St Clément Ier, pape martyr
En certains endroits : St Colomban, abbé
St Colomban (540-615), Instructions, Lettres et Poèmes, Éditions L'Harmattan, 2000.
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Chemin d'Amour vers le Père : Au fil des jours ...
St Clément Ier, pape martyr
En certains endroits : St Colomban, abbé
« Seigneur, donne-moi, je t'en prie, au nom de Jésus-Christ, ton Fils et mon Dieu, cette charité inébranlable, pour que ma lumière brille sans jamais s'éteindre, qu'elle brûle pour moi et éclaire les autres. Ô Christ, notre très doux Sauveur, daigne allumer nos lampes, afin qu'elles brillent sans interruption dans ton temple, recevant de ta lumière éternelle une lumière incessante, capable d'éclairer nos ténèbres, et d'éloigner de nous les ténèbres du monde. Je t'en prie, ô mon Jésus, communique ta lumière à ma lampe, pour qu'apparaisse à mes yeux la sainteté des élus qui t'acclament comme leur Pontife éternel à l'entrée de ton temple majestueux où je voudrais te voir, te contempler et te désirer sans fin. Puissé-je seulement en t'aimant, te contempler, te désirer, t'attendre, et puisse pour cela ma lampe briller et brûler en ta présence. Qu'il te plaise, sauveur très aimé, de te révéler à nous qui t'en prions, afin que te connaissant, il nous suffise de t'aimer, de n'aimer que toi, de ne désirer que toi, de ne faire que de toi l'objet de nos méditations et de nos pensées incessantes. Inspire-nous un amour à ta mesure et digne d'un Dieu ; que cet amour occupe notre vie intérieure, qu'il nous prenne tout entier et remplisse nos cœurs afin que nous ne sachions aimer rien d'autre que toi, l'Eternel ! Que ni les eaux du ciel, ni celles de la terre, ni celles de la mer ne puissent éteindre le feu d'un si grand amour, que cela puisse s'accomplir en nous, ne serait-ce qu'en partie, par la grâce de Notre Seigneur Jésus-Christ, à qui revient toute gloire pour les siècles des siècles. Amen. »
Saint Colomban (543-615), Instructions, Lettres et Poèmes (12), L'Harmattan, Paris, 2001.
(Autres prières de St Colomban de Luxeuil)
St Clément Ier, pape martyr
En certains endroits : St Colomban, abbé
« Le prophète dit : « Vous qui avez soif, allez à la fontaine » (Is 55,1). C'est la fontaine de ceux qui ont soif, non de ceux qui sont abreuvés. Elle appelle ceux qui ont faim et soif, qu'ailleurs elle dit bienheureux (Mt 5,6), eux dont la soif n'est jamais étanchée, et qui ont d'autant plus soif qu'ils se sont déjà abreuvés à la fontaine. Nous devons donc désirer, frères, la fontaine de la sagesse, le Verbe de Dieu dans les hauteurs, nous devons la chercher, nous devons l'aimer. En elle sont cachés, comme le dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2,3) et elle invite tous ceux qui ont soif à s'abreuver.
Si tu as soif, va boire à la fontaine de vie. Si tu as faim, mange le pain de vie. Bienheureux ceux qui ont faim de ce pain et soif de cette fontaine. Buvant et mangeant sans fin, ils désirent encore boire et manger ; douce est cette nourriture et douce cette boisson. Nous mangeons et nous buvons, mais nous avons encore faim et nous avons encore soif ; notre désir est comblé et nous ne cessons de désirer. C'est pourquoi David, le roi prophète, s'écrie : « Goûtez et voyez comme est doux le Seigneur » (Ps 33,9). C'est pourquoi, frères, suivons notre appel. La Vie, la fontaine d'eau vive, la fontaine de la vie éternelle, la fontaine de lumière et la source de clarté nous invite elle-même à venir et à boire (Jn 7,37). Là nous trouvons la sagesse et la vie, la lumière éternelle. Là, buvons l'eau vive, jaillissant pour la vie éternelle (Jn 4,14). »
St Colomban (563-615), Instruction spirituelle, 13,3 (Trad. Bouchet, Lectionnaire, p. 311 ; cf bréviaire 21e jeu).
