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redipuglia

  • Messe au cimetière militaire de Redipuglia, célébrée par le Pape François

    A l'occasion du premier centenaire de la grande guerre, le Pape a célébré une Messe au mémorial militaire italien de Redipuglia (au Frioul). Arrivé du Vatican en hélicoptère vers 9h00, il s'est aussitôt rendu par le route au cimetière militaire de Fogliano di Redipuglia où reposent 14.550 soldats austro-hongrois "unis dans la mort comme dans la vie". Il a déposé une couronne sur le monument central abritant les restes de 7.000 soldats anonymes. Puis il a gagné le pied du Sei Busi, montagne disputée au début du conflit, pour visiter le cimetière monumental italien de Redipuglia où reposent plus de 100.000 soldats tombés au front. Au centre se trouve le tombeau du prince Emanuele de Savoie-Aoste, commandant de la IIIe Armée, inauguré en 1938 en présence de 50.000 vétérans de la première guerre mondiale.

    A l'homélie de la Messe, reprenant la première lecture du jour qui rapporte le meurtre d'Abel, le Saint-Père a condamné l'indifférence face à la guerre :

    « Admirant la beauté de ce paysage, a-t-il dit, en ces lieux où des hommes et des femmes travaillent, où les enfants jouent et où les personnes âgées rêvent, je ne peux que dire : La guerre est une folie. Alors que Dieu dirige sa création, et que nous les hommes, nous sommes appelés à collaborer à son œuvre, la guerre détruit. Elle détruit aussi ce que Dieu a créé de plus beau, l’être humain. La guerre défigure tout, même le lien entre frères. La guerre est folle, son plan est la destruction, se développer en détruisant. La cupidité, l’intolérance, l’ambition du pouvoir sont certains des motifs qui poussent à décider la guerre, et ces motifs sont souvent justifiés par une idéologie. Mais d’abord il y a la passion, il y a une impulsion déformée. L’idéologie est également une justification. Et lorsqu'il n’y a pas d’idéologie, il y a la réponse de Caïn : Que m’importe ? Suis-je le gardien de mon frère ? La guerre n'épargne personne, personnes âgées, enfants, mamans, papas… Que m’importe ? Au-dessus de ce cimetière, flotte la devise narquoise de la guerre : Que m’importe ? Tous les êtres humains qui reposent ici avaient des projets et des rêves, mais leurs vies ont été brisées. L’humanité a dit : Que m’importe ? Pourquoi, pourquoi ? Aujourd’hui encore, après l'échec renouvelé d’une seconde guerre mondiale, on peut, peut-être, parler d’une troisième guerre par morceaux, avec des crimes, des massacres, des destructions. La première page des journaux ne devrait-elle pas avoir pour titre : Que m’importe ? Aujourd'hui comme hier, l'attitude de Caïn est exactement à l’opposé de ce que demande Jésus dans l’Évangile. Lui qui est présent dans le plus petit de ses frères, le Roi, le Juge du monde, il est l’affamé, l’assoiffé, l’étranger, le malade, le prisonnier. Celui qui prend soin de son frère entre dans la joie du Seigneur. Celui qui, en revanche, ne le fait pas, qui par ses omissions dit "Que m’importe ?", reste dehors. »

    « Ici comme dans le cimetière voisin, sont enterrées beaucoup de victimes. Nous les évoquons aujourd’hui. Il y a les pleurs, il y a la douleur. Et d’ici nous rappelons toutes les victimes de toutes les guerres. Aujourd’hui encore les victimes sont nombreuses. Comment cela est-il possible ? C’est possible parce que, aujourd’hui encore, dans les coulisses, il y a des intérêts, des plans géopolitiques, l’avidité de l’argent et du pouvoir, et il y a l’industrie des armes, qui semble être tellement importante. Et ces planificateurs de la terreur, ces organisateurs de l’affrontement, comme également les marchands d’armes, ont écrit dans leurs cœurs "Que m’importe ?" C’est le propre des sages, que de reconnaître leurs erreurs, d’en éprouver de la douleur, de les regretter, de demander pardon et de pleurer. Avec ce "Que m’importe ?" qu’ont dans le cœur les affairistes de la guerre, peut être gagnent-ils beaucoup, mais leur cœur corrompu a perdu la capacité de pleurer. Caïn n’a pas pleuré, il n'a pu le faire. Et l'ombre de Caïn plane aujourd’hui sur ces cimetières. On le voit ici. On le voit dans l’histoire qui va de 1914 jusqu’à nos jours. Et on le voit aussi de nos jours. Avec un cœur de fils, de frère, de père, je vous demande à tous, et pour nous tous, la conversion du cœur : Passons de ce "Que m’importe ?" aux larmes. Pour tous ceux qui sont tombés dans une hécatombe inutile, pour toutes les victimes de la folie de la guerre, en tout temps. Pleurer, l’humanité a besoin de pleurer, et c’est maintenant l’heure des larmes. »

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 13.9.14).

