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défunts

  • Messe de suffrage aux cardinaux et évêques défunts présidée par le Pape François

     
     
     
    Ce samedi 3 novembre, au lendemain de la commémoration des fidèles défunts, le Pape François a présidé une Messe de suffrage pour les cardinaux et évêques décédés au cours de ces 12 derniers mois. La célébration eucharistique a eu lieu à l’autel de la chaire, en la Basilique St Pierre.
     
    Compte rendu à lire sur Vatican News.
     
    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur le site internet du Vatican.

  • Messe des défunts au cimetière romain du Laurentino présidée par le Pape François

    16h00 : Retransmission en direct sur KTO

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus et Commémoraison de tous les fidèles défunts

    « Vous qui souffrez, vous qui pleurez près de ce lit, où hier encore vous étaient adressés les derniers adieux ; vous dont la foi profonde vous permet d'entendre prononcer votre nom par le divin Consolateur : "Myriam !", oui, vous tous qui L'invoquez comme "la Résurrection et la Vie", levez-vous, et portez le message de la miséricorde à vos frères, à vos sœurs qui pleurent dans la nuit.
    Oubliez-vous pour leur parler de l'espoir qui ne déçoit pas : du Père qui nous aime et qui nous attend, et de ce Cœur blessé, éternelle source de Résurrection et de Vie, pour vous, pour tous ceux que vous aimez et qu'un jour, vous retrouverez près de Lui.
    Ainsi soit-il ! »

    R. de la Chevasnerie s.j., Le Cœur qui nous a tant aimés, Rennes, 1958.

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  • Vendredi 2 novembre 2018

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

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  • Basilique Saint-Pierre à 11h30 : Messe célébrée par le Pape François en hommage aux cardinaux et évêques morts dans l’année

    Livret de la célébration

    Texte intégral de l'homélie (version française) sur le site internet du Vatican.

  • Messe célébrée par le Pape François au cimetière américain de Nettuno à Rome

    Le Pape François a présidé ce jeudi après-midi, 2 novembre 2017, la Messe de commémoration des fidèles défunts au cimetière militaire américain de Nettuno, près d’Anzio, au sud de Rome. Après avoir déposé une rose blanche sur quelques-unes des près de 8000 stèles, le Pape s’est recueilli, en silence, au milieu des tombes, dont celle d’un soldat inconnu, d’un italo-américain et d’un juif. « La guerre, plus jamais », a réclamé le Saint-Père, rappelant qu’aujourd’hui est un jour d’espérance mais aussi de larmes.

    « Nous tous, aujourd’hui, sommes rassemblés dans l’espérance » ; une espérance, comme le dit la première lecture, tirée du livre de Job, que notre rédempteur « est vivant, et qu’à la fin il se dressera sur la poussière des morts » (Job 19,1. 23-27a). Cette espérance, « de rencontrer Dieu de nouveau, de se retrouver tous, comme des frères, ne déçoit pas », poursuit le Pape, citant saint Paul (Rom 5, 5).

    Mais l’espérance plonge souvent ses racines « dans les douleurs humaines ». « Et ce moment de douleur, de peine, de souffrance, nous fait regarder le Ciel et dire : “Je crois que mon Rédempteur est vivant. Mais arrête-toi, Seigneur.” » Et le Saint-Père d’ajouter : « Plus jamais. Plus jamais la guerre. Plus jamais ce massacre inutile », comme l’avait avant lui réclamé le Pape Benoît XV, il y a 100 ans, durant la Première guerre mondiale. Ce refus des conflits, nous devons le redire aujourd’hui, alors que le monde est « une nouvelle fois » en guerre et qu’il se prépare même à y aller « encore plus fortement ».

