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infirmités

  • Méditation - Prière pour les dernières années de ma vie

    « Douce Vierge Marie ma Mère, permettez-moi de venir, au soir de ma vie, vous consacrer mes dernières années pour les unir aux vôtres qui furent si saintes.
    Je vous offre le temps que Dieu me donnera encore à passer sur la terre. Je vous offre dès aujourd'hui les peines, les infirmités, les sacrifices qui m'attendent chaque jour.
    Je vous offre les petites joies qu'il plaira à Dieu de me donner pour ensoleiller mes dernières années. Je veux utiliser ce temps qui passe si rapidement à aimer le Seigneur, à le servir, et à le prier.
    Aidez-moi, ô Marie, à utiliser mes journées pour faire aimer votre divin Fils par mes petits services, ma charité, mon dévouement, mes prières et mes sacrifices.
    Offrez, ô Marie, mon merci à votre Jésus pour toutes les grâces de ma vie : merci pour ma vie chrétienne, mon baptême, mes communions, mes pardons.
    Merci pour ma santé, mes travaux, mes activités, mes affections familiales. Merci pour les joies que vous m'avez données, merci pour les épreuves qui m'ont rapproché de vous, merci pour tout.
    Ô Marie, demandez pardon au Seigneur pour toutes mes faiblesses, pour tous ces péchés qui ont alourdi ma vie, pour ces manquements à la grâce qui m'ont éloigné de vous, pour ces résistances aux bonnes inspirations du Saint-Esprit.
    J'accepte l'heure et les circonstances de ma mort ; que la fin de ma vie ressemble à la vôtre. Daignez, au jour de ma mort, me conduire vers votre Jésus et m'accueillir dans vos bras maternels au Paradis.
    Je vous demande cette même grâce pour toutes les âmes chrétiennes, qui, arrivées au soir de leur vie, ont bien besoin de votre secours. »

    Nihil obstat : Paul Lacouline, censeur. Imprimatur : G.-E. Grandbois, V.G. Québec, le 23 septembre 1960.

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  • Méditation - Le Saint Nom de Jésus

    Le nom de Jésus est un remède à nos infirmités ; il a rendu la vue aux aveugles, l'ouïe aux sourds, l'agilité aux boiteux, la parole aux muets, la vie aux morts. Il a soustrait à la puissance du démon le corps des possédés. Lorsque vous éprouvez quelques souffrances, vous ou les vôtres, sans négliger les remèdes naturels, recourez au nom de Jésus... J'ai appris de témoins dignes de foi que, de nos jours, plusieurs ayant imposé les mains à des malades, selon le précepte divin, et invoqué le nom de Jésus, ces malades ont été guéris : Il les a sauvés, dit le Prophète, à cause de son nom et afin de faire connaître sa puissance (Prov. 105).

    Le nom de Jésus est la consolation de ceux qui souffrent. Dieu ne laisse pas, il est vrai, ses serviteurs succomber à la tentation ; cependant il les expose aux peines de la vie. Mais alors loin de nous le désespoir ! N'oublions pas le doux nom de Jésus, invoquons-le surtout alors. Le nom de Jésus, écrit dans le cœur des justes, dit saint Augustin, leur donne une audace étonnante contre le choc de tous les maux. « Si vous me menacez des bêtes féroces, s'écrie saint Agathe à son juge, elles deviendront douces au nom de Jésus ; si vous avez, contre moi, recours au feu, à ce nom les anges m'environneront d'une rosée vivifiante. » Par la vertu de ce nom les martyrs triomphent de tous les tourments ; en votre nom, mon Dieu, nous mépriserons ceux qui s'élèvent contre nous ; notre secours est dans le nom du Seigneur qui a fait le ciel et la terre (Ps. 43. id. 123).
    [...]
    Le nom de Jésus est le secours de l'âme fatiguée. Toutes les fois, dit saint Bernard, que vous vous rappelez le nom de Jésus, ne sentez-vous pas vos forces renaître ? Qui ranime notre esprit comme ce souvenir ? qui répare nos sens fatigués, raffermit nos vertus, vivifie nos actions bonnes et honnêtes, réchauffe nos pures affections autant que lui ? Votre cœur est-il en proie à la paresse et à l'engourdissement ? Jésus vous guérit en excitant votre ferveur. Que le nom de Jésus soit donc toujours placé dans votre âme, toujours porté dans vos mains ; en lui vous trouverez un remède à votre indolence et à votre tiédeur, un remède pour corriger vos actes mauvais et relever ceux qui sont imparfaits, un remède pour préserver vos sens de la corruption et les guérir s'ils se corrompent...

