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tradition

  • A propos de Traditionis custodes

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    « Ce qui était sacré pour les générations précédentes reste grand et sacré pour nous, et ne peut à l’improviste se retrouver totalement interdit, voire considéré comme néfaste. Il est bon pour nous tous, de conserver les richesses qui ont grandi dans la foi et dans la prière de l’Église, et de leur donner leur juste place. »

    Benoît XVI, Lettre aux évêques accompagnant le Motu proprio Summorum Pontificum, 7 juillet 2007.

    A lire à ce sujet, l'excellente analyse de Christophe Geffroy, directeur de La Nef, sur le site internet de ce magazine : Réflexions sur le motu proprio Tradionis Custodes du pape François

  • Chants traditionnels du Dimanche de Pentecôte

    Abbaye Notre-Dame de Fontgombault
    Direction : Père de Montauzan
     
    (si la lecture vidéo est impossible, merci de cliquer ICI)
     
    00:00 Antienne d'Introit DUM SANCTIFICATUS
    05:00 Antienne d'Introit SPIRITUS DOMINE
    08:38 Sequence VENI SANCTE SPIRITUS
    11:19 Antienne SPIRITUS DOMINI et Ps 110
    14:45 Respons bref SPIRITUS PARACLITUS
    16:37 Hymne VENI CREATOR
  • Jésus, Jésus, doux et humble de Coeur

    (Traditionnel)
     
    R. Jésus, Jésus, doux et humble de cœur
    (seuls les couplets 1, 2 & 3 sont chantés ici)

    1. Rendez mon Cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre (bis)
    2. Placez mon Cœur, placez mon cœur bien près du vôtre (bis)
    3. Prenez mon Cœur, prenez mon cœur qu'il soit bien vôtre (bis)
    4. Brûlez mon Cœur, brûlez mon cœur au feu du vôtre (bis)
    5. Changez mon Cœur, changez mon cœur avec le vôtre (bis)
    6. Gardez mon Cœur, gardez mon cœur, fidèle au vôtre (bis)
    7. Guidez mon Cœur, guidez mon cœur, au gré du vôtre (bis)
    8. A vous mon Cœur, à vous mon cœur, qu’il reste vôtre (bis)
  • Pas de célébration à Rome en ce jeudi de la Fête-Dieu

    « Que fêtons-nous, aujourd’hui ? Le nom le dit : Festum Sanctissimi Corporis Christi — la fête du Très Saint Corps de Jésus-Christ. C’est donc la fête du Corps du Christ dans l’Eucharistie ou, plus précisément, la fête de l’institution de l’Eucharistie, ce qu’indique bien notre désignation française : la fête du Saint-Sacrement. Cette fête est, en même temps, un hommage au Christ qui, par l’institution de l’Eucharistie, a fait à son Église le plus grand présent. A vrai dire, le jour de l’institution de l’Eucharistie est le Jeudi-Saint. Mais le souvenir de la Passion du Christ ne permet pas une joie festive ce jour-là. C’est pourquoi une fête spéciale du Saint-Sacrement nous permet de célébrer l’aspect joyeux du Jeudi-Saint. On a choisi, pour cette célébration, le jeudi qui suit la conclusion du cycle pascal. »

    Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

    C'est ainsi que le jeudi de la Fête-Dieu à Rome, était traditionnellement célébrée la Messe du "Corpus Domini", suivie de la procession et de l'adoration du Saint-Sacrement, en présence du Souverain Pontife.

    Cette année, le Pape François en a décidé autrement. Pour la première fois depuis le XVe siècle, la Messe et la procession auront lieu le dimanche 18 juin, à partir de 19h.

    Tournant le dos à la Tradition de toute l’Église.

    « Avoir normalisé sa célébration avec le calendrier de toutes les autres Églises particulières (1) est l’occasion de renforcer la participation des fidèles à cet acte public et solennel d’adoration de la Sainte Eucharistie par toute l’Église de Rome », a expliqué le cardinal Vallini dans une lettre datée du 1er mai, adressée à l’ensemble du clergé et des fidèles du diocèse, et publiée sur le site Internet diocésain. Il invite en conséquence les paroisses à ne pas organiser de processions ou à célébrer la messe à cette heure-là.

