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Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6. Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam. Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, car elle a exercé envers nous sa miséricorde.
- 0:04 : Grégorien - Moines de l'Abbaye bénédictine de Fontgombault (1976) - 3:37 : Tomás Luis de Victoria (v.1548-1611) - Ensemble Plus Ultra, Dir. Michael Noone (2009)
Ad cenam Agni próvidi, Et stolis albis cándidi, post tránsitum maris Rubri Christo canámus Príncipi.
Cuius corpus sanctíssimum in ara crucis tórridum, Cruóre eius róseo Gustándo vívimus Deo.
Protécti paschæ véspere a devastánte Angelo, Erépti de duríssimo Pharaónis império.
Iam pascha nostrum Christus est, Qui immolátus agnus est : sinceritátis ázyma Caro eius obláta est.
O vere digna hóstia, per quam fracta sunt tártara, Redémpta plebs captiváta, Réddita vitæ praemia.
Consúrgit Christus túmulo, victor redit de bárathro, tyránnum trudens vínculo et Paradísum réserans.
Quaesumus, Auctor ómnium, In hoc pascháli gáudio, Ab omni mortis ímpetu Tuum defénde pópulum.
Glória tibi Dómine, Qui surrexísti a mórtuis, cum Patre et almo Spíritu, in sempitérna saecula. Amen.
Invités au repas de l’Agneau, revêtus de nos robes blanches, après avoir passé la mer rouge, chantons au Christ notre Chef.
En goûtant sa chair toute sainte brulée sur l’autel de la Croix, en goûtant le vin de son sang, nous vivons de la vie de Dieu.
Protégés au soir de la Pâque contre l’Ange exterminateur, nous avons été arrachés au dur pouvoir de Pharaon.
C’est le Christ qui est notre Pâque, qui est l’agneau immolé ; azyme de sincérité, c’est sa chair qui est livrée.
O victime vraiment digne brisant la porte des enfers : le peuple captif est racheté, les biens de la vie sont rendus.
Le Christ se lève de la tombe ; il revient de l’abîme en vainqueur, poussant le tyran enchaîné, rouvrant l’entrée du Paradis.
Nous vous prions, Auteur de toute chose, en cette joie pascale de tout assaut de la mort défendez votre peuple.
Gloire à Vous, Seigneur, ressuscité d’entre les morts ; avec le Père et l’Esprit bienfaisant, dans les siècles éternels. Ainsi soit-il.
Moines de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault (France)
"Victimæ paschali laudes" est une séquence liturgique pour le dimanche de Pâques. Elle est généralement attribuée à un auteur du XIe siècle, Wipo (appelé aussi Wipon de Bourgogne), aumônier (chapelain) de l'empereur du Saint-Empire Konrad II. On l'attribue quelquefois à Notker (moine de Saint-Gall en Suisse), au roi de France Robert le Pieux ou encore à Adam de Saint-Victor. (source)
1 Victimae paschali laudes immolent Christiani 2a Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores. 2b Mors et vita duello conflixere mirando, Dux vitae mortuus, regnat vivus. 3a Dic nobis Maria, quid vidisti in via? 3b Sepulcrum Christi viventis, et gloriam vidi resurgentis: 4a Angelicos testes, sudarium et vestes. 4b Surrexit Christus spes mea: praecedet suos in Galilaeam. 5a Credendum est magis soli Mariae veraci quam Judaeorum turbae fallaci. 5b Scimus Christum surrexisse a mortuis vere: Tu nobis, victor Rex, miserere. Amen. Alleluia.
1 A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange. 2a L'agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père. 2b La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut : vivant, il règne. 3a Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ? 3b J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité. 4a J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements. 4b Le Christ, mon espérance, est ressuscité, il vous précédera en Galilée. 5a [...] 5b Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié ! Amen. Alleluia.
"La connaissance de Dieu est reçue dans le silence divin" (St Jean de la Croix) Voix des moines de l'Abbaye de Notre Dame de Fontgombault "Alleluia Vir Dei Benedictus omni" (Saint Benoît)
Chant par les moines bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame, Fontgombault (2006)
Te, Ioseph, célebrent ágmina cælitum, Te cuncti résonent christíadum chori, Qui clarus méritis, iunctus est ínclytæ Casto fœdere Vírgini.
Que les chœurs célestes célèbrent ta gloire, ô Joseph ! Que les chants de tous les Chrétiens fassent résonner tes louanges ! Glorieux déjà par tes mérites, tu es uni par une chaste alliance à l’auguste Vierge.
Lorsque, en proie au doute et à l’anxiété, tu t’étonnes de l’état où se trouve ton épouse, un Ange vient t’apprendre que l’enfant qu’elle a conçu, l’a été par l’opération de l’Esprit-Saint.
Tu natum Dóminum stringis, ad éxteras Ægypti prófugum tu séqueris plagas ; Amíssum Sólymis quæris, et ínvenis, Miscens gáudia flétibus.
Le Seigneur est né, tu le presses dans tes bras ; tu fuis avec lui vers les plages lointaines d’Égypte ; tu le cherches à Jérusalem où tu l’as perdu, et tu le retrouves : ainsi tes joies sont mêlées de larmes.
Post mortem réliquos sors pia cónsecrat, Palmámque eméritos glória súscipit : Tu vivens, Súperis par, frúeris Deo, Mira sorte beátior.
D’autres sont glorifiés après une sainte mort, ceux qui ont mérité là palme sont reçus au sein de la gloire ; mais toi, par une admirable destinée, égal aux Saints, plus heureux même, tu jouis dès cette vie de la présence de Dieu.
Nobis, summa Trias, parce precántibus, Da Ioseph méritis sídera scándere : Ut tandem líceat nos tibi pérpetim Gratum prómere cánticum. Amen.
Trinité souveraine, exaucez nos prières, donnez-nous le pardon ; que les mérites de Joseph nous aident à monter dans les cieux, pour qu’il nous soit enfin donné de chanter à jamais le cantique de la reconnaissance et de la félicité. Amen.