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Suite à l’entrée en vigueur de la loi encadrant l’aide médicale à mourir au Canada (cf. Aide Médicale à mourir : Au Canada, la loi C-14 est entrée en vigueur vendredi), les évêques catholiques ont déclaré : « Le meurtre a été légalisé au Canada ». Ils craignent « des abus, des dérapages, et des risques d’élargissement de la loi comme cela s’est produit dans d’autres pays ayant légalisé l’euthanasie ». Monseigneur Simard redoute notamment que « le droit à l’euthanasie devienne un devoir, et mette beaucoup de pressions sur les personnes âgées et les plus vulnérables ».
Le Cardinal Thomas Collins a pour sa part « invité la société canadienne à s’interroger sur la différence fondamentale qui existe entre mourir et être tué ». Il rappelle que « la dignité de la personne ne peut-être réduite à son autonomie, à sa capacité à fonctionner selon des standards de prestation ».
La 19e Marche nationale canadienne pour la vie aura lieu à Ottawa, au Canada, le 12 mai 2016.
Un message intitulé « Une main tendue » est publié par l’Organisme catholique canadien pour la vie et la famille (OCVF) à l’occasion de cet événement.
« Tendre la main en cette Année jubilaire de la miséricorde » aux femmes blessées par l’avortement, tel est le sens de cet appel.
« Marchons le 12 mai, en solidarité avec tous ces enfants à naître qui ne demandent qu’à voir le jour » et « marchons tout au long de l’année avec les femmes blessées par l’avortement », appellent les membres de l’OCVF.
« Toutes ces femmes portent, sans le savoir, une blessure profonde due à un avortement subi volontairement ou sous la pression d’un parent ou d’un copain », poursuit le message. « Il n’est pas question de les juger ni de les condamner, mais plutôt de leur tendre la main en cette Année jubilaire de la miséricorde pour les amener au Médecin des âmes, le Christ, tendre et compatissant. »
« Soyons plus attentifs à leur cri silencieux et à leur souffrance interdite, dit le message. Il n’y a pas de plus grande œuvre spirituelle de miséricorde que d’amener cette mère, cette sœur, cette amie, cette collègue au sacrement de la Réconciliation où l’attend le Christ, qui n’a d’autre désir que de les guérir en leur pardonnant par amour. »
Moines de l'Abbaye Saint-Benoît-du-Lac, Canada Moniales de l'Abbaye de Sainte-Cecilia - Ryde, Angleterre (Montage réalisé à l'Abbaye Sainte-Marie des Deux-Montagnes, Canada)
Élisabeth Turgeon, fondatrice des Sœurs de Notre-Dame du Saint-Rosaire et native de Beaumont (Bellechasse), sera béatifiée ce dimanche 26 avril en l'église Saint-Robert-Bellarmin de Rimouski lors d’une célébration qui débutera à 14h30. Le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour la cause des Saints et légat du Pape François, présidera la béatification, accompagné par le nonce apostolique au Canada, Mgr Luigi Bonazzi. (Communiqué de Jasmin Lemieux-Lefebvre, directeur des communications du diocèse de Québec)
Cette religieuse décédée en 1881 à l’âge de 41 ans, avait consacré sa vie à l’enseignement pour les enfants les villages les plus pauvres du Québec sur la côte du fleuve Saint-Laurent.
A 10h00, pour la canonisation équipollente du St François de Laval (1623-1708, évêque de Québec) et Ste Marie de l'Incarnation Guyart Martin (1599-1672, missionnaire au Canada) avec les évêques et prêtres de l'Archidiocèse du Québec
« Que le Québec redevienne cette source de bons et saints missionnaires ! » : c’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de la messe de remerciement pour la canonisation des deux saints franco-canadiens, François de Laval et Marie de l’Incarnation Guyart Martin.
Dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et Primat de l’Église au Canada, et du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et en présence des pèlerins qui se sont rendus sur les terres des deux saints en France cette semaine et de deux délégations venues du Québec et des diocèses d’origine de François de Laval et de Marie Guyart Martin, le Pape est revenu dans son homélie sur le rôle des missionnaires : « ils ont eu le courage, avec cette force de Dieu, de sortir sur les routes du monde avec la confiance dans le Seigneur qui appelle. La vie d’un missionnaire et d’une missionnaire est ainsi, pour finir ensuite loin de chez soi, loin de sa propre patrie, tant de fois tués, assassinés, comme ce fut le cas ces derniers jours pour tant de nos frères et de nos sœurs. »
Le Pape a rendu hommage à ces deux saints, considérés comme les fondateurs de l’Église catholique au Québec, au temps de la colonisation de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle. Et si le Pape a évoqué leurs actions, c’est pour mieux rappeler aux Canadiens d’aujourd’hui leur devoir. « Que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux saints qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, depuis le ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. »
Une invitation claire à retourner aux sources de la foi pour une province où l’Église a toujours été historiquement importante mais où la pratique religieuse est en baisse.
A l’issue de la messe, le cardinal Lacroix, dans son message de remerciement, s’est fait l’écho des paroles du Pape : « avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. »
C’est là le défi que le Pape a demandé aux Québécois de relever pour se montrer à la hauteur des deux nouveaux saints.
« Nous avons écouté la prophétie d’Isaïe : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… » (Is 25, 8). Ces paroles, pleines de l’espérance de Dieu, indiquent le but, montrent l’avenir vers lequel nous sommes en chemin. Sur cette route, les saints nous précèdent et nous guident. Ces paroles esquissent aussi la vocation des hommes et des femmes missionnaires.
Les missionnaires sont ceux qui, dociles à l’Esprit Saint, ont le courage de vivre l’Évangile. Et aussi cet Évangile que nous venons d’entendre : « Allez donc aux croisées des chemins » - dit le roi à ses serviteurs (Mt 22, 9). Et les serviteurs sortirent et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvaient, « les mauvais comme les bons », pour les conduire au banquet des noces du roi (cf. v. 10).
Les missionnaires ont accueilli cet appel : ils sont sortis pour appeler tous les gens, aux carrefours du monde ; et ainsi ils ont fait beaucoup de bien à l’Église, parce que si l’Église s’arrête et se ferme, elle tombe malade, on peut la corrompre, aussi bien par les péchés que par la fausse science séparée de Dieu, qu’est le sécularisme mondain.
Les missionnaires ont tourné leur regard vers le Christ crucifié, ils ont accueilli sa grâce et ils ne l’ont pas gardée pour eux. Comme saint Paul, ils se sont faits tout à tous ; ils ont su vivre dans la pauvreté et dans l’abondance, être rassasiés et souffrir de la faim ; ils pouvaient tout en celui qui leur donnait la force (cf. Ph 4, 12-13). Avec cette force de Dieu, ils ont eu le courage de “sortir” sur les routes du monde mettant leur confiance dans le Seigneur qui appelle. Ainsi est la vie d’un missionnaire, d’une missionnaire… pour finir ensuite loin de chez soi, de son propre pays ; bien des fois tués, assassinés ! Comme c’est arrivé ces jours-ci pour tant de nos frères et de nos sœurs.
La mission évangélisatrice de l’Église est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu, révélés aux hommes dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Les missionnaires ont servi la mission de l’Église, en rompant le pain de la Parole aux plus petits et aux plus éloignés et en portant à tous le don de l’amour inépuisable, qui jaillit du cœur même du Sauveur.
C’est ainsi que furent saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation. Je voudrais vous laisser en ce jour, chers pèlerins canadiens, deux conseils : ils sont tirés de la Lettre aux Hébreux, et en pensant aux missionnaires ils feront beaucoup de bien à vos communautés.
Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi » (13, 7). La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie !
Le second est celui-ci : « Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances… Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. Car l’endurance vous est nécessaire… » (10, 32.35-36). Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.
Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. Le monde a été rempli de missionnaires canadiens comme ces deux-ci. Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Peut-être – ou plutôt non, sans peut-être ! – le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux-ci qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, du ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires.
