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révolution

  • Un roman historique remarquable : "Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française"

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    Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française
    Marieke Aucante

    « Ces prêtres ont voulu que j'écrive... J'ai simplement entendu leur prière. »

    Ce roman historique a pris naissance dans l'intimité d'une petite chapelle de l'île d'Aix, en une rencontre au-delà du temps, entre l'auteur et ces prêtres martyrs déportés pendant la Terreur, balayés par la fureur révolutionnaire, entre les pontons de La Rochelle et l'île Madame. L'abbé Augustin en est le personnage central, fictif mais inspiré de faits réels, et l'ensemble du récit déroule une fresque rigoureusement historique, comme en témoignent d'ailleurs quelques pièces annexes données en fin d'ouvrage.

    Rien de sentencieux ni de pontifiant ici, le trait n'est pas forcé et le propos jamais doctoral. L'on suit au jour le jour la vie de ces prêtres autour desquels un étau implacable se resserre, jusqu'à leur capture et leur enfermement, dans des conditions dignes des plus noires tyrannies. Porté par une foi chevillée au corps, se refusant à toute haine et repoussant farouchement toute tentation de vengeance, l'abbé Augustin assiste impuissant au déferlement de la haine antireligieuse qui s'abat sur la France, avant d'en subir lui-même jusqu'au plus profond de sa chair les morsures crucifiantes. Priant autant que ses forces le lui permettent, et tout donné au soulagement des souffrances de ses compagnons de misère, l'abbé Augustin s'accroche au peu de vie qui anime encore son corps décharné. Et tandis que Carrier répand la mort par milliers à Nantes dans la "baignoire nationale", c'est dans les cales de deux bateaux en rade de La Rochelle que vont périr par centaines prêtres et religieux, placés sous l'autorité meurtrière de commandants "plus inhumains et plus barbares que Carrier". Seule la mort de Robespierre permettra à quelques-uns d'en réchapper.

    64 d'entre eux ont été béatifiés par Jean-Paul II le 1er octobre 1995, dont les noms et paroisses sont listés en fin d'ouvrage. In memoriam.

    Tour à tour émouvant ou tragique, poignant et dramatique, toujours passionnant, ce récit se dévore de la première à la dernière page, sans qu'il soit possible de reprendre  souffle, pris comme l'abbé héros du livre dans l'aspiration dévorante de cette machine à tuer le "religieux" que fut la Révolution. Et lorsque l'horizon enfin s'éclaircit, c'est avec le recueillement de l'abbé Augustin que l'on quitte ce livre remarquable, témoin d'une période d'acharnement antireligieux comme n'en avait jamais connu la France jusqu'alors.

    Et l'on essayera de se souvenir des mots que l'auteur a laissés dans ses premières pages : "Les années que nous vivons aujourd'hui ont de vagues ressemblances avec la période prérévolutionnaire"... Mais témoins de cette guerre larvée qui fait son œuvre aujourd'hui, évidemment moins brutale et sans doute plus perverse, en sommes-nous bien conscients ? ...

    Marieke Aucante est grand reporter à France Télévisions. Elle est l’auteur d’une douzaine de romans, essais, nouvelles, pièces de théâtre. Pour son engagement dans la protection de l’environnement et son implication dans la formation des professionnels et des familles accompagnant les personnes en situation de handicap, afin qu’elles retrouvent une place digne dans notre société, elle a reçu en juin 2008 les insignes de la Légion d’honneur.

    Editions Salvator - 14 x 21cm - 248 pages - 20 €

  • Dimanche 14 juillet 2013

    Calendrier liturgique

     

    14 juillet : Jour de réparation et d'expiation

    Offrons à Dieu des prières et des sacrifices pour réparer les innombrables sacrilèges perpétrés par la révolution contre le Très Saint-Sacrement, contre le Saint Nom de Dieu, contre le dimanche, contre Notre-Dame, contre les Saints et leurs vénérables reliques, contre les lieux saints, contre les personnes consacrées... etc.

    PRIÈRE POUR DEMANDER À DIEU SON DIVIN SECOURS

    DANS LES MAUX QUI DÉSOLENT LA FRANCE

    « Je ne suis qu’un être faible et fragile, et cependant j’ose élever ma voix vers le Dieu de gloire, de grandeur, de puissance et de majesté. S’il n’avait que ces seuls attributs, sans doute le respect et la crainte m’ôteraient la faculté d’oser lui adresser mes voeux. Mais sa clémence, sa bonté, sa miséricorde rassurent mon âme timide et alarmée ; oui, mon Dieu, je vous implore, et en vous demandant votre secours, je sens renaître l’espérance au fond de mon coeur. Ce n’est pas que je ne sache combien je me suis rendue indigne de vos grâces ; aussi n’est-ce pas sur mes propres mérites que je fonde mon espoir, mais sur ceux de Jésus-Christ votre Fils, qui s’est incarné, et qui a souffert la mort pour le salut de tous les hommes.

