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  • Angelus de ce dimanche 5 novembre 2017

    Les disciples de Jésus ne doivent pas chercher les honneurs, ne pas se sentir supérieurs aux autres ; entre eux doit régner une attitude simple et fraternelle : c’est en substance ce qu’a affirmé le Pape François, peu avant la prière de l’Angélus, Place St Pierre ce dimanche 5 novembre 2017. Devant les fidèles réunis nombreux sous les fenêtres du Palais apostolique, sous un ciel nuageux et menaçant, le Souverain Pontife est revenu sur l’Évangile du jour, en St Matthieu (23, 1-12), dans lequel Jésus dénonce avec sévérité la duplicité et l’hypocrisie des scribes et des pharisiens, qui courent après les honneurs.

    Jésus met en garde la foule et ses disciples, à propos des pharisiens : « n’agissez pas d’après leurs actes, car ils disent et ne font pas ». C’est là un défaut fréquent chez ceux qui ont une autorité, observe le Pape : « celui d’exiger des autres des choses, qu’eux-mêmes, pourtant, ne mettent pas en pratique ». Alors que l’autorité doit faire valoir la force de l’exemple, afin d’aider les autres à faire ce qui est juste. « L’autorité est une aide, assure le Pape, mais si elle s’exerce mal, elle devient oppressive, (…) crée un climat de défiance, d’hostilité et porte à la corruption ».

    Jésus réprouve le comportement des pharisiens, eux qui cherchent la reconnaissance, les meilleures places, les récompenses, et aiment à se faire appeler « maître ». Autant de tentations qui correspondent à « l’orgueil humain, pas toujours facile à vaincre », typiques de celui « qui vit pour l’apparence », reconnait le Pape, qui s’est ensuite attardé sur les consignes que Jésus donne à ses disciples, et donc aux croyants.

    « Personnellement, je suis triste de voir des personnes qui vivent en courant derrière la vanité des honneurs », a dit le Pape. « Nous les disciples de Jésus, nous ne devons pas faire ainsi, puisqu’entre nous doit régner une attitude simple et fraternelle ». « Nous sommes tous frères, et nous ne devons en aucun cas écraser les autres, les regarder de haut » a encore affirmé le Saint-Père, qui exhorte à mettre « les qualités que nous avons reçues du Père céleste », au service de nos frères. « Nous ne devons pas nous considérer supérieurs aux autres », a encore insisté le Pape, invitant plutôt à pratiquer le modestie, une vertu « essentielle » pour qui veut vivre conformément à l’enseignement de Jésus, « doux et humble de cœur, venu pour non être servi, mais pour servir ».

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Au terme de l'Angélus, le Pape a rappelé la béatification, advenue ce samedi 4 novembre à Indore, de Rani Maria Vattalil, religieuse indienne assassinée le 25 février 1995, en raison de sa foi. « Que son sacrifice soit semence de foi et de paix, spécialement en terre indienne. Elle était si bonne. On l’appelait la "sœur du sourire". », a notamment déclaré le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (MA).

  • GPA : la CEDH valide l’achat d’enfants pour tous

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    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a de nouveau condamné la France ce 21 juillet « pour avoir refusé de transcrire à l’état civil les actes de naissances d’enfants nés à l’étranger par GPA ». La CEDH se prononçait sur les affaires Foulon et Bouvet, dans lesquelles « des hommes ont eu recours à des mères porteuses en Inde ». Elle estime que « le refus de transcription constitue une violation du droit au respect de la vie privée des enfants garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’homme ». Ces deux arrêts confirment ceux rendus en juin 2014 dans les affaires Menneson et Labassée, pour des enfants nés de mères porteuses aux Etats Unis (cf. CEDH - affaire Mennesson et Labessee : une porte ouverte à la GPA , La CEDH condamne la France : vers la légalisation de fait de la GPA). « La filiation n’est pas une question biologique », a commenté Caroline Mécary, avocate de MM. Foulon et Bouvet.

    L’Etat français est condamné à « verser 5000 euros à chacun des enfants pour ‘dommage moral’ et 15000 euros à chaque famille au titre des frais de procédure ».

    Note de Gènéthique : « Le gouvernement français refuse de combattre la GPA ».

    Sources: Gènéthique - Le Monde, Gaëlle Dupont (21/07/2016).