    Le Pape se remémore alors cette femme âgée, devant les ruines d’Hiroshima, qui dans une résignation plaintive disait : « Les hommes font tout pour déclarer et faire une guerre, et à la fin ils se détruisent eux-mêmes. » « C’est cela la guerre : la destruction de nous-même ». Cette femme, qui avait sans doute perdu des fils et des neveux, avait de la peine au cœur et pleurait, se souvient le Pape. « Si aujourd’hui est un jour d’espérance, c’est aussi un jour des larmes. » Ces larmes, que versaient aussi les femmes apprenant par la poste la mort de leurs maris et de leurs fils, ne doivent pas être oubliées par l’humanité, ajoute le Pape.

    Au contraire, il dénonce l’« orgueil » de cette humanité « qui n’a pas appris les leçons et semble ne pas vouloir les retenir ». Il rappelle toutes ces fois où les hommes sont convaincus, en entrant en guerre, « de porter un monde nouveau, de provoquer un printemps ». « Et cela finit en un hiver, méchant, cruel, avec le règne de la terreur et de la mort. »

    Demandant de prier spécialement pour les jeunes défunts du cimetière, le Pape a également une pensée pour les victimes de cette « guerre par morceau », qu’il n’a de cesse de dénoncer. « Prions aussi pour les morts d’aujourd’hui, les morts de guerre, les enfants aussi, innocents. Voilà le fruit de la guerre : la mort. » En conclusion, le Pape se tourne donc vers le Seigneur, lui demandant la « grâce de pleurer ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

    Prière du Pape aux Fosses ardéatines

    « Voici les fruits de la guerre : haine, mort, vengeance... Pardonne-nous Seigneur », tels sont les mots que le Pape François a écrit sur le livre d’or du mémorial des Fosses ardéatines. Le Saint-Père s’y est recueilli jeudi 2 novembre en fin d’après-midi pour une prière à l’intention des victimes du massacre du 24 mars 1944. 335 civils italiens, dont 75 juifs, avaient alors été abattus par les troupes d’occupations nazies, en représailles à une attaque de la résistance contre les SS.

    « Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, c’est par ce nom que tu t’es présenté à Moïse quand tu lui révélas la volonté de libérer ton peuple de l’esclavage en Egypte » a dit le Pape François lors d’une courte allocution au mémorial, rappelant que « Dieu se lie par un pacte d’amour fidèle pour toujours, miséricordieux et compatissant avec chaque homme et chaque peuple qui souffre de l’oppression ».

    « Toi Seigneur tu connais leurs visages et leurs noms, a poursuivi le Pape faisant allusion aux civils massacrés, y compris les 12 personnes inconnues. Pour toi, personne n’est inconnu ».

    « Fais, ô Seigneur qu’en ce lieu consacré à la mémoire de ceux qui sont tombés pour la liberté et la justice, nous quittions nos sandales de l’égoïsme et de l’indifférence,  a conclu le Saint-Père, et qu’à travers le buisson ardent que représente ce mausolée, nous écoutions en silence Ton nom : Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus, Dieu des vivants. Amen. »

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de la prière traduite en français sur Zenit.org.

  • Méditation - Requiscant in pace !

    « Comment décrire les souffrances de ces âmes encore si imparfaites ? S'il était possible, elles voudraient souffrir davantage encore, tant est puissant le désir de leur union à Dieu, union qui se réalise progressivement jusqu'à ce que soit consumé tout ce qui les empêche de se donner entièrement. Alors ce sera la joie parfaite. Cependant elles sont heureuses. Pourquoi ? Parce qu'elles sont assurées de leur bonheur futur. Elles attendent celui qui vient :
    "J'espérais le Seigneur d'un grand espoir,
    il s'est penché vers moi."
    (Ps 39)

    Cette assurance de foi, ce désir d'espérance aboutiront à une vision et à une possession définitives. Aimons ces âmes. Dégagées, purifiées des appétits terrestres, elles sont plus que d'autres dignes de notre amour ! Humbles et joyeuses en leur douloureuse aspiration, ce sont bien authentiquement les filles du Père céleste. Elles nous sont confiées, elles sont nôtres. Comme est grande la délicatesse de notre Dieu ! Il nous les confie pour que nous les lui amenions. L'accomplissement total de son dessein d'amour sur telle âme est entre nos mains. Qu'il soit loué !
    Seigneur, accordez aux âmes des fidèles le repos éternel de votre amour ! »

    Cum Ecclesia - Méditations sur les textes du Missel et du Bréviaire (2 Novembre), Editions J.H. Gottmer, Haarlem, 1961.

