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  • Prochaines conférences du P. Matthieu Dauchez à Paris et à Lyon

    De passage en Europe à l’automne, le Père Matthieu Dauchez donnera une nouvelle conférence sur le thème du Mal : « Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? ».

    - A Paris le jeudi 29 septembre à 20h30, à l’église Saint Jean Baptiste de Grenelle (15ème).
    Contact : Grégory Tertrais iledefrance@anak-tnk.org – Téléchargez le flyer.

    - A Lyon le mercredi 12 Octobre à 20h, à l’église Sainte Croix (27 rue de Condé – 69002 Lyon).
    Contact : Arnaud du Mesnil est@anak-tnk.org  – Téléchargez le flyer.

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    Mais pourquoi Dieu permet-il cela ? C’est une question qui touche tout le monde sans exception. Que se soit le mal, la souffrance ou la mort, tout homme est confronté à cette question sans réponse. Et lorsqu’il s’agit d’enfants la réflexion prend une dimension terrible et fait ressortir le scandale du Mal de manière bien plus violente. Insupportable. Nombreux sont ceux qui se sont penchés sur cette question, excusant un Dieu de bonté ou condamnant sans appel au contraire un Dieu cruel. Tous se sont confrontés à un mystère insondable.
    Et si les enfants, victimes les plus innocentes, nous donnaient eux-mêmes quelques-unes de ses clés ?

    (Conférence déconseillée au moins de 12 ans).

    Plus d'infos sur : www.anak-tnk.org.

  • Un récit exemplaire : "Plus fort que les Ténèbres", par le Père Matthieu Dauchez

    Plus fort que les Ténèbres,Père Matthieu Dauchez,ANAK,philippines,Manille,Darwin,myopathe

    Plus fort que les Ténèbres
    Matthieu Dauchez

    Si vous avez suivi le récent voyage du Pape François aux Philippines, vous avez certainement vu sa visite surprise dans un orphelinat de Manille, où l'attendaient des centaines d'enfants qui lui avaient écrit leur désir de le rencontrer.

    Cet orphelinat, dépendant de la fondation ANAK-Tnk (Tulay ng Kabataan) fondée en 1998, est aujourd'hui dirigé par un prêtre diocésain, l’abbé Matthieu Dauchez. Enfants des rues et des bidonvilles, enfants chiffonniers ou handicapés, tous sont pris en charge dans les centres de cette fondation, qui réalise sur place un travail exemplaire.

    Faisant suite à ses deux premiers récits (Mendiants d'amour : A l'école des enfants de Manille en 2010, et Le prodigieux mystère de la joie en 2014), Mathieu Dauchez raconte en ce troisième livre paru ce mois-ci le parcours de Darwin, jeune garçon myopathe recueilli par la fondation, qui mourra à 17 ans des suites de sa maladie. Là où l'on aurait pu craindre le récit d'un drame désespérant, l'on découvre le témoignage bouleversant d'une vie toute donnée dans l'amour et la joie, dans la certitude d'une mission au service de Jésus et de ses frères souffrants.

    C'est en 2006 que la vie de Darwin bascule, lorsqu'à 11 ans il quitte définitivement les trottoirs de Manille pour vivre au milieu des autres enfants du foyer d’accueil. La maladie, qui faisait déjà sournoisement son œuvre avant sa prise en charge, s’impose dans son existence. Il ne voit plus désormais son infirmité comme une maladie, mais comme une sorte de mandat, un sacerdoce. Le Père Dauchez devient par la force des choses le témoin ébloui du chemin de foi et du combat mené par le jeune garçon jusqu’à son dernier souffle. La dernière semaine de son existence ici-bas est racontée parallèlement aux sept jours de la Semaine Sainte, durant lesquels Darwin connaît les grandes épreuves spirituelles d'une vie donnée à Dieu, du combat contre les forces du mal à l'abandon définitif entre les mains de son Sauveur.

    Quelle force autre que celle que lui communiquait le Christ aurait pu lui faire écrire avant de rendre son dernier souffle "Un immense merci" et "Je suis très heureux" ? Aucun de ceux qui auront eu le bonheur de le rencontrer ne pourra oublier son regard lumineux et sa joie de vivre, tellement communicative. Courte vie, remplie d'amour et d'attention pour tous ceux qu'il côtoie, formidable exemple de don de soi pour notre société engluée dans le confort et la recherche du bien-être personnel.

    Il faut lire ce livre, qui fait entrer dans l'insondable mystère de la joie, jaillie des profondeurs de la souffrance et d'une épreuve crucifiante.

