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  • Nigeria : Halte au silence !

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    Malgré les meurtres, la violence indescriptible, les douleurs et la souffrance, le père Ebute (SMA) met sa confiance en Dieu :  

    « En tant que berger de mes fidèles, quand de telles attaques se produisent, c’est aussi difficile pour eux que pour moi. Cependant, il faut être à leur disposition pour les réconforter, prier pour eux et les encourager à garder leur foi en Dieu et à rester fermes. Nous offrons un soutien spirituel, moral et matériel, du mieux que nous pouvons. (...) Dans cette situation, je suis réconforté par le fait que Dieu n’est pas mort et qu’Il nous voit. Son heure viendra. Il nous a dit dans le Psaume 46, 10 d’avoir confiance en Lui. Le sang de ces martyrs ne sera pas vain. »

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – « Tout est en place pour un nettoyage ethnique », prévenait en substance Bernard-Henri Lévy à la suite d’un reportage publié fin 2019 par Paris Match. Neuf mois après son avertissement, les nouvelles sont toujours aussi effrayantes. L’AED continue plus que jamais son travail d’alerte.

    Le père Sam Ebute devant les chaussures de ses paroissiens assassinés ce 21 juillet

    Le père Sam Ebute, prêtre de la Société des Missions Africaines (SMA), installé à Kagoro, dans l’État de Kaduna, l’une des régions touchées par les dernières attaques, a récemment dû enterrer 21 de ses paroissiens. Il témoigne :« C’est arrivée le 21 juillet vers 23h20, dans le village de Kukum Daji. La communauté organisait une réunion de jeunes quand, tout à coup, ils ont entendu des coups de feu et des hommes qui criaient. En moins de deux heures, ces criminels ont assassiné 17 jeunes, pour la plupart des filles, et quatre autres personnes sont mortes à l’hôpital ou sur le chemin de l’hôpital ». Le missionnaire poursuit : « Cela fait sept semaines que nous enterrons nos paroissiens sans entrevoir le bout du tunnel ! (…) Et ce qui rend tout cela encore plus difficile, c’est que le gouvernement ne prend pas de mesures décisives pour endiguer la menace ». (Lire le témoignage complet)

    36 000 morts en dix ans

    Au cours des sept derniers mois, 178 chrétiens ont été tués dans l’État de Kaduna, au centre-nord du Nigeria. Depuis dix ans, le conflit armé mené initialement par le groupe islamiste Boko Haram, a fait plus de 36 000 morts et deux millions de déplacés au Nigeria, selon les chiffres de l’ONU. Chrétiens, musulmans, membres de la religion traditionnelle, tous sont victimes de Boko Haram et autres terroristes qui prolifèrent sur un terrain de pauvreté extrême.

    Prêtre en prière devant les chrétiens assassinés en 2012 dans la paroisse de kaduna

    Benoît de Blanpré, directeur de l’AED, alerte : « Notre association dénonce depuis 2012 les crimes commis au Nigeria (voir notre revue de presse). Au nord du pays notamment, les attaques sont quasi quotidiennes. En ce moment même, des chrétiens sont assassinés, sans que le gouvernement nigérian ne prenne de mesure efficace pour les protéger. Les Nigérians ont un besoin urgent du soutien de la communauté internationale, mais nous avons malheureusement le sentiment de crier dans le désert. »

    Sur l’année 2019, l’AED a fourni une aide de 1 457 434 € au Nigeria: Reconstruction d’églises, aide aux victimes de Boko Haram (soutien aux veuves et orphelins…), formation des séminaristes, aide de subsistance aux religieuses…

    Mareil-Marly, le 21 septembre 2020.

    « Dans cette situation, je suis réconforté par le fait que Dieu n’est pas mort et qu’Il nous voit. Son heure viendra. Il nous a dit dans le Psaume 46, 10 d’avoir confiance en Lui. Le sang de ces martyrs ne sera pas vain. »

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  • Nigeria : 800 morts et 16 églises détruites en trois mois

    nigeria,kaduna,persécution,chrétiens,tués,eglises,destruction,terrorisme,Fulani Herdsmen Terrorist« Au cours de ces trois derniers mois, dans plus de la moitié du territoire de la moitié méridionale de l’Etat de Kaduna, s’est vérifiée une intensification des attaques de la part du Fulani Herdsmen Terrorist (FHT), un groupe terroriste de bergers nomades d’ethnie Fulani » dénonce Mgr Joseph Danlami Bagobiri, évêque de Kafanchan, dans l’Etat de Kaduna, au cours d’une visite au siège italien de l’AED.

    « En Occident, ce groupe est presque inconnu, souligne Mgr Bagobiri, mais il est responsable, depuis septembre de l’incendie de 53 villages, de la mort de 808 personnes, de 57 blessés et de la destruction de 1.422 maisons et 16 églises. »

    12.000 chrétiens tués

    L’Evêque rappelle que, de 2006 à 2014, plus de 12.000 chrétiens ont été tués et 2.000 églises détruites par le terrorisme au Nigeria. Le principal responsable de ces crimes est le groupe fondamentaliste islamique Boko Haram. Mgr Bagobiri remarque cependant que Boko Haram ne constitue pas le seul groupe à répandre la terreur dans le pays, soulignant le rôle des pasteurs Fulanis en la matière au cours de ces dernières années.