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  • Introit "Requiem Aeternam"

    Schola of the Vienna Hofburgkapelle
     
    Ant. ad Introitum. 4 Esdr. 2, 34 et 35
    Requiem æternam dona eis, Domine, et lux perpetua luceat eis.
    Donnez-leur le repos éternel, Seigneur, et que la lumière sans fin brille pour eux.

    Ps. 64, 2-3
    Te decet hymnus Deus, in Sion, et tibi reddetur votum in Jerusalem : exaudi orationem meam, ad te omnis caro veniet.
    L’hymne de louange vous est due, ô Dieu, dans Sion, et on vous rendra des vœux dans Jérusalem : exaucez ma prière, toute chair viendra à Vous.

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.

  • Audience générale du mercredi 30 novembre 2016

    Le Pape François a achevé, ce mercredi 30 novembre 2016 lors de l’audience générale, son cycle de catéchèse consacré aux œuvres de miséricorde spirituelles et corporelles. Parmi ces œuvres, a-t-il souligné, se trouve le devoir « d’ensevelir les morts et de prier pour les vivants et les défunts ».

    Compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • 11h30, Basilique du Vatican : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    en suffrage pour les cardinaux et les évêques morts au cours de l’année

    En direct sur KTO

    Livret de la célébration

  • Prière pour le 2 novembre

    « Accordez-moi, Seigneur, d'éprouver une affliction raisonnable à la mort de ceux qui me sont chers, versant des larmes résignées sur notre condition mortelle, maîtrisées bientôt par cette pensée consolante de la foi : en mourant, les fidèles s'éloignent seulement un peu de nous pour aller dans un monde meilleur.
    « Ne permettez pas que je pleure comme les païens, qui n'ont pas d'espérance. Je peux bien éprouver de la tristesse, mais lorsque je suis affligé, que l'espérance me réconforte. Il ne convient pas qu'avec une espérance aussi grande, votre temple, ô Dieu, soit troublé. Vous y demeurez, Vous, le consolateur, Vous, qui ne pouvez faillir dans vos promesses. » (St Augustin)
    « Ô Maître et Créateur de l'univers, Seigneur de la vie et de la mort, Vous conservez et comblez nos âmes de bienfaits : Vous effectuez et transformez tout par l’œuvre de votre Verbe, à l'heure préétablie et selon le plan de votre sagesse ; accueillez aujourd'hui nos frères défunts et donnez-leur l'éternel repos.
    « Puissiez-Vous nous accueillir à notre tour, au moment qu'il Vous plaira, après nous avoir guidés et laissés dans la chair aussi longtemps qu'il Vous semblera utile et salutaire.
    « Puissions-nous, préparés par la crainte, sans trouble et sans hésitation, être accueillis par Vous au dernier jour. Faites que nous quittions sans regret les biens de ce monde et non comme ceux qui sont trop attachés à la terre et à la chair ; faites que nous avancions, résolus et heureux, vers cette vie longue et bienheureuse qui est dans le Christ Jésus, notre Seigneur, à qui revient la gloire dans les siècles des siècles. Amen. » (St Grégoire de Naziance)

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, Intimité Divine Tome II (2 novembre, Colloque), Monastère des Carmélites Déchaussées, Librairie du Carmel, 1963.

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    Copyright Alexander Kesselaar, via Flickr
    (Tous droits réservés)

  • Mercredi 2 novembre 2016

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

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    Prière de Sainte Gertrude

    Père éternel, je vous offre le très précieux sang
    de votre divin Fils Jésus en union avec toutes les messes
    qui sont dites aujourd’hui dans le monde entier,
    pour toutes les saintes âmes du Purgatoire,
    pour les pécheurs en tous lieux,
    pour les pécheurs dans l’Église universelle,
    pour ceux de ma maison et de mes proches. Amen.