    C’est en son nom, ô mon Dieu ! que je vous demande avec confiance la fin de tous les maux qui désolent la France, le rétablissement de notre sainte religion et celui de l’autorité royale, la tranquillité de mes parents, celle de mes amis, et la possibilité de nous réunir dans notre malheureuse patrie.

    Mon Dieu, éclairez les esprits, créez des coeurs nouveaux, et donnez-leur un rayon de votre grâce pour qu’ils observent votre sainte loi. Faites cesser, Dieu de bonté, ces scènes d’horreur et de barbarie qui déshonorent les Français et offensent votre divine majesté. Rendez à chacun son état, ses biens, son existence, et faites que l’ordre se rétablisse et se maintienne. Cela parait impossible aux faibles mortels dont la sagesse n’est qu’illusion et vanité ; mais un seul acte de votre volonté, oh mon Dieu ! opérera ce miraculeux changement.

    Seigneur, ne repoussez pas le cri de mon coeur. Mon Père, écoutez-moi ; mon Dieu, secourez-moi. J’embrasse la croix de mon divin Sauveur ; son sang coule encore sur moi. Ah ! ne voyez que lui, n’entendez que lui. C’est Jésus-Christ qui tous les jours s’immole pour nous ; c’est Jésus-Christ qui ne veut point la mort du pécheur, mais qu’il se convertisse et qu’il vive ; c’est ce fils adorable qui vous demande grâce pour nous. Puis-je donc être sans espérance ? Oh ! non, ma foi et ma confiance sont entières, mon Dieu, j’attends tout de votre clémence et de votre bonté. Ah! que je ne sois point trompée dans mon espoir. Je vous en supplie, Père des miséricordes, toujours au nom et par les mérites de Jésus-Christ Notre Seigneur. Amen. »

    Mère Marie-Joseph de la Miséricorde (Louise-Adélaïde de Bourbon-Condé, 1757-1824)
    Extrait de "Prières de la Famille de France", Association Clarté Saint-Jean, 2 mai 1994.

    Source : CRIL 17 INFO.
  • Lundi 21 janvier 2013

    Calendrier liturgique

  • 9 juillet : Sanctoral

    Sainte Véronique Giuliani, vierge, Clarisse (1660-1727)
    catéchèse de Benoît XVI sur Sainte Véronique Giuliani (Audience générale, 15 décembre 2010)

    Les Bienheureuses Martyres d’Orange († 1794)
    béatifiées le 10 mai 1925

    Saints Agostino Zhao Rong († 1815) et 119 compagnons martyrs en Chine († 1648-1930)
    canonisés le 1er octobre 2000

    Au calendrier traditionnel : De la férie

  • 27 mai : Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé

    Béatification à Vannes de Louise-Elisabeth Molé,connue sous le nom de Mère Saint-Louis
    Fondatrice de la Congrégation des soeurs de la Charité Saint-Louis

    Extraits du Message de Mgr Centène, évêque de Vannes : "Dieu fait grâce"

    [...]

    Dieu fait grâce dans notre monde. Par la foi, Il nous invite à communier au don total de sa vie et à en vivre de manière surnaturelle, dès ici-bas.

    Comment pouvons-nous vivre de cette union à Dieu à laquelle nous sommes appelés ? Nous pouvons suivre l’exemple des saints, car, ainsi que le disait le saint curé d’Ars, « là où les saints passent, Dieu passe avec eux ».

    [...]

    Louise-Elisabeth a vécu intensément les exigences de l’amour évangélique, tant dans l’état du mariage que dans la vie religieuse.

       § Sa vie témoigne qu’à l’origine de cette union à Dieu, il y a d’abord l’accueil de la grâce donnée par « Dieu lui-même qui nous a aimés le premier ». La jeune demoiselle de Lamoignon reçut Dieu, intimement, le jour de sa première communion : « je reçus, quoique bien jeune alors, de grandes grâces de Dieu. Je ne les oublierai jamais ». Depuis ce jour, Louise-Elisabeth vécut sous le signe de l’union à Dieu chaque instant de sa vie, désirant « lui rendre Amour pour Amour ». L’Eucharistie était devenue le centre et le moteur de sa vie car, disait-elle, « en participant au Corps de Jésus-Christ, dans la communion […] on pense, on parle et on agit comme Jésus-Christ ».

