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Belgique : vers une proposition commune pour élargir l’accès à l’avortement

foetus-18e-semaine.jpgEn Belgique, un groupe de travail réunissant des députés de plusieurs partis politiques s’est constitué suite aux dépôts de plusieurs propositions de loi pour modifier la loi sur l’avortement (cf. Belgique : six propositions de loi sur l’avortement et l’euthanasie). Ils sont parvenus à une proposition commune sur un allongement du délai légal pour avorter à 18 semaines et une réduction du délai de réflexion à 48 heures. Pour l’heure, la question de la dépénalisation complète de l’avortement divise les participants. « Si un vote intervenait mercredi [en commission], il faudrait sans doute encore tenir compte d’une demande de deuxième lecture en commission avant un envoi en séance plénière où un vote définitif pourrait intervenir avant la fin de l’année ».

Les évêques du pays ont réagi mardi sur ce projet : ils voient dans les deux mesures principales du texte (allongement du délai légal et réduction du délai de réflexion) « un changement dans la signification de l'interruption de grossesse », qui deviendrait « une intervention médicale ordinaire ». Ils craignent que la décision d’interrompre une grossesse ne soit désormais prise « à la légère », ce qui ne fera qu’exacerber le « désarroi et la solitude ». Ils s’inquiètent du fait qu’invoquer une clause de conscience pour les professionnels de santé ne devienne de plus en plus difficile. Enfin, les évêques dénonce les conditions dans lesquelles sont envisagées ces modifications : « Il est incompréhensible qu'une question d'une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable ».

Sources : Gènéthique.org - Sud Info (8/11/2019) - RTBF (12/11/2019).

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