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fin

  • Méditation - « Veillez, et priez »

    « Si l'homme, corrompu comme il est, a de la peine à embrasser le bien, il en a bien davantage à y persévérer. Outre qu'il a tout à craindre de sa faiblesse et de son inconstance, il rencontre tant d'obstacles, il y a tant d'assauts à soutenir, tant de pièges à éviter, qu'il ne faut pas être surpris s'il lui arrive de retourner en arrière, et de se démentir après les plus beaux commencements. [...]
    Cependant, ce n'est pas le commencement, dit saint Jérôme, qui décide de tout pour les chrétiens, mais la fin : Judas a bien commencé, et il a mal fini ; Paul au contraire a bien fini, après avoir mal commencé. Ce n'est pas qu'il n'importe infiniment de bien commencer ; il y a longtemps qu'on a dit avec raison que c'est la moitié de l'entreprise ; mais de quoi sert le plus heureux début, s'il n'est pas soutenu jusqu'au bout ? De quoi sert-il de s'élancer avec rapidité dans la carrière, si les forces et le courage manquent, avant qu'on touche au terme ? Le tout est de parvenir à ce terme : il n'y a pas de couronne à espérer sans cela.
    [...]
    Ô mon Sauveur ! c'est avec raison que vous avez dit : Celui qui aura persévéré jusqu'à la fin sera sauvé, pour nous faire entendre qu'en effet notre persévérance est notre ouvrage. Oui, votre grâce m'est toujours offerte pour cela, et vous ne manquez à rien de ce que vous devez faire de votre côté. Il est vrai que le moment qui terminera mes jours est entre vos mains : j'ignore quand il viendra et en quel état il me trouvera ; mai si je regarde chaque moment comme si c'était le dernier, il est en mon pouvoir de me tenir toujours prêt et d'attendre sans crainte le moment décisif pour mon éternité.
    Faites donc, ô mon Dieu ! que je veille, et que jamais le sommeil ne me surprenne ; faites que je vous ouvre, et que je vous reçoive avec joie, à l'heure où vous frapperez à ma porte, afin que, trouvant tout en bon état dans mon âme, vous puissiez me dire : Courage, bon serviteur ; parce que tu as été fidèle, entre dans la joie de ton maître. Ainsi soit-il ! »

    P. Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), L’École de Jésus-Christ Tome second (Quarante-troisième leçon), Société Saint-Augustin, Lille & Retaux-Bray, Paris, s.d. [1885] (Quatrième édition).

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    (Crédit photo)

  • Méditation : Jésus, Fin désirée

    « Le but de tous nos désirs est la béatitude qui se définit « l'état résultant de la réunion de tous les biens ». Or personne ne parvient à cet état, si ce n'est par l'union suprême à Celui qui est la source et l'origine des biens tant naturels que gratuits, corporels et spirituels, éternels et temporels. C'est Celui qui dit de lui-même : « Je suis l'alpha et l'oméga, le principe et la fin. »

    De même en effet que le Verbe éternellement proféré produit toutes choses, de même le Verbe incarné répare, élève et achève toutes choses ; c'est pourquoi il fut nommé vraiment en toute exactitude « Jésus, car il n'est point d'autre nom donné aux hommes sous le ciel », par lequel on puisse obtenir le salut.

    Je crois et j'espère en vous, Jésus tant désiré, comme en la fin de toutes choses. Je vous aime « de tout mon coeur, de tout mon esprit, de toute mon âme, de toutes mes forces ». Que je sois donc transporté en vous, car vous seul suffisez, vous seul sauvez, vous seul êtes bon et suave à qui vous cherche et « aime votre nom ».

    « Vous êtes en effet, ô mon bon Jésus, le rédempteur de ceux qui étaient perdus, le sauveur de ceux qui avaient besoin d'être rachetés, l'espoir des exilés, la force de ceux qui travaillent, la douce consolation des esprits inquiets, la couronne et le trône impérial des vainqueurs, l'unique récompense et la joie de tous les habitants du ciel, l'illustre Fils du Dieu suprême, le fruit sublime d'un sein virginal, la fontaine surabondante de toutes les grâces et tous nous avons reçu de votre plénitude ». »

    St Bonaventure, La Triple Voie, II. L'Illumination, 2. L'Arbre de Vie (48), in "Les Maîtres de la Spiritualité chrétienne", Saint Bonaventure, Aubier, Paris, 1943.
    (A suivre demain)

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    Christ Pantocrator, Abside de la Basilique San Miniato al Monte, Florence, Italie

  • Méditation : Oeuvrons en vue de notre fin (Ps 39 (38), 8-14)

    « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin, et quel est le nombre de mes jours pour que je sache ce qu'il me manque. (Ps 38, 5) Si tu me faisais connaître ma fin, dit le psalmiste, et si tu me faisais connaître quel est le nombre de mes jours, je pourrais par là même savoir ce qui me manque. Ou peut-être, par ces mots, il semble encore indiquer ceci : tout métier a une fin ; par exemple la fin d'une entreprise de construction, c'est de faire une maison ; la fin d'un chantier naval, de construire un bateau capable de triompher des flots de la mer et de supporter l'assaut des vents ; et la fin de chaque métier est quelque chose de semblable pour laquelle le métier lui-même semble inventé. Ainsi peut-être est-il aussi une certaine fin de notre vie et du monde entier pour laquelle se fait tout ce qui se fait en notre vie, ou pour laquelle le monde lui-même a été créé ou subsiste. De cette fin, l'apôtre Paul aussi se souvient quand il dit : « Ensuite viendra la fin, quand il remettra la royauté à Dieu le Père. » (1Co 15, 24) Vers cette fin-là, il faut assurément se hâter, puisque c'est le prix même de l’œuvre, ce pour quoi nous sommes créés par Dieu. Comme notre organisme corporel, petit et réduit au début de sa naissance, pousse pourtant et tend au terme de sa grandeur en croissant en âge, et encore comme notre âme reçoit un langage d'abord balbutiant, puis dans la suite plus clair, pour arriver enfin à une manière de s'exprimer parfaite et correcte, de cette façon aussi toute notre vie commence à présent, certes, comme balbutiante parmi les hommes sur la terre, mais elle est achevée et parvient à son sommet dans les cieux près de Dieu. Pour ce motif, le prophète désire donc connaître la fin pour laquelle il a été fait, pour qu'en regardant la fin, en examinant ses jours et en considérant sa perfection, il voie ce qui lui manque par rapport à cette fin où il tend. C'est comme si ceux qui sont sortis d’Égypte avaient dit : « Fais-moi connaître, Seigneur, ma fin » qui est une terre bonne et une terre sainte, « et le nombre de mes jours » où je marche, « pour que je sache ce qui me manque », combien il m'en reste jusqu'à ce que je parvienne à la terre sainte qui m'est promise. »

    Origène, Homélie sur le Ps 39 (38).

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    Fresque de l’Anastasis (La Résurrection), Chora Church/Museum, Istanbul
    (Crédit photo)

  • Peillon veut passer en force. Mobilisons-nous !

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    Chers amis,

    Merci. Vous êtes déjà plus de 130 000 à avoir signé notre pétition pour demander à Vincent Peillon de mettre fin à l'expérimentation "ABCD égalité" à l'école.

    Cette expérimentation, sous couvert de lutte pour l'égalité entre filles et garçons, est un cheval de Troie pour les militants de la "théorie du genre".

     En fin de semaine dernière, Vincent Peillon a laissé entendre qu'il était prêt à généraliser ce dispositif, après un simulacre d'évaluation. En effet, il vient de décider de confier l'évaluation de ce programme à ses propres services, en excluant de fait les parents d'élèves.

    Nous ne pouvons accepter cela ! Nous devons amplifier la mobilisation. En mars 2013, avec 300 000 signataires à notre pétition contre l'amendement de Julie Sommaruga, nous avons obtenu son retrait.

    Ensemble, si nous rassemblons 500 000 signataires, nous pouvons contraindre le ministère à renoncer à la généralisation du dispositif "ABCD". D'autant plus que, les "ABCD" de l'égalité risquent de créer de la confusion dans l'esprit des enfants les plus jeunes, sans améliorer l'égalité entre les garçons et les filles pour autant (Voir plus bas).

    Mobilisez autour de vous

    Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Diffusez notre pétition à vos amis par internet ou en la téléchargeant sur notre site.

    Par ailleurs, si vous le pouvez, merci également de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer l'impression des pétitions, des affiches, ainsi que l'organisation de conférences d'information.

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    Objectif : 500 000 signataires pour dire non au programme "ABCD égalité"

    Lire et signer la pétition sur notre site

    Télécharger la pétition

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    Alors que les ministres et les responsables de la majorité socialiste continuent à prétendre que la "théorie du genre" ne serait qu'une rumeur, voici 11 documents officiels qui prouvent le contraire.

    A lire ICI

  • Méditation : le 31 décembre...

    « Le jour d'aujourd'hui parle pour moi ; voilà que nous sommes à la fin de cette année qui s'en va engloutir dans le néant, où tant d'autres se sont abîmées.

    Le temps passe, les années finissent, et nous passons et finissons avec elles ; mais il faut faire de fortes et absolues résolutions, que, si Notre-Seigneur nous donne l'année qui vient, nous l'emploierons mieux que ces autres passées. Cheminons d'un pas nouveau à son service divin et à notre perfection ; prenons donc de grands courages pour travailler tout de bon à la ruine de nous-mêmes, afin que cette année prochaine ne s'aille derechef abîmer dans son gouffre, et que, cependant, nous ne demeurions toujours dans nos imperfections, misères et iniquités. [...]

