de paix », le Pape François a interpellé : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? a interrogé le Saint-Père. Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, a-t-il affirmé, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, le Pape a exhorté à demander la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Nouvelles du monde - Inde : violence contre des églises chrétiennes

    De nouveaux épisodes de violence ont été enregistrés en Inde contre des structures et des communautés chrétiennes.

    inde,Un cas de vandalisme à l’encontre d’une église a été signalé à Goa, dans l’ouest de l’Inde. Des hommes non identifiés ont frappé et endommagé une statue de Notre-Dame de Lourdes se trouvant dans une Paroisse d’un village. Les fidèles sont préoccupés par la profanation du lieu.

    Dans un autre Etat indien, le Kerala, au sud de l’Inde, un cimetière chrétien du district de Pathanamthitta a été vandalisé, des tombes et des stèles ayant été détruites deux jours de suite. Le mur du cimetière a lui aussi été sali par des graffitis. A Mangalore, dans l’Etat du Karnataka, dans le centre du pays, une salle de prière catholique sise à la périphérie de la ville a fait l’objet d’un lancé de cailloux qui a provoqué des bris de vitres. Selon les chrétiens du cru, « certains éléments anti-sociaux cherchent actuellement à créer un climat d’insécurité et de panique au sein de la société ».

    Un forum d’ONG chrétiennes rappelle que « les attaques et les fréquents actes de vandalisme contre des objectifs chrétiens dans différentes parties du pays préoccupent. Les autorités civiles ont le devoir d’arrêter les violents, de garantir la paix et l’harmonie dans la société, de protéger l’Etat de droit et la liberté religieuse ».

    Fides – photo: www.catholic.org

    Source : InfoCatho.be.

  • Méditation - Poésie : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (3)

    « ... Du Rédempteur voici les croix, signes sacrés,
    Vous les portez sur vous, ô morts qui m'entourez ;
    Ici, vous avez tous la croix divine, l'arbre
    Qui dans le bronze ou l'or, le granit ou le marbre,
    Donne la même fleur au calice sanglant.
    C'est la fleur de la Mort qu'avec l'eau de son flanc
    Le Christ arrose et fait renaître et qu'il déploie
    Pour que l'homme l'adore et pour que Dieu la voie,
    La fleur de l'Espérance aux immortels parfums.
    Heureux si vous avez dans l'ombre, ô chers défunts,
    Jadis dans le secret des terrestres misères,
    Versé toute votre âme et des larmes amères,
    Les pleurs de vos chagrins les plus mystérieux
    Sur l'arbre qui porta le Mystère des Cieux.
    Heureux ceux dont les cœurs brûlaient comme les cierges
    Sur des autels fleuris. Bienheureuses les vierges
    Qui tenaient, pour le temps et pour l'éternité,
    En de fragiles mains, les lys pleins de beauté,
    Pleins de grâce, avec leurs corolles renversées
    Et pâles sous le poids des célestes pensées.

    Du champ des morts j'ai vu la terre des vivants.
    La moisson qui frémit aux caresses des vents,
    Haute, droite, sans bruits, demeurait immobile
    Dans la lueur du soir magnifique et tranquille.
    Pas un vol, pas un cri ne partait des sillons.
    Dans le lointain les chars manquaient, mais aux rayons
    Que le soir envoyait, les croix souriaient toutes
    A l'étrange abandon de la plaine et des routes.
    Du champ des morts, là-bas, à l'occident vermeil,
    J'ai vu, dans l'agonie énorme du soleil,
    S'évanouir les bois le long des étendues
    Et disparaître, au fond des campagnes perdues,
    Un noir fourmillement de troupeaux qui fuyaient.
    Seules, devant la nuit proche, les croix brillaient,
    Car l'ombre qui semblait couvrir la terre entière,
    L'ombre laissait survivre, autour du cimetière,
    Pur et d'autant plus doux sous le ciel attristé,
    Comme un reflet de gloire et d'immortalité. »

    Paul Harel (1854-1927), Dans le cimetière, in "Les Heures lointaines"
    Paris, Alphonse Lemere, Éditeur, 1902.

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  • A 16h00 : Sainte Messe célébrée par le Pape François

     
    L’homme est « capable de dévaster la Création, la vie, les cultures, les valeurs, l’espoir ». Les paroles cinglantes du Pape, dans son homélie lors de la messe de la solennité de la Toussaint, samedi au cimetière romain du Verano. Mais « l’amour et la force du Seigneur » permettent « d’arrêter cette folle course de destruction ».