    « Darwin me donne la clé pour comprendre l'allégresse inextinguible des enfants des rues de Manille. Il m'aide à percer le mystère de ces sourires immuables des petits chiffonniers de la décharge, ce rayonnement des plus pauvres qui interpelle tous ceux qui se mettent à leur service. Le jeune garçon myopathe s'est tellement uni au Christ jusque dans la souffrance, qu'il partage aussi sa joie dont le charpentier de Nazareth est la source... La vraie joie élève l'âme au niveau le plus haut, celui d'une union des cœurs... »

    Et lorsque vous aurez terminé la lecture de ce récit, n'hésitez pas à franchir le pas, dans la mesure de vos possibilités, pour venir en aide à la fondation. Les idées ne manquent pas pour organiser un événement tout simple, récolter des dons pour les enfants de Manille et faire connaître l'action de la fondation.

    Association ANAK-Tnk
    8, rue des Réservoirs - 78000 Versailles (France)
    www.anak-tnk.org

    Artège - 168 pages - 16,50 €

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Visite surprise aux enfants des rues

    Après avoir célébré la Messe dans la cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée conception au cœur de Manille, le 16 janvier 2015, le Pape s’est rendu dans l’un des centres de la fondation ANAK-Tnk, qui vient en aide aux enfants des rues dont beaucoup sont victimes de la prostitution et de la drogue. Lors de cette visite hors programme, a constaté I.MEDIA, le Pape a salué quelque 300 enfants des différents centres de la fondation dirigée par un prêtre français. Il avaient envoyé un milliers de lettres et de dessins au Pape pour l'inviter à les rencontrer.

    Sous un ciel menaçant, le Pape s’est ainsi rendu à pied de la cathédrale au centre tout proche où il a passé un peu moins d’un quart d’heure. Accompagné par le cardinal Luis Antonio Tagle, archevêque de Manille, le Pape a d’abord salué de nombreux enfants, filles et garçons en T-shirt colorés rassemblés dans la petite cour, avant d’écouter une brève présentation de la fondation par son directeur, le père Matthieu Dauchez. « Ces enfants pauvres parmi les pauvres, a-t-il particulièrement affirmé, sont le trésor de notre Église, ils sont nos maîtres ».

    Le Pape a reçu ensuite quelques cadeaux, parmi lesquels un tableau réalisé par des enfants et une statue de la Vierge dont la copie est conservée dans les différents centres, avant de s’asseoir quelques instants au milieu des jeunes, deux enfants sur les genoux. Puis il a prononcé quelques mots, assurant notamment que Jésus n’oublie jamais ses enfants, avant de donner à tous sa bénédiction. Après son départ, quelques gouttes de pluie ont commencé à tomber.

    Un peu plus tôt, célébrant la Messe dans la cathédrale de Manille, le Pape avait exhorté les prêtres et religieux philippins à être « présents au milieu des jeunes qui peuvent être désorientés et découragés », à « être proches de ceux qui, en vivant au milieu d’une société alourdie par la pauvreté et par la corruption, sont découragés en esprit, tentés de tout laisser tomber, d’arrêter l’école et de vivre dans les rues ».

    L’école des pauvres

    A 39 ans, le père Matthieu Dauchez, originaire de Versailles (France), dirige la fondation crée par un jésuite français pour l’accueil des enfants des rues. Venu comme simple coopérant en 1998 au milieu de ses études de séminariste, il a choisi d’intégrer le diocèse de Manille pour lequel il a été ordonné prêtre en 2004.

    « La visite du Pape, a confié à I.MEDIA le père Dauchez, a mis en acte ce dont le Pape François parle sans cesse : son invitation à se mettre à l’école des pauvres ». En outre, elle aura permis aux quelque 300 enfants présents « de voir le chef de l’Église venir jusqu’à eux, ce qui leur donnera une force incroyable ».

    La fondation ANAK-Tnk travaille actuellement auprès d’un millier d’enfants, dont 250 âgés de 18 mois à 22 ans proviennent des rues et sont accueillis dans une quinzaine de centres dans l’immense métropole de Manille. Beaucoup de ces enfants ont quitté leur domicile et sont passés par la prostitution infantile, ou encore la drogue.

    Les autres enfants sont aidés chaque jour dans différents centres de la fondation et sont le plus souvent originaires des bidonvilles situés auprès des deux grandes décharges de la ville.

    Le programme d’ANAK-Tnk est concentré sur trois axes : nutrition, scolarisation et santé. Quelque 130 personnes font partie du staff de la fondation, dont certaines issues elles-mêmes de la rue et formées sur place.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : enfants de Manille...

    « Marvin... venait simplement de souffler ses dix bougies, lorsqu'il a été remarqué dans la rue par l'équipe des éducateurs qui arpentent tous les soirs les trottoirs de Manille à la recherche des gangs d'enfants des rues. Traînant dans un quartier du sud de Manille, près d'une station de métro, il était facile à repérer puisque lui ne marchait pas, il rampait : atteint de la myopathie de Duchenne, les muscles de ses membres s'éteignent petit à petit...