En cela se trouve la joie et le mot d’ordre de votre pèlerinage : faire mémoire des témoins, des missionnaires de la foi dans votre terre. Cette mémoire nous soutient toujours sur le chemin vers l’avenir, vers le but, quand « le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages … ».
« Exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés » (Is 25, 9). »
Ils avaient été tous les trois béatifiés par Jean-Paul II le 22 juin 1980, en même temps que deux autres vénérables ayant vécu aux Amériques et qui, depuis cette date, ont déjà été canonisés selon la procédure ordinaire : Pedro de Betancur (1626-1667) et la jeune vierge indienne Catherine Tekakwitha (1656-1680), proclamés saints le premier par Jean-Paul II le 30 juillet 2002 et la seconde par Benoît XVI le 21 octobre 2012.
Mgr Bernardo Alvarez Afonso, évêque de San Cristobal de la Laguna, a diffusé l’information sur le site web de son diocèse le jour même de l’audience avec le Pape François, le 8 mars dernier, en fournissant des détails supplémentaires à propos de cet événement.
Tout est donc normal ? Non. L’évêque de Ténérife a révélé que les trois bienheureux seraient proclamés saints non pas par application de la procédure ordinaire, qui exige la reconnaissance canonique d’un miracle attribué à leur intercession, mais à travers un canal extraordinaire qui est historiquement défini comme “canonisation équipollente”.
En quoi consiste cette procédure spéciale, qui "a toujours été présente dans l’Église et qui est mise en œuvre régulièrement, à défaut de l’être fréquemment" ? Le cardinal Angelo Amato, préfet de la congrégation pour les causes des saints l’a expliqué dans "L'Osservatore Romano" du 12 octobre 2013.
Ant. ad Introitum. Ps. 24, 6, 3 et 22. Reminíscere miseratiónum tuarum, Dómine, et misericórdiæ tuæ, quæ a sæculo sunt : ne umquam dominéntur nobis inimíci nostri : líbera nos, Deus Israël, ex ómnibus angústiis nostris. Souvenez-vous de vos bontés, Seigneur, et de votre miséricorde qui datent des siècles passés. Que nos ennemis ne triomphent jamais de nous. Dieu d’Israël, délivrez-nous de toutes nos tribulations.
Ps. ibid., 1-2. Ad te, Dómine, levávi ánimam meam : Deus meus, in te confído, non erubéscam. Vers vous, Seigneur, j’ai élevé mon âme ; mon Dieu, je mets ma confiance en vous, que je n’aie pas à rougir.
V/. Glória Patri.
Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" sous la direction de Fulvio Rampi ICI. (avec guide d'écoute)
Jean de Brébeuf (né à Condé sur Vire), Isaac Jogues (né à Orléans), René Goupil (né en Anjou) et cinq autres missionnaires jésuites : Antoine Daniel (né à Dieppe), Gabriel Lallement (né à Paris), Charles Garnier (né à Paris), Noël Chabanel (né à Saugues) et Jean de la Lande (né à Dieppe) ont été canonisés ensemble en 1930 et déclarés patrons secondaires du Canada.
Nous vous saluons et nous vous bénissons, Immaculée Vierge Marie, foyer de tendresse et de miséricorde. Le Seigneur a donné à l'Ordre du Carmel la joie de porter votre nom et de trouver en vous une Mère et un modèle.
Par votre prière maternelle, venez donc à notre secours afin que notre Père du Ciel nous prenne tels que nous sommes, mais nous aide à devenir comme Il veut que nous soyons.
Apprenez-nous à contempler avec vous votre Fils Jésus en méditant fidèlement son Évangile, pour que nous aimions nos frères et soeurs de l'univers avec son propre Coeur et que nous les attirions à Dieu en donnant pour eux notre vie.
Que l'Esprit-Saint, sous la protection de votre Scapulaire, nous assure le bonheur et la paix et nous conduise, nuit et jour, à la Montagne Véritable qui est le Christ Notre Seigneur.