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ste vierge

  • Méditation : Saint Joseph

    « Joseph est un abîme, un sanctuaire, un tabernacle. Tout en lui appartient à Dieu ; non seulement en droit et par la loi de sa prédestination, mais en fait et par son choix libre qui l'ajuste à sa destinée, et le rend merveilleusement fidèle à sa grâce. Dieu se sert de lui comme de personne, hormis de Jésus et de Marie ; Dieu l'emploie à des usages auxquels il n'a employé ni n'emploiera jamais personne, ni homme, ni ange. Il pousse envers lui son droit de souverain propriétaire à des extrémités où, en dehors de l'Homme-Dieu et de sa mère, il ne l'a point poussé. Et Joseph s'étend tout entier et toujours, il s'étend volontairement, mais comme une cire fondante, sous cet adorable pression de son Créateur et Seigneur. Il écoute toujours : on dirait qu'il n'est qu'une oreille. Il parle sans doute, mais au dedans et ne rompt point le silence. On n'imagine rien de plus auguste, de plus grave, de plus égal, de plus tranquille, de plus digne, de plus doux. Il est comme un reflet du Père céleste et une sorte de forme divine. On ne le contemple pas sans avoir le cœur tout entier tiré au dedans, et se sentir comme forcé de se taire. On pense trop de choses en le voyant, et des choses trop solennelles, trop saintement touchantes aussi, pour pouvoir en dire un seul mot. D'ordinaire, les paroles sont les fleurs de l'âme ; ici toute parole déflorerait l'âme et la trahirait. C'est un bonheur exquis de considérer ce qu'on découvre ; c'est un supplice inexprimable de ne pouvoir le raconter. On ne se le formule point à soi-même. Toute formule est si petite quand il s'agit de Joseph, qu'elle devient à tout ce qu'on y voudrait faire entrer une sorte de geôle. Rien n'est moins vague pourtant que ce qu'on voit ; mais on n'en voit pas les limites. On est si proche du ciel, que la terre se dérobe et qu'on n'y peut plus prendre pied. Toutefois, même en sentant ce tourment de son insuffisance, l'âme ne perd rien de sa paix. On ne peut être agité en face de saint Joseph, et si on l'est quand on l'aborde, dès qu'on l'a regardé, on s'apaise. »

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De Saint Joseph, in "Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ" (Vingt-deuxième élévation), Tome I, Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

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  • Mardi 2 juillet 2013

    Calendrier liturgique

    Au calendrier traditionnel :
    Visitation de la Très Ste Vierge

  • Mardi 18 décembre 2012

    calendrier liturgique


    Expectation de la Ste Vierge

    « Il est bien juste, en effet, ô Vierge-Mère, que nous nous unissions à l'ardent désir que vous avez de voir de vos yeux Celui que votre chaste sein renferme depuis près de neuf mois, de connaître les traits de ce Fils du Père céleste, qui est aussi le vôtre, de voir enfin s'opérer l'heureuse Naissance qui va donner Gloire à Dieu au plus haut des cieux, et sur la terre Paix aux hommes de bonne volonté. O Marie ! les heures sont comptées, et elles s'écoulent vite, quoique trop lentement encore pour vos désirs et les nôtres. Rendez nos cœurs plus attentifs ; achevez de les purifier par vos maternels suffrages, afin que si rien ne peut arrêter, à l'instant solennel, la course de l'Emmanuel sortant de votre sein virginal, rien aussi ne retarde son entrée dans nos cœurs, préparés par une fidèle attente. »

    Dom Guéranger, Extrait de l’Année Liturgique.