    Dès les premiers jours après son arrivée, Marvin impressionnait par sa joie et son sourire. Comme la plupart des encadrants, il m'était impossible de passer à côté de lui sans entendre : « Merci mon Père, je t'aime mon Père », comme si ces deux expressions jaillissaient ou plutôt surabondaient naturellement de son cœur. « "La bouche dit ce qui déborde du cœur (Mt 12,34). »
    Ne croyez pas que ces mots étaient dits à la légère ou mécaniquement car du haut de ses dix ans, Marvin avait déjà une vraie maturité, fruit de son épreuve, sans aucun doute...

    Mais cette joie incroyablement contagieuse dont il rayonnait ne l'empêchait pas de souffrir de sa situation et bien souvent nos discussions revenaient sur la question du Mal ainsi que sur sa maladie. J'étais toujours très impressionné de la manière avec laquelle il abordait des sujets si difficiles car jamais nous ne pouvions déceler de rancœur ou de révolte de sa part. Il essayait de comprendre.
    Et je me souviendrait toujours des mots qu'il m'a dit, il y a quelques mois, avant de fêter son treizième anniversaire.
    - Mon Père, je crois que j'ai compris maintenant. Ma maladie, c'est une mission que m'a donné Jésus. Et chaque jour qui passe, lorsque j'ai mal, il y a du bien qui est fait quelque part dans le monde. En fait, il faut que je tienne, c'est tout. Il faut que je tienne jusqu'au bout... comme Lui.
    ...
    Marvin a treize ans. Il est en train de s'éteindre tout doucement. Nous assistons, impuissants et terrifiés, à son lent déclin tandis qu'il se prépare sereinement à paraître devant Celui dont il aura en partie porté la Croix. Marvin a choisi la Vie. Et sans cesse il dit « merci », sans cesse il dit « je t'aime ». »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

    Fondation Tulay ng kabataan
    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

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  • Méditation : la sainteté à chaque instant

    « La sainteté n'attend ni dix minutes, ni la fin de notre vie sur terre, elle s'accomplit à chaque instant. Comme le pèlerin de Pentecôte qui avance péniblement mais avec persévérance, comptant chacun de ses pas avec détermination, pour atteindre la cathédrale de Chartres qu'il aperçoit depuis longtemps déjà, arpentant les champs incommensurables de la Beauce. « Courez de manière à l'emporter » (1 Co 9,24). La sainteté devrait être une « obsession spirituelle ».
    Toutefois, et contrairement à ce que l'on colporte habituellement, le Bon Dieu ne s'attardera pas, au jour du jugement, sur ce que nous avons fait dans le passé, mais sur ce que nous sommes dans le présent. Certains objecteront légitimement que nous sculptons notre être par nos actes, ce qui est partiellement vrai, mais le Bon Dieu laisse ainsi la porte ouverte à de vraies et profondes conversions, comme le grand saint Paul ou l'impressionnant Bienheureux Charles de Foucauld.
    « Un voleur condamné - et lui seul - a jamais entendu, en ce monde, une voix lui donner cette assurance : "Ce soir tu seras avec Moi en Paradis" (Gilbert Keith Chesterton, Les enquêtes du Père Brown, Omnibus, 2008, p. 728) »
    D'ailleurs la sainteté ne se gagne pas, mais s'accueille. Après avoir compris cela, chacun reste terrifié par l'abandon que cela demande, mais surtout émerveillé par l'amour paternel que cela signifie. »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

    Fondation Tulay ng kabataan
    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

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  • Le Père Matthieu Dauchez - ANAK : Un Pont pour les enfants

    Le Père Matthieu Dauchez sur KTO - Un cœur qui écoute - Émission du 24/10/2011

    Le Père Matthieu Dauchez est incardiné dans le diocèse de Manille aux Philippines, où il vit au service des plus pauvres, et notamment des enfants des rues. À seulement 36 ans, il est aujourd'hui directeur de la fondation « Tulay ng kabataan », qui signifie en tagalog « un pont pour les enfants ». Par cette fondation, il rencontre les enfants des rues avec les autres membres de l'association pour les convaincre de venir dans des foyers d'insertion. Confrontés aux pires fléaux, ces enfants sont bien souvent dépendants de drogues, livrés à la prostitution et à la violence. Difficile pour ces enfants abandonnés à eux-mêmes de quitter cet univers qui les plombe. Pourtant, le Père Matthieu Dauchez est l'acteur et le témoin de véritables miracles, dans cette ville où les extrêmes se croisent : les pires fléaux se dissipant parfois au profit de grandes joies, de pardons et de réconciliations. Le Père Matthieu Dauchez témoigne de ces grâces reçues dans "Un cœur qui écoute".


    TF1 - "Des anges en enfer" - Reportage sur l'action de la Fondation Tulay ng kabataan à Manille

    Fondation Tulay ng kabataan

    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France