    Ce nouvel arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme marque une étape supplémentaire de la libéralisation de la GPA et de « l’achat d'enfant ». Alors que par les affaires Mennesson et Labassée, la Cour avait donné droit à des couples hétérosexuels mariés ayant obtenu des enfants aux Etats-Unis, par l’arrêt Foulon et Bouvet elle donne à présent raison à des hommes célibataires ou homosexuels, ayant « loué une femme » pour obtenir des enfants en Inde.
    Certes, il est de l’intérêt de ces enfants de voir établie leur filiation avec leurs parents biologiques, et donc a fortiori avec leur père, mais à aucun moment la Cour ne met en cause la moralité de la pratique de la GPA qui est pourtant contraire aux droits fondamentaux des enfants et des femmes. La Cour ne daigne pas davantage accorder la moindre attention aux circonstances de la naissance des enfants, à la honteuse et inhumaine exploitation de leurs mères.

    Ce faisant, la Cour européenne, avec toute son autorité, entérine la « GPA low-cost » et la « GPA GAY » ; elle encourage de fait le recours aux mères porteuses pour toutes les personnes en mal d’enfant, et ouvre, qu’elle le veuille ou non, un « droit à l’enfant pour tous ».

    Le plus triste est qu’à aucun moment la Cour ne s’interroge sur les faits en cause, sur la situation des mères porteuses, sur leur exploitation, et ce qu’il faut bien appeler le commerce des enfants. Elle ne s’interroge pas davantage sur les conséquences pour ces enfants d’avoir été commandés, payés, abandonnés par leurs mères, élevés par un homme seul ou en couple avec un autre homme. A moitié indiens, ils ne pourront pas oublier leur origine. Un jour, ces enfants  se révolteront, et ils auront raison.
    L’aveuglement moral de la Cour, prisonnière de son idéologie libertaire, est pathétique.

    La France est condamnée à payer 45.000 euros de dommages, frais et dépens.

    Grégor Puppinck
    Directeur

    Lire la décision de la CEDH

    Voir également l'étude :
    Quelle voies de droit international pour interdire la maternité de substitution

    Source : ECLJ (Centre Européen pour le Droit et la Justice).

  • Inde : Des inondations catastrophiques

    Inde-inondations-c-Caritas.jpgLe bilan des morts et des disparus à la suite des inondations qui ont frappé, à la fin du mois de mars, la région himalayenne du Kashmir, dans le nord de l’Inde, continue à s’alourdir.

    Un village du district de Budgam a été emporté sous un glissement de terrain. Çà et là, des corps ont été retrouvés, mais on craint que d’autres habitants soient encore pris au piège dans la boue et les détritus qui ont submergé des dizaines d’habitations.

    Les opérations d’évacuation gérées par des équipes de la Force nationale de réponse aux catastrophes envoyées par New Delhi se poursuivent. Même s’il ne pleut plus, le niveau de la rivière Jhelun a dépassé les niveaux de garde et pourrait déborder par endroits. Les autorités ont proclamé l’Etat d’urgence et exhorté ceux qui vivent dans les environs du cours d’eau de quitter leurs habitations pour se réfugier dans des lieux plus sûrs.

    Au mois de septembre dernier, des inondations avaient noyé 80% de la région, causant la mort de plus de 250 personnes et faisant des centaines de milliers d’évacués et des milliers de sans-abri. Cette inondation a d’ailleurs été qualifiée de pire inondation des 50 dernières années.

    A. T. (avec Fides)

    Source : InfoCatho.be.

  • Nouvelles du monde - Inde : violence contre des églises chrétiennes

    De nouveaux épisodes de violence ont été enregistrés en Inde contre des structures et des communautés chrétiennes.

    inde,Un cas de vandalisme à l’encontre d’une église a été signalé à Goa, dans l’ouest de l’Inde. Des hommes non identifiés ont frappé et endommagé une statue de Notre-Dame de Lourdes se trouvant dans une Paroisse d’un village. Les fidèles sont préoccupés par la profanation du lieu.

    Dans un autre Etat indien, le Kerala, au sud de l’Inde, un cimetière chrétien du district de Pathanamthitta a été vandalisé, des tombes et des stèles ayant été détruites deux jours de suite. Le mur du cimetière a lui aussi été sali par des graffitis. A Mangalore, dans l’Etat du Karnataka, dans le centre du pays, une salle de prière catholique sise à la périphérie de la ville a fait l’objet d’un lancé de cailloux qui a provoqué des bris de vitres. Selon les chrétiens du cru, « certains éléments anti-sociaux cherchent actuellement à créer un climat d’insécurité et de panique au sein de la société ».