    (1) : en France, comme en Italie depuis 1977, la solennité - et non la fête - du Très Saint-Sacrement est célébrée le dimanche suivant. [ndlr]

  • Méditation : Saint Matthieu

    « Les apôtres ont été les premiers membres de l’Église, ils en sont le fondement. Leur histoire est comme la préfiguration de l'histoire du christianisme à travers les siècles. Jésus a intentionnellement choisi Matthieu dans le peuple des pécheurs et des publicains, qui lui étaient chers. Un autre publicain, Zachée de Jéricho, dont nous lisons la conversion dans l’Évangile de la Messe de la Dédicace, a aussi trouvé le chemin du Cœur de Jésus. Et dans la parabole que nous lisons le dixième dimanche après la Pentecôte, le Sauveur met le publicain humble et repentant, qui reste au bas du Temple et se frappe la poitrine, au-dessus de l'orgueilleux pharisien qui croit à sa justice propre. Le Christ nous dit clairement : « Je ne suis pas venu pour appeler les justes, mais les pécheurs. Ce ne sont pas les bien portants, mais les malades, qui ont besoin du médecin. » Dans tous les siècles, Jésus n'a pas seulement convié dans son Église, aimé les pécheurs, mais Il les a rendus dignes des plus grandes grâces. C'est de la même manière qu'Il a tiré saint Augustin du milieu des pécheurs pour en faire une des colonnes de l’Église. L’Église n'a jamais été un jardin composé exclusivement de lis d'innocence, mais pour le réconfort des pécheurs repentants, le publicain a trouvé une place dans les fondements de l’Église.

    Jésus devait cependant, lors de l'appel de Matthieu, avoir d'autres motifs. L'Apôtre était juif, mais il était au service d'une nation étrangère, des Romains. Cela faisait de lui, aux yeux de ses compatriotes, une brebis galeuse. Les Juifs étaient profondément persuadés de leur supériorité. Et il est remarquable de constater que Dieu a confié aux ennemis qu'ils haïssaient le trésor le plus précieux qui était finalement destiné au peuple élu.

    Jésus, fils d'une mère juive, rejeton de la dynastie nationale, a regardé au-delà des frontières de son pays. Il dit aux Apôtres : « Prêchez l’Évangile à toute créature. » La tradition nous rapporte qu'au début de leur ministère, les Apôtres se seraient réparti l'univers, depuis l'Espagne jusqu'aux Indes, pour y prêcher l’Évangile. C'était le commencement de l’Église catholique. »

    Toute l'année avec le Christ (Fête de Saint Matthieu, Apôtre), par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.

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    L'appel de Saint Matthieu, Le Caravage (Michelangelo Merisi da Caravaggio, 1571-1610)
    Chapelle Contarelli, église Saint-Louis-des-Français, Rome

  • Méditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (5)

    « Quoi qu'il en soit des progrès du monde, souvenons-nous de nous-mêmes ; nous sommes des chrétiens. Malheur à nous, si nous relevons par nos jeux et encensons par nos plaisirs l'idole du paganisme ! Souvenez-vous que vous adorez le Dieu né à Bethléem, le Dieu mort au Calvaire. Que diraient des païens, s'ils nous voyaient danser autour de la crèche et de la croix des danses et des rondes renouvelées du paganisme, danses indécentes, pour ne pas dire voluptueuses, plus dignes de Cythère et de Paphos qu'elles ne le sont de Bethléem et du Golgotha ? Ah ! songez à votre berceau, regardez votre étendard et reprenez vos traditions. Chassez loin de vous des plaisirs indignes de vous. Proscrivez de vos salons des divertissements qui insultent Jésus-Christ, donnent la mort à des âmes, et accroissent ce sensualisme qui nous porte à l'abîme. Que votre modestie soit en spectacle à tous : Modestia vestra nota sit omnibus hominibus. Jésus-Christ est près de vous, et il vous regarde ; que le monde, qui vous regarde aussi, puisse dire, même en contemplant vos jeux et vos divertissements : « Ce sont des chrétiens, voyez comme ils sont modestes. Ce sont les fils de l'esprit, voyez comme ils sont purs. Que leur génération est belle et quelle gloire l'environne ! » Quam pulchra est casta generatio cum charitate ! »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    Fiesole San Domenico Altarpiece, détail
    National Gallery, Londres