    Les Fulanis constituent un groupe ethnique nomade protagoniste depuis longtemps de conflits récurrents avec les agriculteurs de la zone. Toutefois, ces derniers temps, les attaques ont été d’un type complètement différent par rapport aux anciens affrontements entre paysans et bergers en ce que ces derniers utilisent « des armes sophistiquées qui n’existaient pas auparavant, telles que des AK-47, dont l’origine est inconnue » souligne Mgr Bagobiri.

    Sources : Fides - AED.

  • L'Eglise persécutée dans le monde : les chrétiens du Nigeria

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    Abuja – De 9.000 à 11.500 chrétiens tués – selon une estimation prudente – alors que, depuis 2000, au moins 1,3 millions d’autres ont dû évacuer leurs domiciles, sachant que 13.000 églises ont été détruites ou contraintes à fermer leurs portes. Par ailleurs, des milliers d’activités économiques, de propriétés et de maisons appartenant à des chrétiens ont été détruites. Tel est le bilan des violences desquelles sont victimes les chrétiens dans le nord du Nigeria et dans ce qu’il est convenu d’appeler la Middle Belt, selon le rapport de l’ONG Open Doors intitulé « Crushed but not Defeated » parvenu à l’Agence Fides.

    A cause des violences, affirme le rapport, dans certaines zones du nord du Nigeria, « la présence chrétienne a été virtuellement effacée ou diminuée de manière notable, alors que dans d’autres zones, le nombre de fidèles dans les églises s’est accru suite au flux de chrétiens fuyant les violences, renforcé par la conversion au Christianisme d’un certain nombre de musulmans ».

    « En sus, la cohésion sociale entre musulmans et chrétiens a été mise en danger. La confiance réciproque a substantiellement disparu. Chrétiens et musulmans sont devenus des groupes toujours plus séparés et distincts, regroupés dans des périphéries, des quartiers ou des zones rurales spécifiques » indique le rapport.

    Le document montre que, si l’ethnie, le conflit politique et la lutte pour l’exploitation des ressources constituent des sources connues de violence au nord du Nigeria, les causes de la violence envers les chrétiens dans cette zone semblent en revanche multiples. Peuvent en faire partie des motivations religieuses, économiques et sociales mêlées. Les éléments de la violence ciblée contre les chrétiens au nord du Nigeria sont liés par un dénominateur religieux commun : la nécessité de défendre les intérêts des musulmans du nord, leur identité et la position de l’islam.

    « Non seulement l’islam radical, dont Boko Haram constitue l’exemple le plus connu, mais aussi des éleveurs musulmans d’ethnie Hausa-Fulani et l’élite musulmane politique et religieuse du nord du pays sont les acteurs principaux de la violence visant à frapper la minorité chrétienne » souligne encore le rapport.

    Malgré cela, il existe encore une vaste présence chrétienne dans le nord du Nigeria, qui dispose d’un potentiel d’unité et de résistance. Cependant, l’Église de cette région devra chercher à ne pas s’enfermer sur elle-même et à ne pas se désengager de la société. Elle devrait même faire l’inverse, stimulée par son élan chrétien à s’impliquer dans la société et à œuvrer pour la justice, la paix et la réconciliation en partageant ses propres ressources pour le bien de tous.

    Pour ce faire, l’aide de la communauté internationale sera nécessaire afin que l’Église puisse travailler au renouvellement et à la transformation de la communauté chrétienne et de la société nigériane du nord du pays en général.

    Source : Agence Fides (L.M. - 24/02/2016).
    Crédit photo : Parents d’enfants nigérians victimes d’enlèvement (Wikipedia/domaine public).

  • Nigeria : 60% des enfants victimes d’abus et de violences en tout genre

    Abuja – Six enfants nigérians sur dix subissent des violences en tout genre et un quart des fillettes sont violées. L’alarme a été lancée par l’étude intitulée Violence contre les enfants réalisée par la Commission pour la population du Nigeria. Il s’agit d’une première du genre au Nigeria et en Afrique. Selon le document, un parent ou un membre adulte de la famille est habituellement l’auteur le plus fréquent de violences physiques et sexuelles telles que coups de poing, coups de pied, brûlures volontaires, étouffement ou tentatives de noyade. En outre, un enfant sur dix est victime de violence sexuelle, souvent de la part de camarades de classe ou de voisins. Plus de 70% des victimes de ces violences les ont subi à plusieurs reprises. L’étude recommande au gouvernement de s’engager afin de modifier le concept répandu selon lequel la violence est socialement acceptable. Environ la moitié des personnes interrogées considère en effet que les femmes devraient faire l’objet de violence pour conserver l’unité de la famille. Le document recommande en outre que les enfants dénoncent les épisodes et que les services de protection soient renforcés. Moins de la moitié des personnes interrogées avaient raconté à quelqu’un d’avoir été victimes d’abus physiques, principalement parce qu’elles considéraient que cela n’était pas un problème. Moins de 5% des personnes interrogées ont reçu de l’aide. Pour la réalisation de l’étude, la Commission a entendu plus de 4.000 personnes d’âge compris entre 13 et 24 ans. (AP)

    Source : Agence Fides (17/09/2015)

    Vous avez bien lu : au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Mais il n'y a pas de reporter sur place.
    Donc pas de photographie.
    Alors tout le monde s'en fout.

    Au Nigeria, 6 enfants sur 10 subissent des violences en tout genre.
    Il n'y a pas de photo.
    ... 6 enfants sur 10 ... ça ne compte donc pas ? ...