    Un forum d’ONG chrétiennes rappelle que « les attaques et les fréquents actes de vandalisme contre des objectifs chrétiens dans différentes parties du pays préoccupent. Les autorités civiles ont le devoir d’arrêter les violents, de garantir la paix et l’harmonie dans la société, de protéger l’Etat de droit et la liberté religieuse ».

    Fides – photo: www.catholic.org

    Source : InfoCatho.be.

  • Inde – Les victimes chrétiennes des extrémistes hindous se comptent en centaines

    INDE_communaute_chretienne.jpgLe ‘Catholic Secular Forum’ a publié son rapport annuel sur la persécution en Inde. Les groupes extrémistes hindous ont fait cinq morts et des milliers de victimes de violence au sein de la communauté chrétienne du pays.

    Cinq chrétiens dont un enfant de 11 ans ont été tués en Inde au cours de l’année 2014. Par ailleurs, plus de 300 prêtres, pasteurs et autres responsables de communautés chrétiennes ont été agressés, roués de coups et blessés. Parmi les victimes de violences, se trouvent ensuite plus de 2.000 femmes et enfants chrétiens. Les auteurs de ces violences sont des groupes extrémistes hindous. Tels sont les chiffres fournissant un tableau de la violence à l’encontre des chrétiens indiens ayant eu lieu au cours de l’an dernier, présentés dans le cadre du « 2014 Persecution Report » publié par l’organisation catholique CSF (Catholic Secular Forum) sur la base de sources, documents et témoignages recueillis par le réseau des organisations chrétiennes indiennes. « Cette liste est seulement indicative et non exhaustive » précise à Fides Joseph Dias, laïc catholique responsable du CSF.

    Un incident par jour

    Au sein du Rapport, présenté hier à Bombay et envoyé à l’Agence Fides, on note qu’actuellement, l’Etat du Chhattisgarh est celui dans lequel « il est le plus dangereux d’être chrétien » attendu qu’il s’agit du territoire sur lequel s’enregistre le pic des violences. Le rapport CSF 2014, fait état de «au moins un incident par jour » dans le cadre duquel des personnes, des lieux ou des responsables chrétiens ont subi des violences. Les Etats dans lesquels les abus sont le plus répandus sont le Chhattisgarh, suivi par le Maharashtra, le Madhya Pradesh, l’Uttar Pradesh, le Karnataka, le Kerala et l’Orissa même si d’autres Etats de l’Union indienne sont également concernés de manière moins évidente. Les épisodes recensés sont au total plus de 7.000, des plus graves – les cinq homicides susmentionnés – à ceux qui ont concerné plus de 1.600 femmes, molestées et violées, et 500 enfants.

    Une volonté d’éliminer les minorités religieuses

    Parmi les causes et les responsables de la violence, le Rapport cite les groupes extrémistes hindous tels que Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS) , qui se confirme comme la plus importante ONG existant en Inde, porteuse d’une idéologie nationaliste hindoue qui voudrait éliminer du pays les minorités religieuses. Le RSS enregistrerait une croissance constante notamment grâce à la situation politique actuelle au sein de laquelle le parti Baratiya janata Party se trouve aux affaires au niveau fédéral, au travers du Premier Ministre, Narendra Modi. Si en 2013 avaient été créées 2.000 nouvelles sections et cellules locales du RSS, en 2014, ce nombre a dépassé les 5.000 pour un total de plus de 5.000.000 de membres actifs. Le RSS a pris possession de 60 églises, les désaffectant et les transformant en bases du mouvement.

    L’Etat indien se montre indifférent au sort des chrétiens

    Un document, envoyé à l’agence Fides soulève également le problème de la complicité des institutions. « Souvent, la police se refuse d’enregistrer des actes de violence antichrétienne en tant que tels et les moyens de communication tendent, eux aussi, à ignorer les abus en ne reprenant pas la nouvelle ». Dans d’autres cas, la persécution n’apparaît pas au grand jour parce que les victimes ont peur d’être tuées et ne dénoncent pas les violences. Dans un petit nombre de cas, les abus sont justifiés par des causes autres que la haine religieuse .

    Il avait refusé de se convertir

    Enfin, on se souviendra du jeune Govind Kuram Korram, âgé de 11 ans, enlevé et mort de faim au Chhattisgarh de la main de son oncle qui s’opposait au fait que la famille de l’enfant soit devenue chrétienne, du pasteur protestant Sanjeevulu, poignardé en Andhra Pradesh, du laïc chrétien tué en Orissa après avoir refusé de se reconvertir à l’hindouisme et des époux Dominic et Christina Bhutia, s’étant convertis du bouddhisme au Christianisme au Bengale occidental et assassinés sous les yeux de leur fille âgée de 12 ans.