  • Hymne "Agni Parthene" ("Vierge Pure"), écrit par St. Nectarios d'Egine

    La Tradition relate que la musique fut composée par les Anges
    Monastère Simonopetra, Mont Athos

  • Méditation : que faire pendant la messe ?

    « Comment occuper les instants que la foi nous révèle comme si précieux, et durant lesquels le Christ est vraiment présent à l'autel, puis dans l'âme de celui qui participe pleinement à la messe en communiant ?

    Il faut redire ici le danger de chercher à satisfaire la sensibilité. Non, la meilleure prière, au cours de la messe, n'est pas celle qui remplit le plus l'âme d'émotion. Non, la messe n'a été ni inutile ni stérile si elle a laissé le cœur apparemment sec, du moment que l'âme a loyalement cherché à s'unir à la prière et à l'immolation du Christ. Ici encore, la foi va donner la lumière et permettre de comprendre comment il faut tendre à s'unir à la prière du Christ, à son amour pour son Père, à son amour pour les âmes, par delà les émotions de la sensibilité. [...]

    Le mieux que l'on puisse faire à la messe, c'est de chercher, dans la foi, à s'unir le mieux possible à la prière du Christ en croix, c'est de tendre de toute la force de la volonté à s'identifier à Lui dans l'acte de son sacrifice. C'est cette pensée qui fait comprendre le prix des prières liturgiques de la messe et qui doit les faire aimer. Non seulement parce que peut-être la première partie de la messe comporte des textes riches qui sont nourrissants ou évocateurs d'idées chères, mais parce que les prières de la messe, nées de la dévotion de l’Église, permettent à celui qui célèbre la messe ou y assiste, d'identifier sa prière à celle du Christ. »

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph, O.C.D., La communion dans l'attente (La tunique blanche), La Vigne du Carmel, Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Méditation : un temps pour prier

    « Les premiers Pères et toute la tradition orthodoxe nous enseignent que nous devons nous concentrer, par un effort de volonté, sur les mots de la prière que nous prononçons. Nous devons articuler attentivement les mots, objectivement, sans chercher à créer une sorte d'état émotionnel, et nous devons laisser à Dieu le soin d'éveiller en nous la réaction dont nous sommes capables.

    Saint Jean Climaque nous indique une façon simple d'apprendre à nous concentrer. Il nous dît : choisissez une prière, que ce soit le Notre Père ou toute autre, mettez-vous en présence de Dieu, prenez conscience de l'endroit où vous êtes et de ce que vous êtes en train de faire, et prononcez attentivement les mots de la prière. Après un certain temps, vous vous apercevrez que vos pensées se sont mises à errer ; recommencez alors la prière aux derniers mots, à la dernière phrase que vous avez prononcés avec attention. Vous aurez peut-être à faire cela dix, vingt ou cinquante fois ; il se pourrait que dans le laps de temps fixé pour votre prière, vous ne prononciez que trois phrases, trois demandes, et soyez incapables d'aller plus loin ; mais dans ce combat vous aurez réussi à vous concentrer sur les mots, de sorte que vous apportez à Dieu, sérieusement, sobrement, respectueusement, des paroles de prière dont vous êtes conscients et non une offrande qui ne serait pas vôtre parce qu'elle ne serait plus consciente.