    Prière de Saint Alphonse de Liguori

    Ô très doux Jésus, par ta sueur de sang au jardin des Oliviers,
    aie pitié des âmes de nos défunts.
    Ô très doux Jésus, par la souffrance de ton couronnement d’épines,
    aie pitié des âmes de nos défunts.
    Ô très doux Jésus, par les douleurs que tu as endurées
    en portant la Croix,
    aie pitié des âmes de nos défunts.
    Ô très doux Jésus, par ton agonie sur la croix,
    aie pitié des âmes de nos défunts.
    Ô très doux Jésus, par ta souffrance en mourant incompris,
    rejeté de tous et solitaire,
    aie pitié des âmes de nos défunts.

    Nous supplions votre miséricorde

    Ô Dieu, qui aimez à pardonner aux hommes et à les sauver,
    nous supplions votre miséricorde, par l’intercession de la
    Bienheureuse Marie toujours vierge, et de tous les saints.
    Que tous ceux qui sont sortis de ce monde,
    en particulier nos parents et nos bienfaiteurs,
    soient admis à la participation de la béatitude éternelle.
    Nous vous le demandons par Jésus-Christ Notre Seigneur.
    Amen.

    Prières extraites du livret du Sanctuaire Notre-Dame de Montligeon
    26 rue Principale - 61400 La Chapelle-Montligeon
  • Instruction "Ad resurgendum cum Christo" sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération

    Dans quelles conditions un chrétien peut-il conserver les cendres d’un défunt ? C’est la question à laquelle répond la Congrégation pour la Doctrine de la Foi ce mardi 25 octobre dans un nouveau texte. Cette instruction se nomme « Ad resurgendum cum Christo » sur la sépulture des défunts et la conservation des cendres en cas d’incinération. Si l’Église réaffirme sa préférence pour l’inhumation des corps, elle encadre les modalités de conservation des cendres et des urnes, n’autorisant ni la dispersion, ni la conservation à domicile, sauf dans des cas exceptionnels et en attendant qu’un lieu sacré puisse accueillir les restes du défunt. Il n’existait jusqu’à présent aucune règle canonique sur le sujet.

    Les précisions de Jean-Charles Putzolu à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'Instruction (traduction française) ci-dessous.

    Lire la suite

  • Père Zanotti-Sorkine - Enseignement : « La prière pour les défunts »

     (Enregistrement audio)

    Enseignement du Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, nouveau chapelain du sanctuaire de Notre-Dame du Laus, sur la prière pour les défunts.


    Site du Père Zanotti-Sorkine
    Site de N-D du Laus.

  • Méditation - Poésie : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (3)

    « ... Du Rédempteur voici les croix, signes sacrés,
    Vous les portez sur vous, ô morts qui m'entourez ;
    Ici, vous avez tous la croix divine, l'arbre
    Qui dans le bronze ou l'or, le granit ou le marbre,
    Donne la même fleur au calice sanglant.
    C'est la fleur de la Mort qu'avec l'eau de son flanc
    Le Christ arrose et fait renaître et qu'il déploie
    Pour que l'homme l'adore et pour que Dieu la voie,
    La fleur de l'Espérance aux immortels parfums.
    Heureux si vous avez dans l'ombre, ô chers défunts,
    Jadis dans le secret des terrestres misères,
    Versé toute votre âme et des larmes amères,
    Les pleurs de vos chagrins les plus mystérieux
    Sur l'arbre qui porta le Mystère des Cieux.
    Heureux ceux dont les cœurs brûlaient comme les cierges
    Sur des autels fleuris. Bienheureuses les vierges
    Qui tenaient, pour le temps et pour l'éternité,
    En de fragiles mains, les lys pleins de beauté,
    Pleins de grâce, avec leurs corolles renversées
    Et pâles sous le poids des célestes pensées.

