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inondations

  • Birmanie : des centaines de milliers de personnes touchées par les inondations

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    Les pluies torrentielles qui s’abattent depuis plusieurs semaines sur l’Asie ne faiblissent pas, avec pour conséquence des centaines de milliers de déplacés et de plus en plus de victimes. En Birmanie, la situation dans le delta de l’Irrawaddy est jugée très préoccupante.

    Le bilan des inondations en Birmanie a dépassé les 100 morts et le cap du million de personnes touchées, d’après le quotidien Global New Light of Myanmar, cité par l’agence Belga. Dans le pays, 12 des 14 régions sont confrontées à une rapide montée des eaux, des glissements de terrain et la crue des rivières, notamment celle du fleuve Irrawaddy (sud-ouest), rapporte encore Belga. Les pluies de mousson ont coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Asie ces dernières semaines en Inde, au Pakistan et en Birmanie où certaines zones restent toujours inaccessibles.

    Armée et civils se mobilisent

    La catastrophe humanitaire oblige soldats et bénévoles à coopérer, ce qui, note La Croix, est très rare dans ce pays tenu d’une main de fer par l’armée pendant près de 50 ans. Le fleuve Irrawaddy a englouti les maisons les plus basses de Hinthada. Dans certains quartiers de cette ville du delta, située dans le sud de la Birmanie, seules les toitures dépassent désormais des flots sombres. « Dans ma maison, le niveau de l’eau a atteint un peu plus de 3 mètres. Si ça continue, je vais devoir monter sur le toit »,  témoigne Ohn Gyi Daw dans La Croix.

    Les rizières dévastées

    486.000 hectares de rizières sont actuellement sous l’eau, dont plus de 430.000 hectares détruits par les inondations, relève le quotidien birman. Les récoltes de riz, base principale de l’alimentation et ressource financière pour des milliers de familles,  sont fortement compromises. Les ONG redoutent des problèmes d’eau potable et de nourriture dans les semaines à venir. Alors que le niveau de l’eau commence à baisser dans les régions montagneuses, le delta de l’Irrawaddy, une région agricole très peuplée situé en aval, concentre désormais toutes les inquiétudes. « L’armée nous a donné du riz, de l’eau et des paquets de nouilles déshydratées ainsi que des parapluies, reprend Daw Ohn Gyi dans la Croix. C’est la première fois que je reçois de l’aide humanitaire des militaires. » En 2008, 140.000 personnes avaient perdu la vie dans l’Irrawaddy suite au passage du cyclone Nargis. La lenteur des secours avait alors été pointée du doigt, d’autant que le gouvernement avait refusé toute aide internationale. Depuis le changement de régime en 2011, le personnel humanitaire étranger peut à nouveau accéder aux régions dévastées.

    Lire davantage sur ce sujet dans La Croix.

    Source : InfoCatho.be, MVL, d’après La Croix et Belga.
    Photo: Des familles birmanes touchées par les inondations dans le delta de l’Irrawaddy traversent leur village en barque. © Ye Aung Thu/AFP

  • Pakistan : 600.000 personnes évacuées à cause des moussons

    Les fortes inondations qui causent actuellement des milliers d’évacués et de nombreux morts continuent à frapper le Pakistan depuis des semaines.