    Mêmes les destructions lors des guerres du siècle passée ne sont « rien » comparées « à ce qui se passe aujourd’hui », a lancé François, en se rappelant de photographies vieilles de 71 ans vues un peu plus tôt en sacristie. Celles-ci rappellent le bombardement de Rome qui a frappé également le quartier dans lequel se situe le cimetière du Verano, à Rome.

    « L’homme se prend pour Dieu, se croit le Roi », a poursuivi le Souverain Pontife, se référant aux « guerres qui se poursuivent ». Cette « industrie de la destruction », selon la description du Saint-Père, écarte aussi les « enfants, les anciens, les jeunes sans travail », cette dévastation ayant produit une « culture du déchet ».

    Au Pape François alors de monter d’un ton : « cela se passe ici, aujourd’hui. Il semble que ces personnes ne comptent pas, qu’elles appartiennent à une autre espèce, qu’elles ne sont pas humaines. Elles demandent le salut, la paix, du pain, du travail ». Évoquant l'hiver qui arrive, il a aussi dénoncé les épreuves qui attendent les diverses populations dans les zones de conflit.

    Ces hommes, femmes et enfants sont autant de « saints inconnus », auxquels le Pape a invité à penser. Il a enfin invité les fidèles à regarder vers Dieu, « l’espoir ». « L’espoir qu’il ait pitié de Son peuple, de ces personnes écartées », mais aussi « des destructeurs ». Ainsi, la « sainteté de l’Église va de l’avant : avec ces personnes, avec nous qui verrons Dieu comme Lui est ».

    « Quel doit être notre comportement si nous voulons entrer dans ce peuple et cheminer vers le Père, dans ce monde de dévastation, de guerre, de tribulations ? », a alors demandé le Souverain Pontife. La réponse se trouve dans l’Évangile : celui des Béatitudes. « Seul ce cheminement nous portera à la rencontre avec Dieu, nous sauvera de la destruction, de la dévastation de la Terre, de la Création, de la morale, de l’Histoire, de la famille, de tout ».

    Mais le Pape nous rappelle que cela nous fera passer par de difficiles moments, qu’il nous apportera des problèmes, des persécutions. « Mais seul ce cheminement nous portera de l’avant, a insisté François. Ainsi, ce peuple qui souffre tant aujourd’hui à cause de l’égoïsme de nos frères dévastateurs va de l’avant avec les Béatitudes, avec l’espoir de trouver Dieu, avec l’espoir de devenir saint, en ce moment de la rencontre définitive avec Lui ».

    Source : Radio Vatican.

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Mémorial militaire de Redipuglia

    Le Pape François se rend ce samedi 13 septembre au Mémorial militaire de Redipuglia à l'occasion du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

    Transmissions vidéo en direct du CTV (Centre Télévisé du Vatican)

    7h30     Déplacement en voiture du Vatican à l'aéroport de Ciampino
    8h00     Départ de l'aéroport de Ciampino
    8h50     Atterrissage à l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    9h15     Visite au Cimetière austro-hongrois de Fogliano di Redipuglia

    Le Pape entrera seul dans le Cimetière ; il priera et déposera une gerbe de fleurs devant le monument central.

    10h00     Messe au Sanctuaire militaire de Redipuglia     Homélie du Saint-Père

    La Célébration eucharistique sera suivie d'une prière pour les morts au champ d’honneur et pour les victimes de toutes les guerres. Le Pape remettra aux ordinaires militaires et aux évêques présents une lampe qui sera allumée dans leurs diocèses respectifs au cours des célébrations de commémoration de la Première Guerre mondiale.

    12h00     Départ de l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    Atterrissage à l’aéroport de Ciampino - Déplacement en voiture au Vatican

    Source : Site internet du Vatican.

  • Programme de la visite du Pape François, le 13 septembre, au cimetière militaire de Redipuglia en Italie

    Le Vatican a publié ce jeudi le programme de la visite du Pape François, le samedi 13 septembre, au cimetière militaire de Redipuglia, dans le nord-est de l’Italie, à quelques kms de la frontière slovène. Inauguré le 13 septembre 1938, c’est l’un des plus grands cimetières militaires du monde. Il conserve les corps de plus de 100.000 soldats italiens tombés lors de la première guerre mondiale, dont 30.000 soldats inconnus. Cette région faisait alors partie de l’Autriche-Hongrie.