    MVL, avec Fides

    Source : InfoCatho.be.

  • Inde: les conditions sanitaires et la malnutrition affectent 65 millions d’enfants

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    En Inde, le rachitisme touche 65 millions d’enfants indiens de moins de 5 ans dont 1/3 appartiennent aux familles les plus riches du pays. Cette maladie affecte la croissance des enfants et se manifeste en raison de carences.

    Les enfants qui vivent dans des zones malsaines, dans des conditions hygiéniques et sanitaires très précaires tombent facilement malades. Cela se vérifie en particulier dans les lieux où est enregistré un fort taux de population utilisant des espaces en plein air pour répondre à ses besoins physiologiques.  Le corps de ces enfants n’est pas en mesure d’assimiler les aliments nutritifs en l’absence desquels leur croissance s’arrêtera.

    Dépollution du Gange

    Le fleuve sacré des hindous, où ils se baignent quotidiennement par milliers, est devenu un immense égout, charriant cadavres d’hommes et d’animaux. Narendra Modi, le premier ministre indien, a répété en se rendant le 23 juillet au bord du fleuve sa promesse de dépolluer le Gange. C’était l’une des grandes promesses de la campagne du premier ministre élu le 16 mai 2014.  Le défi est de taille.

    Le nouveau gouvernement va allouer un budget de 20,4 milliards de roupies (250 millions d’euros) au nettoyage du fleuve, dans le cadre de la « mission Gange ». Le fleuve, qui serpente sur près de 2 500 km le nord de l’Inde, est devenu un conduit d’égout géant où se côtoient les excréments à peine retraités de près de cinq millions d’habitants et des millions de litres de déchets industriels chimiques. La situation devient extrêmement alarmante : le taux de coliformes fécaux (des bactéries intestinales humaines et animales) présent dans l’eau peut atteindre par endroits 200 fois le seuil autorisé, selon les autorités locales. Pourtant, les fidèles hindous sont encore nombreux à se baigner dans cette eau contaminée.

    Eduquer la population face au manque d’hygiène

    De manière surprenante, un enfant ayant grandi en Inde a beaucoup plus de probabilités d’être malnutri qu’un enfant de l’un des pays les plus pauvres de la planète comme la République démocratique du Congo, le Zimbabwe ou la Somalie. Selon les données du RICE Institute, la majeure partie des personnes ne fait pas usage de latrines, en particulier en Inde. La faible disponibilité de toilettes dans le pays comporte également d’énormes risques pour les jeunes filles qui risquent d’être violées parce que contraintes à utiliser des toilettes en plein air. Une augmentation du nombre des services hygiéniques aiderait. Toutefois, selon une autre recherche conduite sur près de 23.000 indiens du nord du sous-continent, il ressort que même parmi ceux qui disposent de toilettes, plus de 40% ont déclaré qu’au moins un membre de la famille préfère les espaces en plein air. Des campagnes publiques dans les écoles et les moyens de communication sont nécessaires afin d’expliquer les bienfaits pour la santé et pour l’économie dérivant de l’utilisation des toilettes et d’une meilleure hygiène. Les chercheurs ont constaté que seulement un quart des familles rurales a compris que se laver les mains aide à prévenir la diarrhée.

    MVL (avec La Croix et Fides)

    Source : Info.Catho.be.

  • Mardi 04 février 2014

    Calendrier liturgique

  • Angélus de ce 1er dimanche de l'Avent

    Une nouvelle année liturgique commence ce dimanche 2 décembre. Quatre semaines avant Noël, l’Eglise entre dans le temps de l’Avent (du latin adventus qui signifie « venue ou présence »), une période pendant laquelle les fidèles se préparent à célébrer la venue de Dieu, que Benoît XVI qualifie ce dimanche de « mystère qui enveloppe entièrement le cosmos et l’histoire », avec deux point culminants : L’incarnation, la venue de Jésus Christ à Bethléem il y a deux mille ans, et son Avènement dans la gloire à la fin des temps.

    Une ligne de conduite à suivre pour être prêt à Sa Venue

    L'Avent est la période durant laquelle les fidèles se préparent intérieurement à célébrer Noël. Un temps d’attente partagé par toute l’Eglise. A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a affirmé que « l’Eglise, comme la fiancée, l’épouse promise de l’Agneau de Dieu crucifié et ressuscité, vit dans la mémoire de son Seigneur et dans l’attente de son retour. Une attente faite d’espérance vigilante et besogneuse ».