    Du champ des morts j'ai vu la terre des vivants.
    La moisson qui frémit aux caresses des vents,
    Haute, droite, sans bruits, demeurait immobile
    Dans la lueur du soir magnifique et tranquille.
    Pas un vol, pas un cri ne partait des sillons.
    Dans le lointain les chars manquaient, mais aux rayons
    Que le soir envoyait, les croix souriaient toutes
    A l'étrange abandon de la plaine et des routes.
    Du champ des morts, là-bas, à l'occident vermeil,
    J'ai vu, dans l'agonie énorme du soleil,
    S'évanouir les bois le long des étendues
    Et disparaître, au fond des campagnes perdues,
    Un noir fourmillement de troupeaux qui fuyaient.
    Seules, devant la nuit proche, les croix brillaient,
    Car l'ombre qui semblait couvrir la terre entière,
    L'ombre laissait survivre, autour du cimetière,
    Pur et d'autant plus doux sous le ciel attristé,
    Comme un reflet de gloire et d'immortalité. »

    Paul Harel (1854-1927), Dans le cimetière, in "Les Heures lointaines"
    Paris, Alphonse Lemere, Éditeur, 1902.

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  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (2)

    « La prière a une très puissante efficacité pour soulager et délivrer les âmes du purgatoire. Nous en avons un témoignage très explicite en 2 M 12, 38-45 : le Saint-Esprit nous déclare en termes formels que la prière pour les morts est une œuvre « sainte et salutaire », c'est-à-dire une œuvre de religion, de miséricorde, de sanctification et de salut.
    Au fait, comment nos suffrages pour les défunts seraient-ils sans effet ? Ne faisons-nous pas profession de croire au dogme, si sublime et si consolant à la fois, de la Communion des saints ? Les élus du ciel, les fidèles qui combattent sur terre, les chrétiens qui souffrent en purgatoire, ne forment-ils pas un même corps mystique dont Jésus-Christ est la tête ? Or, n'est-il pas naturel que les membres d'un même corps s'aident mutuellement ? Aussi bien, l’Église a-t-elle plusieurs fois déclaré solennellement dans ses Conciles que les morts sont secourus par les suffrages des vivants (*).
    D'ailleurs, qui ne connaît les incomparables promesses faites par Notre-Seigneur à la prière ? « Demandez et vous recevrez, dit-il ; cherchez et vous trouverez ; frappez et l'on vous ouvrira. En vérité, en vérité, je vous le dis, tout ce que vous demanderez à mon Père en mon nom, vous l'obtiendrez. Si vous, tout mauvais que vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à plus forte raison votre Père céleste entendra la voix de ceux qui le craignent, pour les exaucer. Jusqu'ici vous n'avez rien demandé, demandez afin que votre joie soit complète. » (Mt VII, 7-11 ; Jn XVI, 24). On le voit, les paroles du Sauveur sont absolues ; elles ne comportent aucune restriction, ni pour le temps, ni pour les lieux, ni pour les personnes. Donc, prions avec assurance pour les trépassés, soyons certains d'être exaucés ! »

    (*) : Profession de foi de Michel Paléologue au 2e Concile de Lyon (1274) ; - Décret pour les Grecs au Concile de Florence (1439) ; - Décret sur le Purgatoire au Concile de Trente, Sess. XXV (1563).

    Chanoine Ch. Roland, Le Vestibule du Paradis ou Le Purgatoire (L. IV ch. I), Aux bureaux de l'Ami du Clergé, Langres, 1922.

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     Neuvaine pour le soulagement des Âmes du Purgatoire

  • Méditation : n'oublions pas les âmes du Purgatoire (1)

    « Soyons charitables pour tous les défunts qui sont en purgatoire. N'en exceptons aucun, car ils sont tous nos frères en Jésus-Christ : comme nous, ils ont tous Dieu pour Père, l’Église pour Mère, et le Ciel pour héritage. Mais pour exciter notre dévotion, de temps en temps appliquons nos suffrages à telle ou telle catégorie de défunts, selon l'inspiration du Saint-Esprit.

