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emile neubert

  • Méditation - Confiance !

    « Pourquoi n'aurais-tu pas une entière confiance dans le succès ? Le Christ n'est-il pas tout-puissant ? N'a-t-il pas vaincu le monde et l'enfer ? Et n'est-ce pas pour lui et en son nom que tu combats ? Il nous a promis de nous donner tout ce que nous lui demanderions. On est invincible en luttant pour le Christ et au nom du Christ, pourvu qu'on s'appuie sur lui et non sur soi.

    Parfois cependant tu as prié et tu n'as pas réussi ; et puis, découragé, tu as abandonné la partie, te disant : « C'est inutile ; je n'obtiens rien. »

    O homme de peu de foi ! Pourquoi n'as-tu pas continué de prier ? Jésus nous a promis de nous exaucer certainement, il ne nous a pas promis de nous exaucer immédiatement. Au contraire, il a insisté sur la nécessité de demander, de frapper, de ne pas cesser de prier et de l'importuner, pour ainsi dire. Du moment qu'il nous a donné sa parole qu'il nous exaucerait, comment hésiter encore ? Le ciel et la terre passeront, mais sa parole ne passera pas. Quand il semble d'abord faire la sourde oreille, c'est qu'il veut nous donner bien plus ou bien mieux que ce que nous attendions. Rappelle-toi l'exemple de sainte Monique priant pour la conversion d'Augustin. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), La Reine des militants, Éditions X. Mappus, Le Puy, 1944.

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  • Méditation : Marie cause de notre Joie par Jésus

    « Eve avait plongé toute la race humaine dans la tristesse en la privant de Dieu. Marie lui rend la joie en lui rendant Dieu. « Quod Eva tristis abstulit, tu reddis almo germine. »

    Elle a fait plus que nous redonner Dieu, elle nous a donné, si l'on ose ainsi s'exprimer, un Dieu bien plus aimable que celui qu'Eve nous avait fait perdre ; car le Dieu qu'elle nous a donné, c'est le Dieu incarné. Sans doute Dieu est aimable d'une amabilité infinie et donc non susceptible d'accroissement ; mais il est tel en lui-même et aux yeux des bienheureux ; il ne l'est pas à nos yeux, parce que nos yeux ne peuvent le voir. Pour nous révéler son infinie amabilité, l'invisible s'est fait visible. Aussi, dans la préface de Noël, l'Eglise rend-elle grâce au Père « de ce que, par le mystère du Dieu incarné, une nouvelle lumière de sa gloire a brillé devant les yeux de notre esprit ; afin que, apprenant à connaître Dieu d'une manière visible, nous soyons transportés par lui à l'amour des choses invisibles : ut dum visibiliter Deum cognoscimus, per hunc in invisibilium amorem rapiamur. » Le Dieu incarné, c'est plus que le Dieu créateur, maître et législateur, qu'avaient connu Adam et Eve : c'est un Dieu semblable à nous, notre ami, notre frère, un Dieu qui a un corps et une âme comme nous, qui a travaillé et souffert comme nous et plus que nous, un Dieu qui peut parfaitement sympathiser avec nous parce qu'il est tel que nous en toutes choses, hormis le péché.
    Mais celle qui l'a fait si aimable, c'est Marie. C'est parce que Fils de Marie que le Fils de Dieu obtient si facilement notre confiance et notre amour. Sans doute, le Fils de Dieu eût pu créer son humanité comme il a créé celle du premier homme, et même ainsi il se serait rapproché de nous. Mais certainement nous nous sentirions moins à l'aise avec lui, nous n'éprouverions pas autant de joie en sa présence qu'en le sachant Fils de Marie. Car c'est grâce à Marie qu'il est vraiment de notre race ; c'est grâce à elle aussi, Mère incomparablement aimable de qui il tient toute son humanité, que nous tombons si facilement sous le charme de son amabilité. Ainsi le Fils de Dieu nous donne plus de joie parce qu'il est Fils de Marie. »

    Emile Neubert, Marie cause de notre Joie par Jésus, in "Notre-Dame de Toute Joie", Les Cahiers de la Vierge N°4, Éditions du Cerf, Juvisy, Juillet 1934.