    A son arrivée à 9h15, le Saint-Père entrera d’abord seul dans le cimetière austro-hongrois qui accueille 15.000 morts de plusieurs nationalités : autrichiens, slovènes, hongrois, tchèques, slovaques, pour montrer qu’il se rend dans ce lieu comme un pèlerin de paix au-delà des frontières et des appartenances. Il priera et déposera une gerbe de fleurs devant le monument aux morts avant de gagner l’impressionnant sanctuaire de Redipuglia. La Messe, à 10h00, sera célébrée pour les victimes de toutes les guerres. Elle sera suivie d’une prière pour les morts au champ d’honneur et pour toutes les personnes tuées pendant les conflits. Le Pape François remettra aux évêques une lampe qui sera allumée dans leurs diocèses respectifs au cours des différentes célébrations du centenaire de la Grande Guerre. Son retour à Rome est prévu aux alentours de 13h00.

    Sa visite ne sera pas une simple commémoration historique, mais une incitation à œuvrer pour la paix et la réconciliation, alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine, en Irak, en Syrie…. Au mois de juin, dans un message à l'occasion du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, il avait rendu hommage aux soldats de différents pays tombés dans la lutte contre la barbarie nazie.

    Source : Radio Vatican.

  • Dépôt d'une couronne au Mont Herzl

    Dépôt d'une couronne au Mont Herzl, qui abrite le cimetière national d'Israël

  • Samedi 17 mai 2014

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 22 décembre 2013

    4ème dimanche de l'Avent

    Calendrier liturgique

    "Rorate cæli"

    C’est l’Introït du quatrième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.

    Ant. ad Introitum. Is. 45, 8.
    Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem.
    Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le salut ! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur.

    Ps. 18, 2
    Cæli enárrant glóriam Dei : et ópera mánuum eius annúntiat firmaméntum.
    Les cieux chantent la gloire de Dieu : leur voûte solide proclame la puissance de ses mains.

  • Messe de la Toussaint au cimetière du Verano


    Le Pape François a célébré vendredi après-midi la Messe de la Toussaint au Verano, le plus célèbre cimetière de Rome, mettant l'accent sur "l'espérance" et "la joie" d'être accueilli par Dieu au moment de la mort. Sous un dais rouge installé à l'entrée de cet antique cimetière de 80 hectares parsemé de statues, au milieu d'une foule dense de fidèles et de Romains venus rendre hommage à leurs défunts, le Pape a improvisé complètement son homélie.

    Le Pape a évité d'insister sur l'angoisse et la tristesse que beaucoup éprouvent à l'occasion des fêtes de la Toussaint et du Jour des défunts ce samedi, et a axé sa réflexion sur l'espérance que représentent ces deux commémorations. "En ces jours d'espérance où nous commémorons tous les saints et les défunts, il faut que nous pensions un peu à l'espérance qui nous accompagne dans la vie : les premiers chrétiens la représentaient par une ancre". "Nous devons avoir le cœur ancré là où sont nos ancêtres, les saints, et Dieu. Là est l'espérance qui ne déçoit jamais. Il y a des moments difficiles dans la vie mais avec l'espérance l'âme va de l'avant". "L'espérance est comme un levain qui élargit l'âme". "Alors que le crépuscule approche, a ajouté le Pape en cette fin d'après-midi, "chacun peut réfléchir au crépuscule de sa vie, parce que tous nous le vivrons un jour, et se demander où est ancré notre cœur". "S'il n'est pas bien ancré, ancrons-le à ce rivage de Dieu, parce que nous savons qu'Il ne nous déçoit pas."

    L'espérance purifie, élargit l'âme

    "Ces jours sont des jours d'espérance, a insisté le Pape, "la beauté, la vérité, le véritable amour est ce qui nous attend, et tous ceux qui nous ont précédés sont là, et proclament qu'ils ont été sauvés non pour leurs bonnes actions, même s'ils en ont accomplies, mais uniquement par le Seigneur qui nous prend par la main comme un père".
    "Si aujourd'hui, nous faisons mémoire de nos frères et sœurs qui nous ont précédés dans le Ciel, a encore ajouté le Pape, c'est parce que cette espérance ne déçoit pas". "Le Seigneur ne déçoit jamais : regardez le grand amour qu'Il nous donne, nous sommes fils de Dieu mais ce que nous serons n'a pas été révélé. Nous serons encore plus, nous serons semblables à Lui, parce que nous Le verrons comme Il est". Et "nous aussi, a assuré le Pape, nous serons là seulement par la grâce du Seigneur." "Quiconque a cette espérance se purifie, car l'espérance purifie, élargit l'âme. Alors regardons tous vers l'avenir avec espérance, avec la joie d'être reçus par le Seigneur : c'est cela l'espérance chrétienne qui nous donne la paix. Ce jour est un jour de sérénité, de joie tranquille".

    Source : Radio Vatican.