    Soyons charitables pour les âmes les plus abandonnées, afin d'abréger le temps de leur expiation ; ou pour les âmes qui doivent les premières sortir du purgatoire, afin qu'au plus tôt elles aillent glorifier Dieu dans le ciel.

    Soyons charitables spécialement pour les pauvres, parce qu'ils sont ordinairement délaissés ; ou pour les riches, parce qu'ils ont beaucoup à expier, à cause des occasions qui ont été pour eux des pierres d'achoppement.

    Soyons charitables particulièrement pour les défunts qui ont eu les mêmes dévotions que nous, ou pour les religieux ou les ecclésiastiques, parce qu'après leur mort ils sont ordinairement privés de suffrages, sous prétexte qu'ils ont beaucoup prié pendant leur vie.

    Soyons charitables même pour ceux qui sont morts sans recevoir les sacrements, après une vie passée en dehors des pratiques religieuses. Souvenons-nous que la Rédemption du Sauveur est infinie ; qu'il suffit d'un instant pour opérer la justification ; que plus fréquemment que nous le pensons, Dieu, sollicité par des intercessions inconnues, envoie de ces éclairs de charité et de contrition qui sanctifient au dernier moment, même sans la réception des Sacrements. Souvenons-nous, pour notre consolation, de cette touchante exhortation d'un grand Docteur, de S. Jean Chrysostome au peuple de Constantinople. « Je pleure, dites-vous, je pleure ce cher défunt, parce qu'il est mort en pécheur. Sachez-le, vous devez précisément aller à son secours, dans toute la mesure du possible, non par des larmes, mais par des prières, des supplications, des aumônes, des sacrifices. ce n'est pas en vain que dans les divins mystères nous faisons mémoire des défunts ; ce n'est pas en vain que pour eux nous nous approchons de l'autel, que nous prions l'Agneau qui est sous nos yeux, qui efface les péchés du monde et qui nous console dans l'affliction ; ce n'est pas en vain que l'Officiant nous provoque tous à la supplication pour tous les chrétiens défunts. Montrons-nous donc empressés à secourir nos chers morts ; intercédons pour eux. Il peut se faire que nous leur obtenions un pardon complet. Pourquoi donc gémir, pourquoi vous désoler, pourquoi vous lamenter quand vous avez tant de pouvoir en faveur de vos trépassés ? (*) » »

    (*) : Homil. XLI, in Epist. I ad Corinth.

    Chanoine Ch. Roland, Le Vestibule du Paradis ou Le Purgatoire (L. III ch. III, III), Aux bureaux de l'Ami du Clergé, Langres, 1922.

     ... A suivre demain ...

  • Angélus de ce 2 novembre 2014

    En ce dimanche 2 novembre, où l’on commémore tous les fidèles défunts, le Pape François, devant des dizaines de milliers de personnes réunis Place Saint-Pierre pour la prière de l'Angélus, a rappelé que la mort n'a pas le dernier mot. Le Saint-Père a invité, en cette journée, à penser à tous ceux dont personne ne se souvient, aux victimes des guerres, à ceux qui sont tués parce qu’ils sont chrétiens, et il a insisté sur le sens de la Toussaint, et du 2 novembre. Deux fêtes « intimement liées tout comme la joie et les larmes trouvent en Jésus-Christ, une synthèse qui est le fondement de notre foi et de notre espérance ».

    En ces deux journées, relève le Saint-Père, « de nombreuses personnes font une visite au cimetière, qui, comme son nom l’indique, est le "lieu de repos", dans l’attente du réveil final ». « Jésus lui-même a révélé que la mort du corps est comme un sommeil dont Il nous réveille. Avec cette foi, nous nous rendons - même spirituellement - sur les tombes de nos proches, de ceux qui nous ont aimé. Mais aujourd'hui, insiste le Pape, nous sommes appelés à nous souvenir de tous, même de ceux dont personne ne se souvient ». « Souvenons-nous des victimes de la guerre et de la violence ; de tant de "petits" de ce monde terrassés par la faim et la misère. Souvenons-nous des anonymes qui reposent dans la fosse commune, de nos frères et sœurs tués parce qu'ils étaient chrétiens ; et de tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour servir les autres. »

    La tradition de l'Eglise, a poursuivi le Saint-Père, a toujours exhorté à prier pour les défunts, en particulier à travers la célébration de l'Eucharistie. Offrir une Messe pour les défunts « est la meilleure aide spirituelle que nous pouvons donner à leurs âmes, en particulier à celles qui sont les plus abandonnés ».