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  • Méditation : Marie, Mère de notre vie surnaturelle

    « Marie nous a donné la vie surnaturelle tout aussi vraiment que nos mères nous ont donné la vie naturelle ; et comme nos mères le font pour notre vie naturelle, elle nourrit, protège, accroît et épanouit notre vie surnaturelle afin de l'amener à sa perfection.

    Tout homme comprend la réalité de la vie naturelle ; c'est que, cette vie, nous la voyons, nous la touchons, nous la sentons, nous la percevons dans toutes nos activités extérieures et intérieures ; c'est qu'elle se confond, pour ainsi dire, avec notre moi, car nous ne prenons conscience de notre moi qu'en nous sentant vivre. Elle est la grande réalité, qui nous est si chère qu'au besoin nous faisons, pour la conserver, le sacrifice de tous nos autres biens terrestres, fortune, plaisirs, ambitions.

    Or, à côté de cette vie, la foi nous apprend qu'il y a, pour le chrétien, une autre vie, dite surnaturelle ou spirituelle, ou encore l'état de grâce. Mais, comme cette vie ne peut ni se voir, ni se toucher, ni se constater directement, elle paraît à bien des chrétiens quelque chose de vague, d'éthéré, d'inconsistant... Et cependant cette vie surnaturelle est une réalité bien supérieure à toute autre réalité créée, bien supérieure en particulier à cette vie naturelle qui nous est si chère, puisque les martyrs ont joyeusement sacrifié celle-ci à celle-là, puisque nous devons tous être dans la disposition de perdre notre vie naturelle plutôt que l'état de grâce, puisque le Fils de Dieu s'est incarné et a donné sa vie pour nous mériter cette vie de la grâce.

    Qu'est-ce donc que cette vie surnaturelle si impalpable et pourtant si précieuse ? Ce n'est autre chose que la vie même de Dieu, la vie du Christ en nous. Par elle, nous dit saint Pierre, nous devenons « participants de la nature divine » (II P 1, 4). Et saint Paul s'écrie : « Ce n'est plus moi qui vis, c'est le Christ qui vit en moi » (Gal II, )...

    Or, cette participation à la vie infinie, éternelle de Dieu, c'est Marie qui nous la communique.
    Comment nous la communique-t-elle ?
    On peut répondre en un mot : « Notre vie, c'est le Christ. Marie nous a donné le Christ. Donc elle nous a donné notre vie. »
    Ou encore, - puisque c'est par la grâce que nous participons à la vie du Christ - : « Notre vie surnaturelle, c'est la grâce. Marie nous a mérité et nous distribue toute grâce. Donc elle nous donne notre vie surnaturelle. » »

    P. Emile Neubert, Marie dans le dogme (ch. II : La maternité spirituelle), Deuxième édition, Éditions Spes, Paris, 1945.

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  • Livres : notre sélection du mois

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    Ce livre offre une relecture saisissante de toute la théologie mariale du Père Emile Neubert (1878-1967) en référence aux travaux du Concile Vatican II. Avec cet apôtre marial (de la Famille marianiste du Père Chaminade) encore méconnu par les nouvelles générations, nous sommes invités à découvrir peut-être, ou à approfondir, cette mission apostolique, sous l’égide de la Vierge Mère, à laquelle tout baptisé est invité par une réponse d’amour très personnelle, en se livrant « à la grâce ».

    Un livre d'une précision théologique exemplaire, mais abordable par tous, qui nous appelle à cheminer vers la sainteté, auprès de la Sainte Vierge Marie.

    320 pages - 17 x 22cm - 22 €