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Le Pape François au Mémorial militaire de Redipuglia

    Le Pape François se rend ce samedi 13 septembre au Mémorial militaire de Redipuglia à l'occasion du centenaire du début de la Première Guerre mondiale.

    Transmissions vidéo en direct du CTV (Centre Télévisé du Vatican)

    7h30     Déplacement en voiture du Vatican à l'aéroport de Ciampino
    8h00     Départ de l'aéroport de Ciampino
    8h50     Atterrissage à l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    9h15     Visite au Cimetière austro-hongrois de Fogliano di Redipuglia

    Le Pape entrera seul dans le Cimetière ; il priera et déposera une gerbe de fleurs devant le monument central.

    10h00     Messe au Sanctuaire militaire de Redipuglia     Homélie du Saint-Père

    La Célébration eucharistique sera suivie d'une prière pour les morts au champ d’honneur et pour les victimes de toutes les guerres. Le Pape remettra aux ordinaires militaires et aux évêques présents une lampe qui sera allumée dans leurs diocèses respectifs au cours des célébrations de commémoration de la Première Guerre mondiale.

    12h00     Départ de l'aéroport de Ronchi dei Legionari
    Atterrissage à l’aéroport de Ciampino - Déplacement en voiture au Vatican

    Source : Site internet du Vatican.

  • Le calendrier des célébrations du Pape pour septembre

    Le calendrier des célébrations liturgiques du Pape François pour le mois de septembre 2014 a été dévoilé ce mercredi.
    Voici donc les cérémonies que présidera le Saint-Père en septembre :

    Samedi 13 : Visite pastorale à Redipuglia (Italie) et Messe au mémorial militaire.
    La ville de Redipuglia est située dans le nord-est de l’Italie, à quelques kms de la frontière slovène. Le cimetière, inauguré le 13 septembre 1938, est l’un des plus grands cimetières militaires au monde. Il conserve les corps de plus de 100.000 soldats italiens tombés lors de la première guerre mondiale, dont 30.000 soldats inconnus. Le Saint-Père y célèbrera la Messe à 10h00, et priera à cette occasion pour toutes les victimes des guerres. Cette célébration eucharistique sera suivie d’une prière pour les morts au champ d’honneur et pour toutes les personnes tuées pendant les conflits.

    Dimanche 14 : en la fête de la Croix Glorieuse, à 9h00 à la Basilique vaticane, Messe pour les mariages de vingt couples.

    Dimanche 21 : Voyage pastoral en Albanie, pour une visite d’une seule journée.

    Dimanche 28 : Basilique vaticane, à 10h00, Messe célébrée à l’occasion d’une journée consacrée aux personnes âgées et grands-parents du monde entier, un évènement qui sera retransmis en mondovision.

    Vatican Information Service et Radio Vatican.

  • Programme de la visite du Pape François, le 13 septembre, au cimetière militaire de Redipuglia en Italie

    Le Vatican a publié ce jeudi le programme de la visite du Pape François, le samedi 13 septembre, au cimetière militaire de Redipuglia, dans le nord-est de l’Italie, à quelques kms de la frontière slovène. Inauguré le 13 septembre 1938, c’est l’un des plus grands cimetières militaires du monde. Il conserve les corps de plus de 100.000 soldats italiens tombés lors de la première guerre mondiale, dont 30.000 soldats inconnus. Cette région faisait alors partie de l’Autriche-Hongrie.

    A son arrivée à 9h15, le Saint-Père entrera d’abord seul dans le cimetière austro-hongrois qui accueille 15.000 morts de plusieurs nationalités : autrichiens, slovènes, hongrois, tchèques, slovaques, pour montrer qu’il se rend dans ce lieu comme un pèlerin de paix au-delà des frontières et des appartenances. Il priera et déposera une gerbe de fleurs devant le monument aux morts avant de gagner l’impressionnant sanctuaire de Redipuglia. La Messe, à 10h00, sera célébrée pour les victimes de toutes les guerres. Elle sera suivie d’une prière pour les morts au champ d’honneur et pour toutes les personnes tuées pendant les conflits. Le Pape François remettra aux évêques une lampe qui sera allumée dans leurs diocèses respectifs au cours des différentes célébrations du centenaire de la Grande Guerre. Son retour à Rome est prévu aux alentours de 13h00.

    Sa visite ne sera pas une simple commémoration historique, mais une incitation à œuvrer pour la paix et la réconciliation, alors que la guerre continue de faire rage en Ukraine, en Irak, en Syrie…. Au mois de juin, dans un message à l'occasion du 70e anniversaire du débarquement allié en Normandie, il avait rendu hommage aux soldats de différents pays tombés dans la lutte contre la barbarie nazie.

    Source : Radio Vatican.