    La mort n'a pas le dernier mot sur le sort de l’humanité, a déclaré le Pape François parce que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu.

    Source : Radio Vatican.

    « Le souvenir des défunts, le soin des tombes et la prière de suffrage sont la preuve d’une espérance confiante, enracinée dans la certitude que la mort n'a pas le dernier mot sur ​​le sort de l'homme, que l'homme est destiné à une vie sans limites, qui a ses racines et son accomplissement en Dieu. A Dieu, nous adressons cette prière :

    "Dieu de miséricorde infinie, nous confions à ta Bonté immense tous ceux qui ont quitté ce monde pour l'éternité, où Tu attends l'humanité tout entière, rachetée par le Sang précieux du Christ, ton Fils, mort pour racheter nos péchés. Ne regarde pas, Seigneur, toutes les pauvretés, les misères et les faiblesses humaines, lorsque nous nous présenterons devant ton tribunal, pour être jugés pour le bonheur ou la condamnation. Tourne vers nous ton regard de pitié, qui naît de la tendresse de ton Coeur, et aide-nous à marcher sur le chemin d'une purification complète. Qu'aucun de tes enfants ne soit perdu dans le feu éternel de l'enfer, là où il ne peut plus y avoir de repentir. Nous te confions, Seigneur, les âmes de nos proches, des personnes qui sont mortes sans le réconfort sacramentel, ou qui n'ont pas eu l'occasion de se repentir même au terme de leur vie. Que personne n'ai peur de Te rencontrer, après son pèlerinage sur la terre, mais ait l'espoir d'être accueilli dans les bras de ton infinie miséricorde. Que notre Sœur la mort corporelle nous trouve vigilants dans la prière et complets de tous le bien que nous avons fait lors de notre brève ou longue existence. Seigneur, que rien ne nous éloigne de Toi sur cette terre, mais que tout et tous nous soutienne dans le désir ardent de nous reposer sereinement et éternellement en Toi. Amen." »
    (P. Antonio Rungi, passioniste, Prière des défunts).

    Traduction intégrale en français sur Zenit.org

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : les âmes du Purgatoire confiées à nos prières

    « Comment décrire les souffrances de ces âmes encore si imparfaites ? S'il était possible, elles voudraient souffrir davantage encore, tant est puissant le désir de leur union à Dieu, union qui se réalise progressivement jusqu'à ce que soit consumé tout ce qui les empêche de se donner entièrement. Alors ce sera la joie parfaite. Cependant elles sont heureuses. Pourquoi ? Parce qu'elles sont assurées de leur bonheur futur. Elles attendent celui qui vient :
    "J'espérais le Seigneur d'un grand espoir,
    il s'est penché vers moi." (Ps 39)
    Cette assurance de foi, ce désir d'espérance aboutiront à une vision et à une possession définitives. Aimons ces âmes. Dégagées, purifiées des appétits terrestres, elles sont plus que d'autres dignes de notre amour ! Humbles et joyeuses en leur douloureuse aspiration, ce sont bien authentiquement les filles du Père céleste. Elles nous sont confiées, elles sont nôtres. Comme est grande la délicatesse de notre Dieu ! Il nous les confie pour que nous les lui amenions. L'accomplissement total de son dessein d'amour sur telle âme est entre nos mains. Qu'il soit loué !
    Seigneur, accordez aux âmes des fidèles le repos éternel de votre amour ! »

    Cum Ecclesia - Méditations sur les textes du Missel et du Bréviaire (2 Novembre), Éditions J.H. Gottmer, Haarlem, 1961.