    Le nom de Jésus est l'aliment de notre méditation. Ce nom, dit saint Bernard, n'est pas seulement une lumière, il est une nourriture. Ne vous sentez-vous pas fortifié toutes les fois que vous vous souvenez de Jésus ? Ce nom est une huile, et tout aliment est sans saveur à l'âme s'il n'en est pas assaisonné. Oh ! quelle douceur semble couler des lèvres d'un petit enfant plein d'innocence quand, formé par une pieuse mère, et ne pouvant encore retenir le Pater et l'Ave, il prononce avec respect le nom de Jésus ! Ce nom est en vérité comme le miel à notre bouche, une douce harmonie à nos oreilles ; il est comme la rosée de l'Hermon qui descend sur la montagne de Sion. (Ps. 132).

    St Bernardin de Sienne (fêté ce jour), Extrait d'un Sermon pour la Fête-Dieu à Vicence, 3 juin 1423, in "Histoire de Saint Bernardin de Sienne de l'Ordre des Frères mineurs" par M. L'Abbé Berthaumier (L. III chap. I), Paris, Elie Gauguet, Libraire-Editeur, 1862.

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    Monogramme IHS, maître-autel de l'église du Gesù, Rome (Italie)
    (Crédit photo)

  • Méditation : Marie Immaculée vous aime !

    « Dans les difficultés, dans les ténèbres, dans les infirmités, dans les découragements, souvenons-nous que le Ciel... le Ciel s'approche. De jour en jour plus proche. Alors, courage ! Elle nous attend là-bas pour nous serrer sur son Cœur. Et ne croyez pas le diable, lorsqu'il voudrait vous convaincre que le Ciel existe mais qu'il n'est pas pour vous. Car même si vous commettiez tous les péchés possibles, un acte d'amour parfait lave tout cela, ne laissant aucune trace.

    Comme je voudrais vous dire et vous répéter sans cesse comme l'Immaculée est bonne pour éloigner de vos cœurs la tristesse, la chute de l'âme ou le découragement. Un « Marie » dit même par une âme plongée dans les ténèbres, dans les sécheresses, dans le malheur du péché, quel écho provoque-t-il dans son Cœur si aimant ! Et plus l'âme est malheureuse, plus elle est plongée dans la faute, plus elle entoure de sa protection pleine d'attention cet élan venu de nous, pauvres pécheurs. Et ne vous inquiétez pas si vous ne sentez pas cet amour. Si vous voulez aimer, c'est un signe certain que vous aimez, et il s'agit seulement de vouloir aimer. Le sentiment extérieur est aussi le fruit de la grâce, mais ne suit pas toujours la volonté. Parfois, il vous arrivera une pensée triste et comme nostalgique, une prière, une imploration... : « Est-ce que l'Immaculée m'aime encore ? » Je vous dis à tous et à chacun en particulier, en son nom, faites attention, en son nom. Elle vous aime, chacun de vous. Elle vous aime beaucoup. Elle vous aime en tout moment, sans aucune exception. C'est cela que je vous répète en son nom. »

    St Maximilien-Marie Kolbe, 13-04-1933 : L. Nagasaki, in "Entretiens spirituels inédits", Paris, Éditions P. Lethielleux, Dessain et Tolra, 1974.

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