    Ce dimanche, poursuit le Pape, la Parole de Dieu trace une ligne de conduite à suivre pour être prêt quand le Seigneur viendra. Se référant à l’Evangile de Luc, le Pape affirme que la sobriété et la prière sont essentielles. Citant ensuite Saint Paul, Benoît XVI invite les fidèles à « croître et surabonder dans l’amour » entre nous et à l'égard de tous les hommes, pour établir fermement nos cœurs dans une sainteté sans reproche. (1 Th 3, 12–13)

    Prière, sobriété et amour du prochain

    « Au milieu des bouleversements du monde, et des déserts de l’indifférence ou du matérialisme, les chrétiens accueillent le salut et le témoignage de Dieu avec un autre mode de vie, comme un ville postée au sommet d’une montagne », a affirmé le Pape pour qui « la Vierge Marie incarne parfaitement l’esprit de l’Avent, fait de l’écoute de Dieu, du désir profond d’accomplir sa volonté, de joie au service du prochain ». « Laissons-nous être conduits par elle afin que Dieu quand Il viendra ne nous trouve pas fermés et distraits », conclut le Pape.

    Une page glorieuse du christianisme indien

    Le Pape a par ailleurs mentionné deux événements importants pour l’Eglise. D’abord à Kottar en Inde, Devasahayam Pillai, un fidèle laïc mort en martyr au XVIIIe siècle, a été proclamé bienheureux ce dimanche. « Nous nous unissons à la joie de l’Eglise en Inde et prions pour que le nouveau bienheureux soutienne la foi des chrétiens de ce grand et noble pays. »

    Devasahayam Pillai, père de famille, officier au palais, apprécié par le roi, est fusillé en 1752, dans l’Etat indien du Tamil Nadu. Il n’a que 40 ans. Pendant trois ans, il a été incarcéré et torturé y compris en public. Son seul tort : s’être converti de l’hindouïsme au catholicisme. Il avait été baptisé sept ans plus tôt par un missionnaire jésuite. Son exemple créait des émules. Sa dépouille, jetée dans la forêt, sera retrouvée par les chrétiens et inhumée devant l’autel de l’église Saint-François-Xavier.

    Le Pape appelle à accueillir et défendre les personnes porteuses de handicaps

    Le Pape a enfin évoqué la Journée Internationale des droits des personnes porteuses de handicaps qui se tiendra ce lundi. « Chaque personne, avec ses limites physiques et psychologiques, même graves, est toujours une valeur inestimable, et doit être considérée comme telle. J’encourage, a poursuivi le Pape, les communautés ecclésiales à être attentives et accueillantes envers ces frères et sœurs. J’exhorte les législateurs et les gouvernements à protéger les personnes porteuses de handicap et à promouvoir leur pleine participation à la vie de la société. »

    Message aux pèlerins francophones

    « Je salue cordialement les pèlerins francophones. Nous entrons aujourd'hui dans l'Avent, le temps liturgique de l'attente et de l'espérance du Christ, qui cette année se situe dans le contexte de l'Année de la foi. Je vous invite donc à découvrir le lien profond entre les vérités sur l'Incarnation du Christ, que nous professons dans le Credo, et notre existence quotidienne. Dieu veut nous sauver en son Fils Jésus, Il s'est fait l'un de nous. Approfondissons de dimanche en dimanche le salut qui nous est offert pour le recevoir avec foi. Notre vie en sera transformée. Bon Avent à tous ! »

    Sources : Radio Vatican 1 & 2.

  • Asie/Inde - 12,6 millions d’enfants au travail : un primat mondial

    New Delhi (Agence Fides) – La majeure partie des enfants au travail de par le monde se trouve en Inde. Selon l’Organisation internationale du Travail, le pays asiatique compte 12,6 millions de travailleurs ayant entre 5 et 14 ans dont 20% environ travaillent comme domestiques auprès de familles, faisant souvent l’objet de mauvais traitements. D’autres organismes font état de chiffres plus élevés, atteignant voire même dépassant les 45 millions. Dans le pays, il existe en effet une forte demande de domestiques : même les familles des strates sociales les plus humbles en comptent au moins un. Les enfants coûtent moins cher et sont plus dociles que les adultes. La majeure partie de ces mineurs proviennent des Etats indiens les plus pauvres, sont recrutés par des Agences pour l’emploi de mauvaise qualité ou par le biais d’enlèvements. En 2011, plus de 32.000 cas ont été enregistrés dans tout le pays, constituant une tragédie qui est très peu et mal prise en compte par la loi indienne. (AP)

    Source : Agence Fides (26/04/2012)