    Pakistan,personnes évacuées,catastrophe,pluie,inondations,moussonsLes pluies de mousson ont coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Asie ces dernières semaines en Inde, au Pakistan et en Birmanie où certaines zones restent toujours inaccessibles. Au Pakistan, le mauvais temps concerne particulièrement les régions montagneuses du nord du pays, où de nombreuses localités sont isolées. Selon les autorités pakistanaises, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort au cours des dernières semaines dans le pays. Dans les régions de Jitral et Gilgit-Baltistán, des ponts et des routes ont été détruits. Des inondations ont également été enregistrées le long de l’Indo, qui traverse le Pakistan de l’Himalaya à la Mer d’Arabie. Au moins 200.000 personnes qui vivaient sur les rives du fleuve ont été évacuées. Selon des sources officielles, cinq districts demeurent en alerte dans l’éventualité d’un débordement des cours d’eau. Actuellement, 600.000 personnes sont concernées et 812 villages se trouvent littéralement sous l’eau. Tel est le bilan dressé par l’Autorité de gestion des catastrophes naturelles. Cette dernière a par ailleurs annoncé pour les prochaines 24 heures des orages et des précipitations modérées dans les bassins des grands fleuves qui traversent quatre provinces. Chaque année, les pluies et les moussons causent de graves dommages aux structures et aux habitants du pays. Les plus graves inondations de l’histoire du Pakistan ont eu lieu en 2010, suite à une mousson extraordinaire qui vint s’ajouter à un dégel estival particulièrement abondant, causant 2.000 morts et 20 millions d’autres victimes.

    Une catastrophe probablement sous-estimée

    En Birmanie, rapporte le Vif, la situation pourrait être bien plus critique que ne le montrent les premiers bilans, faisant état jusqu’ici de 46 morts. « Notre maison a été inondée en une journée. Nous avons déjà connu des inondations mais jamais comme cela. Cette année est la pire », raconte à l’AFP Htay Shein, une habitante de Kalay (centre de la Birmanie), qui a trouvé refuge dans un camp provisoire.

    « En quelques heures, toute ma maison était sous l’eau. Mon mari a dû monter sur le toit car il n’y avait aucun moyen de sortir », confie une habitante de Sagaing à l’AFP. Ils ont maintenant trouvé refuge dans un monastère, qui sert d’abri temporaire.

    « 46 personnes sont mortes et plus de 200.000 ont été affectées par les inondations à travers le pays », a déclaré lundi un fonctionnaire du ministère des affaires sociales. Les accès à de nombreuses villes du nord et de l’ouest de la Birmanie ont été bloqués et les travailleurs humanitaires craignent que l’ampleur de la catastrophe soit pour l’instant sous-estimée.

    Source : InfoCatho.be, d’après Fides et Le Vif - Photo : Image d’illustration.

  • Cameroun - Douala dévastée par des pluies torrentielles, 2.000 évacués, 30.000 sinistrés

    Une semaine de fortes inondations causées par les violentes pluies qui se sont abattues sur la capitale économique du Cameroun, Douala, a causé mort et destruction parmi les habitations et les structures de la ville, outre à contraindre à l’évacuation 2.000 personnes et à causer des dommages à 30.000 autres. La ville est complètement dévastée. Les pylônes du réseau électrique ont été abattus, l’énergie fait défaut et les voitures et autres moyens de transport ont été abandonnés dans les rues, des déchets et autres détritus jonchant les rues boueuses. Dans le sud-ouest du Cameroun, les pluies de la mousson tropicale et les inondations qui les suivent deviennent de plus en plus fréquentes, devenant chaque année plus létales et néfastes. (AP)

    Source : Agence Fides (02/07/2015).

  • Inde : Des inondations catastrophiques

    Inde-inondations-c-Caritas.jpgLe bilan des morts et des disparus à la suite des inondations qui ont frappé, à la fin du mois de mars, la région himalayenne du Kashmir, dans le nord de l’Inde, continue à s’alourdir.

    Un village du district de Budgam a été emporté sous un glissement de terrain. Çà et là, des corps ont été retrouvés, mais on craint que d’autres habitants soient encore pris au piège dans la boue et les détritus qui ont submergé des dizaines d’habitations.

    Les opérations d’évacuation gérées par des équipes de la Force nationale de réponse aux catastrophes envoyées par New Delhi se poursuivent. Même s’il ne pleut plus, le niveau de la rivière Jhelun a dépassé les niveaux de garde et pourrait déborder par endroits. Les autorités ont proclamé l’Etat d’urgence et exhorté ceux qui vivent dans les environs du cours d’eau de quitter leurs habitations pour se réfugier dans des lieux plus sûrs.