    Jean Climaque nous conseille aussi de lire la prière de notre choix sans hâte, sur un mode monotone, assez lentement pour avoir le temps de porter attention aux mots mais pas au point d'en faire un exercice ennuyeux et de ne jamais y chercher une expérience affective car notre but est d'établir une relation avec Dieu. Lorsque nous nous approchons de Dieu, nous ne devrions jamais faire du sentiment ; pour prier il faut se mettre en état de prière, le reste dépend de Dieu.

    Dans cette sorte d'entraînement, un temps déterminé est réservé pour la prière, et si la prière est attentive, la durée que vous vous êtes fixée importe peu. Si, au contraire, vous vous étiez donné pour règle de lire trois pages, et qu'au bout d'une demi-heure vous vous aperceviez que vous en êtes toujours aux douze premiers mots, vous éprouverez évidemment un sentiment de découragement ; c'est pourquoi, il vaut mieux fixer une règle de durée et s'y tenir. Vous savez de combien de temps vous disposez et vous avez le texte sur lequel vous désirez prier ; si vous vous efforcez sérieusement, très vite vous vous apercevrez que votre attention devient docile, parce que l'attention est beaucoup plus dépendante de la volonté que nous ne l'imaginons, et lorsqu'il est absolument certain que, quelles que soient les tentatives d'échappatoire, ce sera vingt minutes et pas un quart d'heure, il ne reste plus qu'à persévérer.

    Saint Jean Climaque a formé des douzaines de moines par cette formule toute simple : une limite de temps et une attention sans pitié, un point c'est tout. »

    Métropolite Anthony Bloom (Anthony de Sourozh, 1914-2003), Prière vivante (ch. IV), Trad. Jacques Mignon, Ed. du Cerf, Paris, 1972.

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    St Jean Climaque

  • Méditation : Esprit Saint et prophétisme

    « La lecture de la vie de Jésus dans l'Evangile, de tous ceux qui l'ont précédé dans l'Ancien Testament, des apôtres dans les Actes, des saints de tout pays, de toute époque, nous aident à avoir un sens très sûr de l'Eglise, un certain sens de la communauté, qui est en affinité avec le sens de l'Esprit Saint. Ce sens de l'Eglise et de l'Esprit Saint nous aidera à discerner très facilement si une inspiration vient bien de l'Esprit Saint, ou si elle vient de notre "moi", ou du milieu dans lequel nous nous trouvons.
    Ce qui caractérise les vrais prophètes, c'est qu'ils ne sont pas du tout des autodidactes. Ils sont toujours choisis pour être au service du peuple. Ils peuvent avoir une très forte personnalité, mais ils ne cherchent pas à dire quelque chose de nouveau, ils se rattachent tout naturellement à ce qui a été dit avant eux. Quand on regarde de près les paroles du Magnificat de la Sainte Vierge, elle qui est la reine des prophètes, on voit qu'elle reprend humblement les paroles qui ont déjà été dites dans l'Ancien Testament, mais qui prennent alors un sens tout nouveau. Jésus lui-même a aimé se référer à l'Ecriture, à s'insérer dans la Tradition qui existait avant lui. Il a voulu par là nous donner un moyen très sûr pour être fidèle au Saint Esprit. L'individualiste n'est jamais très fidèle au Saint Esprit. Les traditions, qui existent dans toutes les communautés chrétiennes, ont pour but de former en nous le sens de l'Esprit Saint. »

    Père Thomas Philippe, Fidélité au Saint Esprit, Editions du Lion de Juda, Cameron, 1988.

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  • Jezuz pegen bras've ! (Cantique du Paradis, par Louis Melennec de Beyre)

    Enregistrement réalisé en l'église Notre-Dame de la Compassion à Paris, le 11 novembre 2005

    Ce cantique est l'un de ceux que l'on chante le plus souvent en Bretagne (ex) bretonnante. La tradition le fait remonter au 6ème siècle.
    Le thème est celui de la vallée de larmes que le monde d'ici-bas représente pour le chrétien. Pour lui, la mort n'est ni redoutée, ni redoutable. S'il a respecté les préceptes de la religion, s'il s'est comporté en homme bon et respectable, elle lui ouvre les portes du Paradis.

