Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
copatronne secondaire de la France
Au nouveau calendrier : de la férie
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Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
copatronne secondaire de la France
Au nouveau calendrier : de la férie
« Je lui demandai le soir pendant Matines ce qu'elle entendait pas « rester petite enfant devant le bon Dieu ». Elle me répondit :
C'est reconnaître son néant, attendre tout du bon Dieu, comme un petit enfant attend tout de son père ; c'est ne s'inquiéter de rien, ne point gagner de fortune. Même chez les pauvres, on donne à l'enfant ce qui lui est nécessaire, mais aussitôt qu'il grandit son père ne veut plus le nourrir et lui dit : Travaille maintenant, tu peux te suffire à toi-même.
C'est pour ne pas entendre cela que je n'ai pas voulu grandir, me sentant incapable de gagner ma vie, la vie éternelle du Ciel. Je suis donc restée toujours petite, n'ayant d'autre occupation que celle de cueillir des fleurs, les fleurs de l'amour et du sacrifice, et de les offrir au bon Dieu pour son plaisir.
Être petit, c'est encore ne point s'attribuer à soi-même les vertus qu'on pratique, se croyant capable de quelque chose, mais reconnaître que le bon Dieu pose ce trésor dans la main de son petit enfant pour qu'il s'en serve quand il en a besoin ; mais c'est toujours le trésor du bon Dieu. Enfin, c'est de ne point se décourager de ses fautes, car les enfants tombent souvent, mais ils sont trop petits pour se faire beaucoup de mal. »
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, extrait du Carnet Jaune de Mère Agnès, 6 août 1897, in "Œuvres complètes", Derniers Entretiens, Cerf / DDB, 1992.
Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus, vierge, religieuse
docteur de l'Eglise, patronne secondaire de la France et des missions
(fête avancée au 1er octobre au nouveau calendrier)
Paroles d'après le Bx Charles de Foucauld et Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus
Musique : Chants de l'Emmanuel (J.-F. Léost)
Chorale Music & Mission, et participation de l'Orchestre Philharmonique de la ville de Prague
« Oh ! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
Pour moi c'est un concert, doux et mélodieux Qui me dit la grandeur et la toute-puissance D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux... » Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus (1873-1897), Poésie n°54 "Pourquoi je t’aime, ô Marie", mai 1897. |
« O Marie ! O ma sainte et bonne Mère !
Donne-moi, donne à tous de comprendre la grande valeur du silence dans lequel on entend Dieu.
Apprends-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle.
Apprends-moi à tirer du silence tout ce qu'il renferme, de grand, de surnaturel, de divin.
Aide-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d'amour.
Une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver des âmes ! »
Marthe Robin (1902-1981).