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    La Vierge intercède pour les âmes du Purgatoire, Luca Giordano (1634-1705), Abbaye de Montserrat

  • Angélus de ce 1er novembre 2014

    Le Pape parle de la communion des saints et de Jérusalem

    Le Pape François lors de l’Angélus de ce dimanche a rappelé que la liturgie du jour parle de la Jérusalem céleste, invitant alors à « prier afin que la Ville Sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, et qui ces jours derniers a vécu différentes tensions, puisse devenir toujours plus un signe et une anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine ».

    Avant de réciter la prière de l’Angélus le Pape avait souligné qu’en ce jour « il nous faut remercier Dieu pour les innombrables saints et saintes de tous les temps : des hommes et des femmes ordinaires, simples, et parfois "les derniers" pour le monde, mais "les premiers" pour Dieu ».

    Le Pape a ensuite porté sa réflexion sur la « communion des saints », « l’union commune qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle qui n’est pas détruite par la mort, mais se poursuit dans l’autre vie. En effet il subsiste un lien indestructible entre nous qui vivons dans ce monde et tous ceux qui ont franchi le seuil de la mort. »

    « Nous ici-bas sur la terre, a ajouté le Pape François, ensemble avec ceux qui sont entrés dans l’éternité, nous formons une seule et grande famille ». « Cette merveilleuse union commune entre la terre et le ciel, a encore déclaré le Pape, se réalise idéalement et le plus intensément dans la Liturgie, et surtout dans la célébration de l’Eucharistie, qui exprime et réalise la plus profonde union entre les membres de l’Eglise. Dans l’Eucharistie, en effet, nous rencontrons Jésus vivant et sa force, et à travers Lui nous entrons en communion avec nos frères dans la foi : ceux qui vivent avec nous ici sur la terre et ceux qui nous ont précédé dans l’autre vie, la vie sans fin. Cette réalité nous remplit de joie : Il est beau d’avoir tant de frères dans la foi qui marchent à nos côtés, nous soutiennent par leur aide et parcourent avec nous la même route vers le ciel. Et c’est pour nous un grand réconfort que de savoir que d’autres frères ont déjà rejoint le ciel, nous attendent et prient pour nous, afin qu’ensemble nous puissions contempler éternellement le visage glorieux et miséricordieux du Père. Dans la grande assemblée des Saints, Dieu a voulu réserver la première place à la Mère de Jésus. Marie est au centre de la communion des saints, comme gardienne du lien de l’Eglise universelle avec le Christ, du lien de la famille. Elle est la Mère, notre Mère. Pour celui qui désire suivre Jésus sur la voie de l’Evangile, Marie est un guide et la première des disciples, la Mère attentive, à qui confier nos attentes et nos difficultés ».

    Après l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il célébrait l’après-midi la Messe dans le grand cimetière du Verano,  « le principal cimetière de Rome », et que de cette manière il s’unissait « spirituellement à tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs chers défunts dans les cimetières du monde entier ».

    Il a aussi salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et notamment les participants de la Course des Saints et de la Marche des Saints, organisées respectivement par la Fondation Don Bosco et par l’Association Famiglia Piccola Chiesa, Famille Petite Eglise, soulignant que « ces initiatives sont les bienvenues pour unir le sport, le témoignage chrétien et l’engagement humanitaire ».

    Source : Radio Vatican.

     

    Béatification à Vitoria (Espagne), du P. Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
    (décret du 27 janvier 2014)

    « Aujourd'hui à Vitoria (Espagne), a été proclamé bienheureux le martyr Peter Asúa Mendía. Prêtre humble et austère, il a prêché l’Évangile par la sainteté de sa vie, la catéchèse et la dévotion envers les pauvres et les nécessiteux. Arrêté, torturé et tué pour avoir exprimé son désir de rester fidèle au Seigneur et à l'Église, il est pour nous tous un merveilleux exemple de la force de la foi et du témoignage de la charité. »

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    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.