    Texte breton (version de l'évêché de Quimper) :

    Jezuz pegen bras've, Plijadur an ene, Pa vez e gras Doue, Hag en e garantez,
    Me'hello evid mad, Gweled Doue an tad, Gand e vab eternel, Hag ar spered Santel.
    En oll boaniou kaled, A gorf hag ar spered, Me' zonjo deiz a noz, E gloar ar baradoz.

  • Audience générale de ce mercredi 31 octobre 2012

    Benoît XVI prie pour les victimes de l'ouragan aux Etats-Unis et nous parle de la foi

    Benoît XVI, en s'adressant aux pèlerins réunis sur la Place Saint-Pierre pour l'audience générale du mercredi, a demandé de prier "pour les victimes de l'ouragan Sandy" aux Etats-Unis, exprimant aussi sa "solidarité" avec toutes les personnes engagées dans la "reconstruction". "Conscient de la destruction provoquée par l'ouragan qui a récemment frappé la côte Est des Etats-Unis, j'offre mes prières pour les victimes et exprime ma solidarité avec tous ceux qui sont engagés dans le travail de reconstruction", a déclaré le Pape devant des milliers de personnes venues du monde entier.

    Cet ouragan a fait depuis qu'il sévit plus de 100 morts, et causé d'énormes dégâts aux infrastructures et aux cultures.

    Une catéchèse sur la Foi, à vivre dans l'Eglise

    Pour sa catéchèse, Benoît XVI a entamé un cycle de réflexions sur la foi, dans le cadre de l'Année de la Foi. "La foi naît dans l'Eglise, a déclaré le Pape, elle conduit vers elle, elle vit en elle". "Depuis les débuts, l'Eglise est le lieu de la foi, le lieu de la transmission de la foi, où "nous sommes immergés dans la communion avec nos frères et nos soeurs dans la foi, avec le Corps du Christ, extirpés de notre isolement".

    "L'Eglise est un peuple, comme nous enseigne le Concile, a ajouté le Pape, c'est un peuple catholique qui parle des langues nouvelles, universellement ouvert à l'accueil de tous, au-delà de toutes les frontières, en abattant toutes les barrières". "La foi est une vertu théologale, donnée par Dieu, mais transmise par l'Eglise tout au long de l'histoire". Le Pape insistait alors sur l'importance de la tradition, qui donne la garantie que ce en quoi nous croyons est le message originel du Christ, prêché par les apôtres, et transmis aujourd'hui fidèlement par l'Eglise.

    Message au pèlerins francophones :

    « L'acte de foi est un acte profondément personnel, qui marque un changement de direction, une conversion. Cependant cet acte n'est pas le produit d'une réflexion solitaire. Il est le fruit d'une relation, d'un dialogue avec Jésus. Comme nouvelle naissance opérée par le baptême, la foi m'est donnée par Dieu, à travers une communauté croyante qui est l'Eglise. Croire est donc un acte ecclésial. La foi de l'Eglise précède, engendre et nourrit la foi personnelle. Dès ses origines, l'Eglise est le lieu de la foi et de sa transmission, le lieu où le peuple s'est immergé dans le mystère pascal du Christ, qui introduit à la communion avec la Trinité, avec les autres frères et soeurs dans la foi. La Tradition de l'Eglise garantit [...] que le contenu de la foi est le message originel du Christ, annoncé par les apôtres. Malgré ses faiblesses, ses limites, le chrétien qui se laisse guider et former par la foi de l'Eglise devient comme une fenêtre ouverte qui reçoit la lumière divine et la transmet au monde. Chers amis, chaque chrétien doit s'engager à communiquer la foi, non pas en son propre nom, mais toujours sur la base de l'unique foi de la famille de Dieu, de l'Eglise. »

    Source : Radio Vatican.