       § Par ailleurs, Louise-Elisabeth communia intensément à la passion du Christ-Rédempteur, réalisant même, dans les belles années de son mariage, un « pacte avec la croix ». La jeune femme décidait de s’abandonner intégralement dans les bras de son Sauveur. C’est ainsi qu’elle surmonta courageusement la misère, la perte de trois de ses cinq enfants et de son mari Édouard Molé, guillotiné pendant la révolution, avec le soutien de son « Bien Aimé » Seigneur. Sensible à la misère des autres, elle voyait le Christ souffrant à travers le pauvre souffrant. Après des années à leur service, à Paris, celle que les pauvres appelaient « l’ange des mansardes » acceptait, à quarante ans, de bouleverser sa vie pour la consacrer entièrement aux déshérités, à Vannes, en réponse à l’appel de Dieu et de l’évêque, Mgr de Pancemont.

       § Enfin, Louise-Elisabeth communia profondément à la résurrection du Christ pendant toute son existence. Son mariage heureux fut une des plus belles grâces de sa vie. Elle disait de son mari qu’il était « l’homme le plus vertueux et le meilleur ». Par ailleurs, le développement de son oeuvre, au décès de la fondatrice, le 4 mars 1825, témoigne de la fécondité de sa vie unie au Christ. La congrégation compte alors une cinquantaine de religieuses désirant vivre selon son esprit et porter aux déshérités, dans les ateliers et écoles de la fondation, l’amour de Dieu qui les habite. Aujourd’hui, la congrégation compte près de 620 sœurs professes réparties en 10 pays, sur 3 continents.

    Que la Passion et la Résurrection de Notre Seigneur Jésus-Christ transfigurent nos vies en profondeur, à la suite de la bienheureuse Louise-Elisabeth.

    + Raymond CENTÈNE
    Évêque de Vannes

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    Portrait de Mère Saint-Louis


    L'homélie du Cardinal Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints

    Les remerciements de Mgr Centène, évêque de Vannes

    Extrait de l'homélie :

    « Aujourd'hui, l'Église et la société ont besoin de saints. Les saints désintoxiquent l'humanité, blessée par le mal de l'idolâtrie, de l'inimitié, de la discorde, de la jalousie. Les saints s'opposent à ces oeuvres de la chair avec les oeuvres de l'Esprit, dont les fruits bénéfiques sont l'amour, la joie, la paix, la magnanimité, la bienveillance, la bonté, la fidélité, la douceur, la maîtrise de soi (cf. Gal 5,16-25). En vivant selon l'Esprit, les consacrés deviennent, sur la terre, une oasis céleste, ils sont des sentinelles de la présence providentielle de Dieu dans l'histoire. »

    Photos et textes sur le site internet du Diocèse de Vannes
  • 29 avril : Béatifications en France et en Italie

    Ce dimanche, béatification du Père Pierre-Adrien Toulorge,

    guillotiné à Coutances le 13 octobre 1793.

    A lire et écouter sur Radio Vatican


    Chant interprété en conclusion de l'annonce de la béatification :

    Laudate Dominum, laudate Dominum, omnes gentes, Alléluia ! (bis)

    Louez le Seigneur, tous les peuples !
    Fêtez-le tous les pays, Alléluia !
    Son amour envers nous s'est montré le plus plus fort,
    Eternelle est sa fidélité, Alléluia !
    Dieu monte parmi l'acclamation,
    Le Seigneur aux éclats du cor.
    Sonnez pour notre Dieu, sonnez.
    Sonnez pour notre Roi, sonnez !

    Acclamez, acclamez Dieu toute la terre,
    Chantez à la gloire de son nom, en disant :
    "Toute la terre se prosterne devant toi,
    Elle chante pour toi, elle chante ton nom".
    Peuples bénissez notre Dieu !
    Donnez une voix à sa louange.
    Car il rend notre âme à la vie,
    Il préserve nos pieds du faux pas, Alléluia !
    Louez Dieu, louez Dieu dans son temple saint,
    Louez-le au ciel de sa puissance ;
    Louez-le pour ses actions éclatantes,
    Louez-le, louez-le selon sa grandeur !

    Alléluia, Alléluia !
    Que tout être vivant chante louange Seigneur !
    Alléluia, Alléluia !
    Amen, Amen, Amen !

     

    Et béatification de Giuseppe Toniolo, modèle de sainteté laïque,
    apôtre de l'encyclique Rerum novarum du Pape Léon XIII et initiateur des Semaines sociales en Italie.


    A lire et écouter de même sur Radio Vatican