    Au mois de septembre dernier, des inondations avaient noyé 80% de la région, causant la mort de plus de 250 personnes et faisant des centaines de milliers d’évacués et des milliers de sans-abri. Cette inondation a d’ailleurs été qualifiée de pire inondation des 50 dernières années.

    A. T. (avec Fides)

    Source : InfoCatho.be.

  • 200 morts, 200.000 déplacés au Malawi... Une "non-information" pour les media

    Au Malawi, les inondations hors norme ont fait près de 200 morts et 200.000 sinistrés. Selon l’AFP, écoles, maisons, jardins vivriers, tout est sous l’eau à part quelques îlots où les rescapés survivent dans des conditions précaires. Un bidonville situé à cinq kilomètres de la capitale économique a été submergé par un nouveau cours d’eau créé par les crues éclair. Les secours ont dû sillonner le pays en bateau ou en hélicoptère à la recherche des disparus. Dans une déclaration faite le 13 janvier 2015, le Président du Malawi Peter Mutharika soulignait la destruction de 15 districts dans son pays dues aux inondations. Depuis le début du mois de janvier 2015, des inondations inédites ont touché non seulement le Malawi mais également le Mozambique et le Zimbabwe.

    Le Pape François a adressé un message de solidarité à Mgr Thomas Msusa, Archevêque de Blantyre et Vice-Président de la Conférence Episcopale du Malawi. Dans son télégramme signé du Cardinal Pietro Parolin, Secrétaire d’Etat, le Saint-Père tient à « exprimer sa solidarité et sa proximité » à l’endroit du peuple malawite pour les conséquences tragiques de ces inondations. Il prie pour les victimes, pour les familles et pour toutes les personnes touchées par cette catastrophe, et demande à Dieu de bénir les secouristes et de leur accorder force et persévérance dans les opérations de sauvetage en cours. Il exhorte la communauté internationale à « répondre généreusement et efficacement » aux besoins des populations durement éprouvées.

    D'après Radio Vatican.

  • Paraguay : Evacuation de milliers d’enfants sujets à des pathologies, des abus et des mauvais traitements suite aux inondations

    Des inondations meurtrières ont touché le Paraguay au début de ce mois de juillet, contraignant 245.000 personnes à se déplacer. Aujourd'hui, les interventions du gouvernement et des ONG se concentrent en particulier sur les enfants qui vivent des situations dramatiques.

    Asunción (Agence Fides) – Abus sexuels, mauvais traitements et maladies sont quelques-uns des dangers que doivent affronter les 147.500 enfants évacués suite aux inondations qui dévastent actuellement le Paraguay. Nombre d’entre eux vivent amassés dans les plus de 100 camps illégaux montés dans les places et les rues de la capitale. Selon le dernier rapport officiel, la crue historique du fleuve Paraguay a contraint près de 245.000 personnes à se déplacer dans tout le pays. Dans la seule ville d’Asuncion, la plus peuplée du pays avec 6,7 millions d’habitants, environ 85.000 personnes ont abandonné leurs habitations à cause de la crue.

    Environ 50.000 enfants de la capitale ont été contraints à tout abandonner, sachant que certains ne fréquentent plus l’école depuis deux mois, les plus chanceux vivant chez des parents ou dans les deux casernes habilitées à la recevoir dans la ville. La majeure partie de ces enfants est obligée de se déplacer de l’un à l’autre des 126 campements ou espaces provisoires particulièrement précaires où la sécurité, les toilettes, l’hygiène et l’eau potable manquent.

    La population vit amassée, en présence d’inconnus et, dans ce contexte, les droits des enfants sont encore plus vulnérables qu’ils ne le sont habituellement. Selon certains spécialistes, dans les camps d’évacués, les fillettes ont trois fois plus de probabilité d’être violées ou de subir des abus sexuels qu’à l’extérieur. L’ONG Plan International a installé 18 tentes Anua, qui, en langue guarani, signifie accolade, afin de permettre aux enfants et aux familles de vivre dans des espaces ouverts, libres du stress et de la crise qu’ils traversent. (AP)

    Source : Agence Fides (28/07/2014)