    Car ce n'est rien de commencer des années, si nous ne commençons de mettre la main à la besogne ; autrement nous serons tout étonnées, que nous verrons le temps couler, et nous avec lui, sans aucun profit pour notre âme. Je désire bien que cela ne soit pas, mais que vous considériez comme le temps s'en va. La figure de ce monde passe ; rien n'y est permanent et durable que la parole de Dieu ; le ciel et la terre, et tout ce qui se trouve en iceux, passe et s'évanouit de nos yeux. Que faire donc, parmi ces vicissitudes ? Ce que dit le bon David : Fais bien et espère en Dieu. Faisons le mieux notre devoir qu'il nous sera possible ; employons le temps que Dieu nous donne, avec grand soin, puis, espérons en sa souveraine miséricorde ; mais souvenons-nous de faire bien, car notre fin s'approche : nous vieillissons et approchons journellement de notre mort, à mesure que nos jours, les mois, les ans s'écoulent, et que tout prend fin. [...] Car, je vous assure, que c'est une sainte et salutaire cogitation que celle de notre fin, qui nous fait opérer plusieurs bonnes œuvres et fuir beaucoup de mal. [...]

    Or sus, commençons donc l'année au nom de Notre-Seigneur mais avec des efficaces résolutions de commencer à le servir fidèlement, selon notre petit pouvoir ; car il ne veut que ce que nous pouvons, mais cela il le veut : soyons soigneuses de le lui donner, faisant bien, puis espérant et nous confiant en son infinie miséricorde. »

    Sainte Jeanne-Françoise de Frémyot de Chantal (1572-1641), Exhortation VI pour le dernier samedi de 1629 (Exhortations pour quelques fêtes et principaux temps de l'année), in "Sa vie et ses œuvres", Tome 2, Œuvres diverses (Petit livret - Questions de sainte de Chantal ; réponses de saint François de Sales - Papiers intimes - Exhortations - Entretiens - Instructions), Paris, E. Plon & Cie, 1875.
    Édition authentique publiée par les soins des religieuses du premier monastère de la Visitation d'Annecy.
    Les 8 volumes peuvent être consultés et/ou téléchargés ici (Bibliothèque Sainte-Geneviève).

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  • 28 novembre : Méditation

    « Le Ciel, vérité et certitude à laquelle il importe que nous rendions témoignage, car elles sont celles que les hommes et les jeunes gens de notre temps ignorent le plus. Savent-ils que l'on est mis au monde pour aller au Ciel ? Que l'on pratique la religion chrétienne pour aller au Ciel ? ... Ces pensées sont horripilantes pour le matérialisme moderne, parce qu'elles le pulvérisent. Mais aussi, pour le chrétien, quelle prise de position !
    Il y en a qui veulent faire valoir la religion, et intéresser à la religion, en montrant seulement l'utilité de celle-ci pour la vie présente. Efforts bien mal placés ! Comme si l'on voulait recruter des coureurs cyclistes en leur disant qu'on soignera bien leurs vélos, ou que le parcours sera ombragé ! ou qu'ils feront plaisir à la population ! Pas du tout. On leur annonce, au contraire, on leur promet tout ce qu'ils récolteront à l'arrivée : la prime, l'ovation, le bouquet de fleurs, la publicité, la gloire. Parce que c'est l'arrivée qui attire, et qui émeut ; qui mobilise, et qui recrute. Il faut d'ailleurs de la grandeur d'âme pour penser toujours, durant les difficultés du parcours, à l'arrivée et à la récompense. Puisque le prix promis à la vie religieuse est le plus enviable de tous les prix que l'on puisse gagner, il faut tenir sur lui les yeux.
    Nous devons donc penser à notre Ciel aussi souvent que nous pensons à Dieu, aimer notre Ciel autant que nous aimons Dieu ; et aimer Dieu autant que nous aimons d'avance notre Ciel. Mais c'est difficile, car c'est accorder à l'autre vie une fameuse réalité, et à notre grand Dieu une fameuse proximité ! Pourtant, nous disons chaque jour au même Dieu :
    "Assure Toi-même la paix de notre vie,
    arrache-nous à la damnation,
    et reçois-nous parmi tes élus,
    par le Christ Notre-Seigneur"
    (Prière Eucharistique 1).
    Cette prière a bien rapport à l'arrivée, n'est-ce pas ? Elle dit donc le fin du fin de cette aventure qu'est la vie ; de ce parcours à travers joies et souffrances qu'est toute vie. Donc aussi le fin du fin de tout savoir et de toute poésie. "Reçois-nous parmi tes élus !" »

    Père Jérôme (Kiefer, 1907-1985), Ecrits monastiques, Le Sarment, 2002.

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