« Le prophète dit : « Vous qui avez soif, allez à la fontaine » (Is 55, 1). C'est la fontaine de ceux qui ont soif, non de ceux qui sont abreuvés. Elle appelle ceux qui ont faim et soif, qu'ailleurs elle dit bienheureux (Mt 5, 6), eux dont la soif n'est jamais étanchée, et qui ont d'autant plus soif qu'ils se sont déjà abreuvés à la fontaine. Nous devons donc désirer, frères, la fontaine de la sagesse, le Verbe de Dieu dans les hauteurs, nous devons la chercher, nous devons l'aimer. En elle sont cachés, comme le dit l'apôtre Paul, « tous les trésors de la sagesse et de la science » (Col 2, 3) et elle invite tous ceux qui ont soif à s'abreuver. Si tu as soif, va boire à la fontaine de vie. Si tu as faim, mange le pain de vie. Bienheureux ceux qui ont faim de ce pain et soif de cette fontaine. Buvant et mangeant sans fin, ils désirent encore boire et manger ; douce est cette nourriture et douce cette boisson. Nous mangeons et nous buvons, mais nous avons encore faim et nous avons encore soif ; notre désir est comblé et nous ne cessons de désirer. C'est pourquoi David, le roi prophète, s'écrie : « Goûtez et voyez comme est doux le Seigneur » (Ps 33, 9). C'est pourquoi, frères, suivons notre appel. La Vie, la fontaine d'eau vive, la fontaine de la vie éternelle, la fontaine de lumière et la source de clarté nous invite elle-même à venir et à boire (Jn 7, 37). Là nous trouvons la sagesse et la vie, la lumière éternelle. Là, buvons l'eau vive, jaillissant pour la vie éternelle (Jn 4, 14). »
St Colomban, Instruction Spirituelle.
St François de Paule, ermite, fondateur, confesseur
Franz Liszt : Saint François de Paule marchant sur les flots
Anne-Marie Dubois, piano
Le miracle de saint François de Paule marchant sur les flots fascinait Franz Liszt. Il avait un grand nombre de peintures le représentant, qu'il exposait en permanence sur un mur chez lui. Saint François de Paule était son saint préféré.
Franz Liszt signe, à propos de ce miracle célèbre, survenu au XVe siècle, un article dont voici un extrait condensé :
Arrivés près de la plage de Cattona, saint François de Paule et ses deux compagnons virent une barque prête à partir pour la Sicile. Saint François demanda au batelier de bien vouloir les conduire sur l'île. Ce dernier exigea le prix du passage. Mais comme les moines n'avaient pas de quoi payer, il refusa de les prendre à son bord. Témoins de la scène, des habitants, qui avaient accompagné saint François, prièrent le batelier d'embarquer ces pauvres moines, en assurant que l'un d'eux était un saint. Sa réponse fut la suivante: « Si c'est un saint, il n'a qu'à se promener sur les vagues et faire un miracle ! » Puis, sa barque s'éloigna. Sans se troubler, saint François, après avoir prié, déposa sur l'eau le manteau d'un de ses compagnons, puis, soutenant le sien au bout de son bâton, après l'avoir béni, il en fit une voile. Soutenus par une foi inébranlable, et par la grâce de Dieu, le saint et ses compagnons arrivèrent à bon port bien avant la barque du batelier. (d'après le chapitre 35 de la Vie de Saint François de Paule, par Giuseppe Miscimarra.)
2ème dimanche de Carême
Introït du 2ème dimanche de Carême
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 6, 3 et 22.
Reminíscere miseratiónum tuarum, Dómine, et misericórdiæ tuæ, quæ a sæculo sunt : ne umquam dominéntur nobis inimíci nostri : líbera nos, Deus Israël, ex ómnibus angústiis nostris.
Souvenez-vous de vos bontés, Seigneur, et de votre miséricorde qui datent des siècles passés. Que nos ennemis ne triomphent jamais de nous. Dieu d’Israël, délivrez-nous de toutes nos tribulations.
Ps. ibid., 1-2.
Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam.
Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme ; mon Dieu, je mets ma confiance en vous, que je n’aie pas à rougir.
V/. Glória Patri.
Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI.
(avec guide d'écoute)